- littleJulieNiveau 10
Je n'aurais pas dit mieux !
Et on reste détaché tant qu'on n'a pas été titularisé dadans un autre corps, ce qui permet d'enchaîner les scolarités tout en gardant son indice de prof, et de laisser la porte ouverte pour un éventuel retour en arrière.
Et on reste détaché tant qu'on n'a pas été titularisé dadans un autre corps, ce qui permet d'enchaîner les scolarités tout en gardant son indice de prof, et de laisser la porte ouverte pour un éventuel retour en arrière.
- ElbertaHabitué du forum
A 50 ans, vous trouvez pertinent un tel changement (de professeur à contrôleur) ?
- MathadorEmpereur
Tout dépend de ce que tu vises niveau retraite (et de ce qui se passe au niveau de l'éventuelle destruction réforme du système actuel). Si tu restes enseignante, tu as de bonnes chances d'atteindre l'indice 821 en parcourant la hors-classe.
Si tu passes chez les contrôleurs, il te faudrait ensuite deux promotions (inspecteur puis inspecteur principal) et potentiellement beaucoup de mobilité géographique avant de pouvoir espérer atteindre l'indice 821.
Si tu passes chez les contrôleurs, il te faudrait ensuite deux promotions (inspecteur puis inspecteur principal) et potentiellement beaucoup de mobilité géographique avant de pouvoir espérer atteindre l'indice 821.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElbertaHabitué du forum
Mathador a écrit:Tout dépend de ce que tu vises niveau retraite (et de ce qui se passe au niveau de l'éventuelledestructionréforme du système actuel). Si tu restes enseignante, tu as de bonnes chances d'atteindre l'indice 821 en parcourant la hors-classe.
Si tu passes chez les contrôleurs, il te faudrait ensuite deux promotions (inspecteur puis inspecteur principal) et potentiellement beaucoup de mobilité géographique avant de pouvoir espérer atteindre l'indice 821.
Merci. N'étant pas mobile géographiquement (encore deux enfants scolarisés), cela règle le problème.
- fifi51Fidèle du forum
littleJulie a écrit:Je n'aurais pas dit mieux !
Et on reste détaché tant qu'on n'a pas été titularisé dadans un autre corps, ce qui permet d'enchaîner les scolarités tout en gardant son indice de prof, et de laisser la porte ouverte pour un éventuel retour en arrière.
J'ajoute que tu progresses également sur ta carrière principale (id est de professeur) tant que tu es stagiaire.
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- MathadorEmpereur
Elberta a écrit:Mathador a écrit:Tout dépend de ce que tu vises niveau retraite (et de ce qui se passe au niveau de l'éventuelledestructionréforme du système actuel). Si tu restes enseignante, tu as de bonnes chances d'atteindre l'indice 821 en parcourant la hors-classe.
Si tu passes chez les contrôleurs, il te faudrait ensuite deux promotions (inspecteur puis inspecteur principal) et potentiellement beaucoup de mobilité géographique avant de pouvoir espérer atteindre l'indice 821.
Merci. N'étant pas mobile géographiquement (encore deux enfants scolarisés), cela règle le problème.
Avec un peu de chance tu peux t'en tirer au début (contrôleur et inspecteur), le sujet a déjà été abordé ici.
Par contre, j'avais retenu que c'était presque obligatoire de bouger pour devenir IP. Tout dépend donc de l'âge de tes enfants…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElbertaHabitué du forum
Ils sont au collège et je compte leur faire faire leurs études supérieures ici. Cela demanderait trop de concessions à la famille que je suive cette voie.
Et devenir inspecteur (par concours donc ?) puis inspecteur principal en moins de dix ans me parait quelque peu ambitieux. Je me trouve déjà trop vieille (usée ?) pour préparer l'agrégation.
Merci pour ton échange Mathador.
Et devenir inspecteur (par concours donc ?) puis inspecteur principal en moins de dix ans me parait quelque peu ambitieux. Je me trouve déjà trop vieille (usée ?) pour préparer l'agrégation.
Merci pour ton échange Mathador.
- MathadorEmpereur
Je me demande si tu ne t'avances pas un peu, à moins d'habiter dans une grande métropole. Dans ma fratrie plusieurs sont partis étudier dans une autre ville après le bac alors qu'il y avait une fac pas loin.Elberta a écrit:Ils sont au collège et je compte leur faire faire leurs études supérieures ici.
Sinon rien ne t'empêche de rester en B, c'est juste que tu auras une retraite médiocre. À moins que tu aies recours au palliatif repéré auparavant dans le fil par @fifi51: voir à partir de ce commentaire https://www.neoprofs.org/t113570p575-envie-de-changement-pour-integrer-un-ministere-lie-a-l-economie-ou-a-la-finance#5116668 .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ElbertaHabitué du forum
Oui, (très) grande métropole.
- UnprofdelogNiveau 5
Mathador a écrit:....Sinon rien ne t'empêche de rester en B, c'est juste que tu auras une retraite médiocre. À moins que tu aies recours au palliatif repéré auparavant dans le fil par @fifi51: voir à partir de ce commentaire https://www.neoprofs.org/t113570p575-envie-de-changement-pour-integrer-un-ministere-lie-a-l-economie-ou-a-la-finance#5116668 .
Je confirme les écrits de Mathador et de @fifi51 pour ce qui est de l'article L15-2 du code des pensions civiles et militaires.
Moi-> 52 ans, à la recherche d'une autre piste (contrôleur/inspecteur DGFiP)
N'hésitez pas à me questionner si vous avez besoin de plus d'infos pour ce fameux article 15-2
- renaud1703Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
J'ai eu le CAPES de SES l'année dernière et je suis cette année en report de stage pour préparer l'agreg. Pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier, et comme on ne peut pas tout miser sur l'agreg, qui reste un concours très difficile, j'ai eu l'idée de me diversifier, et de tenter cette année d'autres concours qui ne nécessitaient pas une surcharge de travail énorme. C'est comme ça que j'ai passé le concours d'Inspecteur, dont les résultats sont tombés hier. Bonne nouvelle, je l'ai eu !
J'en profite pour motiver ceux qui veulent tenter l'aventure : je n'ai presque pas travaillé le concours, ni à l'écrit, ni à l'oral, et c'est passé. Il est vrai que beaucoup de postes étaient ouverts au concours cette année (750), et que ma matière, les SES, correspond bien au concours. Je n'ai rien préparé en éco, et n'ai fait aucune note de synthèse avant le concours (j'ai découvert l'épreuve en vrai le jour du concours !). Cette épreuve correspond en fait assez, dans son esprit, à l'épreuve de dida du Capes : extraire l'essentiel d'une foule de document, le tout en temps très limité. J'avais rapidement lu le bouquin aux éditions Foucher cet été et avant les oraux, et tout s'est bien passé. L'épreuve de motivation de l'oral est tranquille et l'épreuve technique m'a fait l'effet d'être en réalité une épreuve de culture générale déguisée...
Par contre, je me retrouve maintenant face à un dilemme, quel concours dois-je prendre ? Je vois ma copine, prof d'espagnol en collège, galérer tous les jours un peu plus face aux conditions de travail qui se dégradent. Je redoute l'évolution du métier d'enseignant, qui va vers toujours moins de disciplinaire, d'exigence scolaire et plus d'animation (Cf réforme à venir du CAPES). Je constate, comme tout le monde, la baisse sidérante du niveau des élèves. En même temps, ma matière, les SES, me passionne, par son contenu et le fait qu'on soit en lycée. D'un autre côté, la DGFIP permet des évolutions de carrière et une rémunération qui semblent sans commune mesure.
J'ai lu (presque) tous les échanges de ce forum. On y parle beaucoup de reclassement, de grade etc. mais finalement peu du contenu des métiers eux-mêmes. Je suis donc preneur de tout conseil pour m'aider à choisir de la manière la plus "éclairée" possible. Tout en sachant que si j'ai l'agreg, je prendrai surement l'agreg. Mon dilemme se situe donc entre CAPES et Inspecteur.
Je vous remercie beaucoup par avance pour votre aide !
J'ai eu le CAPES de SES l'année dernière et je suis cette année en report de stage pour préparer l'agreg. Pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier, et comme on ne peut pas tout miser sur l'agreg, qui reste un concours très difficile, j'ai eu l'idée de me diversifier, et de tenter cette année d'autres concours qui ne nécessitaient pas une surcharge de travail énorme. C'est comme ça que j'ai passé le concours d'Inspecteur, dont les résultats sont tombés hier. Bonne nouvelle, je l'ai eu !
J'en profite pour motiver ceux qui veulent tenter l'aventure : je n'ai presque pas travaillé le concours, ni à l'écrit, ni à l'oral, et c'est passé. Il est vrai que beaucoup de postes étaient ouverts au concours cette année (750), et que ma matière, les SES, correspond bien au concours. Je n'ai rien préparé en éco, et n'ai fait aucune note de synthèse avant le concours (j'ai découvert l'épreuve en vrai le jour du concours !). Cette épreuve correspond en fait assez, dans son esprit, à l'épreuve de dida du Capes : extraire l'essentiel d'une foule de document, le tout en temps très limité. J'avais rapidement lu le bouquin aux éditions Foucher cet été et avant les oraux, et tout s'est bien passé. L'épreuve de motivation de l'oral est tranquille et l'épreuve technique m'a fait l'effet d'être en réalité une épreuve de culture générale déguisée...
Par contre, je me retrouve maintenant face à un dilemme, quel concours dois-je prendre ? Je vois ma copine, prof d'espagnol en collège, galérer tous les jours un peu plus face aux conditions de travail qui se dégradent. Je redoute l'évolution du métier d'enseignant, qui va vers toujours moins de disciplinaire, d'exigence scolaire et plus d'animation (Cf réforme à venir du CAPES). Je constate, comme tout le monde, la baisse sidérante du niveau des élèves. En même temps, ma matière, les SES, me passionne, par son contenu et le fait qu'on soit en lycée. D'un autre côté, la DGFIP permet des évolutions de carrière et une rémunération qui semblent sans commune mesure.
J'ai lu (presque) tous les échanges de ce forum. On y parle beaucoup de reclassement, de grade etc. mais finalement peu du contenu des métiers eux-mêmes. Je suis donc preneur de tout conseil pour m'aider à choisir de la manière la plus "éclairée" possible. Tout en sachant que si j'ai l'agreg, je prendrai surement l'agreg. Mon dilemme se situe donc entre CAPES et Inspecteur.
Je vous remercie beaucoup par avance pour votre aide !
- pseudo-intelloSage
1- Inspecteur
2- agreg
-3 Capes
Vraiment.
J'aime la latin, la littérature et la langue française, donc je suis devenue enseignante de lettres classiques. Dans un département très à la ramasse, ce qui risque de grossir le traits de mon tableau, mais la tendance est probablement un peu partout la même.
Sur 15 ans de titularisation (et même pas TZR, titulaire tout de suite), j'ai eu 6 ans de postes partagés (même quand c'était illégal ; l'année où c'était vraiment naze, j'avais d'ailleurs fait appel au CA, et gagné, mais toutes les réactions du rectorat étaient empreintes d'un cynisme édifiant). Au moins 6 autres années, j'ai eu très chaux aux miches, et me suis donc retrouvée très stressée pendant au minimum quelques semaine,s au maximum quelques mois (le max : jusqu'à fin août) de devoir aller faire un complément dans un bahut éventuellement bien naze des environs).
Je passe de bons moments en classe, mais c’est parce que d'années en années, mon thermomètre a changé, sans même que je m'en rende compte ; aujourd'hui, quand je fais cours devant une classe calme, ça me convient, et quand les élèves ne sont pas juste calme par pure contrainte (on le sent, quand ils se forcent à rester dans les clous mais n'en pensent pas moins), je considère que j'ai passé une heure agr"able. Sauf quand, de plus en plus souvent, je m'arrache les cheveux à voir mes troisièmes latinistes galérer à fond pour comprendre un truc qui paraissait enfantin à mes 5e (pourtant pas Einstein) il y a encore 5 ou 6 ans. La hiérarchie évolue aussi ; les chefs d’aujourd’hui ne sont plus recrutés comme ceux du XXe siècle, les IPR trahissent parfois leurs disciplines (pas tous, fort heureusement), l'inspection académique et le rectorat sont sources de consternation perpétuelle. De plus en plus d'élèves nous prennent pour leurs valet nous posent des questions comme ça, alors qu'on est en train d'écrire ou e faire autre chose, voire nous interrompent, demandent une feuille à leur voisin sans prendre la peine d'ouvrir leur classeur et de constater qu'en fait ils en ont, de plus en plus ignorent le "s'il vous plaît" (m"erci,", ça va encore). Si tu fais un devoir qui évalue leur travail, comme une interro de cours ou de définitions, tu verras que c'est pa gagné, et mettre une majorité d'entre eux (à défaut de "tous", objectif inatteignbel" requerra une énergie folle. Pour t'économiser, tu peux bien sûr choisir de laisser ceux qui ne veulent vraiment pas bosser au bord du chemin, ce dont tu ne seras pas fier (et ils risquent de faire le bazar). Dans deux de mes classes, j'ai fait une crois sur deux élèves, au point de ne plus rien leur dire s'ils font la sieste pendant mon cours, parce que 1- les mettre au boulot est peine perdue (ou j'y laisse trop de plumes), et 2- tant qu'ils font la sieste, ils ne perturbent pas. C'et la moins mauvaise solution à ce moment-là, mais ça me met un peu mal à l'aise sur le principe tout de même. Je te passe les conseils lunaires de l'IPR, venue critiquer sur tout un cours qui avait super bien tourné à mon sens), la CDE qui se prend pour une IPR et qui, dans d'autres circonstances, nous demande de "justifier l'argent public qu'on dépense", bref.
QUand j'étais étudiante, je me souviens d'un été où j'ai travaillé dans l'usine d'électricité (pas EDF) de la ville la plus proche . Le travail en tant que tel n'était pas intéressant : d'abord classer de feuilles dans les archives, puis faire de la saisie informatique sur les cas simples (puisque saisonnière donc peu formée). L’ambiance de travail était géniale, avec une équipe qui s'entendait bien et travaillait dans la bonne humeur. Entre un travail théoriquement intéressant mais concrètement bouffant et/ou consternant, et un travail même inintéressant mais qui te permet de passer des journées plus sereines voire plus joyeuses, y'a pas photo.
2- agreg
-3 Capes
Vraiment.
J'aime la latin, la littérature et la langue française, donc je suis devenue enseignante de lettres classiques. Dans un département très à la ramasse, ce qui risque de grossir le traits de mon tableau, mais la tendance est probablement un peu partout la même.
Sur 15 ans de titularisation (et même pas TZR, titulaire tout de suite), j'ai eu 6 ans de postes partagés (même quand c'était illégal ; l'année où c'était vraiment naze, j'avais d'ailleurs fait appel au CA, et gagné, mais toutes les réactions du rectorat étaient empreintes d'un cynisme édifiant). Au moins 6 autres années, j'ai eu très chaux aux miches, et me suis donc retrouvée très stressée pendant au minimum quelques semaine,s au maximum quelques mois (le max : jusqu'à fin août) de devoir aller faire un complément dans un bahut éventuellement bien naze des environs).
Je passe de bons moments en classe, mais c’est parce que d'années en années, mon thermomètre a changé, sans même que je m'en rende compte ; aujourd'hui, quand je fais cours devant une classe calme, ça me convient, et quand les élèves ne sont pas juste calme par pure contrainte (on le sent, quand ils se forcent à rester dans les clous mais n'en pensent pas moins), je considère que j'ai passé une heure agr"able. Sauf quand, de plus en plus souvent, je m'arrache les cheveux à voir mes troisièmes latinistes galérer à fond pour comprendre un truc qui paraissait enfantin à mes 5e (pourtant pas Einstein) il y a encore 5 ou 6 ans. La hiérarchie évolue aussi ; les chefs d’aujourd’hui ne sont plus recrutés comme ceux du XXe siècle, les IPR trahissent parfois leurs disciplines (pas tous, fort heureusement), l'inspection académique et le rectorat sont sources de consternation perpétuelle. De plus en plus d'élèves nous prennent pour leurs valet nous posent des questions comme ça, alors qu'on est en train d'écrire ou e faire autre chose, voire nous interrompent, demandent une feuille à leur voisin sans prendre la peine d'ouvrir leur classeur et de constater qu'en fait ils en ont, de plus en plus ignorent le "s'il vous plaît" (m"erci,", ça va encore). Si tu fais un devoir qui évalue leur travail, comme une interro de cours ou de définitions, tu verras que c'est pa gagné, et mettre une majorité d'entre eux (à défaut de "tous", objectif inatteignbel" requerra une énergie folle. Pour t'économiser, tu peux bien sûr choisir de laisser ceux qui ne veulent vraiment pas bosser au bord du chemin, ce dont tu ne seras pas fier (et ils risquent de faire le bazar). Dans deux de mes classes, j'ai fait une crois sur deux élèves, au point de ne plus rien leur dire s'ils font la sieste pendant mon cours, parce que 1- les mettre au boulot est peine perdue (ou j'y laisse trop de plumes), et 2- tant qu'ils font la sieste, ils ne perturbent pas. C'et la moins mauvaise solution à ce moment-là, mais ça me met un peu mal à l'aise sur le principe tout de même. Je te passe les conseils lunaires de l'IPR, venue critiquer sur tout un cours qui avait super bien tourné à mon sens), la CDE qui se prend pour une IPR et qui, dans d'autres circonstances, nous demande de "justifier l'argent public qu'on dépense", bref.
QUand j'étais étudiante, je me souviens d'un été où j'ai travaillé dans l'usine d'électricité (pas EDF) de la ville la plus proche . Le travail en tant que tel n'était pas intéressant : d'abord classer de feuilles dans les archives, puis faire de la saisie informatique sur les cas simples (puisque saisonnière donc peu formée). L’ambiance de travail était géniale, avec une équipe qui s'entendait bien et travaillait dans la bonne humeur. Entre un travail théoriquement intéressant mais concrètement bouffant et/ou consternant, et un travail même inintéressant mais qui te permet de passer des journées plus sereines voire plus joyeuses, y'a pas photo.
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- DanskaProphète
renaud1703 a écrit:Bonjour à tous,
J'ai eu le CAPES de SES l'année dernière et je suis cette année en report de stage pour préparer l'agreg. Pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier, et comme on ne peut pas tout miser sur l'agreg, qui reste un concours très difficile, j'ai eu l'idée de me diversifier, et de tenter cette année d'autres concours qui ne nécessitaient pas une surcharge de travail énorme. C'est comme ça que j'ai passé le concours d'Inspecteur, dont les résultats sont tombés hier. Bonne nouvelle, je l'ai eu !
J'en profite pour motiver ceux qui veulent tenter l'aventure : je n'ai presque pas travaillé le concours, ni à l'écrit, ni à l'oral, et c'est passé. Il est vrai que beaucoup de postes étaient ouverts au concours cette année (750), et que ma matière, les SES, correspond bien au concours. Je n'ai rien préparé en éco, et n'ai fait aucune note de synthèse avant le concours (j'ai découvert l'épreuve en vrai le jour du concours !). Cette épreuve correspond en fait assez, dans son esprit, à l'épreuve de dida du Capes : extraire l'essentiel d'une foule de document, le tout en temps très limité. J'avais rapidement lu le bouquin aux éditions Foucher cet été et avant les oraux, et tout s'est bien passé. L'épreuve de motivation de l'oral est tranquille et l'épreuve technique m'a fait l'effet d'être en réalité une épreuve de culture générale déguisée...
Par contre, je me retrouve maintenant face à un dilemme, quel concours dois-je prendre ? Je vois ma copine, prof d'espagnol en collège, galérer tous les jours un peu plus face aux conditions de travail qui se dégradent. Je redoute l'évolution du métier d'enseignant, qui va vers toujours moins de disciplinaire, d'exigence scolaire et plus d'animation (Cf réforme à venir du CAPES). Je constate, comme tout le monde, la baisse sidérante du niveau des élèves. En même temps, ma matière, les SES, me passionne, par son contenu et le fait qu'on soit en lycée. D'un autre côté, la DGFIP permet des évolutions de carrière et une rémunération qui semblent sans commune mesure.
J'ai lu (presque) tous les échanges de ce forum. On y parle beaucoup de reclassement, de grade etc. mais finalement peu du contenu des métiers eux-mêmes. Je suis donc preneur de tout conseil pour m'aider à choisir de la manière la plus "éclairée" possible. Tout en sachant que si j'ai l'agreg, je prendrai surement l'agreg. Mon dilemme se situe donc entre CAPES et Inspecteur.
Je vous remercie beaucoup par avance pour votre aide !
Un élément à prendre en compte dans la réflexion : il y a peu de postes en SES, obtenir une affectation près de chez soi ou une mutation n'est pas évident.
En SES aussi, j'ai beau aimer ma discipline, je pense que j'en changerai sans regret si j'arrive à résoudre le problème de la mobilité géographique. Et c'est pour les mêmes raisons géographiques que je regrette assez d'avoir opté pour le Capes il y a quelques années : le concours ne m'inquiète pas, en revanche 6 ou 8 mois de scolarité loin de chez soi deviennent un obstacle non négligeable quand on a une famille, des enfants, une maison.
- UnprofdelogNiveau 5
@Renaud --> franchement, fonce vers la Dgfip, il y a moults secteurs où tu pourras prendre plaisir à travailler. Je m'intéresse de très très prêt au concours Inspecteur et franchement, nous, à l'EN, on est vraiment "hors clou" ; on laisse tout faire , nous ne sommes plus des profs mais des animateurs. je sais de quoi je parle car je suis en lycée pro et le truc qui a fait déborder le vase pour moi, est le "chef d'oeuvre" ....
J'ai 30 ans d'EN et je veux quitter ce navire qui dérive....
J'ai 30 ans d'EN et je veux quitter ce navire qui dérive....
- Cléopatra2Guide spirituel
Concours d'inspecteur, sans aucune hésitation.
- CathEnchanteur
Il me semble que tu donnes toi même la réponse dans ton message, en fait...Il me semble qu'il n'y a pas à hésiter.
Et si la fibre pédagogique te démange, tu pourras sans doute donner des cours dans le cadre de la formation interne !
Et si la fibre pédagogique te démange, tu pourras sans doute donner des cours dans le cadre de la formation interne !
- LefterisEsprit sacré
Choix dans le même ordre que Pseudo intello : Ifip , à défaut agreg, et vraiment en dernier lieu capes. Parole de quelqu'un qui connu les trois situations, dans le désordre (pas IFIP mais fonctionnaire cat A de condition à peu près équivalente et qui n'a pas pu faire demi tour). Aux arguments pertinents déjà développés, j'en ajoute un puissant : la dégradation de la condion enseignante va s'accélérer dans des proportions inouïes. Très rapidement. Le choix de saccager les concours est un message fort concernant le futur statut qui va en découler.Ca se dégradera moins vite dans un ministère régalien, même si toute la fonction publique est dans le.collimateur.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- littleJulieNiveau 10
Tous les ans, il y a un appel à candidature de l'ENFIP, et c'est accessible aux jeunes Inspecteurs. J'aurais postulé si il y avait un site près de chez moi.Cath a écrit:Et si la fibre pédagogique te démange, tu pourras sans doute donner des cours dans le cadre de la formation interne !
Les centres regionaux de formation recrutent aussi mais les formateurs sont bien plus expérimentés.
- renaud1703Je viens de m'inscrire !
Merci à tous pour vos retours. Le moins que l'on puisse dire c'est que le concours d'inspecteur semble faire l'unanimité ! Je pense que c'est donc ce que je vais choisir, même si je vais quand-même continuer à bosser pour l'agreg et j'aviserai par la suite. Je reste quand-même sidéré par la proportion d'enseignants souhaitant quitter l'EN. Cela dit quelque chose de la dégradation du métier et des perspectives qu'il offre...
- ModuloHabitué du forum
Dans un autre forum, un collègue a fait le calcul des rémunérations à la DGFiP pour tous les grades. J'en mets un extrait en spoiler. N'ouvrez celui-ci que si vous avez une bonne bouteille de rhum à côté pour oublier.
- Salaires nets à la DGFiP:
- Hypothèses retenues :
- les rémunérations correspondent à des emplois administratifs;
- les emplois sont situés hors IDF et hors zone permettant de bénéficier d'une indemnité de résidence;
- la mutuelle n'est pas décomptée;
- l'agent n'a pas d'enfants à charge (supplément familial de traitement = 0);
- je ne tiens pas compte de l'indemnité compensatrice de hausse de CSG (valable uniquement pour les agents en poste avant le 1er janvier 2018). Elle représente selon les grades entre 10 et 50 euros mensuels à rajouter au barème ci-dessous;
- les emplois ne donnent pas lieu à des allocations complémentaires de fonctions pour sujétions particulières;
- les emplois n'octroient pas de bénéfice de NBI (géographique ou fonctionnelle);
- les rémunérations ne comprennent pas d'éventuelles indemnités de conseils pour les comptables de collectivités et d'établissement publics locaux;
- pas de GIPA.
[...]
Corps Contrôleur des finances publiques
Grade Contrôleur 2ème classe
échelons
1 1 795,97 €
2 1 820,12 €
3 1 844,28 €
4 1 868,43 €
5 1 900,64 €
6 1 948,94 €
7 2 065,25 €
8 2 141,74 €
9 2 206,15 €
10 2 246,41 €
11 2 310,81 €
12 2 391,33 €
13 2 495,99 €
[...]
Corps Inspecteur des finances publiques
Grade Inspecteur des finances publiques
échelons
1 2 209,55 €
2 2 290,06 €
3 2 370,57 €
4 2 451,08 €
5 2 571,85 €
6 2 704,69 €
7 2 902,08 €
8 3 022,84 €
9 3 143,61 €
10 3 326,11 €
11 3 458,95 €
[...]
Grade Inspecteur Principal des Finances Publiques
échelons
1 3 831,80 €
2 3 972,69 €
3 4 133,72 €
4 4 254,48 €
5 4 497,89 €
6 4 658,91 €
7 4 927,84 €
8 5 080,81 €
9 5 233,79 €
10 5 294,17 €
Grade Administrateur des Finances Publiques Adjoint
échelons
1 4 890,41 €
2 5 051,43 €
3 5 192,32 €
4 5 706,37 €
5 5 859,34 €
6 5 955,96 €
7 6 197,49 €
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- CarmenLRNeoprof expérimenté
- magdaleneNiveau 3
Et encore, l'auteur de ces calculs précise bien que c'est pour une situation typique, c'est à dire n'incluant que les primes générales de base ! De nombreux postes ouvrent droit à des primes supplémentaires... Imaginez-vous s'il s'agissait des salaires nets avec simplement l'ISOE, mais sans aucune des divers primes PP ou REP, des IMP ou HSA/E !
- WillPeNiveau 1
Bonsoir à tous, je suis ce forum depuis un certain temps j’ai donc décidé de m’y inscrire.
Je confirme Magdalene ! Je suis professeur des écoles tout ce qu’il y a de plus basique sans aucune autre prime que l’ISAE (100€ tout rond par mois) et actuellement à l’échelon 3 je touche 1711 net avant impôt et mutuelle.
Soit vous l’aurez compris 84€ de moins qu’un contrôleur échelon 1
Donc je vous annonce officiellement mon projet de départ pour la DGFIP. Je m’inscris cet été au concours de contrôleur ! (Applaudissements)
Merci à tous d’ailleurs pour vos précieux conseils au fil des pages.
Je confirme Magdalene ! Je suis professeur des écoles tout ce qu’il y a de plus basique sans aucune autre prime que l’ISAE (100€ tout rond par mois) et actuellement à l’échelon 3 je touche 1711 net avant impôt et mutuelle.
Soit vous l’aurez compris 84€ de moins qu’un contrôleur échelon 1
Donc je vous annonce officiellement mon projet de départ pour la DGFIP. Je m’inscris cet été au concours de contrôleur ! (Applaudissements)
Merci à tous d’ailleurs pour vos précieux conseils au fil des pages.
- LefterisEsprit sacré
Ca confirme ce que je dis souvent, et ma propre expérience. Un cadre A fin de premier grade gagne souvent comme un agrégé HC (sans HS). C'est ici le cas pour Ifip, à quelques dizaines d'euros près. Un certifié ou assimilé (PE, CPE, PLP...) = catégorie B. Cela rejoint aussi les graphiques du rapport annuel sur la fonction publique.
Devenir enseignant n'a plus guère de sens...
Devenir enseignant n'a plus guère de sens...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MithestralNiveau 2
WillPe a écrit:Bonsoir à tous, je suis ce forum depuis un certain temps j’ai donc décidé de m’y inscrire.
Je confirme Magdalene ! Je suis professeur des écoles tout ce qu’il y a de plus basique sans aucune autre prime que l’ISAE (100€ tout rond par mois) et actuellement à l’échelon 3 je touche 1711 net avant impôt et mutuelle.
Soit vous l’aurez compris 84€ de moins qu’un contrôleur échelon 1
Donc je vous annonce officiellement mon projet de départ pour la DGFIP. Je m’inscris cet été au concours de contrôleur ! (Applaudissements)
Merci à tous d’ailleurs pour vos précieux conseils au fil des pages.
Même échelon, même constat, même décision.
Le métier ne me plaît pas tant que ça et je travaille beaucoup pour un salaire qui me paraît de plus en plus dérisoire quand je me compare avec mes proches amis dans le privé ou dans d'autres administrations publiques. Je profite assez peu des petites vacances, et je préférerais pouvoir poser des jours de congés quand bon me semble / au besoin. Les perspectives d'évolution de carrière sont très maigres dans l'EN, et les règles de mobilités assez dures (mais pas injustes).
Je vois de moins en moins pourquoi je continuerais à m'imposer cela. Ma matière a échappé de peu à la disparition pure et simple lors de la dernière réforme du LP, mais 1/3 de mon service n'est déjà plus purement disciplinaire et m'impose de travailler très étroitement avec 4 autres collègues, ce qui, cette année, me fait sacrifier ma demi-journée de libre que j'avais demandée.
Ce sujet et d'autres m'ont fait beaucoup réfléchir sur ma situation. J'ai l'impression d'être né 30 ans trop tard pour pouvoir apprécier ce métier et m'y épanouir comme je l'aurais souhaité (et rêvé).
- glucheNiveau 10
Un petit retour d'expérience pour tempérer un peu ce que je lis sur ce fil.
Mon conjoint travaille au MINEFI en tant qu'inspecteur.
Je n'échangerais certainement pas mon boulot pour le sien. La hiérarchie est bien plus pesante, les réunions oiseuses plus nombreuses, la perte de sens est bien là aussi. La dégradation des métiers n'est pas propre à l'éducation nationale, loin de là.
En ce moment il télétravaille et quand j'entends le verbiage en réunion, le brassage de vent, c'est insupportable: j'ai l'impression d'être à une réunion avec l'inspection. Sauf que lui, c'est toutes les semaines, au moins.
Evidemment, de mon côté, je suis agrégée, dans un lycée correct, sans être exceptionnel, à quelques minutes seulement de chez moi, et ces circonstances, plus favorables que celles de beaucoup de mes collègues, jouent en ma faveur. Mais le métier de professeur offre encore une certaine autonomie.
Attention donc à ne pas idéaliser les ministères autres que l'éducation nationale.
Mon conjoint travaille au MINEFI en tant qu'inspecteur.
Je n'échangerais certainement pas mon boulot pour le sien. La hiérarchie est bien plus pesante, les réunions oiseuses plus nombreuses, la perte de sens est bien là aussi. La dégradation des métiers n'est pas propre à l'éducation nationale, loin de là.
En ce moment il télétravaille et quand j'entends le verbiage en réunion, le brassage de vent, c'est insupportable: j'ai l'impression d'être à une réunion avec l'inspection. Sauf que lui, c'est toutes les semaines, au moins.
Evidemment, de mon côté, je suis agrégée, dans un lycée correct, sans être exceptionnel, à quelques minutes seulement de chez moi, et ces circonstances, plus favorables que celles de beaucoup de mes collègues, jouent en ma faveur. Mais le métier de professeur offre encore une certaine autonomie.
Attention donc à ne pas idéaliser les ministères autres que l'éducation nationale.
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