Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble

Honchamp a écrit:

Halybel a écrit:Je fais maintenant constamment des interrogations flashs sur le cours de la veille
5 questions BASIQUES :

Moyenne des deux derniers en 5ème comme en troisième : 3/10. Ça en dit long sur la volonté de juste apprendre le cours (je ne donne pas de devoirs à la maison à part apprendre son cours)

Je fais cela aussi. Comme d'autres d'entre vous, Rendash, Isis et d'autres.

Le fait est que pour l'instant, en moyennes de classe, ce n'est pas bon !
Dur dur de les faire apprendre...

C'est là que je ne comprends pas, à vrai dire : même ceux qui ne bossent pas une miette finissent par les savoir, à force de les gratter et d'entendre les autres réviser frénétiquement dans la cour ou en montant l'escalier :lol:
Je me marre à chaque que je descends les récupérer et que j'entends mes anciens élèves dire aux actuels "ha, vous, vous avez M'sieur Rendash"

Un tout petit peu HS, mais pour la première fois de ma carrière, je suis sur une copie totalement illisible. J'ai déjà eu des horreurs, des trucs compliqués mais là ... un gros bloc de texte, aucune majuscule, aucune ponctuation, des ratures partout, une syntaxe catastrophique, plein de fautes d'orthographe et des mots indéchiffrables.
L'élève, que je découvre, est gentil, visiblement de bonne volonté pour en avoir écrit autant. Pour ce que j'arrive à comprendre, ça parle du sujet, même si ça ne vole pas haut (dans les difficultés à vivre dans les tranchées il parle de l'absence de télé !).
J'ai mis 20 mn à déchiffrer 5 lignes, mais là j'abandonne. Je vais lui demander de réécrire son devoir de manière lisible pour pouvoir le noter, je n'ai pas envie de mettre 0 à ce stade de l'année à un élève qui a fait quelque chose.
Vous faites quoi vous si ça vous arrive ?

Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Je fais aussi apprendre les définitions par coeur (y compris dans des classes où le niveau est faible).

poybe a écrit:Un tout petit peu HS, mais pour la première fois de ma carrière, je suis sur une copie totalement illisible. J'ai déjà eu des horreurs, des trucs compliqués mais là ... un gros bloc de texte, aucune majuscule, aucune ponctuation, des ratures partout, une syntaxe catastrophique, plein de fautes d'orthographe et des mots indéchiffrables.
L'élève, que je découvre, est gentil, visiblement de bonne volonté pour en avoir écrit autant. Pour ce que j'arrive à comprendre, ça parle du sujet, même si ça ne vole pas haut (dans les difficultés à vivre dans les tranchées il parle de l'absence de télé !).
J'ai mis 20 mn à déchiffrer 5 lignes, mais là j'abandonne. Je vais lui demander de réécrire son devoir de manière lisible pour pouvoir le noter, je n'ai pas envie de mettre 0 à ce stade de l'année à un élève qui a fait quelque chose.
Vous faites quoi vous si ça vous arrive ?

Difficile à dire sans voir la copie et l'élève =/ J'ai plus d'une fois fait recopier des devoirs torchons, mais s'il s'agit ici d'une question autre que la seule application, c'est plus délicat. Tu as regardé son dossier ou contacté le PP pour savoir de quoi il retournait ?

Jenny a écrit:Je fais aussi apprendre les définitions par coeur (y compris dans des classes où le niveau est faible).

Surtout dans les classes où le niveau est faible

Calypso64 a écrit:Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur  a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Attends de voir, c'est peut-être un début et ça va aller en augmentant à mesure que l'année avancera.

Mixité sociale ou pas, les élèves sont capables de beaucoup de choses ; encore faut-il a) qu'ils s'en donnent la peine b) qu'on ne se contente pas, nous, de demander le minimum.

Calypso64 a écrit:Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur  a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Non c'est la collègue qui bulle, pas toi qui "en fais trop".
Faire apprendre les définitions et faire écrire, c'est un peu le minimum. Ça ne va pas advenir par génération spontanée si on ne les fait pas faire.

Fesseur Pro a écrit:De plus en plus d'élèves ne comprennent pas pourquoi ils n'ont pas les points correspondant à la définition alors qu'ils n'en écrivent que quelques mots, pas forcément dans l'ordre.
Pour eux, ils la savent.
C'est apprendre bêtement sans comprendre.
Avec la bienveillance ambiante, on finira par leur donner des points tout de même...

En effet
Premier contrôle de connaissances basique rendu aux secondes (plutôt bon le contrôle d'ailleurs, moyenne à presque 15 - bon OK ils devraient tous avoir 20 dans l'absolu)
ça a été le festival du "mais j'ai booooooon, j'ai appriiiiiiiiiiiiiiiis", ben oui mais non, il manque la moitié des mots et "la transition démographique c'est le régime traditionnel moins la mortalité en plus qui baisse" bah ça veut rien dire, donc zéro points

Rendash :
Je suis persuadée qu'il faut être exigeant dans n'importe quel type d'établissement si on veut faire progresser les élèves.

Je fais aussi des petits tests réguliers, un peu comme je le sens, mais pas tous notés. Après avoir expliqué l'intérêt et une fois qu'ils ont constaté l'utilité de la démarche ils jouent le jeu sans note, ce qui permet de poser volontairement quelques questions un peu plus complexes pour aller plus loin ou consolider quelque chose qui est mal passé. D'ailleurs, ceux que j'avais l'année dernière ont tout de suite rassuré leurs camarades d'un "ah ouais c'est trop bien ça". Les tests notés sont, du coup, ceux qui arrivent après un ou plusieurs non notés sur le même sujet pour qu'ils aient appris quelques trucs qu'ils le veuillent ou non, comme le dit Rendash. Bien évidemment je ne préviens pas toujours, pour l'effet panoptique.

Pour le moment je n'ai pas eu de catastrophe avec cette façon de faire.

Arverne a écrit:Certains collègues donnent des textes à trous en Première ...

Elaïna a écrit:Bon à part ça je viens de faire écrouler de rire 14 grands dadais de seconde en leur expliquant la superficie de la cité d'Athènes, en gros il s'agissait de leur faire comprendre qu'Athènes, c'est petit mais costaud.
Un seconde me dit "mais alors c'est pas grave si c'est petit ?"
Moi, sans réfléchir : "ben, c'est jamais la taille qui compte hein" (je pensais à la Suisse, et, bref, vous voyez ce que je veux dire)

Ah ben c'est du propre Mme Elaïna !

Les 2ndes m'ont fait plaisir aujourd'hui, dans le genre "les élèves sont capables de beaucoup, à condition de le leur demander".
Comme chaque année, j'ai commencé les DS par une "mini-compo" (composition portant sur une partie de cours, soit 3-4 pages dans leur cahier). Quand j'ai expliqué ce que j'attendais à notre collègue stagiaire il y a quelques jours, il a quasiment poussé des cris d'orfraie (ceux de l'ESPE, quoi) ; les élèves,évidemment, pareil, quand ils ont appris au moment où on a précisé les modalités du DS il y a une quinzaine de jours que j'attendais au moins deux pages rédigées. Sauf qu'aujourd'hui la plupart étaient fiers de me rendre leur devoir, eux-mêmes surpris d'avoir rédigé finalement plus de deux pages, plutôt trois ou quatre. Pour la qualité, il faudra bien sûr repasser pour beaucoup, mais ils étaient bien décidés à relever le challenge.

Rendash a écrit:

poybe a écrit:Un tout petit peu HS, mais pour la première fois de ma carrière, je suis sur une copie totalement illisible. J'ai déjà eu des horreurs, des trucs compliqués mais là ... un gros bloc de texte, aucune majuscule, aucune ponctuation, des ratures partout, une syntaxe catastrophique, plein de fautes d'orthographe et des mots indéchiffrables.
L'élève, que je découvre, est gentil, visiblement de bonne volonté pour en avoir écrit autant. Pour ce que j'arrive à comprendre, ça parle du sujet, même si ça ne vole pas haut (dans les difficultés à vivre dans les tranchées il parle de l'absence de télé !).
J'ai mis 20 mn à déchiffrer 5 lignes, mais là j'abandonne. Je vais lui demander de réécrire son devoir de manière lisible pour pouvoir le noter, je n'ai pas envie de mettre 0 à ce stade de l'année à un élève qui a fait quelque chose.
Vous faites quoi vous si ça vous arrive ?

Difficile à dire sans voir la copie et l'élève =/ J'ai plus d'une fois fait recopier des devoirs torchons, mais s'il s'agit ici d'une question autre que la seule application, c'est plus délicat. Tu as regardé son dossier ou contacté le PP pour savoir de quoi il retournait ?

Pas encore. Un premier travail avait déjà été compliqué à corriger, mais j'avais pu lire (il avait fini à la maison et donc eu du temps). Là ce n'est pas tellement un problème de torchon malgré les ratures. J'ai l'impression de me retrouver dans la position du dyslexique face à un texte ... je dois déchiffrer chaque mot presque lettre par lettre et du coup je perds le sens de ce qu'il écrit très vite, c'est un vrai calvaire, sans compter les mots que je n'arrive carrément pas à lire. J'écris moi même très mal et jusque là j'avais toujours réussi à corriger même les pires copies, mais là ... impossible (la fatigue peut être). Je leur rend les copies ce matin et je vais lui demander de réécrire, on verra bien.

A ce point il a forcément un problème de dysgraphie qui ne doit pas être nouveau d'ailleurs. Pourquoi, s'il en a la possibilité, ne pas lui demander de le recopier sur ordinateur ?

Rendash a écrit:

Elyas a écrit:
Après, l'un des principaux soucis actuels qu'on a est que pas mal de gens n'ont pas compris que la mémorisation des connaissances est un implicite des nouvelles exigences de l'HG depuis quarante ans.

Ho, ça va plus loin que ça parfois : la mémorisation, c'est le mal, c'est du psittacisme, ça nuit à la créativité, ça empêche de réfléchir, toussah. Et ce sont des choses entendues en formation initiale, notamment.

Nafout'. Je maintiens mon interro systématique de début de cours, parce que ça fonctionne. Et quand je commence à en avoir ma claque de corriger 500 interros par semaine et que j'arrête, ce sont eux qui me les réclament. Les notes sont vite bonnes, ça rassure les stressés, ça met les feignasses au boulot, les devoirs sont meilleurs, et en plus ça les oblige à écrire vite et bien, ce qui est un plus non négligeable pour les 5^e et les 4^e.

Résultat, les 3^e que j'avais l'an dernier en 4^e étaient capables en début d'année de définir sans difficulté ce que sont des colonies, ce qu'est un philosophe, ou mondialisation, ou métropole. Et ça laisse du temps de cerveau disponible pour réfléchir, manier ces concepts, comprendre et analyser un document, et gratter sa race. Stoo.

Je suis ravi d'apprendre que je ne suis pas le seul à faire des contrôles de cours. Et encore c'est pas comme si je donnais autre chose à faire, non, non, juste apprendre le cours car je fonctionne en classe inversée. Du coup, si il arrive le matin sans avoir lu le cours et donc sans questions, ça perd de son intérêt.

Du coup quitte à choquer l'ESPE, je note le contrôle coefficient 3   , peut-être, qui sait, quand ils verront leurs moyennes, ils se réveilleront.

Rendash a écrit:

Jenny a écrit:Je fais aussi apprendre les définitions par coeur (y compris dans des classes où le niveau est faible).

Surtout dans les classes où le niveau est faible

Calypso64 a écrit:Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur  a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Attends de voir, c'est peut-être un début et ça va aller en augmentant à mesure que l'année avancera.

Mixité sociale ou pas, les élèves sont capables de beaucoup de choses ; encore faut-il a) qu'ils s'en donnent la peine b) qu'on ne se contente pas, nous, de demander le minimum.

C'est bien mon opinion et vos avis me confortent à ne pas baisser mes exigences d'autant plus qu'à part quelques élèves en grandes difficultés, mes moyennes de classes sont honorables et j'ai aussi d'excellents résultats

Après le fiston, à qui bien sûr je n'ai absolument rien dit de mon opinion, aime bien ses cours d'HG et à en discuter avec lui, c'est bien plus riche que ce que laisse entendre la trace écrite (j'ai eu droit à une simulation de lancer avec propulseur dans le salon ). Je crois que ce qui m'embête le plus c'est le coup du cours photocopié. Il est plutôt lent à l'écrit comme de nombreux 6ème. Mais dans mes classes, si les débuts sont lents, lents, lents en cours de trimestre la majorité arrive à bien écrire plus vite.

Enfin on verra Déjà la classe du fiston roule, on est rassuré en tant que parents car je dois bien le dire on avait des craintes..... Et ce n'est pas un jugement de valeur, je suis passée par le même collège, élevée en HLM et j'ai fini prof.

C'est pour ça que c'est toujours dangereux de sauter à une conclusion qui sera forcément hâtive sur la base de traces écrites de 6e dès début octobre. On n'est pas dans la classe, on ne peut pas juger de la qualité des cours du collègue concerné. Si on partait du principe qu'un collègue sait ce qu'il fait, plutôt que de prétendre qu'il "bulle" sur la base de rien, pour commencer, ce foutu monde tournerait déjà un peu mieux.

Calypso64 a écrit:

Rendash a écrit:

Jenny a écrit:Je fais aussi apprendre les définitions par coeur (y compris dans des classes où le niveau est faible).

Surtout dans les classes où le niveau est faible

Calypso64 a écrit:Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur  a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Attends de voir, c'est peut-être un début et ça va aller en augmentant à mesure que l'année avancera.

Mixité sociale ou pas, les élèves sont capables de beaucoup de choses ; encore faut-il a) qu'ils s'en donnent la peine b) qu'on ne se contente pas, nous, de demander le minimum.

C'est bien mon opinion et vos avis me confortent à ne pas baisser mes exigences d'autant plus qu'à part quelques élèves en grandes difficultés, mes moyennes de classes sont honorables et j'ai aussi d'excellents résultats

Après le fiston, à qui bien sûr je n'ai absolument rien dit de mon opinion, aime bien ses cours d'HG et à en discuter avec lui, c'est bien plus riche que ce que laisse entendre la trace écrite (j'ai eu droit à une simulation de lancer avec propulseur dans le salon ). Je crois que ce qui m'embête le plus c'est le coup du cours photocopié. Il est plutôt lent à l'écrit comme de nombreux 6ème. Mais dans mes classes, si les débuts sont lents, lents, lents en cours de trimestre la majorité arrive à bien écrire plus vite.

Enfin on verra Déjà la classe du fiston roule, on est rassuré en tant que parents car je dois bien le dire on avait des craintes..... Et ce n'est pas un jugement de valeur, je suis passée par le même collège, élevée en HLM et j'ai fini prof.

Car justement le temps alloué à écrire est utilisé pour "enrichir" le cours et en dire plus.

Mes collègues ont les 6ème et les font écrire toute la trace écrite. Pourtant en 5ème ils sont toujours aussi lent. La trace photocopiée permet aussi d'avoir un cours bien organisé et lisible (multiplication des dys) après y a des "points positifs" comme "négatifs" comme toute méthode ma foi. En tout cas, je donne la trace écrite photocopiée, ce qui me permet de pouvoir dire plus de choses dans le cadre du "cours magistral dialogué" et aussi ma foi, de finir le programme.

Je fais des textes à trous en première pour les chronologies des guerres mondiales, à faire à la maison. Pour le moment, je n'en ai eu aucun qui a eu tout juste en plusieurs années. Je le compte coeff 0,25 ou un truc comme ça.

Calypso64 a écrit:A ce point il a forcément un problème de dysgraphie qui ne doit pas être nouveau d'ailleurs. Pourquoi, s'il en a la possibilité, ne pas lui demander de le recopier sur ordinateur ?

Ben voilà, j'ai eu le fin mot de l'histoire. "Monsieur faut que je vous parle à la fin de l'heure" ... "Je suis dyspraxique". Donc il est depuis 1 an dans l'établissement, mais on n'est au courant de rien. Il n'a aucun aménagement, aucun PAP ou PPRE et rien n'était remonté jusqu'à nous !
Bref la mère est venue, il va reprendre rdv chez l'orthophoniste (quand ça sera possible, vu les délais ça risque d'être long) et on va tenter de mettre en place des aménagements, en classe déjà et pour le brevet.

C'est quand même dingue qu'il faille attendre qu'il soit en 3è pour que quelque chose se passe !

Halybel a écrit:

Calypso64 a écrit:

Rendash a écrit:

Jenny a écrit:Je fais aussi apprendre les définitions par coeur (y compris dans des classes où le niveau est faible).

Surtout dans les classes où le niveau est faible

Calypso64 a écrit:Ah bé vous me rassurez vous aussi les définitions c'est du par coeur !

Le fiston est entré en 6ème et à sa 1ère éval de Géo il a eu des mots à relier à à la bonne définition..... De plus en dehors de l'intro et de la conclusion, le reste du cours est tapé à l'ordi, les élèves soulignant les mots-clés. Sans compter que je trouve le contenu light....... Faut dire que notre collège de secteur  a une grande mixité sociale donc j'imagine que la collègue s'adapte au public..... Du coup je me pose plein de questions car "mon" collège a le même profil et j'en étais à me dire que mon contenu était trop long à apprendre et que j'étais trop exigeante à vouloir des définitions apprises et rédigées....

Attends de voir, c'est peut-être un début et ça va aller en augmentant à mesure que l'année avancera.

Mixité sociale ou pas, les élèves sont capables de beaucoup de choses ; encore faut-il a) qu'ils s'en donnent la peine b) qu'on ne se contente pas, nous, de demander le minimum.

C'est bien mon opinion et vos avis me confortent à ne pas baisser mes exigences d'autant plus qu'à part quelques élèves en grandes difficultés, mes moyennes de classes sont honorables et j'ai aussi d'excellents résultats

Après le fiston, à qui bien sûr je n'ai absolument rien dit de mon opinion, aime bien ses cours d'HG et à en discuter avec lui, c'est bien plus riche que ce que laisse entendre la trace écrite (j'ai eu droit à une simulation de lancer avec propulseur dans le salon ). Je crois que ce qui m'embête le plus c'est le coup du cours photocopié. Il est plutôt lent à l'écrit comme de nombreux 6ème. Mais dans mes classes, si les débuts sont lents, lents, lents en cours de trimestre la majorité arrive à bien écrire plus vite.

Enfin on verra Déjà la classe du fiston roule, on est rassuré en tant que parents car je dois bien le dire on avait des craintes..... Et ce n'est pas un jugement de valeur, je suis passée par le même collège, élevée en HLM et j'ai fini prof.

Car justement le temps alloué à écrire est utilisé pour "enrichir" le cours et en dire plus.

Mes collègues ont les 6ème et les font écrire toute la trace écrite. Pourtant en 5ème ils sont toujours aussi lent. La trace photocopiée permet aussi d'avoir un cours bien organisé et lisible (multiplication des dys) après y a des "points positifs" comme "négatifs" comme toute méthode ma foi. En tout cas, je donne la trace écrite photocopiée, ce qui me permet de pouvoir dire plus de choses dans le cadre du "cours magistral dialogué" et aussi ma foi, de finir le programme.

C'est un choix, à chacun sa liberté pédagogique.... Par contre, je ne suis pas d'accord avec la partie en gras. En dehors des DYS bien sûr (à qui je donne d'ailleurs le cours photocopié) et quelques élèves bien souvent en grandes difficultés, la majorité acquière une écriture plus efficace en cours de 6ème.

Edit : Par contre, je donne une trace écrite de correction photocopiée dans tous les niveaux quand les élèves ont réalisé par eux-même un récit historique ou une description géographique pour bien sûr que ce genre d'activité ne soit pas trop chronophage. Et en général faut bien l'avouer c'est ainsi que je termine le programme de 3ème...

poybe a écrit:

Calypso64 a écrit:A ce point il a forcément un problème de dysgraphie qui ne doit pas être nouveau d'ailleurs. Pourquoi, s'il en a la possibilité, ne pas lui demander de le recopier sur ordinateur ?

Ben voilà, j'ai eu le fin mot de l'histoire. "Monsieur faut que je vous parle à la fin de l'heure" ... "Je suis dyspraxique". Donc il est depuis 1 an dans l'établissement, mais on n'est au courant de rien. Il n'a aucun aménagement, aucun PAP ou PPRE  et rien n'était remonté jusqu'à nous !
Bref la mère est venue, il va reprendre rdv chez l'orthophoniste (quand ça sera possible, vu les délais ça risque d'être long) et on va tenter de mettre en place des aménagements, en classe déjà et pour le brevet.

C'est quand même dingue qu'il faille attendre qu'il soit en 3è pour que quelque chose se passe !

Mais il n'a jamais eu de prise en charge médicale avant, les parents n'ont rien lancé même s'il y a pu avoir interruption de séances ? C'est très difficile d'obtenir un PAP en cours de 3ème quand il n'y a pas eu de prise en charge.....

Calypso64 a écrit:

Mais il n'a jamais eu de prise en charge médicale avant, les parents n'ont rien lancé même s'il y a pu avoir interruption de séances ? C'est très difficile d'obtenir un PAP en cours de 3ème quand il n'y a pas eu de prise en charge.....

Il est arrivé chez nous en début de 4è, rien dans le dossier, séparation des parents. Ce qu'il y a eu avant, on n'en sait rien, en tout cas nous on n'était au courant de rien. A priori il a déjà vu des orthophonistes plus jeune, mais il n'en voyait plus.
Je suis allé voir ses bulletins de l'an dernier ... des efforts au premier trimestre puis de moins en moins ... forcément. Des collègues qui s'étonnent, lui font des reproches ... forcément qu'en EPS il n'y arrive pas, qu'il écrit mal ... Je ne sais pas s'il y avait eu des remontées sur son cas, mais sans doute pas grand chose vu que la situation semble "découverte" par le CDE aujourd'hui. Je n'accable personne, on peut tous passer à travers un truc, mais là c'est quand même hallucinant.

C'est sûr que mettre en place un PAP va être compliqué, mais bon au moins on va lancer la machine, c'est quand même dingue que ça n'arrive que maintenant ...

Je suis las
2e incident en deux semaines entre mes TES, du type insultes entre élèves. La première fois en revenant de la photo de classe en entrant dans ma salle, et aujourd'hui en plein cours de maths. J'ai suivi ça de chez moi au fil des mails...  :|
La même situation : un élève appliqué et, disons un peu efféminé, se fait "traiter" par l'un des gros machos de service (il y en a environ quatre dans la classe, donc ce n'est sans doute pas terminé..) à l'issue d'une dispute.
L'avantage, c'est que l'étau se resserre peu à peu autour des quatre machos avec un proviseur qui réagit immédiatement : le 2e va être convoqué dans les mêmes conditions que le premier, cela donnera une impression de cohérence. La "victime" est également convoquée cette fois car il s'agit quand même à chaque fois d'un dispute et il faudrait peut-être qu'il la mette un peu en sourdine.
J'ai honte d'être le PP d'une classe avec de tels merdeux (de Terminale !) qui font parler d'eux dans tout le lycée, mais je ne vois pas trop quoi faire non plus dans ce genre de situation. J'étais content car la classe a réussi à s'améliorer sensiblement avec moi et d'après les collègues à qui j'ai pu parler. Ils sont globalement très motivés et d'un bon niveau, mais il y a ces quelques cas qui ternissent le tableau.

A part les insultes de type homophobe, quel est le souci?

Boris : Bon courage. C'est pesant ce genre d'incidents en tant que PP. C'est bien que le proviseur réagisse promptement.
Cléopatra : C'est déjà pas mal...