- ddalcatelNiveau 9
Exact !mathmax a écrit:Il y a peut-être une autre raison : certains enseignants sont persuadés qu'on n'est pas si mal lotis, que notre salaire est tout à fait décent et que c'est pire dans le privé. Cela revient assez souvent dans les discussions sur nos revenus. Je ne sais pas quelle est l'ampleur de cette position et si ça peut expliquer une résignation massive.
En 1980 un professeur débutait à 2 fois le smic. Aujourd'hui c'est 1,1 fois. Le salaire reste tabou chez les enseignants. Ces chiffres ne peut pas être vrai.
- Fesseur ProGuide spirituel
La grande majorité des collègues sont des anciens bons élèves, peu habitués à contester l'autorité sinon en salle des profs.
Ca joue aussi.
Ca joue aussi.
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Pourvu que ça dure...
- ddalcatelNiveau 9
Dire que la féminisation n'aide pas à la combativité est évidement faux.Marlou.Bassboost a écrit:je suis d'accord...tristement d’accord, mais l'exaspération attend d’autres formes de combats, je pense que la grève pour être efficace, devrait être le "clou du spectacle".almuixe a écrit:Je n'ai malheureusement pas la réponse à la question initiale. L'individualisation à outrance induite par la société de consommation et le système médiatique qui étouffe l'esprit critique sont efficaces pour maintenir le calme, même si j'observe que l'exaspération monte.almuixe a écrit:Et cela va sûrement choquer, mais il est possible que la féminisation de la profession n'aide pas à la combativité.
c'est une BLAGUE?
Tu diras ça aux aides soignantes de Foucheras, aux postières de ma ville, et aux copines syndicalistes qui tiennent les rennes d'une maison qui s'écroule sous " l'individualisation à outrance"
Oui, ça me choque ce que tu écris, c'est limite insultant et très misogyne, et FAUX de surcroît.
Je dirai plutôt qu'il arrive que dans un couple l'enseignant soit presque un salaire d'appoint. Celui qui arrange tout le monde puisqu'il peut s'occuper des enfants pendant les vacances ou le mercredi après midi, celui qui s’arrête quand un petit à de la fièvre... En région Toulousaine le grand classique est M. est ingénieur chez Airbus et Mme prof. Ou inversement mais c'est plus rare. Et quand un salaire représente 30% des revenus totaux d'un couple, l'idée d'une lutte pour une revalorisation est moins présente...
- Madame_ProfEsprit sacré
Puck a écrit:Je rappelle en passant qu'on pouvait avoir du poids au moment de la réforme en faisant grève pour la correction des examens. 2 années de suite, dans le bled où j'enseigne nous avons été 2 sur 2 collèges à faire la grève des corrections du brevet : mon collègue de maths et moi. Alors ...
Merci de le rappeler ! Résultat, ça a fait un flop...
XIII, de ton côté, comment agis-tu ? Le "c'est la faute des syndicats", le grand classique, c'est vraiment du haut niveau d'argumentation...
Verdurette, qui te dit qu'ils ne sont pas représentatifs ? Il y a deux grandes catégories d'adhérents, ceux qui le sont pour avoir un service commercial / service après-vente (essentiellement lié aux mutations), et les autres (et ceux-là, oui, ils sont consultés). Tout syndicat qui fait correctement son boulot et qui est organisé a des instances à différents niveaux. De l'adhérent dans un établissement, aux délégues syndicaux départementaux, aux responsables académiques, jusqu'au niveau national, il y a des remontées et des échanges hein. Le SNALC a appelé à faire grève au moment du DNB l'an dernier, certains syndicats n'ont pas voulu suivre parce que cela a été discuté / débattu en interne, et que la tendance majoritaire a plutôt été contre. Concernant la grève de manière générale, pour des raisons financières notamment (je ne blâme pas les collègues, personnellement j'ai ce problème aussi), on constate bien que ça n'est pas vraiment efficace (puis, côté gouvernement, ça leur fait des économies, et côté parents, ça râle).
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- ddalcatelNiveau 9
C'est vrai mais alors pourquoi les ingénieurs, avocats, notaires, médecins, pilotes... eux savent contester et se défendre ?Fesseur Pro a écrit:La grande majorité des collègues sont des anciens bons élèves, peu habitués à contester l'autorité sinon en salle des profs.
Ca joue aussi.
- ddalcatelNiveau 9
ddalcatel a écrit:Exact !mathmax a écrit:Il y a peut-être une autre raison : certains enseignants sont persuadés qu'on n'est pas si mal lotis, que notre salaire est tout à fait décent et que c'est pire dans le privé. Cela revient assez souvent dans les discussions sur nos revenus. Je ne sais pas quelle est l'ampleur de cette position et si ça peut expliquer une résignation massive.
En 1980 un professeur débutait à 2 fois le smic. Aujourd'hui c'est 1,1 fois. Le salaire reste tabou chez les enseignants. Ces chiffres doivent être faux.
- DaphnéDemi-dieu
Il faut relativiser avec le SMIC. C'est vrai qu'on avait tant de fois plus, mais depuis le SMIC a été relevé à plusieurs reprises, pas le reste. Donc le Smic d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la valeur de base qu'il avait autrefois, toute comparaison par rapport à lui n'a plus de sens.
Il y a 60 ans, mes parents gagnaient à eux deux 14 fois le smic, et ils étaient en début de carrière. En fin de carrière ils n'en gagnaient plus le même ratio, alors que leur rémunération avait augmenté. Tout simplement parce que la comparaison est difficilement pertinente.
C'est juste un constat, pas une polémique que je lance : je me demande comment vivaient les gens avec le smic à cette époque, je trouve normal qu'il ait augmenté; mais c'est vrai aussi que nous avons beaucoup baissé en terme de pouvoir d'achat, ou que les reste a beaucoup augmenté...
Il y a 60 ans, mes parents gagnaient à eux deux 14 fois le smic, et ils étaient en début de carrière. En fin de carrière ils n'en gagnaient plus le même ratio, alors que leur rémunération avait augmenté. Tout simplement parce que la comparaison est difficilement pertinente.
C'est juste un constat, pas une polémique que je lance : je me demande comment vivaient les gens avec le smic à cette époque, je trouve normal qu'il ait augmenté; mais c'est vrai aussi que nous avons beaucoup baissé en terme de pouvoir d'achat, ou que les reste a beaucoup augmenté...
- Madame_ProfEsprit sacré
ddalcatel a écrit:C'est vrai mais alors pourquoi les ingénieurs, avocats, notaires, médecins, pilotes... eux savent contester et se défendre ?Fesseur Pro a écrit:La grande majorité des collègues sont des anciens bons élèves, peu habitués à contester l'autorité sinon en salle des profs.
Ca joue aussi.
Dans ce cas précis, il faut bien dire qu'une journée de grève n'impacte pas trop leur budget mensuel, et qu'elle impacte par contre énormément la compagnie. Donc, forcément...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- ddalcatelNiveau 9
Bon alors d'autres chiffres. Les enseignants gagnent 35% de moins que les cadres de la fonction publique et 66% de moins que les cadres du prive. Ça aussi il faut relativiser ?Daphné a écrit:Il faut relativiser avec le SMIC. C'est vrai qu'on avait tant de fois plus, mais depuis le SMIC a été relevé à plusieurs reprises, pas le reste. Donc le Smic d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec la valeur de base qu'il avait autrefois, toute comparaison par rapport à lui n'a plus de sens.
Il y a 60 ans, mes parents gagnaient à eux deux 14 fois le smic, et ils étaient en début de carrière. En fin de carrière ils n'en gagnaient plus le même ratio, alors que leur rémunération avait augmenté. Tout simplement parce que la comparaison est difficilement pertinente.
C'est juste un constat, pas une polémique que je lance : je me demande comment vivaient les gens avec le smic à cette époque, je trouve normal qu'il ait augmenté; mais c'est vrai aussi que nous avons beaucoup baissé en terme de pouvoir d'achat, ou que les reste a beaucoup augmenté...
- ddalcatelNiveau 9
Oui quand le grève est suivie. Quand il y a 10% de gréviste comme chez nous il n’obtiennent rien eux non plus. Par contre ils sont très syndiqués, et ils osent revendiquer en masse. Ce qui n'est pas notre cas.Madame_Prof a écrit:ddalcatel a écrit:C'est vrai mais alors pourquoi les ingénieurs, avocats, notaires, médecins, pilotes... eux savent contester et se défendre ?Fesseur Pro a écrit:La grande majorité des collègues sont des anciens bons élèves, peu habitués à contester l'autorité sinon en salle des profs.
Ca joue aussi.
Dans ce cas précis, il faut bien dire qu'une journée de grève n'impacte pas trop leur budget mensuel, et qu'elle impacte par contre énormément la compagnie. Donc, forcément...
- DaphnéDemi-dieu
Non. On n'est plus dans la comparaison avec un Smic ancien/nouveau mais avec des cadres - pas des ouvriers hein - d'aujourd'hui.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
- AndmaExpert spécialisé
ddalcatel a écrit:Dire que la féminisation n'aide pas à la combativité est évidement faux.Marlou.Bassboost a écrit:je suis d'accord...tristement d’accord, mais l'exaspération attend d’autres formes de combats, je pense que la grève pour être efficace, devrait être le "clou du spectacle".almuixe a écrit:Je n'ai malheureusement pas la réponse à la question initiale. L'individualisation à outrance induite par la société de consommation et le système médiatique qui étouffe l'esprit critique sont efficaces pour maintenir le calme, même si j'observe que l'exaspération monte.almuixe a écrit:Et cela va sûrement choquer, mais il est possible que la féminisation de la profession n'aide pas à la combativité.
c'est une BLAGUE?
Tu diras ça aux aides soignantes de Foucheras, aux postières de ma ville, et aux copines syndicalistes qui tiennent les rennes d'une maison qui s'écroule sous " l'individualisation à outrance"
Oui, ça me choque ce que tu écris, c'est limite insultant et très misogyne, et FAUX de surcroît.
Je dirai plutôt qu'il arrive que dans un couple l'enseignant soit presque un salaire d'appoint. Celui qui arrange tout le monde puisqu'il peut s'occuper des enfants pendant les vacances ou le mercredi après midi, celui qui s’arrête quand un petit à de la fièvre... En région Toulousaine le grand classique est M. est ingénieur chez Airbus et Mme prof. Ou inversement mais c'est plus rare. Et quand un salaire représente 30% des revenus totaux d'un couple, l'idée d'une lutte pour une revalorisation est moins présente...
hé bien qu'est ce qu'il ne faut pas lire... justement si mon mec était ingénieur avec un salaire plus important que le mien, je me poserais moins de questions pour faire grève, mais parlons nous seulement de salaire? Ou de conditions de travail?
Je suis une femme , combative, syndiquée, défenseure des services publics, impliquée dans l'interpro, je dis ce que je pense à mes supérieurs, je ne m'écrase pas.
Je suis sidérée de lire tant de clichés.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- ddalcatelNiveau 9
Si vous voulez je vous donne le salaire d'un ouvrier chez EDF. Mais comme vous ne me croirez pas, je m'abstiens.Daphné a écrit:Non. On n'est plus dans la comparaison avec un Smic ancien/nouveau mais avec des cadres - pas des ouvriers hein - d'aujourd'hui.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
- ddalcatelNiveau 9
Je vous félicite. Il en faudrait encore plus comme vous ! Mais force est de constater que vous êtes la minorité.Marlou.Bassboost a écrit:ddalcatel a écrit:Dire que la féminisation n'aide pas à la combativité est évidement faux.Marlou.Bassboost a écrit:je suis d'accord...tristement d’accord, mais l'exaspération attend d’autres formes de combats, je pense que la grève pour être efficace, devrait être le "clou du spectacle".almuixe a écrit:Je n'ai malheureusement pas la réponse à la question initiale. L'individualisation à outrance induite par la société de consommation et le système médiatique qui étouffe l'esprit critique sont efficaces pour maintenir le calme, même si j'observe que l'exaspération monte.almuixe a écrit:Et cela va sûrement choquer, mais il est possible que la féminisation de la profession n'aide pas à la combativité.
c'est une BLAGUE?
Tu diras ça aux aides soignantes de Foucheras, aux postières de ma ville, et aux copines syndicalistes qui tiennent les rennes d'une maison qui s'écroule sous " l'individualisation à outrance"
Oui, ça me choque ce que tu écris, c'est limite insultant et très misogyne, et FAUX de surcroît.
Je dirai plutôt qu'il arrive que dans un couple l'enseignant soit presque un salaire d'appoint. Celui qui arrange tout le monde puisqu'il peut s'occuper des enfants pendant les vacances ou le mercredi après midi, celui qui s’arrête quand un petit à de la fièvre... En région Toulousaine le grand classique est M. est ingénieur chez Airbus et Mme prof. Ou inversement mais c'est plus rare. Et quand un salaire représente 30% des revenus totaux d'un couple, l'idée d'une lutte pour une revalorisation est moins présente...
hé bien qu'est ce qu'il ne faut pas lire... justement si mon mec était ingénieur avec un salaire plus important que le mien, je me poserais moins de questions pour faire grève, mais parlons nous seulement de salaire? Ou de conditions de travail?
Je suis une femme , combative, syndiquée, défenseure des services publics, impliquée dans l'interpro, je dis ce que je pense à mes supérieurs, je ne m'écrase pas.
Je suis sidérée de lire tant de clichés.
- DaphnéDemi-dieu
ddalcatel a écrit:Si vous voulez je vous donne le salaire d'un ouvrier chez EDF. Mais comme vous ne me croirez pas, je m'abstiens.Daphné a écrit:Non. On n'est plus dans la comparaison avec un Smic ancien/nouveau mais avec des cadres - pas des ouvriers hein - d'aujourd'hui.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
Si on sait. Chez les ouvriers aussi, en fonction de leur entreprise, il y a des différences.
J'ai une collègue mariée à un ouvrier de chez EDF. Bon elle est HCL et gagne quand même plus que lui.
Après elle ne grimpe pas au poteau en hiver sur le plateau, il a passé sa vie à travailler au froid en extérieur, ça mérite rémunération, c'est normal. Surtout que par chez nous ça caille l'hiver
- ddalcatelNiveau 9
Ouf, il prendra sa retraite à 55 ans.Daphné a écrit:ddalcatel a écrit:Si vous voulez je vous donne le salaire d'un ouvrier chez EDF. Mais comme vous ne me croirez pas, je m'abstiens.Daphné a écrit:Non. On n'est plus dans la comparaison avec un Smic ancien/nouveau mais avec des cadres - pas des ouvriers hein - d'aujourd'hui.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
Si on sait. Chez les ouvriers aussi, en fonction de leur entreprise, il y a des différences.
J'ai une collègue mariée à un ouvrier de chez EDF. Bon elle est HCL et gagne quand même plus que lui.
Après elle ne grimpe pas au poteau en hiver sur le plateau, il a passé sa vie à travailler au froid en extérieur, ça mérite rémunération, c'est normal. Surtout que par chez nous ça caille l'hiver
- DaphnéDemi-dieu
ddalcatel a écrit:Ouf, il prendra sa retraite à 55 ans.Daphné a écrit:ddalcatel a écrit:Si vous voulez je vous donne le salaire d'un ouvrier chez EDF. Mais comme vous ne me croirez pas, je m'abstiens.Daphné a écrit:Non. On n'est plus dans la comparaison avec un Smic ancien/nouveau mais avec des cadres - pas des ouvriers hein - d'aujourd'hui.
Oui la différence est importante et avec les primes souvent des personnels catégorie B nous égalent voire nous dépassent en termes de rémunération. C'est ça le vrai problème.
Pas la rémunération des catégories B, tant mieux pour eux, mais la nôtre.
Si on sait. Chez les ouvriers aussi, en fonction de leur entreprise, il y a des différences.
J'ai une collègue mariée à un ouvrier de chez EDF. Bon elle est HCL et gagne quand même plus que lui.
Après elle ne grimpe pas au poteau en hiver sur le plateau, il a passé sa vie à travailler au froid en extérieur, ça mérite rémunération, c'est normal. Surtout que par chez nous ça caille l'hiver
Oui, je ne vois pas de "vieux" grimper au poteau à 65 ans, et toute une vie pro en extérieur par nos latitudes, faut pas pousser non plus.
Ça ne me choque pas sa retraite à 55 ans. Ça n'a rien de scandaleux. Pas comme pour d'autres en tout cas....
- AndmaExpert spécialisé
Ddalcatel, parlons alors des hommes non combatifs, j'en ai plein en exemple.
Je n'ai besoin d'aucune félicitations et je n'en veux pas, la collègue gauchiste ça fait le spectacle mais personnellement ce n'est pas simple à vivre , je souhaiterai juste que les collègues, hommes et femmes - parce que soulignons que les hommes ne sont pas très courageux non plus ( **cliché** ils sont où les guerriers? maintenant avec la mode des papas poules, on récupère des collègues peu vaillants ! ) , - soutiennent activement les actions en se réunissant, en s'organisant, et en ne laissant pas seul le militant faire le sale travail.
Je n'ai besoin d'aucune félicitations et je n'en veux pas, la collègue gauchiste ça fait le spectacle mais personnellement ce n'est pas simple à vivre , je souhaiterai juste que les collègues, hommes et femmes - parce que soulignons que les hommes ne sont pas très courageux non plus ( **cliché** ils sont où les guerriers? maintenant avec la mode des papas poules, on récupère des collègues peu vaillants ! ) , - soutiennent activement les actions en se réunissant, en s'organisant, et en ne laissant pas seul le militant faire le sale travail.
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- LizdarcyFidèle du forum
Fesseur Pro a écrit:La grande majorité des collègues sont des anciens bons élèves, peu habitués à contester l'autorité sinon en salle des profs.
Ca joue aussi.
De moins en moins vrai pour le mythe du prof ancien bon élève , au doigt mouillé, bien sûr.
- Une passanteEsprit éclairé
Marlou.Bassboost a écrit:ddalcatel a écrit:Dire que la féminisation n'aide pas à la combativité est évidement faux.Marlou.Bassboost a écrit:je suis d'accord...tristement d’accord, mais l'exaspération attend d’autres formes de combats, je pense que la grève pour être efficace, devrait être le "clou du spectacle".almuixe a écrit:Je n'ai malheureusement pas la réponse à la question initiale. L'individualisation à outrance induite par la société de consommation et le système médiatique qui étouffe l'esprit critique sont efficaces pour maintenir le calme, même si j'observe que l'exaspération monte.almuixe a écrit:Et cela va sûrement choquer, mais il est possible que la féminisation de la profession n'aide pas à la combativité.
c'est une BLAGUE?
Tu diras ça aux aides soignantes de Foucheras, aux postières de ma ville, et aux copines syndicalistes qui tiennent les rennes d'une maison qui s'écroule sous " l'individualisation à outrance"
Oui, ça me choque ce que tu écris, c'est limite insultant et très misogyne, et FAUX de surcroît.
Je dirai plutôt qu'il arrive que dans un couple l'enseignant soit presque un salaire d'appoint. Celui qui arrange tout le monde puisqu'il peut s'occuper des enfants pendant les vacances ou le mercredi après midi, celui qui s’arrête quand un petit à de la fièvre... En région Toulousaine le grand classique est M. est ingénieur chez Airbus et Mme prof. Ou inversement mais c'est plus rare. Et quand un salaire représente 30% des revenus totaux d'un couple, l'idée d'une lutte pour une revalorisation est moins présente...
hé bien qu'est ce qu'il ne faut pas lire... justement si mon mec était ingénieur avec un salaire plus important que le mien, je me poserais moins de questions pour faire grève, mais parlons nous seulement de salaire? Ou de conditions de travail?
Je suis une femme , combative, syndiquée, défenseure des services publics, impliquée dans l'interpro, je dis ce que je pense à mes supérieurs, je ne m'écrase pas.
Je suis sidérée de lire tant de clichés.
Il y a pourtant eu un rapport de la Cour des comptes sur l'EN, il y a une petite dizaine d'années, qui concluait, sans aucune honte, que les salaires des profs étaient bas mais que ce n'était pas grave puisqu'il s'agissait majoritairement de femmes dont le conjoint avait un meilleur salaire... Excepté ici, il n'y a pas vraiment eu de réactions à de tels propos !
- maikreeeesseGrand sage
Je ne sais pas si c'est un cliché mais dans mon entourage et la région (Rhône-Alpes, région riche avec beaucoup d'ingénieurs et de chercheurs) c'est quand même le cas le plus fréquent: femme PE ou professeur et compagnon ingénieur, chercheur ou professeur à la fac...
- Reine MargotDemi-dieu
Il fut un temps où professeur (en collège en tout cas) était un métier très masculin et prestigieux. Maintenant le prestige est largement retombé (100% d'une classe d'âge au collège et a le brevet ou peu s'en faut, traitement peu intéressant comparé aux années d'études, et image de la profession dans le public) et ce sont les femmes qui choisissent ce métier à 70%. Je ne crois pas que la baisse de combativité vienne de la féminisation de la profession mais que les deux phénomènes proviennent ensemble d'une remise en cause systématique des statuts de la FP, rendant les carrières publiques le plus souvent moins intéressantes (salaire, prestige social). Et comme de nombreuses batailles (cf 2003) ont été perdues...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ElyasEsprit sacré
Reine Margot a écrit:Il fut un temps où professeur (en collège en tout cas) était un métier très masculin et prestigieux. Maintenant le prestige est largement retombé (100% d'une classe d'âge au collège et a le brevet ou peu s'en faut, traitement peu intéressant comparé aux années d'études, et image de la profession dans le public) et ce sont les femmes qui choisissent ce métier à 70%. Je ne crois pas que la baisse de combativité vienne de la féminisation de la profession mais que les deux phénomènes proviennent ensemble d'une remise en cause systématique des statuts de la FP, rendant les carrières publiques le plus souvent moins intéressantes (salaire, prestige social). Et comme de nombreuses batailles (cf 2003) ont été perdues...
Juste pour corriger un chiffre faux. Le DNB n'a pas un taux de 100% de réussite ou peu s'en faut. Il est à 89% et reste stable par rapport aux années précédentes. Par rapport aux classes d'âge, on est loin du 100%.
- palomitaNeoprof expérimenté
Dans mon entourage, il y a, en effet, pas mal de couples ainsi ( la femme est prof et le conjoint , ingénieur ou médecin) mais aussi pas mal de couples où les deux sont profs , ou bien l'un est prof et l'autre est fonctionnaire administratif .
Mais de plus en plus, je constate qu'il y a des collègues en situation monoparentale , qui galèrent pour élever leurs enfants . Et pour ceux-là, je comprends bien qu'il n'est pas évident de perdre des journées de salaire , surtout pour ne rien obtenir au bout .
Mais de plus en plus, je constate qu'il y a des collègues en situation monoparentale , qui galèrent pour élever leurs enfants . Et pour ceux-là, je comprends bien qu'il n'est pas évident de perdre des journées de salaire , surtout pour ne rien obtenir au bout .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- DaphnéDemi-dieu
Il fut surtout un temps où les lycées de garçons avaient très majoritairement des professeurs hommes et les lycées de filles très majoritairement des professeurs femmes. Cela se décidait lors du concours où il y avait tant de postes hommes et tant de postes femmes, en gros fifty fifty, il y a à peu près autant de garçons que de filles. Quand j'ai passé mes examens c'était encore comme cela, on remplissait un dossier rose pour le concours féminin, un dossier bleu pour le concours masculin.Reine Margot a écrit:Il fut un temps où professeur (en collège en tout cas) était un métier très masculin et prestigieux. Maintenant le prestige est largement retombé (100% d'une classe d'âge au collège et a le brevet ou peu s'en faut, traitement peu intéressant comparé aux années d'études, et image de la profession dans le public) et ce sont les femmes qui choisissent ce métier à 70%. Je ne crois pas que la baisse de combativité vienne de la féminisation de la profession mais que les deux phénomènes proviennent ensemble d'une remise en cause systématique des statuts de la FP, rendant les carrières publiques le plus souvent moins intéressantes (salaire, prestige social). Et comme de nombreuses batailles (cf 2003) ont été perdues...
- Spoiler:
- Défense de rire
- Spoiler:
- ni de couiner mesdames, c'était comme ça et ça se défendait.
Et le ratio inscrits reçus n'était pas le même, je parle d'un temps où les concours de l'EN faisaient le plein : en disciplines littéraires, 1 femme sur 10 admissible et ensuite à l'oral 1 sur 10 reçue.
Au concours homme 1 sur 3.
Un prof de la fac de Toulouse où j'étais étudiantequi était au jury de Capes avait gu... en disant : "c'est honteux, il y a des filles collées avec de bon devoirs et des garçons reçus avec des devoirs qui ne tiennent pas debout".
Mais cela imposait un quota d'hommes dans le métier.
Dans le premier degré je ne sais pas si c'était pareil, il y avait les Ecoles Normales garçons et les EN filles, et des écoles publiques de garçons et des écoles de filles.
- Albert JarlHabitué du forum
Pour qu'un prof fasse grève, il faut qu'il y soit contraint par la pression collective. Concrètement, il doit se retrouver bloqué à l'entrée du bahut ou en salle des profs. Cela nécessite des minorités très actives. Si le prof a le choix, dans 90 % des cas il va faire cours (parce que ça sonne). Cette entrave à la liberté individuelle peut-être très conflictuelle avec certains collègues, mais la majorité n'attend que ça : qu'on leur retire ce choix, comme pour les protéger d'eux-mêmes.
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Si vis pacem, para bellum
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