- JennyMédiateur
Boris : Bon courage. C'est pesant ce genre d'incidents en tant que PP. C'est bien que le proviseur réagisse promptement.
Cléopatra : C'est déjà pas mal...
Cléopatra : C'est déjà pas mal...
- sookieGrand sage
Cléopatra2 a écrit:A part les insultes de type homophobe, quel est le souci?
C'est peut-être ça le souci !
- boris vassilievGrand sage
sookie a écrit:Cléopatra2 a écrit:A part les insultes de type homophobe, quel est le souci?
C'est peut-être ça le souci !
Sans être personnellement touché, il me semble important de réagir pour éviter que les choses empirent. Mais si je me sens capable de convoquer les parents pour un manque de travail et de gérer ça moi-même dans une certaine mesure, pour ce genre de problème, je ne suis capable que de refiler le bébé aux CPE et au CDE.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- JPhMMDemi-dieu
D'autant que les injures homophobes sont gravement punies d'après la loi de la république, avec circonstance aggravante de l'injure publique.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
JPhMM a écrit:D'autant que les injures homophobes sont gravement punies d'après la loi de la république, avec circonstance aggravante de l'injure publique.
C'est la faute au lobby elgébété, on t'a dit è_é
J'espère que des mesures sérieuses seront prises.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MalagaModérateur
Cléopatra2 a écrit:A part les insultes de type homophobe, quel est le souci?
C'est déjà franchement très grave, non ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- OlympiasProphète
https://fr.m.wikiversity.org/wiki/AccessiScolpoybe a écrit:Rendash a écrit:poybe a écrit:Un tout petit peu HS, mais pour la première fois de ma carrière, je suis sur une copie totalement illisible. J'ai déjà eu des horreurs, des trucs compliqués mais là ... un gros bloc de texte, aucune majuscule, aucune ponctuation, des ratures partout, une syntaxe catastrophique, plein de fautes d'orthographe et des mots indéchiffrables.
L'élève, que je découvre, est gentil, visiblement de bonne volonté pour en avoir écrit autant. Pour ce que j'arrive à comprendre, ça parle du sujet, même si ça ne vole pas haut (dans les difficultés à vivre dans les tranchées il parle de l'absence de télé !).
J'ai mis 20 mn à déchiffrer 5 lignes, mais là j'abandonne. Je vais lui demander de réécrire son devoir de manière lisible pour pouvoir le noter, je n'ai pas envie de mettre 0 à ce stade de l'année à un élève qui a fait quelque chose.
Vous faites quoi vous si ça vous arrive ?
Difficile à dire sans voir la copie et l'élève =/ J'ai plus d'une fois fait recopier des devoirs torchons, mais s'il s'agit ici d'une question autre que la seule application, c'est plus délicat. Tu as regardé son dossier ou contacté le PP pour savoir de quoi il retournait ?
Pas encore. Un premier travail avait déjà été compliqué à corriger, mais j'avais pu lire (il avait fini à la maison et donc eu du temps). Là ce n'est pas tellement un problème de torchon malgré les ratures. J'ai l'impression de me retrouver dans la position du dyslexique face à un texte ... je dois déchiffrer chaque mot presque lettre par lettre et du coup je perds le sens de ce qu'il écrit très vite, c'est un vrai calvaire, sans compter les mots que je n'arrive carrément pas à lire. J'écris moi même très mal et jusque là j'avais toujours réussi à corriger même les pires copies, mais là ... impossible (la fatigue peut être). Je leur rend les copies ce matin et je vais lui demander de réécrire, on verra bien.
- LaotziSage
Vu sur twitter (auteur : Jean-Charles Geslot, MCF histoire contemporaine) :
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Isis39Enchanteur
Très marrant. Juste un truc : il n'y a pas de bouquetins dans le Jura.
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:Très marrant. Juste un truc : il n'y a pas de bouquetins dans le Jura.
On n'a pas de preuves avérées de l'absence de bouquetins dans le Jura, contrairement à ce que martèle depuis des décennies une clique d'universitaires bornés et condescendants
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Très marrant. Juste un truc : il n'y a pas de bouquetins dans le Jura.
On n'a pas de preuves avérées de l'absence de bouquetins dans le Jura, contrairement à ce que martèle depuis des décennies une clique d'universitaires bornés et condescendants
Ils ont dû les confondre avec les dahus ! :aaq:
- Lux_Fidèle du forum
Merci Olympias et Laotzi. Vos documents sont sympas et originaux à lire.
Est-ce que certains d'entre vous ont pu aller à Blois cette année ? Je crois que c'était le week-end dernier? Quel était le thème ? Avez-vous vu / entendu de chouettes interventions ?
Est-ce que certains d'entre vous ont pu aller à Blois cette année ? Je crois que c'était le week-end dernier? Quel était le thème ? Avez-vous vu / entendu de chouettes interventions ?
- Isis39Enchanteur
Lux_ a écrit:Merci Olympias et Laotzi. Vos documents sont sympas et originaux à lire.
Est-ce que certains d'entre vous ont pu aller à Blois cette année ? Je crois que c'était le week-end dernier? Quel était le thème ? Avez-vous vu / entendu de chouettes interventions ?
C'est en ce moment.
http://www.rdv-histoire.com/actualites-et-web-tv?start=0&page=0&vue=mosaique&numListe=4&filter%2Ftheme=0
- Lux_Fidèle du forum
Merci Isis. Je l'ai vu ensuite dans le post de Clio qui poste quelques conférences.
- titus06Habitué du forum
Au hasard de mes pérégrinations, je suis tombé sur cette article qui traite de la subjectivité des manuels scolaires en histoire.
https://www.marianne.net/societe/l-impossible-neutralite-des-manuels-scolaires
Un extrait de ce très long article :
https://www.marianne.net/societe/l-impossible-neutralite-des-manuels-scolaires
Un extrait de ce très long article :
[...] Les manuels scolaires sont une passion française. Et de longue date : dès la Révolution de 1789, les assemblées populaires prennent soin d’écarter des écoles les livres scolaires - tous religieux - de l’Ancien Régime. A partir de 1880, le principe de la liberté éditoriale est mis en vigueur par la IIIe République : les maisons d’édition font comme bon leur semble pour concevoir des manuels conformes aux programmes, et les enseignants choisissent librement les ouvrages qu’ils souhaitent utiliser. Bref, le ministère n’est pas qualifié pour se mêler du contenu des livres utilisés en classe. Cette liberté éditoriale est toujours en vigueur aujourd’hui.
Ce qui n’a pas empêché les manuels d’histoire d’exacerber les passions et de faire naître des polémiques à intervalles réguliers. Normal : par essence, un livre qui dit l’histoire est politiquement sensible. Brigitte Gaïti, professeure de science politique à Paris-1, auteure de Les manuels scolaires et la fabrication d’une histoire politique, tempère : « Il y a de l’histoire refroidie, stabilisée, sur laquelle la recherche historienne scientifique peut se déployer sans encombre dans les manuels d’enseignement, explique-t-elle à Marianne. Mais il y a de l’histoire beaucoup plus sensible lorsque les hommes politiques ou les associations entendent se saisir et (ré)interpréter certains événements. » D’autant que ces combats peuvent s’exercer de manière très directe : un professeur d’histoire participant à la conception de manuels nous a confié que « des groupes d’intérêt, politiques, communautaires » faisaient régulièrement pression pour influencer le contenu des livres distribués en classe. [...]
- ElyasEsprit sacré
L'an dernier, j'avais travaillé sur le commentaire de document dès la 6e et sur les récits de conceptualisation dès la 6e (aussi).
Cette année, j'ai envie de travailler sur l'appropriation et la conceptualisation du temps et de la chronologie chez les élèves ainsi que sur le texte libre (mais là, ça va être compliqué je pense) même si j'ai une idée.
Je reprends le boulot demain, je suis trop content ! Mes 6e et mes 5e vont faire des trucs auxquels ils ne s'attendent pas ! Mouahahahahaha !
Cette année, j'ai envie de travailler sur l'appropriation et la conceptualisation du temps et de la chronologie chez les élèves ainsi que sur le texte libre (mais là, ça va être compliqué je pense) même si j'ai une idée.
Je reprends le boulot demain, je suis trop content ! Mes 6e et mes 5e vont faire des trucs auxquels ils ne s'attendent pas ! Mouahahahahaha !
- OlympiasProphète
Comme c'est étonnant...(cf. la dernière phrase)titus06 a écrit:Au hasard de mes pérégrinations, je suis tombé sur cette article qui traite de la subjectivité des manuels scolaires en histoire.
https://www.marianne.net/societe/l-impossible-neutralite-des-manuels-scolaires
Un extrait de ce très long article :
[...] Les manuels scolaires sont une passion française. Et de longue date : dès la Révolution de 1789, les assemblées populaires prennent soin d’écarter des écoles les livres scolaires - tous religieux - de l’Ancien Régime. A partir de 1880, le principe de la liberté éditoriale est mis en vigueur par la IIIe République : les maisons d’édition font comme bon leur semble pour concevoir des manuels conformes aux programmes, et les enseignants choisissent librement les ouvrages qu’ils souhaitent utiliser. Bref, le ministère n’est pas qualifié pour se mêler du contenu des livres utilisés en classe. Cette liberté éditoriale est toujours en vigueur aujourd’hui.
Ce qui n’a pas empêché les manuels d’histoire d’exacerber les passions et de faire naître des polémiques à intervalles réguliers. Normal : par essence, un livre qui dit l’histoire est politiquement sensible. Brigitte Gaïti, professeure de science politique à Paris-1, auteure de Les manuels scolaires et la fabrication d’une histoire politique, tempère : « Il y a de l’histoire refroidie, stabilisée, sur laquelle la recherche historienne scientifique peut se déployer sans encombre dans les manuels d’enseignement, explique-t-elle à Marianne. Mais il y a de l’histoire beaucoup plus sensible lorsque les hommes politiques ou les associations entendent se saisir et (ré)interpréter certains événements. » D’autant que ces combats peuvent s’exercer de manière très directe : un professeur d’histoire participant à la conception de manuels nous a confié que « des groupes d’intérêt, politiques, communautaires » faisaient régulièrement pression pour influencer le contenu des livres distribués en classe. [...]
- Isis39Enchanteur
En tant qu'auteur de manuel, je n'ai jamais subi aucune pression.
- JPhMMDemi-dieu
La conceptualisation du temps ? :shock:Elyas a écrit:L'an dernier, j'avais travaillé sur le commentaire de document dès la 6e et sur les récits de conceptualisation dès la 6e (aussi).
Cette année, j'ai envie de travailler sur l'appropriation et la conceptualisation du temps et de la chronologie chez les élèves ainsi que sur le texte libre (mais là, ça va être compliqué je pense) même si j'ai une idée.
Je reprends le boulot demain, je suis trop content ! Mes 6e et mes 5e vont faire des trucs auxquels ils ne s'attendent pas ! Mouahahahahaha !
Bon courage !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:La conceptualisation du temps ? :shock:Elyas a écrit:L'an dernier, j'avais travaillé sur le commentaire de document dès la 6e et sur les récits de conceptualisation dès la 6e (aussi).
Cette année, j'ai envie de travailler sur l'appropriation et la conceptualisation du temps et de la chronologie chez les élèves ainsi que sur le texte libre (mais là, ça va être compliqué je pense) même si j'ai une idée.
Je reprends le boulot demain, je suis trop content ! Mes 6e et mes 5e vont faire des trucs auxquels ils ne s'attendent pas ! Mouahahahahaha !
Bon courage !
Pas besoin de courage, franchement. Le truc est d'en faire un objet d'enseignement récurrent de la 6e à la 3e (Tle ?) pour que ça se construise petit à petit. C'est assez simple, en fait, mais il faut prendre le temps et y réfléchir/lire.
Après, si c'est si impossible, je ne comprends pas les diarrhées verbales récurrentes contre l'enseignement de l'histoire qu'on subit régulièrement. Sauter comme un cabri en criant "Chronologie, chronologie, chronologie" mais ne rien proposer, c'est facile pour certains experts de la promotion personnelle à la télévision/radio.
- JPhMMDemi-dieu
Je n'ai pas dit que c'est impossible. J'ai dit "bon courage".
Assez simple ? je ne dois pas comprendre l'expression alors.
Déjà, on pourra arguer que "conceptualisation du temps" ne signifie pas grand chose, et que sans doute il faudrait parler de "conceptualisation des temps".
Assez simple ? je ne dois pas comprendre l'expression alors.
Déjà, on pourra arguer que "conceptualisation du temps" ne signifie pas grand chose, et que sans doute il faudrait parler de "conceptualisation des temps".
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Je n'ai pas dit que c'est impossible. J'ai dit "bon courage".
Assez simple ? je ne dois pas comprendre l'expression alors.
Déjà, on pourra arguer que "conceptualisation du temps" ne signifie pas grand chose, et que sans doute il faudrait parler de "conceptualisation des temps".
Là, on entre dans l'épistémologie de ma discipline, le temps contre les temps, c'est un peu le temps et les chronologies en fait (mais pas pour tous les historiens qui ont travaillé dessus). Bref, ça va être assez stimulant surtout que j'ai constaté que les 6e étaient réceptifs à la compréhension des durées portant sur plusieurs siècles, il suffit d'y ajouter un travail sur un objet à décrire entre le début, le milieu et la fin et c'est parti pour que ça entre dans la réflexion des élèves (typiquement la romanisation ou la conversion au monothéisme dans le territoire du royaume de Juda).
- JPhMMDemi-dieu
Je crois que je comprends.
Mais le temps n'est-il pas conceptualisable que s'il a une épaisseur, que s'il est peuplé ?
N'est-il pas prématuré de le faire en sixième ? Comment peuvent-ils être réceptifs à la compréhension des durées portant sur plusieurs siècles, quand par exemple plusieurs siècles néolithiques ne sont pas plusieurs siècles étasuniens, quand on n'a pas "peuplé" ces temps-là ?
Mais le temps n'est-il pas conceptualisable que s'il a une épaisseur, que s'il est peuplé ?
N'est-il pas prématuré de le faire en sixième ? Comment peuvent-ils être réceptifs à la compréhension des durées portant sur plusieurs siècles, quand par exemple plusieurs siècles néolithiques ne sont pas plusieurs siècles étasuniens, quand on n'a pas "peuplé" ces temps-là ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CaroliineNiveau 5
JPhMM a écrit:
Mais le temps n'est-il pas conceptualisable que s'il a une épaisseur, que s'il est peuplé ?
Justement non. Le temps au sens premier du terme renvoie à une réalité astronomique. C’est à partir de cette réalité, que nous avons commencé à conceptualiser le temps ou plutôt « les temps ».
Pour être plus précise : avant même d’accoler des « événements » aux « dates ». La datation est elle-même est une pure conceptualisation.
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Je crois que je comprends.
Mais le temps n'est-il pas conceptualisable que s'il a une épaisseur, que s'il est peuplé ?
N'est-il pas prématuré de le faire en sixième ? Comment peuvent-ils être réceptifs à la compréhension des durées portant sur plusieurs siècles, quand par exemple plusieurs siècles néolithiques ne sont pas plusieurs siècles étasuniens, quand on n'a pas "peuplé" ces temps-là ?
On est face à une vérité qui fait très mal en histoire : la quasi-totalité de qui est appris est oublié. Toutes les études qu'on a sur le curriculum appris (c'est à dire sur ce que les gens ont conservé de ce qu'ils ont appris) en histoire montre une situation terrifiante (et ça ne date pas d'il y a 40 ans pour éviter toute polémique, c'est un problème qui existe depuis que la discipline scolaire de l'histoire existe). Je parle du savoir scolaire. En fait, le savoir scolaire est massivement concurrencé par le savoir populaire/familial et les connaissances historiques appropriées sont souvent les connaissances obtenues hors des cours.
Évidemment, l'histoire scolaire n'est pas sans moyen pour s'en sortir. On remarque que les pratiques langagières enseignées restent quand on les engage en amont et qu'on les poursuit.
Comme la question du temps est très peu travaillée (je suis optimiste avec "très peu") et incidemment la chronologie aussi en réalité (ce n'est pas parce qu'on travaille des sujets dans un ordre chronologique sur 4 ans qu'on travaille la chronologie, de même, la frise chronologique en elle-même pose des soucis d'appropriation et l'idée intuitive que ça aide est en fait un souci car elle spatialise le temps au lieu de l'inscrire dans une "temporalisation").
Enfin, si on travaille des masses de temps trop élevées et trop dispersées, on perd tout le monde. Il faut commencer à s'interroger sur des objets étudiés et commencer à réfléchir sur le temps/la durée/la chronologie de cet objet.
Bref, c'est passionnant.
A noter que les humains ne sont pas capables réellement d'appréhender les abîmes temporels. Il faut travailler sur des petites périodes de temporalité et on entendra souvent "Ouah mais ça fait longtemps !".
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