- archebocEsprit éclairé
Sphinx a écrit:Mais le CDE n'est pas obligé de muter (sauf sur décision du CA). Si on change les règles, on change tout à la fois : le CDE devient ainsi le pédégé de l'établissement, en quelque sorte. Vous ne pensez pas assez disruptive, je suis au regret de vous le dire.
Les brain-stormers qui appuient ce genre de farfulisme ne savent pas non plus comment ils recruteront les CDE. Ils ne sont pas plus disruptifs que vous et moi, malgré qu'ils cherchent à en faire croire.
Les seuls qui ont un peu de vision, ce sont les politiques. Eux, ils voient les éblouissantes perspectives de népotisme qui s'ouvrent à eux.
- SheldonNiveau 9
Bonjour.
Avez-vous de mémoire quelques données sur le recrutement des CdE ?
Globalement, quel est le nombre de postes pourvus comparé au nombre total de candidats ?
A combien est la barre d'admissibilité ?
Merci et bon mardi 8 mai.
Avez-vous de mémoire quelques données sur le recrutement des CdE ?
Globalement, quel est le nombre de postes pourvus comparé au nombre total de candidats ?
A combien est la barre d'admissibilité ?
Merci et bon mardi 8 mai.
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- Stéphane PerretJe viens de m'inscrire !
Sheldon a écrit:Bonjour.
Avez-vous de mémoire quelques données sur le recrutement des CdE ?
Globalement, quel est le nombre de postes pourvus comparé au nombre total de candidats ?
A combien est la barre d'admissibilité ?
Merci et bon mardi 8 mai.
Bonjour,
Pour le concours des personnels de direction 2017, 600 postes étaient ouverts aux 2 concours.
Il y avait 4160 inscrits et 3238 candidats se sont présentés. 1214 personnes étaient admissibles.
Le seuil d'admissibilité était 12,15. Le seuil d'admission 12,40.
(source : rapport du jury, 2017)
_________________
Stéphane Perret
Formateur et coach
Ancien perdir
- CasparProphète
Sheldon a écrit:Bonjour.
Avez-vous de mémoire quelques données sur le recrutement des CdE ?
Globalement, quel est le nombre de postes pourvus comparé au nombre total de candidats ?
A combien est la barre d'admissibilité ?
Merci et bon mardi 8 mai.
Il me semble que c'est un admis pour quatre candidats environ, mais c'est facile à retrouver en lisant les rapports de jury je suppose.
@archeboc: Nous aurions plus à craindre le clientélisme que le népotisme.
- User17095Érudit
@Sheldon
J'avoue être curieux de ta curiosité, pourquoi cette interrogation ?
J'avoue être curieux de ta curiosité, pourquoi cette interrogation ?
- HonchampDoyen
pogonophile a écrit:@Sheldon
J'avoue être curieux de ta curiosité, pourquoi cette interrogation ?
La question récurrente dans certaines salles des profs est celle de la supposée baisse du niveau...des chefs d'établissement ! Ou de certains d'entre eux.
Alors, on se fait des films, on se dit que le vivier doit être bien faible, et qu'"on prend n'importe qui".
Ce qui est faux au regard des chiffres.
J''imagine aussi que le recrutement des chefs n'est pas une science exacte, et que tel candidat(e)entre acceptable et brillant à l'oral va se révéler ensuite un piètre meneur d'hommes et de femmes dans son établissement, ou quelqu'un avec peu d'étoffe, ou qui va vite virer "chefaillon-tatillon".
Est-ce donc une mise en perspective des recrutements qui motive la question de Sheldon ?
Tu vas me dire, Pogonophile, que le problème est le même pour le recrutement des enseignants...
D'abord, ce n'est pas le sujet.
Et ensuite, un chef médiocre ou pire a vite fait de couler la réputation d'un bahut, ou le bahut tout court.
Parfois, un adjoint, un CPE ou des professeurs principaux efficaces limitent les dégâts et masquent un temps la situation.
Pogonophile, je ne cherche pas à t'agresser, je cherchais à répondre à ta question...
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- User17095Érudit
Aucun souci, je suis le premier à dire que tous mes collègues ne me rendent pas fier de mon beau métier hein...
Le vivier est moyen, de mon point de vue. D'un côté il y a en théorie bien assez de monde pour identifier des candidats convenables, de l'autre ce n'est finalement pas le concours le plus difficile auquel réussir. De façon étonnante, c'est un concours qu'on a souvent au premier essai, parfois au deuxième, rarement plus ; côté inspection c'est l'inverse.
En pratique, une fois ôtés les touristes (ce n'est pas un exercice d'érudition mais quand-même), ceux qui ne parviennent pas à passer la barrière de l'écrit malgré d'immenses qualités, et ceux qui cherchent à fuir la salle de classe par tous les moyens, donc arrivent en portant toute la misère du monde à l'oral...
Ensuite en exercice, on est sous pression permanente, avec très peu de recul, et la nécessite de jongler en maîtrisant de très nombreuses compétences... Personne ne démarre en se disant "je vais être un zorcharte harcelant."
Les enseignants connaissent la même difficulté, avec l'impossibilité de se préserver quand ils sont en bas de la pente.
L'une des différences importantes, c'est que les profs ont... la salle des profs. Quand tu es chef tu es nettement plus seul...
Le vivier est moyen, de mon point de vue. D'un côté il y a en théorie bien assez de monde pour identifier des candidats convenables, de l'autre ce n'est finalement pas le concours le plus difficile auquel réussir. De façon étonnante, c'est un concours qu'on a souvent au premier essai, parfois au deuxième, rarement plus ; côté inspection c'est l'inverse.
En pratique, une fois ôtés les touristes (ce n'est pas un exercice d'érudition mais quand-même), ceux qui ne parviennent pas à passer la barrière de l'écrit malgré d'immenses qualités, et ceux qui cherchent à fuir la salle de classe par tous les moyens, donc arrivent en portant toute la misère du monde à l'oral...
Ensuite en exercice, on est sous pression permanente, avec très peu de recul, et la nécessite de jongler en maîtrisant de très nombreuses compétences... Personne ne démarre en se disant "je vais être un zorcharte harcelant."
Les enseignants connaissent la même difficulté, avec l'impossibilité de se préserver quand ils sont en bas de la pente.
L'une des différences importantes, c'est que les profs ont... la salle des profs. Quand tu es chef tu es nettement plus seul...
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:Aucun souci, je suis le premier à dire que tous mes collègues ne me rendent pas fier de mon beau métier hein...
Le vivier est moyen, de mon point de vue. D'un côté il y a en théorie bien assez de monde pour identifier des candidats convenables, de l'autre ce n'est finalement pas le concours le plus difficile auquel réussir. De façon étonnante, c'est un concours qu'on a souvent au premier essai, parfois au deuxième, rarement plus ; côté inspection c'est l'inverse.
En pratique, une fois ôtés les touristes (ce n'est pas un exercice d'érudition mais quand-même), ceux qui ne parviennent pas à passer la barrière de l'écrit malgré d'immenses qualités, et ceux qui cherchent à fuir la salle de classe par tous les moyens, donc arrivent en portant toute la misère du monde à l'oral...
Ensuite en exercice, on est sous pression permanente, avec très peu de recul, et la nécessite de jongler en maîtrisant de très nombreuses compétences... Personne ne démarre en se disant "je vais être un zorcharte harcelant."
Les enseignants connaissent la même difficulté, avec l'impossibilité de se préserver quand ils sont en bas de la pente.
L'une des différences importantes, c'est que les profs ont... la salle des profs. Quand tu es chef tu es nettement plus seul...
Tu es plus seul et surtout tu ne peux pas dire ce que tu penses des inepties de l'EN devant les enseignants. Tu gardes tout pour toi. C'est plus difficile je crois pour un CDE (comme certaines IPR) de trouver un exutoire. C'est là qu'il faut avoir un mental d'acier pour ne pas se laisser enfermer..... J'ai vu des CDE flancher.... d'autres qui résistent bien; ce sont souvent(pas forcément tous) ceux qui ont une vie familiale et intellectuelle très riches , dotés en plus d'une très grande ouverture d'esprit. Bref n, ceux qui n'ont pas de soucis pour prendre du recul sur les injonctions données de là-haut. Du moins c'est une tendance ce que j'ai observée. Je ne prétends pas faire de généralités.
- SphinxProphète
Suite à un nouveau HS, le sujet a été divisé. La conversation sur la salle des profs se trouve ici : https://www.neoprofs.org/t71391p75-la-salle-des-profs-et-vous#4432281
Merci de veiller dorénavant à respecter le sujet de départ.
Merci de veiller dorénavant à respecter le sujet de départ.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- User17095Érudit
Le premier poste est aussi déterminant et donne le la pour la suite.
J'ai eu la chance de travailler avec un premier chef qui avait construit un climat vraiment constructif, et d'être accueilli (littéralement) par des professeurs qui avaient envie de travailler ensemble : exigeants, pénibles même parfois, mais capables de se décentrer et de dialoguer.
Forcément, ça conditionne la perception que l'on a des rôles des uns et des autres, et même en arrivant dans des établissements avec des salle des profs franchement désagréables, on peut garder à l'esprit qu'il n'y a pas de fatalité.
Ce genre de rapports serait forcément fichu en l'air par cette histoire de recrutement. C'est déjà assez difficile d'avoir une relation positive.
J'ai eu la chance de travailler avec un premier chef qui avait construit un climat vraiment constructif, et d'être accueilli (littéralement) par des professeurs qui avaient envie de travailler ensemble : exigeants, pénibles même parfois, mais capables de se décentrer et de dialoguer.
Forcément, ça conditionne la perception que l'on a des rôles des uns et des autres, et même en arrivant dans des établissements avec des salle des profs franchement désagréables, on peut garder à l'esprit qu'il n'y a pas de fatalité.
Ce genre de rapports serait forcément fichu en l'air par cette histoire de recrutement. C'est déjà assez difficile d'avoir une relation positive.
- keroGrand sage
@pogonophile: si je peux me permettre la question, je suis curieux: dans le milieu des perdir, comment est perçue cette affaire de recrutement par les perdir ?
- User17095Érudit
kero a écrit:@pogonophile: si je peux me permettre la question, je suis curieux: dans le milieu des perdir, comment est perçue cette affaire de recrutement par les perdir ?
Comme une complète imbécilité, pour plusieurs raisons, que j'ai entendues ou lues ici et là :
- nous n'avons pas les compétences pour
- nous n'avons vraiment pas que ça à faire
- nous sommes attachés au service public dans sa dimension nationale (déséquilibre entre les régions, concurrence entre établissements, etc.)
Il y a probablement quelques maniaques du pouvoir et du contrôle qui l'approuveraient, mais je ne les ai pas encore rencontrés...
- Philomène87Grand sage
De toute façon, tout comme la prime au mérite et la suppression de l'agrégation, c'est une idée en l'air lancée de façon irréfléchie histoire de montrer qu'au gouvernement, "on a des idées". Je ne crois pas un seul instant à son application, mais peut-être suis-je trop optimiste.
- SheldonNiveau 9
@pogonophile
Bonjour.
Je me suis posé cette question car nous avons reçu un mail parlant du concours des personnels de direction.
Je me demandais s'il y avait des problèmes de recrutement, à l'image des difficultés pour recruter les enseignants, avec peu de candidats et des niveaux très faibles.
A-t-on de moins en moins de candidats pour les perdir ou est-ce stable ?
Bonne journée.
Bonjour.
Je me suis posé cette question car nous avons reçu un mail parlant du concours des personnels de direction.
Je me demandais s'il y avait des problèmes de recrutement, à l'image des difficultés pour recruter les enseignants, avec peu de candidats et des niveaux très faibles.
A-t-on de moins en moins de candidats pour les perdir ou est-ce stable ?
Bonne journée.
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" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- scot69Modérateur
Je sais que dans le privé, dans l'ac de Lyon, c'est vraiment la crise à ce niveau là. Ils recrutent régulièrement des CDE qui n'ont pas d'expérience de l'enseignement et qui viennent du privé.
- Philomène87Grand sage
Je confirme pour le privé.
Par là où j'habite, beaucoup de cde démissionnent (trop de pression) et redeviennent profs.
Dans mon bahut l'an dernier, changement de cde, et on a appris par la suite que la cde sortante avait proposé son poste au stagiaire à peine titularisé. Il a refusé (heureusement, parce que tout compétent qu'il est dans son domaine, je l'aurais pas bien vu diriger l'établissement).
Par là où j'habite, beaucoup de cde démissionnent (trop de pression) et redeviennent profs.
Dans mon bahut l'an dernier, changement de cde, et on a appris par la suite que la cde sortante avait proposé son poste au stagiaire à peine titularisé. Il a refusé (heureusement, parce que tout compétent qu'il est dans son domaine, je l'aurais pas bien vu diriger l'établissement).
- User17095Érudit
Côté public il n'y a pas de crise du recrutement, le ratio candidats-postes reste stable à première vue (je n'ai pas regardé en détails mais on ne parle pas de problème de ce côté là).
La seule difficulté côté "vivier", c'est le nombre de faisant-fonction, assez important globalement, et particulièrement à Paris. C'est dû à de nombreux détachements sur des missions au rectorat ou au ministère, et pas mal de congés longue maladie, de personnes qui restent titulaires du poste mais ne l'occupent pas.
Côté privé, aucune idée du fonctionnement ni des problématiques. J'imagine que le recrutement poste par poste ne doit pas être aisé dans certaines zones...
La seule difficulté côté "vivier", c'est le nombre de faisant-fonction, assez important globalement, et particulièrement à Paris. C'est dû à de nombreux détachements sur des missions au rectorat ou au ministère, et pas mal de congés longue maladie, de personnes qui restent titulaires du poste mais ne l'occupent pas.
Côté privé, aucune idée du fonctionnement ni des problématiques. J'imagine que le recrutement poste par poste ne doit pas être aisé dans certaines zones...
- keroGrand sage
pogonophile a écrit:kero a écrit:@pogonophile: si je peux me permettre la question, je suis curieux: dans le milieu des perdir, comment est perçue cette affaire de recrutement par les perdir ?
Comme une complète imbécilité, pour plusieurs raisons, que j'ai entendues ou lues ici et là :
- nous n'avons pas les compétences pour
- nous n'avons vraiment pas que ça à faire
- nous sommes attachés au service public dans sa dimension nationale (déséquilibre entre les régions, concurrence entre établissements, etc.)
Il y a probablement quelques maniaques du pouvoir et du contrôle qui l'approuveraient, mais je ne les ai pas encore rencontrés...
Merci.
Est-ce que les syndicats font remonter cet avis auprès de nos
- Philomène87Grand sage
pogonophile a écrit:
Côté privé, aucune idée du fonctionnement ni des problématiques. J'imagine que le recrutement poste par poste ne doit pas être aisé dans certaines zones...
Disons que dans le privé, les perdirs ne passent pas de concours. Ils sont recrutés parmi les enseignants. Je vais faire ma langue de vipère, mais parfois, c'est par copinage. Pas toujours, certes. En général, on leur propose la formation lorsqu'ils ont déjà été coordinateurs de niveau, ou qu'ils ont été adjoints faisant-fonction (ceux-ci étant pris directement dans l'équipe pédagogique et continuant d'assurer leur service d'enseignement).
D'ailleurs, les cde des établissements petits et moyens doivent aussi assurer 3-4h de cours par semaine.
- scot69Modérateur
Parfois plus!!! Certains ont carrément un mi-temps!
Je précise qu'ils sont recrutés également parmi le personnel non-enseignant. (ce qui pose soucis quand ils sont démis de leur fonction mais qu'ils peuvent prétendre à un poste de prof)
Et il n'y a aucune obligation d'avoir enseigné une seule fois pour accéder au poste.
Et effectivement, c'est TRÈS souvent par copinage.
Je précise qu'ils sont recrutés également parmi le personnel non-enseignant. (ce qui pose soucis quand ils sont démis de leur fonction mais qu'ils peuvent prétendre à un poste de prof)
Et il n'y a aucune obligation d'avoir enseigné une seule fois pour accéder au poste.
Et effectivement, c'est TRÈS souvent par copinage.
- Pat BÉrudit
Je confirme aussi, pour le privé... Par copinage, et, pour certains diocèses, par affichages de grandes convictions cathos.
Et pour l'avoir vécu, c'est souvent catastrophique d'avoir un chef d'établissement qui n'a jamais enseigné, et qui par conséquent n'imagine pas la charge de travail que ça peut représenter en-dehors de la classe ni la pression qu'on peut avoir face à certaines classes ou parents...
(et dans les deux cas que j'ai connus, le chef en question prétend avoir enseigné... ou au moins fait quelque remplacements... et au détour de la conversation on apprend qu'il a juste un BTS de gestion ou commerce, du haut de ses 33 ans, donc je doute fort qu'il ait enseigné les maths comme il le prétend :!)
Et pour l'avoir vécu, c'est souvent catastrophique d'avoir un chef d'établissement qui n'a jamais enseigné, et qui par conséquent n'imagine pas la charge de travail que ça peut représenter en-dehors de la classe ni la pression qu'on peut avoir face à certaines classes ou parents...
(et dans les deux cas que j'ai connus, le chef en question prétend avoir enseigné... ou au moins fait quelque remplacements... et au détour de la conversation on apprend qu'il a juste un BTS de gestion ou commerce, du haut de ses 33 ans, donc je doute fort qu'il ait enseigné les maths comme il le prétend :!)
- Philomène87Grand sage
Pat B a écrit:Je confirme aussi, pour le privé... Par copinage, et, pour certains diocèses, par affichages de grandes convictions cathos.
Et pour l'avoir vécu, c'est souvent catastrophique d'avoir un chef d'établissement qui n'a jamais enseigné, et qui par conséquent n'imagine pas la charge de travail que ça peut représenter en-dehors de la classe ni la pression qu'on peut avoir face à certaines classes ou parents...
(et dans les deux cas que j'ai connus, le chef en question prétend avoir enseigné... ou au moins fait quelque remplacements... et au détour de la conversation on apprend qu'il a juste un BTS de gestion ou commerce, du haut de ses 33 ans, donc je doute fort qu'il ait enseigné les maths comme il le prétend :!)
Déjà, cde à cet âge-là... Pourquoi pas si on est très doué, cela dit.
Ensuite, il est fort possible qu'il ait déjà enseigné les maths. A 21 ans, chez Acadomia
- KeaFidèle du forum
Je confirme ce qui a été dit ci-dessus concernant le privé.
J'ajoute que, concernant le recrutement des enseignants, les CDE des établissements privés sous contrat ont déjà un rôle dans le recrutement des enseignants (ils reçoivent les candidatures, les classent par ordre de préférence, éventuellement reçoivent les candidats en entretien...) mais il y a des règles et des priorités pour l'attribution des postes (fermeture de poste ou mutation pour convenance personnelle, ancienneté...) et le rectorat veille au grain.
Ce qui n'empêche pas les petits arrangements entre amis pour tenter de conserver un contractuel qui donne satisfaction, ou pour éviter de voir nommé un enseignant précédé par une mauvaise réputation... Il y a parfois des bras de fer entre CDE, syndicats d'enseignants, rectorat.
Je sens de plus en plus fortement se dessiner des profils d'établissements, définis par leur projet, et je vois gros comme une maison que sous peu, les CDE vont demander à pouvoir tenir compte de l'adéquation entre l'enseignant et le projet de l'établissement qu'il vise.
En appui, voici une petite conversation en salle des profs, entre une collègue (proche des instances) et moi, il y a quelques mois de cela :
"Le collège X vient de refaire son projet d'étab.. Le directeur a demandé aux profs de signer le projet, sinon il leur demande de partir.
- Mais c'est juste illégal !
- Non, mais je veux dire, il demande aux profs qui postulent de signer. Les autres, bien sûr, ils peuvent rester..."
J'ai déjà quelques exemples de CDE qui ont "demandé de partir" à des enseignants titulaires (qui, légalement, peuvent s'asseoir sur la "demande" en l'état actuel des choses). Alors la première version de la collègue me semble déjà tout à fait crédible bien que totalement hors des clous. Imaginons le tableau avec un recrutement local et des établissements profilés selon leurs projets...
Il paraît que les projets d'établissement sont une chose formidable inventée par les bahuts privés, et qui gagne désormais les établissements publics. Collègues du public, vous confirmez la deuxième partie de la phrase ?
J'ajoute que, concernant le recrutement des enseignants, les CDE des établissements privés sous contrat ont déjà un rôle dans le recrutement des enseignants (ils reçoivent les candidatures, les classent par ordre de préférence, éventuellement reçoivent les candidats en entretien...) mais il y a des règles et des priorités pour l'attribution des postes (fermeture de poste ou mutation pour convenance personnelle, ancienneté...) et le rectorat veille au grain.
Ce qui n'empêche pas les petits arrangements entre amis pour tenter de conserver un contractuel qui donne satisfaction, ou pour éviter de voir nommé un enseignant précédé par une mauvaise réputation... Il y a parfois des bras de fer entre CDE, syndicats d'enseignants, rectorat.
Je sens de plus en plus fortement se dessiner des profils d'établissements, définis par leur projet, et je vois gros comme une maison que sous peu, les CDE vont demander à pouvoir tenir compte de l'adéquation entre l'enseignant et le projet de l'établissement qu'il vise.
En appui, voici une petite conversation en salle des profs, entre une collègue (proche des instances) et moi, il y a quelques mois de cela :
"Le collège X vient de refaire son projet d'étab.. Le directeur a demandé aux profs de signer le projet, sinon il leur demande de partir.
- Mais c'est juste illégal !
- Non, mais je veux dire, il demande aux profs qui postulent de signer. Les autres, bien sûr, ils peuvent rester..."
J'ai déjà quelques exemples de CDE qui ont "demandé de partir" à des enseignants titulaires (qui, légalement, peuvent s'asseoir sur la "demande" en l'état actuel des choses). Alors la première version de la collègue me semble déjà tout à fait crédible bien que totalement hors des clous. Imaginons le tableau avec un recrutement local et des établissements profilés selon leurs projets...
Il paraît que les projets d'établissement sont une chose formidable inventée par les bahuts privés, et qui gagne désormais les établissements publics. Collègues du public, vous confirmez la deuxième partie de la phrase ?
- Philomène87Grand sage
Oui j'ai vu ça aussi : une titulaire d'anglais poussée vers la sortie, car nous perdons chaque année des classes (et des heures), et quand c'est comme ça, la priorité fonctionne à l'ancienneté. Alors comme la plus jeune prof d'anglais était une grande pote de l'ancienne cde (et avec le nouveau, elle est toujours dans les petits papiers), et que, vu son ancienneté, c'est elle qui perd les heures (voire, qui va perdre son poste), une plus âgée (donc prioritaire sur les heures) a été priée de partir, et une autre plus âgée subit cette année le même sort. Je me suis demandé comment elles pouvaient se laisser faire, mais avec un peu de harcèlement on obtient pas mal de choses.
- scot69Modérateur
J'ai également croisé les fameux enseignants "patate chaude"...
Je suis bien d'accord avec vous deux: le système de recrutement est supposé être clair, mais on y maintient néanmoins un certain flou artistique pour pouvoir tricher si besoin, tout en justifiant la tricherie...
Je suis bien d'accord avec vous deux: le système de recrutement est supposé être clair, mais on y maintient néanmoins un certain flou artistique pour pouvoir tricher si besoin, tout en justifiant la tricherie...
- Philomène87Grand sage
Certains sont les rois de la magouille.
- Les enseignants recrutés par Pôle Emploi auront "une formation qui accompagne leur exercice".
- Comment sont recrutés les chefs d'établissement dans l'enseignement privé sous contrat ?
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