Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble

En seconde j'ai fait un gros gros chapitre sur les Européens pour multiplier les travaux et préparer la géographie. Certains élèves ne savent pas écrire plus de 5 lignes. :| Donc je bétonne.
Travail sur les sources.
Cartographier des données démographiques.
Rédiger un récit.
Analyse démographique du Beauvaisis et de l'Amienois (XVIIe-XVIIIe).
L'Irlande et l'émigration vers les EU.

Geo : développement durable
Je commence l'antiquité à la rentrée.

Moi c'est le contraire... Mon nouvel établissement est bien meilleur que celui de l'année dernière au niveau des résultats, de la culture historique et géographie des élèves et de leurs motivations (je suis quand même passé de 09-10 de moyenne à 14-15)... Forcément, on va plus vite...

Je pense, quand même, faire comme toi l'année prochaine et faire plus de méthodologie sur le premier chapitre d'histoire !

Bonnes vacances à tous !

Hérodoute a écrit:On a un topic spécial sur l'AP en Hist-géo ?

Ça n'existe plus l'AP, ou presque.

Fesseur Pro a écrit:

Hérodoute a écrit:On a un topic spécial sur l'AP en Hist-géo ?

Ça n'existe plus l'AP, ou presque.

Dans certains établissements cela existe encore. Une semaine sur deux pour mes sixièmes en co-enseignement.

Eleven a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

Hérodoute a écrit:On a un topic spécial sur l'AP en Hist-géo ?

Ça n'existe plus l'AP, ou presque.

Dans certains établissements cela existe encore. Une semaine sur deux pour mes sixièmes en co-enseignement.

Marrant comme on aime garder parfois des dispositifs en mort clinique. Ça a été la même chose pour les feux IDD que certains ont gardé une éternité après leur extinction officielle...

Et pour les EPI bientôt j'espère

Eleven a écrit:Et pour les EPI bientôt j'espère

Dès lors qu'on est débarrassé des thèmes débiles, on peut se débrouiller pour étiqueter EPI des trucs pas trop mal, en fait. Par exemple, je bosse sur le XVIII^e siècle avec mes 4^e ; la collègue de français fait écrire un bouquin aux mêmes 4^e, dans le contexte du XVIII^e siècle, sur des thèmes similaires ; hé bien, voilà un EPI

( ho wait ... comme avant ces bêtises, quoi Comme avant qu'on nous colle ces stupides programmes par cycles, par exemple. C'est fou comme ça marche vachement mieux quand on ne nous enquiquine pas avec des machins et des bidules :lol: )

Et comme ça on a la paix sur ce niveau pour ces âneries.

Les collègues de maths avaient un truc pas trop mal pour l'AP en 3^e ; on colle l'étiquette, et hop ! ça roule.

Sixième: Toute la Préhistoire, le premier chapitre d'E.M.C. sur devenir collégien et la moitié du chapitre de géographie: habiter la métropole de New York. Je trouve que je vais assez vite, en ayant des exigences plus adaptées qu'avant au premier trimestre de sixième.

Quatrième: Mers et océans, Grand commerce et esclavage au XVIIIème siècle, introduction des Lumières. La catastrophe pour le timing mais bon, j'ai donné beaucoup de méthode pour aller plus vite à la rentrée je l'espère.

Troisième: Première Guerre mondiale, France sous l'influence des aires urbaines, Citoyenneté française (jusqu'à la laïcité), D.M. sur Staline à me faire à la maison pendant les vacances. Ca va encore, au même point à peu près que l'année dernière, mais vu comment j'ai fini l'année, il va bien falloir sélectionner les informations dans les chapitres suivants pour gagner du temps.

3e: Tout le thème 1 d'histoire.
4e: Tout le thème 1 d'histoire.
5e: Une séquence d'EMC et tout le thème 1 d'histoire.

Eh ben, ça doit faire trois semaines que je ne suis plus venu sur le forum ! Entre l'avance des cours prise pendant l'été qui a fondu et les copies qui se sont accumulées, je n'ai pas arrêté...

- 2nde : Européens dans le peuplement et Du développement au développement durable bouclés. C'est très lent, mais c'est en début d'année que je case l'essentiel des séances de méthode.
- 1ES : chapitre de géo sur les régions, chapitre d'histoire sur Croissance et mondialisation. Démarrage très lent là aussi, avec de la méthode et une classe qui a opposé pendant un mois une très forte inertie.
- TES : Cartes pour comprendre le monde, Mémoires de la 2GM, Mondialisation en fonctionnement. Soit 6 heures de retard sur ma programmation, rien de dramatique vu l'avalanche administrative du 1er trimestre.
- TS : Cartes pour comprendre le monde, Mémoires de la 2GM et les 3/4 d'Acteurs, flux et débats de la mondialisation. J'ai limité les dégâts à environ 2h de retard, en employant évidemment l'heure d'EMC pour les travaux sur documents. Du coup cela fait beaucoup de travail pour les élèves, et pour moi à corriger.
- TSTMG : chapitre et sujet d'étude sur les relations internationales, plus deux heures sur Mondialisation : acteurs, flux et réseaux. Là, bien sûr, peu de risque d'être en retard vu les "exigences" de l'épreuve au bac. Il faut que je trouve une solution pour me préparer quelques heures "d'EMC" (de 17h à 18h en classe entière...), à base de vidéos, car à peu près rien ne fonctionne sur ce créneau, c'est du temps perdu et de l'énergie gaspillée.

boris vassiliev a écrit: Il faut que je trouve une solution pour me préparer quelques heures "d'EMC" (de 17h à 18h en classe entière...)

J'ai connu ça, avec des TL que je n'avais pas en cours, le vendredi de 17h à 18h. Amuse toi bien

En 2nde j'ai bien avancé même si le début d'année est toujours lent (H.T1 La place des pop…
G.T1 Du dév au DD, G.T2S1 L’enjeu énergétique, HT2 L’invention Cit), je reprends sur une semaine d'EMC.

En 1èreS on va vraiment commencer là j'ai fini les thématiques introductives (G.T1 Les territoires Q, H.T1 Croissance & M, G.T2S1 Valoriser & M, EMC T1).

Pas mécontent de mes classes, en tout cas repasser à 21h au lieu de 24h ça se sent tout de suite, je n'ai presque pas de correction pour les vacs contrairement à l'an passé où j'étais submergé.

En 2de: les Européens et les enjeux du développement. J’ai commencé l’étude de cas sur les littoraux que nous corrigeons à la rentrée.
1ère stmg: les territoires européens. Nous sommes dans la France en république
1ère es : croissance et les mutations en histoire. En géo, le thème sur le territoire de proximité.
Tle es: les mémoires, les cartes, la mondialisation en fonctionnement. J’ai commencé le syndicalisme. Je suis en retard 🙄
Tle stmg: les relations internationales.

DerMax a écrit:En 2nde j'ai bien avancé même si le début d'année est toujours lent (H.T1 La place des pop…
G.T1 Du dév au DD, G.T2S1 L’enjeu énergétique, HT2 L’invention Cit), je reprends sur une semaine d'EMC.

Eh ben, ça fait longtemps que je ne tiendrais plus un tel rythme ! Je ne l'ai d'ailleurs jamais tenu, d'autant moins depuis que j'ai des terminales et que je me focalise sur ces seules programmations, plus celle de 1ère pour le programme d'histoire à boucler pour la terminale...

Une idée pour de l'AP en géographie avec des sixièmes ?

Eleven a écrit:Une idée pour de l'AP en géographie avec des sixièmes ?

Cela dépend de tes chapitres et de ce que tu travailles comme compétence dedans.
Travailler la rédaction, le croquis, l'étude de document, etc.

Eleven a écrit:Une idée pour de l'AP en géographie avec des sixièmes ?

Travailler le brouillon de lecture pour pouvoir réaliser un croquis en classe sans avoir besoin d'un questionnaire de prélèvement d'informations explicites. Cela demande de travailler "comprendre un document" et "raisonner, justifier une démarche et les choix effectués" pour pouvoir "pratiquer différents langages en HG".

Cela leur sera utile toute leur vie.

Carte des Licornes dans le monde....



https://www.weforum.org/agenda/2017/10/map-tech-titans-unicorns-china-united-states/?utm_content=bufferba683&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

L'incendie de Balagne en Corse visible depuis les images satellite. Mon paradis sur terre, le Giussani, est déjà touché...

Merci pour vos idées Elyas et Isis !

KrilinXV3 a écrit: 4e: Tout le thème 1 d'histoire.

waouh ! Tu as réussi à tenir la Révolution en combien d'heures ?

Toumim a écrit:

KrilinXV3 a écrit: 4e: Tout le thème 1 d'histoire.

waouh ! Tu as réussi à tenir la Révolution en combien d'heures ?

8.

J'ai eu une discussion intéressante sur Twitter.
Je déplore que dans les écoles de mon secteur les PE interdisent l'apprentissage par coeur. Or, je demande de savoir par coeur les définitions, dates et localisations.
Des PE sont contre : ils veulent que les élèves donnent la définition avec leurs propres mots. Je constate pour ma part qu'ils n'y arrivent pas (sauf les meilleurs) et donnent des définitions incomplètes, "à peu près".
Bien sûr je pense qu'ils doivent comprendre ces définitions et les réutiliser. Mais il me semble important de travailler l'apprentissage du par coeur.

Qu'en pensez-vous ? Que constatez-vous dans vos classes de 6e ?

Isis39 a écrit:J'ai eu une discussion intéressante sur Twitter.
Je déplore que dans les écoles de mon secteur les PE interdisent l'apprentissage par coeur. Or, je demande de savoir par coeur les définitions, dates et localisations.
Des PE sont contre : ils veulent que les élèves donnent la définition avec leurs propres mots. Je constate pour ma part qu'ils n'y arrivent pas (sauf les meilleurs) et donnent des définitions incomplètes, "à peu près".
Bien sûr je pense qu'ils doivent comprendre ces définitions et les réutiliser. Mais il me semble important de travailler l'apprentissage du par coeur.

Qu'en pensez-vous ? Que constatez-vous dans vos classes de 6e ?

Même avis de départ, même constat en 5^e ou en 4^e. J'entends souvent que "le par cœur ça sert à rien" et que "c'est des élèves, pas des perroquets", y compris en formation. Comme je suis croisé avec une bourrique, je m'en fous, ils apprennent leurs définitions par cœur, point. Et comme ils se rendent compte assez vite à quel point ça facilite la vie, d'abord grâce aux bonnes notes faciles en interro, ensuite parce que c'est quand même vachement plus simple de rédiger un texte en sachant précisément quoi y mettre, ça roule assez vite.

En fait, ça relève de la confusion entre "être capable d'expliquer quelque chose qu'on a bien compris" et "être capable de formuler soi-même une définition qui soit à la fois concise et précise". Le deuxième point est une affaire de spécialiste - la nôtre - qu'on ne peut demander à des élèves de collège ou de lycée, même des très bons. Connaître les définitions par cœur permet de garder du temps de cerveau et de l'énergie, et d'avoir des éléments assez précis pour se livrer au premier exercice, qui, lui, est important.

Enfin, la mémoire, ça se travaille, dans tous ses aspects. Je constate avec un immense plaisir que ceux de mes 3^e qui m'ont subi en 4^e connaissent encore, sans avoir besoin d'y réfléchir, leurs définitions de l'an dernier, y compris les plus en difficulté et les moins bosseurs. Et ça a un côté rassurant pour les élèves faibles, qui arrivent face au devoir ou à un exo et savent qu'ils savent des choses.

Je constate qu'en arrivant en seconde, mes élèves sont éberlués chaque année lorsque j'exige des définitions par coeur et pas "avec leurs mots". On leur a visiblement toujours dit, depuis l'école primaire et au collège ensuite, de ne pas apprendre par coeur. Comme si l'apprentissage par coeur était incompatible avec la compréhension de ce qui est appris... (on peut tout à fait exiger la définition par coeur, car cela leur apprend la rigueur nécessaire dans l'usage des mots, et poser en même temps une question ou un exercice qui exige de leur part qu'ils appliquent ou réutilisent cette définition en acte).
Je suis convaincu de l'importance de l'imprégnation dans l'apprentissage de la langue : les élèves ont besoin d'avoir un cours bien écrit, de l'apprendre pour s'imprégner non seulement du contenu mais du contenant. C'est en apprenant des phrases bien construites, au vocabulaire précis et riche, que l'on peut ensuite être capable soit même de l'employer.

Laotzi a écrit:Je constate qu'en arrivant en seconde, mes élèves sont éberlués chaque année lorsque j'exige des définitions par coeur et pas "avec leurs mots". On leur a visiblement toujours dit, depuis l'école primaire et au collège ensuite, de ne pas apprendre par coeur. Comme si l'apprentissage par coeur était incompatible avec la compréhension de ce qui est appris... (on peut tout à fait exiger la définition par coeur, car cela leur apprend la rigueur nécessaire dans l'usage des mots, et poser en même temps une question ou un exercice qui exige de leur part qu'ils appliquent ou réutilisent cette définition en acte).
Je suis convaincu de l'importance de l'imprégnation dans l'apprentissage de la langue : les élèves ont besoin d'avoir un cours bien écrit, de l'apprendre pour s'imprégner non seulement du contenu mais du contenant. C'est en apprenant des phrases bien construites, au vocabulaire précis et riche, que l'on peut ensuite être capable soit même de l'employer.

Pas le mien !

Il y a deux apprentissages :
- apprendre par coeur --> nécessaire car cela permet d'être fainéant en automatisant des connaissances qu'on restitue/applique sans réfléchir, cela devient un réflexe.
- apprendre pour comprendre --> la majorité des collègues attendent que les élèves ne recrachent pas le cours tel quel mais se l'approprient pour le restituer sous une forme intelligible et personnelle qui démontre une réflexion de l'élève sur ses connaissances.

L'idée de bannir l'apprentissage par coeur est stupide car elle ralentit la réflexion et amoindrit la profondeur de réflexion en obligeant un élève à essayer de reformuler des définitions précises qui ont besoin de leur degré de précision pour aller plus loin.

Ensuite, je lis déjà "les élèves pendant leurs années du premier degré" et "les élèves au collège" n'apprennent pas par coeur. On pourrait dire la même chose du lycée ou de l'université. Tout dépend du professeur.

Personnellement, je dis à mes élèves : "Si tu es capable d'être aussi précis que la définition qu'il fallait apprendre par coeur, aucun souci... mais tu aurais gagné du temps à l'apprendre par coeur (et donc mieux réussi l'évaluation car tu vas perdre du temps !" Je dis aussi : "Tu peux le dire avec tes mots si c'est compéhensible et que cela signifie exactement la même chose. Bonne chance !"
Ils ont tendance à apprendre par coeur.

Cependant, là encore, l'apprentissage par coeur est un travail non-naturel qu'il faut développer au début en classe puis tester régulièrement pour qu'il demeure. Personnellement, mes élèves dès la 6e doivent apprendre par coeur toutes les définitions et toutes les dates des deux derniers chapitres étudiés pour chaque vendredi où il y a un entraînement de mémorisation. De même, j'estime que l'apprentissage d'un seul chapitre pour une évaluation est l'objectif de CM2 pas de 6e. En 6e, c'est 3 chapitres. En 5e, 6 chapitres. En 4e et 3e, toute l'année.

Si on ne le leur apprend pas et si on ne leur en donne pas l'habitude, ils ne sauront jamais faire. Cela s'apprend, tout comme le questionnement interne qui est ultra-important si on veut développer la compréhension et la réflexion, la concentration, le silence, le chuchotement etc.

Laotzi, je ne suis pas totalement d'accord avec toi (et ça tombe bien, la plupart des études sont d'accord avec moi). Il faut avant tout apprendre aux élèves à écrire, encore écrire et toujours écrire pour mieux écrire, penser et développer. A côté, il faut les faire lire, encore lire et toujours lire. On doit développer les deux sinon on a le problème que Marc Bloch énoncer dans son livre où il s'épanche sur le perroquettage.