Grève intersyndicale du 10 octobre : contre la casse de la fonction publique

freche a écrit:Chez nous, 2 grévistes sur 30 profs et 0 sur 60 dans l'établissement de mon mari.

stench a écrit: 250 professeurs, il y a 6 grévistes,

Petit pois a écrit:
Nous étions 3 dans notre bahut ...

Voilà qui confirme mes craintes. Mais bon, il paraît que tout le monde fera grève quand il y aura une grève unitaire ou quand enfin les rémunérations seront au coeur des revendications.  

stench a écrit: Mais bon, il paraît que tout le monde fera grève quand il y aura une grève unitaire ou quand enfin les rémunérations seront au coeur des revendications.  

Maintenant, c'est plutôt "ça sert à rien, il faudrait trouver autre chose de plus efficace".

Tout dépend des lieux : il y a aussi des étabs à 50% de grévistes.
Effet d'échantillon, tout ça...

henriette a écrit:J'ai appelé mon collège à 7h45 pour me signaler gréviste, mais si certains établissements ne font remonter les chiffres qu'à 15h alors que les journaux les donne à midi... forcément.
Je suis écoeurée par ce mensonge généralisé des gouvernements de tout bord.

Dans notre lycée, si le nombre de gréviste est remonté par le proviseur si tard dans le journée, c'est, je pense pour qu'il soit significatif : tout le monde ne commence pas à 8H. Après, cela a d'autres inconvénients, comme une estimation matinale par les médias fausse et minorée.
On verra quels chiffres seront communiqués demain. En tout cas, chez nous, beaucoup de grévistes dans un établissement plutôt peu mobilisé habituellement. Et pour nous, c'est significatif et encourageant. Beaucoup de manifestants aussi.

COMMUNIQUE DU SNES:

La grève de ce jour constitue un avertissement sévère que le gouvernement devrait prendre au sérieux. Quelques mois après son élection, la politique du Président de la République a eu pour effet de mobiliser les fonctionnaires à l’appel unanime de leurs organisations. Dans ce cadre, plus d’un personnel du second degré sur trois a répondu à l’appel
Ils ont ainsi voulu marquer leur colère devant une politique qui stigmatise les fonctionnaires, fait peser de lourdes menaces sur leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail.
Alors que le second degré connaît toujours une crise de recrutement persistante une augmentation continue du nombre d’élèves, le gouvernement annonce un retour du gel du point d’indice, une hausse du taux de la CSG peu et mal compensée, le rétablissement du jour de carence, un retard dans la mise en place des mesures de carrières actées par l’État, 2600 suppressions de postes dans les collèges et les lycées au budget 2018 et d’autres à venir !
Il est urgent de changer de cap. La jeunesse a droit à une éducation de qualité, il s’agit d’un investissement et non d’une charge.. Engager une nouvelle étape de revalorisation des personnels du second degré, créer les emplois nécessaires, renoncer au rétablissement du jour de carence, voilà ce qui devrait être une politique tournée vers l’avenir.

Oudemia, je suis arrivée...

COMMUNIQUE DU SNUIPP:

Mardi 10 octobre près d’un enseignant des écoles sur deux sera en grève pour dénoncer les mesures négatives annoncées par le gouvernement au détriment des fonctionnaires :

nouveau gel du point d’indice alors que l’inflation est prévue à la hausse détériorant ainsi leur pouvoir d’achat qui depuis 2010 a perdu 9%. Les salaires des enseignants du primaire sont déjà inférieurs de 22% à leurs homologues des pays de l’OCDE après 15 ans de carrière ;
rétablissement du jour de carence, injuste, car majoritairement compensé pour les salariés du privé et inefficace, car reportant et amplifiant la durée des arrêts maladie ;
possible report du calendrier d’application de l’accord de revalorisation des carrières PPCR.
Le projet de budget marque également une rupture en renouant avec des suppressions d’emplois dans la Fonction publique. Dans le premier degré, il acte une baisse des places aux concours qui hypothèque des recrutements en nombre suffisant pour la rentrée 2018. C’est un mauvais signal pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement. Et depuis la rentrée ce sont 23 000 emplois aidés qui retournent au chômage à la fin de leur contrat, privant les écoles de leurs apports indispensables dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap et l’aide administrative à la direction d’école.

En regard de cela, certaines mesures fiscales sont emblématiques de choix politiques. Ainsi la réforme de l’ISF qui bénéficie aux 340 000 contribuables les plus aisés coûtera 3,2 milliards d’euros au budget de l’État. Cette même somme permettrait pourtant de revaloriser les salaires des 5,5 millions de fonctionnaires avec une inflation à 1,8%. Le gouvernement marque ainsi clairement sa préférence entre les plus riches et ceux qui font fonctionner les services publics.

C’est pour cela que près de la moitié des enseignants seront en grève et que de nombreuses écoles seront fermées à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales enseignantes.

Je dois dire que pour les retraites en 2001 puis pour la réforme du collège en 2015, les passages en force du gouvernement ont eu pour effet de dégoûter les gens de la grève... mais pas tous, et plus de la moitié des profs de mon bahut était en grève aujourd’hui (hors segpa. En segpa, ça doit être moins), plus tous les agents de service.

Esméralda a écrit:

Tu voulais dire "bloquer", non ?

http://bfmbusiness.bfmtv.com/emploi/en-direct-greve-des-fonctionnaires-une-forte-mobilisation-attendue/

C'était ironique, ces gens  se présentant comme des bienfaiteurs, porteurs de réformes dans l'intérêt des personnels... Bon, au moins, il y en a qui suivent  !

Bon j'y vais , je rentre d'une délégation au rectorat, je repars à la manif ...

C'est incroyable comment des gens fainéants qui font rien au boulot peuvent nuire en cessant de travailler.
Normalement, on devrait pas voir la différence, non ?
On nous aurait menti ?

Certains ministres feraient bien de se taire.

Toutes les promesses d'@EmmanuelMacron seront tenues : les baisses d'impôts et les hausses de pouvoir d'achat pour les Français, en particulier ceux qui travaillent, comme les économies qui les permettent. Je suis fier de participer à cette politique sociale. @CNEWS @JP_Elkabbach

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 10, 2017

"En particulier ceux qui travaillent" -> petit sacripant va.

En particulier ceux qui travaillent.

[modéré]

Zagara a écrit:"En particulier ceux qui travaillent" -> petit sacripant va.

JPhMM a écrit:

En particulier ceux qui travaillent.

[modéré]

:aaq:

Pareil, mais... différemment.

Nous on est concernés par "les économies qui les permettent". Parce qu'on n'est ni les Français, ni des travailleurs...

JPhMM a écrit:

Zagara a écrit:"En particulier ceux qui travaillent" -> petit sacripant va.

JPhMM a écrit:

En particulier ceux qui travaillent.

[modéré]

:aaq:

Pareil, mais... différemment.

J'ai pensé à la charte.

Gréviste, pas gréviste, forte mobilisation ou pas, on sait tous très bien que ce n'est pas là que ça se joue. Le salut public viendra de la jeunesse ou ne viendra pas. Or, un mouvement des étudiants/lycéens ne se décrète pas...

J'ai surréagi, c'est vrai, pardon.
Mais je vois rouge quand on m'insulte.

Collège 1: 6 grévistes sur 30 profs
Collège 2: 2 grévistes sur 51 profs

Entre les établissements mobilisés et les autres, les chiffres ne sont peut-être pas si éloignés que cela de la réalité.

Manif ce matin dans ma ville. Et bien je n'ai pas vu beaucoup de profs (primaire ou secondaire) dans le cortège...
Finalement mon collège était bien placé avec 5 grévistes sur 20.

15 profs grévistes sur 27 dans mon établissement. C'est plutôt pas mal.
Et du monde à la manif. Faut dire que l'annonce la semaine dernière de la suppression d'une centaine de postes chez les cheminots dans ma ville a fait sortir les gens. Les petites villes de province se meurent...

JPhMM a écrit:J'ai surréagi, c'est vrai, pardon.
Mais je vois rouge quand on m'insulte.

J'ai été zorcharte aussi mais à l'oral

Ici 5 grévistes sur 42 professeurs.

De toute façon, je le dis et redis, les grèves sont inutiles. Ce n'est pas un moyen de pression, mais une source d'économies sur nos traitements.
Qui serait prêt pour :
- faire la grève des bulletins.
- faire la grève des corrections.
- faire la grève des surveillances d'examens.
- faire la grève des réunions
etc...

et combien de grévistes vont quand même rattraper leur séance d'aujourd'hui ?

Les routiers ont été reçus et quasiment entendus intégralement du moment qu'ils ont commencé à bloquer les raffineries, les stations, ou ont menacé de faire des opérations escargots...

Sphinx a écrit:

JPhMM a écrit:J'ai surréagi, c'est vrai, pardon.
Mais je vois rouge quand on m'insulte.

J'ai été zorcharte aussi mais à l'oral

Je comprends.

37% de grévistes chez nous ! On n' avait pas vu ça depuis longtemps, longtemps, longtemps...

Idem ici une cinquantaine de profs sur environ 160.