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Serez-vous en grève le 10 octobre?
- OudemiaBon génie
J'en ai même abordé un !Alyki a écrit:Celadon a écrit:Oudemia regarde des messieurs avec insistance ?? !!
Oui, oui ! J'en suis témoin !!
J'ai participé, y compris aujourd'hui, mais quant à savoir si je participerai, là, ce soir, je suis un peu défrisée...Leclochard a écrit:Ce sera pour la prochaine fois maintenant que je sais que tu participes aux manifs.
- Supatard33Niveau 5
Thalia de G a écrit:Non, tu l'as blanchi, ce qui est interdit par la charte, cela peut rendre une discussion incompréhensible. Mais je comprends ta colère et suis persuadée que tu ne le "mettras pas en arrêt" pour ce motif.Supatard33 a écrit:Rendash a écrit:Supatard33 a écrit:
Désolé je suis assez en colère. La prise de recul va être difficile...
La colère est légitime, l'escroquerie l'est beaucoup moins. Surtout quand elle donne raison a posteriori à une mesure inique et populiste comme le jour de carence.
Réunion non statutaire ? tu n'y vas pas, et voilà. Idem pour les réunions entre midi et deux.
J'ai édité mon message. Me suis laissé emporter... Le fait aussi d'être dans un lycée pro de banlieue parisienne touché par la suppression des contrats aidés et la réduction du nombre de surveillants et d'avoir assisté à une agression d'un collègue, ce qui décuple ma colère.
Bonne soirée.
Bonsoir,
La prochaine fois je supprimerai mon message dans les règles du coup. Et non je ne me mettrai pas en arrêt pour ça. je me suis laissé emporter. Je suis simplement sidéré de voir à quel point les gens ont tendance à laisser faire en France.
- User20401Vénérable
Dans ma petite ville, jolie mobilisation.
Bon, j'ai passé une chouette journée avec ma famille.
Après pour les résultats, il faudrait un peu plus foutre le bordel…
Ah, et sinon, pas mal de jeunes (lycéens) très remontés. Ça fait du bien au moral !
Bon, j'ai passé une chouette journée avec ma famille.
Après pour les résultats, il faudrait un peu plus foutre le bordel…
Ah, et sinon, pas mal de jeunes (lycéens) très remontés. Ça fait du bien au moral !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Un peu dégoûtée aussi. Que faut-il pour que les collègues comprennent ce qui se passe ? Que faire quand j'entends une collègue me dire "je ne fais pas grève pour les salaires" ? Jusqu'à quand faudra t-il défendre les gens de cette profession malgré eux ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- HarnacheNiveau 6
Fires of Pompeii a écrit:Un peu dégoûtée aussi. Que faut-il pour que les collègues comprennent ce qui se passe ? Que faire quand j'entends une collègue me dire "je ne fais pas grève pour les salaires" ? Jusqu'à quand faudra t-il défendre les gens de cette profession malgré eux ?
Même constat avec certains collègues. J'ai changé de ton , je n'hésite plus à dire ce que je pense d'eux, des égoïstes un point c'est tout.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Harnache a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Un peu dégoûtée aussi. Que faut-il pour que les collègues comprennent ce qui se passe ? Que faire quand j'entends une collègue me dire "je ne fais pas grève pour les salaires" ? Jusqu'à quand faudra t-il défendre les gens de cette profession malgré eux ?
Même constat avec certains collègues. J'ai changé de ton avec certains, je n'hésite plus à dire ce que je pense d'eux, des égoïstes un point c'est tout.
Quand j'entends "Je ne fais pas grève pour les salaires", ça me troue franchement. Il n'y a aucune gloire, aucun honneur, à être mal payé. Commet une profession peut-elle avoir intériorisé à ce point l'idée que le mauvais salaire, c'est normal, au point que celui qui veut être mieux payé passe pour un mauvais professeur, quelqu'un de vénal et d'égoïste ?
Les gens ont-ils si peu de considération pour leur propre travail que, selon eux, il doit être payé peanuts ?
Hallucinant.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- pseudo-intelloSage
Sachant qu'outre des profs, on est aussi des parents d'élèves, ou oncles / tantes, enfin bref, on a tous des élèves auxquels on tient dans notre entourage, et les mauvaises conditions de travail dont on se plaint à titre personnel (avec raison raison !) engendrent une pénurie de profs dont nos enfants pâtissent.
Je referai grève, ceci dit.
J'espère que d'ici là, les étudiants s'en seront mêlés, parce qu'eux, ils peuvent défiler plusieurs jours de suite (ils n'ont pas de sous), et que leurs manifs font peu (s'il arrive un incident avec un étudiant, le gouvernement est mal).
Et puis, ça ne coûte pas plus cher qu'être malade, à partir de janvier prochain... on sera tellement habitués à perdre des trentièmes pour une grippe qu'on pourra bien se permettre d'en perdre pour protester !
Je referai grève, ceci dit.
J'espère que d'ici là, les étudiants s'en seront mêlés, parce qu'eux, ils peuvent défiler plusieurs jours de suite (ils n'ont pas de sous), et que leurs manifs font peu (s'il arrive un incident avec un étudiant, le gouvernement est mal).
Et puis, ça ne coûte pas plus cher qu'être malade, à partir de janvier prochain... on sera tellement habitués à perdre des trentièmes pour une grippe qu'on pourra bien se permettre d'en perdre pour protester !
- PlifPlafPloufNiveau 2
On en a tous dans nos établissements.
Ils comptent sur la bonne volonté ou l'ingénuité,le souci moindre du lucre de leurs collègues grévistes.
Ce sont les mêmes qui te demandent des infos quant aux textes qui régissent notre fabuleuse profession et qui se tirent dans les pattes pour récupérer les hsa du collègue qui a sauté faute de mobilisation l'année précédente.
À croire que leurs postes sont sanctuarisés.
J'ai longtemps été TZR je sais ce que c'est que d'être une variable d'ajustement. Certains vont le découvrir.
Les réveils vont être douloureux.
Cette passivité m'écœure également,je n'en continuerai pas moins de faire grève pour mon honneur personnel,mon intégrité psychique.
J'aime à me lever le matin écœurée mais en paix avec moi-même. La grève c est mon petit doigt d'honneur aux médiocres qui nous gouvernent,j'y tiens.
Je ne me ferai pas enc**** avec le sourire.
Ils comptent sur la bonne volonté ou l'ingénuité,le souci moindre du lucre de leurs collègues grévistes.
Ce sont les mêmes qui te demandent des infos quant aux textes qui régissent notre fabuleuse profession et qui se tirent dans les pattes pour récupérer les hsa du collègue qui a sauté faute de mobilisation l'année précédente.
À croire que leurs postes sont sanctuarisés.
J'ai longtemps été TZR je sais ce que c'est que d'être une variable d'ajustement. Certains vont le découvrir.
Les réveils vont être douloureux.
Cette passivité m'écœure également,je n'en continuerai pas moins de faire grève pour mon honneur personnel,mon intégrité psychique.
J'aime à me lever le matin écœurée mais en paix avec moi-même. La grève c est mon petit doigt d'honneur aux médiocres qui nous gouvernent,j'y tiens.
Je ne me ferai pas enc**** avec le sourire.
- pseudo-intelloSage
J'ajoute qu'il ne faut pas voir tout en noir.
les chiffres remontés sont sous-évalués (d'autres ont déjà expliqué comment), il y a aussi parfois un effet de groupe, qui fait que deux oui trois collègues de plus en entraînent pas mal d'autres, ce qui explique que dans certains bahuts, c'était la fête du slip (chez nous, personne en lettres, personne en HG, presque personne en maths, pas mal de grévistes par ailleurs aussi), et que dans d’autres, les profs qui pourraient faire grève sont atterrés par leurs collègues qui ne se remuent pas, après avoir été eux-mêmes atterrés par certaines grèves du passé pendant lesquelles le gouvernement avait joué aux mêmes petits jeux de sous-estimation, de discrédit et de cause-toujourisme.
Après, c'est fluctuant. Forcément, c'est le jeu : le gouvernement tente de la jouer "même pas mal", à grand renforts de connivence avec les médias (1- tout ce petit monde copine suffisamment dans les clubs comme le Cercle pour se renvoyer l'ascenseur, 2- les médias appartiennent presque tous à 9 milliardaires, qui ont plutôt envie que les sacrifices des fonctionnaires soient assez importants pour que Jupiter supprime leur ISF), dans le but de décourager les gens.
C'est en partie réussi, mais ça n'empêche pas qu'ils soient en difficulté, et qu'il ne manquerait plus que les étudiants, ou, à défaut, suffisamment de corps de métiers, ou je ne sais quoi dans l'actualité, pour recréer une dynamique qui a été démarrée ces derniers temps, quoiqu'on en dise.
les chiffres remontés sont sous-évalués (d'autres ont déjà expliqué comment), il y a aussi parfois un effet de groupe, qui fait que deux oui trois collègues de plus en entraînent pas mal d'autres, ce qui explique que dans certains bahuts, c'était la fête du slip (chez nous, personne en lettres, personne en HG, presque personne en maths, pas mal de grévistes par ailleurs aussi), et que dans d’autres, les profs qui pourraient faire grève sont atterrés par leurs collègues qui ne se remuent pas, après avoir été eux-mêmes atterrés par certaines grèves du passé pendant lesquelles le gouvernement avait joué aux mêmes petits jeux de sous-estimation, de discrédit et de cause-toujourisme.
Après, c'est fluctuant. Forcément, c'est le jeu : le gouvernement tente de la jouer "même pas mal", à grand renforts de connivence avec les médias (1- tout ce petit monde copine suffisamment dans les clubs comme le Cercle pour se renvoyer l'ascenseur, 2- les médias appartiennent presque tous à 9 milliardaires, qui ont plutôt envie que les sacrifices des fonctionnaires soient assez importants pour que Jupiter supprime leur ISF), dans le but de décourager les gens.
C'est en partie réussi, mais ça n'empêche pas qu'ils soient en difficulté, et qu'il ne manquerait plus que les étudiants, ou, à défaut, suffisamment de corps de métiers, ou je ne sais quoi dans l'actualité, pour recréer une dynamique qui a été démarrée ces derniers temps, quoiqu'on en dise.
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- SeiferÉrudit
En effet. Par ailleurs, Macron soutenant allègrement le profit de ces types là, il paraît évident qu'ils nous sortent à tout va que les rassemblements sont des flops.
Le jeu de dupe qui ne dupe personne, pour autant on va retourner tranquillement travailler demain et attendre que d'autres fassent ce qu'on devrait faire pour se faire entendre : foutre vraiment le "bordel".
Le jeu de dupe qui ne dupe personne, pour autant on va retourner tranquillement travailler demain et attendre que d'autres fassent ce qu'on devrait faire pour se faire entendre : foutre vraiment le "bordel".
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- Calypso64Niveau 10
Ben dans ma ville moyenne c'était plutôt réussi sous le soleil de 2100 (police) à 4000 personnes (syndicats) avec une grande variété : hôpital, impôts, pompiers, éducation nationale, territoriale. Après le poids que cela peut avoir, c'est autre chose..... mais au moins on n'est pas resté passif, c'était important d'être de cette manif unitaire Et niveau profs de mon bahut on était bien plus que mes prévisions avec aussi nos deux secrétaires et des agents.
- gnafron2004Grand sage
Euh nous on était 350 à la manif, mais bon c'est un trou. Un joli trou, mais un trou!
- pseudo-intelloSage
Ce qui n'empêche pas de penser à d'autres moyens d'action, en complément.
Ceci dit, grève du CA , par exemple, ça signifierait, chez nous, laisser y aller les deux qui vont se gaver d'heures sup au détriment de tous les autres, en particulier des postes les plus fragiles.
Ne pas aller au conseil péda consiste à laisser y aller les 3 béni oui oui qui vont dire oui à tout et pondre un projet d'établissement merdique.
Etc. C'est pour cela qu'il faut faire attention à pas mal de choses.
Et encore, moi, je ne devrais pas être la plus à plaindre : je suis dans une académie très déficitaire. Le jour où tout sera dérégulé, que le chef recrutera comme il veut et que nos cohortes de collègues comprendront une majorité non-négligeable d'incapables, je suis sûre qu'il restera toujorus des chefs prêts à prendre une vieille réac cultivée qui sait des choses solides et les exprimes correctement aussi bien à l'écrit qu'à l'oral, qu'un jeune illuminé de l'ESPE qui va vendre ses projets bison (bah oui, les étab seront en concurrence, alors quoiqu'on en dise, le chef voudra de bons chiffres, donc de bons profs). CQFD.
Ceci dit, ce n’est pas ce que je veux pour l'école, et c'est ce qui justifie que je continuera les grèves, les manifs, les conseils syndicaux (que je recommande à tous, d'ailleurs ; ça n'engage pas à grand chose, quelques demi-journées par an pendant lesquelles on est libérés de cours, et c'est vraiment instructif, et en même temps motivant d'échanger irl avec des profs qui ne se résignent pas).
Ceci dit, grève du CA , par exemple, ça signifierait, chez nous, laisser y aller les deux qui vont se gaver d'heures sup au détriment de tous les autres, en particulier des postes les plus fragiles.
Ne pas aller au conseil péda consiste à laisser y aller les 3 béni oui oui qui vont dire oui à tout et pondre un projet d'établissement merdique.
Etc. C'est pour cela qu'il faut faire attention à pas mal de choses.
Et encore, moi, je ne devrais pas être la plus à plaindre : je suis dans une académie très déficitaire. Le jour où tout sera dérégulé, que le chef recrutera comme il veut et que nos cohortes de collègues comprendront une majorité non-négligeable d'incapables, je suis sûre qu'il restera toujorus des chefs prêts à prendre une vieille réac cultivée qui sait des choses solides et les exprimes correctement aussi bien à l'écrit qu'à l'oral, qu'un jeune illuminé de l'ESPE qui va vendre ses projets bison (bah oui, les étab seront en concurrence, alors quoiqu'on en dise, le chef voudra de bons chiffres, donc de bons profs). CQFD.
Ceci dit, ce n’est pas ce que je veux pour l'école, et c'est ce qui justifie que je continuera les grèves, les manifs, les conseils syndicaux (que je recommande à tous, d'ailleurs ; ça n'engage pas à grand chose, quelques demi-journées par an pendant lesquelles on est libérés de cours, et c'est vraiment instructif, et en même temps motivant d'échanger irl avec des profs qui ne se résignent pas).
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- Supatard33Niveau 5
pseudo-intello a écrit:J'ajoute qu'il ne faut pas voir tout en noir.
les chiffres remontés sont sous-évalués (d'autres ont déjà expliqué comment), il y a aussi parfois un effet de groupe, qui fait que deux oui trois collègues de plus en entraînent pas mal d'autres, ce qui explique que dans certains bahuts, c'était la fête du slip (chez nous, personne en lettres, personne en HG, presque personne en maths, pas mal de grévistes par ailleurs aussi), et que dans d’autres, les profs qui pourraient faire grève sont atterrés par leurs collègues qui ne se remuent pas, après avoir été eux-mêmes atterrés par certaines grèves du passé pendant lesquelles le gouvernement avait joué aux mêmes petits jeux de sous-estimation, de discrédit et de cause-toujourisme.
Après, c'est fluctuant. Forcément, c'est le jeu : le gouvernement tente de la jouer "même pas mal", à grand renforts de connivence avec les médias (1- tout ce petit monde copine suffisamment dans les clubs comme le Cercle pour se renvoyer l'ascenseur, 2- les médias appartiennent presque tous à 9 milliardaires, qui ont plutôt envie que les sacrifices des fonctionnaires soient assez importants pour que Jupiter supprime leur ISF), dans le but de décourager les gens.
C'est en partie réussi, mais ça n'empêche pas qu'ils soient en difficulté, et qu'il ne manquerait plus que les étudiants, ou, à défaut, suffisamment de corps de métiers, ou je ne sais quoi dans l'actualité, pour recréer une dynamique qui a été démarrée ces derniers temps, quoiqu'on en dise.
On va rester optimiste alors. Il est vrai que j'ai l'impression qu'il suffirait d'une étincelle pour que tout s'embrase, du côté des étudiants notamment.
EDIT: Je ne suis pas sûr qu'il arrivera à la dérégulation complète des établissements. J'ose espérer qu'on sera suffisamment à résister cette fois là et je ne suis même pas sûr que ce soit souhaité par tous les CDE.
- SphinxProphète
Oudemia a écrit:J'en ai même abordé un !Alyki a écrit:Celadon a écrit:Oudemia regarde des messieurs avec insistance ?? !!
Oui, oui ! J'en suis témoin !!
Et tu lui as demandé si c'était bien lui le clochard ? Et la suite de la discussion s'est bien passée ? :shock: :lol:
J'ai manifesté avec monsieur Sphinx, un collègue et un membre de la famille du collègue. Ils avaient voulu se mettre avec le SNES, donc on était plutôt vers l'arrière (l'UNSA nous a doublés au départ ) J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de monde, on a mis du temps à quitter République.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Ramanujan974Érudit
Il faut être clair : on ne s'en sortira pas.
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ces gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ces gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
- HarnacheNiveau 6
Ramanujan974 a écrit:Il faut être clair : on ne s'en sortira pas.
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ses gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
Félicitations, tout est dit, il serait temps que la masse soit consciente que c'est ensemble que l'on fera plier ce gouvernement.
- CeladonDemi-dieu
Hier matin j'avais rv avec une enseignante de lettres (titulaire) pour parler d'une petite dont je m'occupe.
Moi : Pas en grève, aujourd'hui ?
Elle : Non, JE m'estime heureuse quand JE vois mon salaire, en comparaison de celui de ma belle-soeur (enseignante dans le système national).
Je n'ai pas évoqué la solidarité, cela m'a paru totalement hors de propos.
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs à l'étranger, mais actuellement, ce sont plus de 50 % des personnels enseignants qui sont recrutés en contrat local en primaire et avec un maîtrise de la langue française tout à fait aléatoire. :pleurs:
Moi : Pas en grève, aujourd'hui ?
Elle : Non, JE m'estime heureuse quand JE vois mon salaire, en comparaison de celui de ma belle-soeur (enseignante dans le système national).
Je n'ai pas évoqué la solidarité, cela m'a paru totalement hors de propos.
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs à l'étranger, mais actuellement, ce sont plus de 50 % des personnels enseignants qui sont recrutés en contrat local en primaire et avec un maîtrise de la langue française tout à fait aléatoire. :pleurs:
- Une passanteEsprit éclairé
Dégoûtée, aucune mention de la grève d'hier à la radio aujourd'hui, il n'est question que la Catalogne !
- mamieprofExpert spécialisé
c'était pareil hier soir, tv et radio attendaient le discours sur l'indépendance ...
- User21929Expert
Tous ce qui est en gras je l'ai déjà pratiqué avec plus ou moins de collègues à mes cotés. Mais cela gêne en quoi ?Ramanujan974 a écrit:Il faut être clair : on ne s'en sortira pas.
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ces gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
Pire, durant les CdC on ne nous demande plus notre avis.
Quand à aucun professeur au CA, c'est impossible dans mon établissement.
C'est pour cela que nos petites balades en ballades, que l'on appelle manifestations, devraient se transformer quelque chose de plus violent. Quand je pense qu'on ne parle quasiment pas de nos collègues qui arrivent à en mettre fin à leur vie, ce ne sont pas 500 gugusses (vécu hier dans une agglomération de 140 000 hab.) qui restent agglutinés autour de trois malheureuses pancartes...mamieprof a écrit:c'était pareil hier soir, tv et radio attendaient le discours sur l'indépendance ...
- elenajalanNiveau 4
Dans le C dans l'air d'hier, les questions à la fin en bas de l'écran sont tout bonnement le reflet des préjugés de ceux qui les ont écrites sur les fonctionnaires...peu de vraie question intéressante. Beaucoup semblent oublier qu'on fait des années d'étude et qu'on doit REUSSIR un concours. Alors l'emploi à vie, hein ! Par ailleurs, prof moi-même dans le privé sans l'avoir vraiment choisi (3 ans à temps plein, sans le concours, pour pouvoir payer ses factures (mais 1200 euros/mois en tant que MA2) VERSUS vacataire dans le public = pas de salaire viable) et pour mes collègues c'est à 99 % pareil, eh bien j'ai été 7 ans à temps partiel non choisi car pas d'heures dans l'etbt...Alors les privilèges...
Dans le privé on est assimilé fonctionnaire, donc moins de salaire, pas de bonne mutuelle, retraite...bof...Pour le même concours, les mêmes IPR. Et ne parlons pas de mutations : au bout de 17 ans, vu que les etbt sont surtout en ville, tjs 800 km/semaine pour moi. Il devrait y avoir des passerelles pour enseigner dans le public/privé. Surtout que je suis pour le public, ma fille est dans le public, ma mère était prof dans le public.
Dans le privé on est assimilé fonctionnaire, donc moins de salaire, pas de bonne mutuelle, retraite...bof...Pour le même concours, les mêmes IPR. Et ne parlons pas de mutations : au bout de 17 ans, vu que les etbt sont surtout en ville, tjs 800 km/semaine pour moi. Il devrait y avoir des passerelles pour enseigner dans le public/privé. Surtout que je suis pour le public, ma fille est dans le public, ma mère était prof dans le public.
- Ramanujan974Érudit
Whypee a écrit:Tous ce qui est en gras je l'ai déjà pratiqué avec plus ou moins de collègues à mes cotés. Mais cela gêne en quoi ?Ramanujan974 a écrit:Il faut être clair : on ne s'en sortira pas.
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ces gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
Ca ne gêne personne parce qu'il y a quelqu'un pour faire ce que toi tu refuses de faire !
Whypee a écrit:
Quand à aucun professeur au CA, c'est impossible dans mon établissement.
Et si aucun prof ne se présente au moment des élections ?!
- DaphnéDemi-dieu
Ramanujan974 a écrit:Whypee a écrit:Tous ce qui est en gras je l'ai déjà pratiqué avec plus ou moins de collègues à mes cotés. Mais cela gêne en quoi ?Ramanujan974 a écrit:Il faut être clair : on ne s'en sortira pas.
On doit être le seul métier avec autant de "modéré" dans ses rangs : entre ceux qui ne voient que le "biendezenfan" et ceux qui croient dur comme fer aux réformes, c'est foutu.
Toute action est rendue caduque par ces gens là.
Sinon, on pourrait agir sans faire grève et donc perdre de l'argent :
- refus des HS
- refus d'être PP ou coordonateur
- aucun prof au CA, CVL, conseil pédagogique et autre instance.
- aucune préparation à la maison, puisque, pour l'opinion publique, nous ne sommes que des exécutants : le cours consiste en la recopie du manuel, puis on fait les exos dans l'ordre.
Les profs de français feront comme les élèves, ils liront les résumés des oeuvres.
- un devoir par trimestre, QCM, qui sera la moyenne.
- évidemment, aucune sortie, voyage, ou actions diverses.
- pour chaque réunion à laquelle nous sommes conviés, demande par écrit au CDE le texte officiel qui nous oblige à y assister.
- en conseil de classe, on ne dit rien. Si on nous pose une question, répondre "c'est écrit sur le bulletin".
Toutes ces mesures seraient clairement énoncées fin juin, avant la rentrée suivante.
Mais, voilà, cela n'arrivera jamais...
Ca ne gêne personne parce qu'il y a quelqu'un pour faire ce que toi tu refuses de faire !Whypee a écrit:
Quand à aucun professeur au CA, c'est impossible dans mon établissement.
Et si aucun prof ne se présente au moment des élections ?!
Eh bien les décisions seront prises par les parents d'élèves
- JacqGuide spirituel
En tout cas, dans mon établissement, le nombre des grévistes n'a pas été remonté le jour-même. Consigne de la direction.
- Madame_ProfEsprit sacré
Sphinx a écrit:Ils avaient voulu se mettre avec le SNES, donc on était plutôt vers l'arrière (l'UNSA nous a doublés au départ ) J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de monde, on a mis du temps à quitter République.
On a dû se croiser
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
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- Grève intersyndicale du 10 octobre : contre la casse de la fonction publique
- Grève intersyndicale le 17 septembre 2015 contre la réforme du collège.
- Grève intersyndicale le 17 septembre 2015 contre la réforme du collège.
- Grève intersyndicale le 13 février 2014 en Ile de France contre la réforme des rythmes, la refonte des ZEP et le manque de moyens.
- 15 octobre 2013 : grève contre la réforme des retraites à l'appel des féndération SUD, FO et CGT.
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