- ChocolatGuide spirituel
Gryphe a écrit:Oui mais où ? Sur les marches de l'escalier ? On n'a pas les bureaux nécessaires.Zagara a écrit:Bonjour les 40h en établissement.
En plus, au sujet du temps de travail, on se fait berner dans toutes les comparaisons avec d'autres pays.
Au niveau des heures effectives devant les élèves, par exemple :
Allemagne, durée d'une heure de cours = 45 min
France, durée d'une heure de cours = 55 min
Faites un petit calcul mensuel...
- stenchMonarque
Chocolat a écrit:Gryphe a écrit:Oui mais où ? Sur les marches de l'escalier ? On n'a pas les bureaux nécessaires.Zagara a écrit:Bonjour les 40h en établissement.
En plus, au sujet du temps de travail, on se fait berner dans toutes les comparaisons avec d'autres pays.
Au niveau des heures effectives devant les élèves, par exemple :
Allemagne, durée d'une heure de cours = 45 min
France, durée d'une heure de cours = 55 min
Faites un petit calcul mensuel...
Exactement, j'avais fait le calcul avec la Suisse que je connais bien. On m'expliquait que les suisses gagnent plus mais qu'ils travaillent plus : 21h par semaine. L'objectif étant de faire passer la France à 21h également. Sauf que, 21x45 = 945 minutes hebdomadaires, alors que pour le moment, en France, 18 x 55 = 990 minutes. On travaille déjà plus hebdomadairement que ces pays qu'on prend comme prétexte à notre augmentation du temps de travail
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- archebocEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Gryphe a écrit:Oui mais où ? Sur les marches de l'escalier ? On n'a pas les bureaux nécessaires.Zagara a écrit:Bonjour les 40h en établissement.
En plus, au sujet du temps de travail, on se fait berner dans toutes les comparaisons avec d'autres pays.
Au niveau des heures effectives devant les élèves, par exemple :
Allemagne, durée d'une heure de cours = 45 min
France, durée d'une heure de cours = 55 min
Faites un petit calcul mensuel...
Je fais surtout les calculs sur ce que l'Etat pourrait gratter en maintenant les services mais en rabotant toutes les heures de 5, 10 ou 15 minutes. Je sens bien la prochaine attaque de la Cour des Comptes : les heures des enseignants ne font que 55 minutes.
- FenrirFidèle du forum
Même pas besoin de vaseline, c'est génial.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- KimberliteExpert
Obliger? Comment?gregwb a écrit:Je lis les 13 recommandations dont plusieurs sont reformulées ou complétées, c'est à dire que ce n'est pas la première fois qu'elles sont exprimées
Il faut faire quelque chose sur la formation continue c'est évident. Améliorer l'offre tout d'abord mais surtout obliger certains collègues à poursuivre leur formation. Il y a une vrai différence entre ceux qui font souvent des formations au PAF, qui font quelques MOOC, qui se documentent et certains dont les connaissances se sclérosent (c'est un cas exceptionnel mais j'ai vu un collègue d'histoire-géo pour qui le développement durable ce n'était QUE l'écologie).1. compléter la liste des missions liées au service d’enseignement du second degré en intégrant le remplacement et la formation continue ; prévoir le respect de l’ensemble de ces missions dans un forfait annuel (recommandation reformulée) ;
Et obliger à quoi? A faire des formations indigentes, farcies de vocabulaire pédago-pédant? A faire 200km pour "apprendre" des trucs qu'ils savent déjà (voire, pire, des savoir caricaturés, déformés par des personnes qui ont mal digéré des résultats de la recherche...)?
A perdre trois journées pour apprendre que "mettre en groupe" c'est faire de la différenciation? Pour ensuite avoir une autre formation où on nous dit que le travail de groupe est défavorable aux élèves ayant un manque d'attention... :blague:
A côté de ça, si on veut une formation en secourisme, il faut se battre...
Personnellement, j'avoue ma grande déception par rapport aux formations proposées. Je préfère lire, me documenter, participer à des forums... et ça, je ne vois pas bien comment ça peut être pris en compte...
Rien que le terme "expérimentation" me semble inquiétant. De plus, je soupçonne des intentions moins louables derrière ceci.gregwb a écrit:Pourquoi pas. Si c'est pour permettre aux collègues de langues de collège d'aller dans les écoles primaires ou au prof des écoles de voir comment ça se passe en collège ou faire des liaisons CM2-6e de qualité, je dis oui (moyennant compensation financière pour les déplacements et les heures). Mais ça peut tourner au grand n'importe quoi.4. mettre en place le cadre juridique permettant les expérimentations d’échanges ou d’affectations de professeurs des écoles au collège et d’enseignants du second degré à l’école primaire et les développer quand elles sont utiles pour assurer la continuité de la scolarité entre l’école primaire el le collège (cycle 3 de l’école du socle) (recommandation reformulée) ;
En SVT-PC-Techno, certains collègues sont plus ou moins forcés à enseigner des matières autres que les leurs en 6ème. Personnellement, déjà que j'ai dû me remettre à la géologie, réactualiser mes connaissances sur la météo, la planétologie... je n'ai aucune envie d'enseigner en plus trois autres matières (physiques, chimie et technologie). Autant me demander d'enseigner les maths, la géographie ou l'anglais, je me sentirais aussi légitime.Non, plus on est spécialisé, mieux on maîtrise son sujet. Mieux on maîtrise son sujet, plus il est facile de le synthétiser et de le rendre plus simple à comprendre.5. instituer, dès la formation initiale, la possibilité de bivalence ou la polyvalence disciplinaire pour les enseignants du second degré intervenant au collège ; ouvrir la possibilité, pour les enseignants déjà en fonction et présentant les compétences requises, d’opter pour l’enseignement de deux disciplines ; développer la polyvalence en classe de 6ème (recommandation complétée) ;
La "mobilité" c'est toujours bien pour les autres... mais si on te demande du jour au lendemain d'enseigner à 150km de là où tu as acheté ta baraque et de là où bosse ton conjoint, d'un coup ça devient différent.Éternel débat, je suis plutôt pour, mais je sais que ça risque d'en chatouiller plus d'un.11. faire en sorte que les agrégés ne soient plus affectés au collège, y compris en créant pour ces enseignants une obligation de mobilité (recommandation reformulée) ;
C'est marrant de lire ce genre de recommandation, qui semblerait tout droit issue du MEDEF...
Qu'il y ait des idées qui, sur le papier, ne semblent pas débiles, pourquoi pas. Après, quand on sait comment ça marche dans l'EN, on a une idée du résultat le plus probable de l'application des recommandation sus-citées. L'enfer est pavé de bonne intentions, et la diable se niche dans les détails...
K
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- Spoiler:
- ChocolatGuide spirituel
archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Gryphe a écrit:Oui mais où ? Sur les marches de l'escalier ? On n'a pas les bureaux nécessaires.Zagara a écrit:Bonjour les 40h en établissement.
En plus, au sujet du temps de travail, on se fait berner dans toutes les comparaisons avec d'autres pays.
Au niveau des heures effectives devant les élèves, par exemple :
Allemagne, durée d'une heure de cours = 45 min
France, durée d'une heure de cours = 55 min
Faites un petit calcul mensuel...
Je fais surtout les calculs sur ce que l'Etat pourrait gratter en maintenant les services mais en rabotant toutes les heures de 5, 10 ou 15 minutes. Je sens bien la prochaine attaque de la Cour des Comptes : les heures des enseignants ne font que 55 minutes.
Jamais, il y aurait un tollé de la part des parents.
Arrêtons de toujours considérer qu'il est préférable d'accepter que l'on dise n'importe quoi au sujet de notre charge de travail, sous prétexte que cela pourrait être pire parce que cette "stratégie" appliquée depuis un certain nombre d'années est loin d'avoir donné satisfaction.
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- archebocEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Archeboc a écrit:Je fais surtout les calculs sur ce que l'Etat pourrait gratter en maintenant les services mais en rabotant toutes les heures de 5, 10 ou 15 minutes. Je sens bien la prochaine attaque de la Cour des Comptes : les heures des enseignants ne font que 55 minutes.
Jamais, il y aurait un tollé de la part des parents.
Arrêtons de toujours considérer qu'il est préférable d'accepter que l'on dise n'importe quoi au sujet de notre charge de travail, sous prétexte que cela pourrait être pire parce que cette "stratégie" appliquée depuis un certain nombre d'années est loin d'avoir donné satisfaction.
Hahaha, le tollé de la part des parents. Si on leur dit que les enseignants volent 5 minutes de cours sur les 60 qu'ils doivent, et qu'il faut leur rajouter une séance et demi par semaine pour faire le bon compte, sans augmentation de salaire, comment crois-tu que les parents vont réagir ?
Je ne dis pas qu'il faut accepter. Je dis que les commentaires du Monde m'ont complètement déprimé. On se dit que le massacre de l'éducation se fait dans le dos des français, et que s'ils savaient, ils s'y opposeraient. Mais en fait, non. C'est cela le pire : on ne voit pas sur quoi s'appuyer pour remonter la pente, ou au moins arrêter la dégringolade, mais le plus mystérieux, vraiment, c'est la haine de ce pays pour ses enseignants. Je me demande s'il y a nulle part un équivalent sur terre.
Désolé de vous saper le moral avec mes états d'âme.
- ChocolatGuide spirituel
Mais il ne faut pas lire les commentaires du Monde.
Ou il faut lire ET répondre.
(peux-tu corriger tes balises de citation stp ? merci)
Ou il faut lire ET répondre.
(peux-tu corriger tes balises de citation stp ? merci)
_________________
- DaphnéDemi-dieu
pseudo-intello a écrit:Dimka a écrit:Perso, j'adore les lire. Ça me donne l'impression d'être un mec bien, intelligent, équilibré et cool, à moindre frais.
Quand je me vois, je me désole; quand je me compare, je me console". "
Pareil
Et en ce qui concerné la haine à notre égard, ce sont souvent des frustrés du système scolaire qui croient se venger, il n'y a qu'à voir leur orthographe, ce n'est pas grave finalement ! Ce sont juste des beaufs de base qui se défoulent anonymement derrière leur écran.
Ce qui est plus grave c'est la critique/bêtise permanente des politiques, de la Cour des Comptes et des médias à notre égard par contre. Parce que eux préparent le terrain pour des réformes gravissimes.
- gregwbNiveau 6
KinetteKinette a écrit:Obliger? Comment?gregwb a écrit:Je lis les 13 recommandations dont plusieurs sont reformulées ou complétées, c'est à dire que ce n'est pas la première fois qu'elles sont exprimées
Il faut faire quelque chose sur la formation continue c'est évident. Améliorer l'offre tout d'abord mais surtout obliger certains collègues à poursuivre leur formation. Il y a une vrai différence entre ceux qui font souvent des formations au PAF, qui font quelques MOOC, qui se documentent et certains dont les connaissances se sclérosent (c'est un cas exceptionnel mais j'ai vu un collègue d'histoire-géo pour qui le développement durable ce n'était QUE l'écologie).1. compléter la liste des missions liées au service d’enseignement du second degré en intégrant le remplacement et la formation continue ; prévoir le respect de l’ensemble de ces missions dans un forfait annuel (recommandation reformulée) ;
Et obliger à quoi? A faire des formations indigentes, farcies de vocabulaire pédago-pédant? A faire 200km pour "apprendre" des trucs qu'ils savent déjà (voire, pire, des savoir caricaturés, déformés par des personnes qui ont mal digéré des résultats de la recherche...)?
A perdre trois journées pour apprendre que "mettre en groupe" c'est faire de la différenciation? Pour ensuite avoir une autre formation où on nous dit que le travail de groupe est défavorable aux élèves ayant un manque d'attention... :blague:
A côté de ça, si on veut une formation en secourisme, il faut se battre...
Personnellement, j'avoue ma grande déception par rapport aux formations proposées. Je préfère lire, me documenter, participer à des forums... et ça, je ne vois pas bien comment ça peut être pris en compte...
Donc, comme tu as bien lu ce que j'avais écris, tu as sans doute remarqué que j'ai précisé au préalable qu'il fallait améliorer l'offre de formation. Donc pas de problème pour ce point. Je remarque cependant que même si une formation est excellente, il y a peu de candidats. Je peux citer plusieurs collègues d'histoire-géo habitant à moins de 50km de Saint Dié qui ne sont jamais allé au FIG (festival international de géographie).
Pour prendre en compte les autres formations cela peut être compliqué mais
- quand tu participes à un MOOC, tu reçois (en général) un certificat de réussite à celui. Intègre les à ton CV sur I-Prof, cela fait une preuve que tu as suivi une formation (ça je le fais)
- tu participes à une expo, une conférence, tu vas visiter un musée, scanne le billet d'entrée et met le sur I-Prof (ça je ne le fais pas)
Ton inspecteur vient te voir et te rappelle à tes obligations de te former (en cas d'obligation), tu lui réponds "allez voir sur I Prof mon CV et vous verrez que je me forme"
La "mobilité" c'est toujours bien pour les autres... mais si on te demande du jour au lendemain d'enseigner à 150km de là où tu as acheté ta baraque et de là où bosse ton conjoint, d'un coup ça devient différent.Éternel débat, je suis plutôt pour, mais je sais que ça risque d'en chatouiller plus d'un.11. faire en sorte que les agrégés ne soient plus affectés au collège, y compris en créant pour ces enseignants une obligation de mobilité (recommandation reformulée) ;
C'est marrant de lire ce genre de recommandation, qui semblerait tout droit issue du MEDEF...
K
Cela fait 15 ans que j'enseigne, d'abord contractuel puis TZR, rarement en poste à l'année, j'en ai fait des kilomètres loin de mon domicile et j'en fais encore. Donc la mobilité j'en connais de nombreux aspects (pas tous, il est vrai). Cependant hormis dans quelques zones très rurales, il y a maillage assez important d'établissements scolaires qui permet une relative mobilité sans faire 150 km. Si dès le début de leur carrière, les agrégés sont nommés en lycée, ils est plus facile alors pour eux de s'installer à proximité.
De toute façon, je pense que tous les enseignants devraient avoir une obligation de mobilité. Alors, il ne s'agirait pas de changer de poste mais tous les 7-8 ans, un enseignant en lycée devrait aller faire une année en collège et inversement puis il retrouverait son poste. Je sais que ce serait très compliqué à organiser, que c'est impossible dans certaines matières mais quand j'entends certaines conversations sur le lycée en collège ou l'inverse, je me dis que ça ferait beaucoup de bien à quelques collègues
- IphigénieProphète
Vous allez voir qu'on va réinventer le lycée de la sixième à la terminale: c,est vrai quoi, la partition n'avait de sens que parce qu'il n'y avait pas de parcours unique... Et après, on inventera le lycée de la sixième à la licence. Vu le marché du travail, on aura le temps de se spécialiser après, jusqu'à quaranre ans...gregwb a écrit:KinetteKinette a écrit:Obliger? Comment?gregwb a écrit:Je lis les 13 recommandations dont plusieurs sont reformulées ou complétées, c'est à dire que ce n'est pas la première fois qu'elles sont exprimées
Il faut faire quelque chose sur la formation continue c'est évident. Améliorer l'offre tout d'abord mais surtout obliger certains collègues à poursuivre leur formation. Il y a une vrai différence entre ceux qui font souvent des formations au PAF, qui font quelques MOOC, qui se documentent et certains dont les connaissances se sclérosent (c'est un cas exceptionnel mais j'ai vu un collègue d'histoire-géo pour qui le développement durable ce n'était QUE l'écologie).1. compléter la liste des missions liées au service d’enseignement du second degré en intégrant le remplacement et la formation continue ; prévoir le respect de l’ensemble de ces missions dans un forfait annuel (recommandation reformulée) ;
Et obliger à quoi? A faire des formations indigentes, farcies de vocabulaire pédago-pédant? A faire 200km pour "apprendre" des trucs qu'ils savent déjà (voire, pire, des savoir caricaturés, déformés par des personnes qui ont mal digéré des résultats de la recherche...)?
A perdre trois journées pour apprendre que "mettre en groupe" c'est faire de la différenciation? Pour ensuite avoir une autre formation où on nous dit que le travail de groupe est défavorable aux élèves ayant un manque d'attention... :blague:
A côté de ça, si on veut une formation en secourisme, il faut se battre...
Personnellement, j'avoue ma grande déception par rapport aux formations proposées. Je préfère lire, me documenter, participer à des forums... et ça, je ne vois pas bien comment ça peut être pris en compte...
Donc, comme tu as bien lu ce que j'avais écris, tu as sans doute remarqué que j'ai précisé au préalable qu'il fallait améliorer l'offre de formation. Donc pas de problème pour ce point. Je remarque cependant que même si une formation est excellente, il y a peu de candidats. Je peux citer plusieurs collègues d'histoire-géo habitant à moins de 50km de Saint Dié qui ne sont jamais allé au FIG (festival international de géographie).
Pour prendre en compte les autres formations cela peut être compliqué mais
- quand tu participes à un MOOC, tu reçois (en général) un certificat de réussite à celui. Intègre les à ton CV sur I-Prof, cela fait une preuve que tu as suivi une formation (ça je le fais)
- tu participes à une expo, une conférence, tu vas visiter un musée, scanne le billet d'entrée et met le sur I-Prof (ça je ne le fais pas)
Ton inspecteur vient te voir et te rappelle à tes obligations de te former (en cas d'obligation), tu lui réponds "allez voir sur I Prof mon CV et vous verrez que je me forme"
La "mobilité" c'est toujours bien pour les autres... mais si on te demande du jour au lendemain d'enseigner à 150km de là où tu as acheté ta baraque et de là où bosse ton conjoint, d'un coup ça devient différent.Éternel débat, je suis plutôt pour, mais je sais que ça risque d'en chatouiller plus d'un.11. faire en sorte que les agrégés ne soient plus affectés au collège, y compris en créant pour ces enseignants une obligation de mobilité (recommandation reformulée) ;
C'est marrant de lire ce genre de recommandation, qui semblerait tout droit issue du MEDEF...
K
Cela fait 15 ans que j'enseigne, d'abord contractuel puis TZR, rarement en poste à l'année, j'en ai fait des kilomètres loin de mon domicile et j'en fais encore. Donc la mobilité j'en connais de nombreux aspects (pas tous, il est vrai). Cependant hormis dans quelques zones très rurales, il y a maillage assez important d'établissements scolaires qui permet une relative mobilité sans faire 150 km. Si dès le début de leur carrière, les agrégés sont nommés en lycée, ils est plus facile alors pour eux de s'installer à proximité.
De toute façon, je pense que tous les enseignants devraient avoir une obligation de mobilité. Alors, il ne s'agirait pas de changer de poste mais tous les 7-8 ans, un enseignant en lycée devrait aller faire une année en collège et inversement puis il retrouverait son poste. Je sais que ce serait très compliqué à organiser, que c'est impossible dans certaines matières mais quand j'entends certaines conversations sur le lycée en collège ou l'inverse, je me dis que ça ferait beaucoup de bien à quelques collègues
Au lieu de régler les retraites en travaillant plus vieux, on les reglera en travaillant plus tard, voire pas du tout...
- RendashBon génie
Iphigénie a écrit:
Vous allez voir qu'on va réinventer le lycée de la sixième à la terminale: c,est vrai quoi, la partition n'avait de sens que parce qu'il n'y avait pas de parcours unique... Et après, on inventera le lycée de la sixième à la licence. Vu le marché du travail, on aura le temps de se spécialiser après, jusqu'à quaranre ans...
Non, ça ne serait pas moderne et innovant. C'est l'école primaire de la 6e à la terminale qui est dans les cartons
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- IphigénieProphète
ah ben, un lycée primaire, quoi.
- Une passanteEsprit éclairé
gregwb a écrit:
Cela fait 15 ans que j'enseigne, d'abord contractuel puis TZR, rarement en poste à l'année, j'en ai fait des kilomètres loin de mon domicile et j'en fais encore. Donc la mobilité j'en connais de nombreux aspects (pas tous, il est vrai). Cependant hormis dans quelques zones très rurales, il y a maillage assez important d'établissements scolaires qui permet une relative mobilité sans faire 150 km. Si dès le début de leur carrière, les agrégés sont nommés en lycée, ils est plus facile alors pour eux de s'installer à proximité.
De toute façon, je pense que tous les enseignants devraient avoir une obligation de mobilité. Alors, il ne s'agirait pas de changer de poste mais tous les 7-8 ans, un enseignant en lycée devrait aller faire une année en collège et inversement puis il retrouverait son poste. Je sais que ce serait très compliqué à organiser, que c'est impossible dans certaines matières mais quand j'entends certaines conversations sur le lycée en collège ou l'inverse, je me dis que ça ferait beaucoup de bien à quelques collègues
J'ai peut-être mauvais esprit, mais il m'a semblé que c'était souvent (toujours ?) des collègues hommes et/ou sans enfants qui prônaient ainsi la mobilité.
Je suis certaine qu'on n'envisage pas du tout la mobilité de la même manière quand on a une famille à charge (et désolée du sexisme mais, majoritairement, la gestion des enfants revient à la mère).
- gregwbNiveau 6
Une passante a écrit:gregwb a écrit:
Cela fait 15 ans que j'enseigne, d'abord contractuel puis TZR, rarement en poste à l'année, j'en ai fait des kilomètres loin de mon domicile et j'en fais encore. Donc la mobilité j'en connais de nombreux aspects (pas tous, il est vrai). Cependant hormis dans quelques zones très rurales, il y a maillage assez important d'établissements scolaires qui permet une relative mobilité sans faire 150 km. Si dès le début de leur carrière, les agrégés sont nommés en lycée, ils est plus facile alors pour eux de s'installer à proximité.
De toute façon, je pense que tous les enseignants devraient avoir une obligation de mobilité. Alors, il ne s'agirait pas de changer de poste mais tous les 7-8 ans, un enseignant en lycée devrait aller faire une année en collège et inversement puis il retrouverait son poste. Je sais que ce serait très compliqué à organiser, que c'est impossible dans certaines matières mais quand j'entends certaines conversations sur le lycée en collège ou l'inverse, je me dis que ça ferait beaucoup de bien à quelques collègues
J'ai peut-être mauvais esprit, mais il m'a semblé que c'était souvent (toujours ?) des collègues hommes et/ou sans enfants qui prônaient ainsi la mobilité.
Je suis certaine qu'on n'envisage pas du tout la mobilité de la même manière quand on a une famille à charge (et désolée du sexisme mais, majoritairement, la gestion des enfants revient à la mère).
J'ai 3 enfants dont encore 2 en maternelle. Mon épouse a très souvent eu des horaires de travail très variables qui faisaient qu'elle était très peu à la maison.
Je suis bien conscient des problèmes que cela peut poser. En ce moment, je dépose mes enfants vers 7h à la garderie et c'est encore moi qui les récupère le soir 3 fois sur 5 ce qui n'a rien d'exceptionnel pour moi ou de nombreuses personnes (y compris des hommes)
On parle là d'une mobilité qui changerait les temps de trajet de 5-10 minutes dans la grande majorité des cas (on limite la mutation à un bassin par ex.)
Si les exceptions sont dommageables pour ceux qui les subissent et ils ont tout mon soutien, il n'en restent pas moins des exceptions.
Il est bien évident que si on crée une obligation de mouvement pour tout ou une partie du personnel enseignant cela va libérer plus de postes et limiter l'éloignement voire le réduire.
Regarder les chefs d'établissement et leur obligation de mouvement.
Mais cela nécessite de réformer aussi le système des mutations et ça c'est un autre débat qui a eu lieu de nombreuses fois sur le forum.
- Isis39Enchanteur
Obligation de mouvement ? Mais ce n'est juste pas possible partout. La densité d'établissements du secondaire est parfois faible. Et en zone de montagne, augmenter les déplacements signifie bien plus de temps sur la route que 5 ou 10 minutes...
Et je ne vois pas en quoi cela libérerait des postes...
Et je ne vois pas en quoi cela libérerait des postes...
- Une passanteEsprit éclairé
changer les temps de trajet de 5-10 minutes seulement ? excepté dans les petites villes, je ne vois pas comment c'est faisable.
- DaphnéDemi-dieu
Les CDE sont logés sur place. Ce qui facilite quand même les choses en cas de mutation.
Et ils sont nettement moins nombreux que nous, leur gestion est donc plus facile ou du moins moins importante. Gérer les professeurs de la même manière impliquerait une gestion assez démentielle quand même vu le nombre.
Quant aux postes je ne vois pas comment ils seraient "libérés" puisque ils les retrouveraient au bout d'un an d'après ce système ! Donc les postes seraient bloqués pour certains si je comprends bien, on en mettrait d'autres sur des postes provisoires avec obligation de changer l'année suivante, bonjour le merd...., la gestion, les calculs d'ancienneté de poste etc...
Et tout cela bien évidemment différent selon qu'on est dans une grande ville avec beaucoup d'établissements ou des zones rurales avec des établissements isolés voire d'accès difficile comme ne Haute-Loire ou autres départements de montagne. Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire quand même
Et ils sont nettement moins nombreux que nous, leur gestion est donc plus facile ou du moins moins importante. Gérer les professeurs de la même manière impliquerait une gestion assez démentielle quand même vu le nombre.
Quant aux postes je ne vois pas comment ils seraient "libérés" puisque ils les retrouveraient au bout d'un an d'après ce système ! Donc les postes seraient bloqués pour certains si je comprends bien, on en mettrait d'autres sur des postes provisoires avec obligation de changer l'année suivante, bonjour le merd...., la gestion, les calculs d'ancienneté de poste etc...
Et tout cela bien évidemment différent selon qu'on est dans une grande ville avec beaucoup d'établissements ou des zones rurales avec des établissements isolés voire d'accès difficile comme ne Haute-Loire ou autres départements de montagne. Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire quand même
- gregwbNiveau 6
Iphigénie a écrit:
Vous allez voir qu'on va réinventer le lycée de la sixième à la terminale: c,est vrai quoi, la partition n'avait de sens que parce qu'il n'y avait pas de parcours unique... Et après, on inventera le lycée de la sixième à la licence. Vu le marché du travail, on aura le temps de se spécialiser après, jusqu'à quaranre ans...
Au lieu de régler les retraites en travaillant plus vieux, on les reglera en travaillant plus tard, voire pas du tout...
Ce n'est absolument pas ce que j'ai dit et ce n'est pas du tout mon idée.
Il faut justement garder les spécificités du primaire, du collège et du lycée MAIS ça ne ferait pas de mal à quelques collègues de sortir de leur zone de confort pour voir comment ça se passe ailleurs ne serait que pour éviter les phrases du genre "de toute façon le bac STI2D c'est un peu un bac poubelle comme le bac G de mon époque (gloire à Sardou)" ou "Ah bon, y a eu une réforme des programmes au collèges." (phrases réellement entendues l'année dernière .... dans la bouche de collègues que je qualifierai de "peu ouverts")
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit:Iphigénie a écrit:
Vous allez voir qu'on va réinventer le lycée de la sixième à la terminale: c,est vrai quoi, la partition n'avait de sens que parce qu'il n'y avait pas de parcours unique... Et après, on inventera le lycée de la sixième à la licence. Vu le marché du travail, on aura le temps de se spécialiser après, jusqu'à quaranre ans...
Non, ça ne serait pas moderne et innovant. C'est l'école primaire de la 6e à la terminale qui est dans les cartons
Je ne vois pas vraiment de raison de s'arrêter à la terminale, en fait.
- gregwbNiveau 6
Isis39 a écrit:Obligation de mouvement ? Mais ce n'est juste pas possible partout. La densité d'établissements du secondaire est parfois faible. Et en zone de montagne, augmenter les déplacements signifie bien plus de temps sur la route que 5 ou 10 minutes...
Et je ne vois pas en quoi cela libérerait des postes...
J'ai déja mentionné qu'il y avait des espaces où ce ne serait pas vraiment possible.
Plus il y a de mouvements, plus le nombre de personne bouge et moins la mobilité effraie.
- MalagaModérateur
Je ne vois pas tellement d'intérêt à cette mobilité forcée. En zone rurale, changer d'établissement rajoute bien plus que 10 minutes de trajet. Là où j'enseigne, les établissements les plus proches sont à 20 minutes de route (et ont un public très similaire au mien dont l'intérêt de la mobilité me semble faible).
Obliger les enseignants à aller enseigner une année en lycée ou en collège, pourquoi pas, même si, pour les élèves, cela voudra dire avoir un enseignant qui découvre les programmes et donc qui est moins performant (en tout cas, perso, la première année où j'enseigne un nouveau programme, je vois bien que mes cours sont moins bons qu'au bout de deux ou trois ans où j'ai pu améliorer mes cours).
Obliger les enseignants à aller enseigner une année en lycée ou en collège, pourquoi pas, même si, pour les élèves, cela voudra dire avoir un enseignant qui découvre les programmes et donc qui est moins performant (en tout cas, perso, la première année où j'enseigne un nouveau programme, je vois bien que mes cours sont moins bons qu'au bout de deux ou trois ans où j'ai pu améliorer mes cours).
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- gregwbNiveau 6
Une passante a écrit:changer les temps de trajet de 5-10 minutes seulement ? excepté dans les petites villes, je ne vois pas comment c'est faisable.
Dans les petites villes, dans les grandes villes, dans des zones rurales denses mais pas dans les très grandes villes ni dans les zones à faible densité.
- Isis39Enchanteur
gregwb a écrit:Une passante a écrit:changer les temps de trajet de 5-10 minutes seulement ? excepté dans les petites villes, je ne vois pas comment c'est faisable.
Dans les petites villes, dans les grandes villes, dans des zones rurales denses mais pas dans les très grandes villes ni dans les zones à faible densité.
Du coup cela ne concerne pas tellement de profs...
- gregwbNiveau 6
Daphné a écrit:Les CDE sont logés sur place. Ce qui facilite quand même les choses en cas de mutation.
Et ils sont nettement moins nombreux que nous, leur gestion est donc plus facile ou du moins moins importante. Gérer les professeurs de la même manière impliquerait une gestion assez démentielle quand même vu le nombre.
Quant aux postes je ne vois pas comment ils seraient "libérés" puisque ils les retrouveraient au bout d'un an d'après ce système ! Donc les postes seraient bloqués pour certains si je comprends bien, on en mettrait d'autres sur des postes provisoires avec obligation de changer l'année suivante, bonjour le merd...., la gestion, les calculs d'ancienneté de poste etc...
Et tout cela bien évidemment différent selon qu'on est dans une grande ville avec beaucoup d'établissements ou des zones rurales avec des établissements isolés voire d'accès difficile comme ne Haute-Loire ou autres départements de montagne. Non mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire quand même
Oui, je l'ai dit que ce serait très compliqué.
Oui, il y a des zones où ce n'est pas vraiment possible et des zones où c'est tout à fait envisageable.
mais oui aussi il y a des collègues qui s’encroûtent dans un établissement depuis des années et qui ne connaissent plus rien des réalités de terrain des autres niveaux.
- Une passanteEsprit éclairé
ah, la fameuse rengaine des profs censés "s'encroûter", il faut les remettre au boulot, ces sales fainéants !
Je ne nie pas que cela puisse exister, mais cela me semble aussi utile que de dire qu'il y a des profs qui font toujours les mêmes cours pendant toute leur carrière...
Mais bon, je suis sûre que l'idée séduirait lesbeaufs du café du commerce membres du ministère (merci de ne pas la proclamer trop fort)
Je ne nie pas que cela puisse exister, mais cela me semble aussi utile que de dire qu'il y a des profs qui font toujours les mêmes cours pendant toute leur carrière...
Mais bon, je suis sûre que l'idée séduirait les
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