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- marjoDoyen
Quid des postes de PRAG pour enseigner à l'ESPE ? Il y en a quelques-uns en ce moment sur Galaxie. J'ai, personnellement, de très mauvais souvenirs de l'IUFM, mais mon ras-le-bol du collège en ce moment est tel que je me dis : former des PE/profs, pourquoi pas ?
- InvitéInvité
J'ai une copine qui a obtenu un poste à temps complet en ESPE. Elle ne supportait plus les élèves. L'ESPE de mon coin étant un vrai panier de crabe, je crois que son bizutage n'est pas terminé! Elle a obtenu son poste sans piston (grosse jalousie des autres qui lorgnaient dessus et n'avaient qu'un demi-poste) car son profil de docteur en LM intéressait, il n'y en a pas beaucoup à l'ESPE.
- marjoDoyen
corailc a écrit:J'ai une copine qui a obtenu un poste à temps complet en ESPE. Elle ne supportait plus les élèves. L'ESPE de mon coin étant un vrai panier de crabe, je crois que son bizutage n'est pas terminé! Elle a obtenu son poste sans piston (grosse jalousie des autres qui lorgnaient dessus et n'avaient qu'un demi-poste) car son profil de docteur en LM intéressait, il n'y en a pas beaucoup à l'ESPE.
Et est-ce qu'elle trouve ce qu'elle fait à l'ESPE "intéressant" ?
- InvitéInvité
Depuis qu'elle y est, elle adhère aux idées de l'espé. Elle me semblait convaincue quand on parlait pédagogie. Elle reconnaissait que ce qu'elle enseignait à l'espé était loin de ce qu'elle appliquait quand elle était prof mais il en allait de sa survie mentale de faire cette dichotomie je crois.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Enfin, aller dire à des gens comment enseigner alors que soi-même on ne supporte pas les élèves, je trouve ça cocasse.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- InvitéInvité
C'est souvent le cas en espé, honnêtement, pourquoi y aller sinon?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
C'est clair...
Mais ça me déprime de me dire que c'est généralisé.
En ce qui me concerne, je vivrais comme un échec personnel d'avoir un jour quoi que ce soit à faire avec l'Espe, pour plein de raisons. Je préfère encore ne plus enseigner du tout. M'enfin chacun son truc :lol:
Mais ça me déprime de me dire que c'est généralisé.
En ce qui me concerne, je vivrais comme un échec personnel d'avoir un jour quoi que ce soit à faire avec l'Espe, pour plein de raisons. Je préfère encore ne plus enseigner du tout. M'enfin chacun son truc :lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RendashBon génie
corailc a écrit:C'est souvent le cas en espé, honnêtement, pourquoi y aller sinon?
C'est bien l'un des problèmes majeurs du machin. Heureusement d'ailleurs que ça n'est pas systématique, et qu'il y a aussi des gens qui tiennent la route et qui ont des trucs à apporter aux stagiaires, et pas seulement envie de se planquer.
Aucun formateur ESPE ne devrait être totalement déchargé de cours, pour éviter ce genre de situation.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
Oui, certains formateurs sont intéressants, plutôt dans ceux qui ont de la bouteille même si complètement déchargés, car les formateurs de mon âge, la trentaine, et qui sont pétris de conviction pédagogiques....
- ElyasEsprit sacré
corailc a écrit:C'est souvent le cas en espé, honnêtement, pourquoi y aller sinon?
Pour changer les choses, mieux préparer les nouveaux collègues tout en continuant d'enseigner.
Après, il y a le fait d'être en poste à l'ESPE via Galaxie (décharge totale le plus souvent) et Formateur Académique à l'Espé (6h de décharge).
- dami1kdHabitué du forum
Elyas a écrit:corailc a écrit:C'est souvent le cas en espé, honnêtement, pourquoi y aller sinon?
Pour changer les choses, mieux préparer les nouveaux collègues tout en continuant d'enseigner.
Après, il y a le fait d'être en poste à l'ESPE via Galaxie (décharge totale le plus souvent) et Formateur Académique à l'Espé (6h de décharge).
Et bien d'autres formules ! Perso, j'ai un quart temps de décharge, d'autres ont un tiers temps, un mi-temps.
- lisette83Érudit
Voilà, on peut être déchargé, à temps partagé ou être recruté à temps plein en étant détaché dans l'enseignement supérieur.
- DesolationRowEmpereur
Elyas a écrit:corailc a écrit:C'est souvent le cas en espé, honnêtement, pourquoi y aller sinon?
Pour changer les choses, mieux préparer les nouveaux collègues tout en continuant d'enseigner.
- BidouilleNiveau 4
Pour répondre à l’une de vos questions, je réponds présente. Je suis docteur en lettres et PRCE affectée sur un poste de PRAG en IUT. J’ai passé thèse et concours la même année alors que j’étais ATER, bref le CAPRS était davantage envisageable que l’agrégation.
Donc en IUT, cela n’a en effet quasiment rien à voir avec la littérature mais ce sont des enseignements de communication et de la technique d’expression. Oui en fait après coup, on découvre qu’il y a quand même pas mal de technique derrière notre manière de communiquer....
le public est charmant. Cela dépend de ce que l’on cherche. J’ai fait des cours en lettres modernes à la fac en parallèle de L’IUT ; je prenais un plaisir énorme à préparer ces cours de littérature du XVIIIe mais j’avais un peu l’impression de bosser seulement pour moi, les étudiants de lettres me paraissaient là sans grande perspective d’avenir... Alors qu’à l’IUT, je sais que ce que je leur « enseigne » leur servira. Il est nécessaire d’avoir travaillè ds le privé avant il me semble pour illustrer ses cours et leur donner de l’intérêt.
Sinon les charges administratives sont épuisantes, j’ai l’impression d’être chargée de projets à côté avec toutes les missions qui nous sont « confiées » par les mcf et PU...
voilà pour le retour d’expérience.
Je reste dispo si vous avez d’autres questions.
Les postes de MCF sont tellement rares en lettres qu’ils sont - eux - orientés littérature mais les PRAG relèvent davantage de la petite main d’œuvre bon marché utile en IUT. Rares sont les postes de MCF en lettres en IUT.
Donc en IUT, cela n’a en effet quasiment rien à voir avec la littérature mais ce sont des enseignements de communication et de la technique d’expression. Oui en fait après coup, on découvre qu’il y a quand même pas mal de technique derrière notre manière de communiquer....
le public est charmant. Cela dépend de ce que l’on cherche. J’ai fait des cours en lettres modernes à la fac en parallèle de L’IUT ; je prenais un plaisir énorme à préparer ces cours de littérature du XVIIIe mais j’avais un peu l’impression de bosser seulement pour moi, les étudiants de lettres me paraissaient là sans grande perspective d’avenir... Alors qu’à l’IUT, je sais que ce que je leur « enseigne » leur servira. Il est nécessaire d’avoir travaillè ds le privé avant il me semble pour illustrer ses cours et leur donner de l’intérêt.
Sinon les charges administratives sont épuisantes, j’ai l’impression d’être chargée de projets à côté avec toutes les missions qui nous sont « confiées » par les mcf et PU...
voilà pour le retour d’expérience.
Je reste dispo si vous avez d’autres questions.
Les postes de MCF sont tellement rares en lettres qu’ils sont - eux - orientés littérature mais les PRAG relèvent davantage de la petite main d’œuvre bon marché utile en IUT. Rares sont les postes de MCF en lettres en IUT.
- jbcNiveau 1
Bonjour,
Techniques d expression ce n'est pas très glamour pour un littéraire, mais derrière l'intitulé la réalité est plus intéressante. On peut tout à fait faire du français type bts très culturel, tout dépend de la sensibilité de l'enseignant. Et avec un public de meilleur niveau qu'en bts.
Issu des lettres classiques, je ne regrette pas d'avoir été prce en iut puis d'y être devenu MCF en communication, travaillant sur des questions d'esthétique dans ma recherche et enseignant par ailleurs en fac. Certains collègues évoluent comme mcf en lettres au sein de leur iut.
À vous de voir ce qui vous convient le mieux.
Techniques d expression ce n'est pas très glamour pour un littéraire, mais derrière l'intitulé la réalité est plus intéressante. On peut tout à fait faire du français type bts très culturel, tout dépend de la sensibilité de l'enseignant. Et avec un public de meilleur niveau qu'en bts.
Issu des lettres classiques, je ne regrette pas d'avoir été prce en iut puis d'y être devenu MCF en communication, travaillant sur des questions d'esthétique dans ma recherche et enseignant par ailleurs en fac. Certains collègues évoluent comme mcf en lettres au sein de leur iut.
À vous de voir ce qui vous convient le mieux.
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