- MatheodHabitué du forum
Suggestion : un site web où chaque prof indique à partir de combien d'enseignant en grève il décide de se mettre lui même en grève.
Ce site web étant partagé un maxmimum par l'ensemble des syndicats et par les profs entre eux.
Comme ça, l'idée "Ca ne sert à rien de faire grève, les autres ne le feront pas et donc j'aurais grève pour rien" n'aura pas lieu d'être.
On pourrait probablement atteindre un fort pourcentage de gréviste avec ça. Si tout le monde se dis prêt à faire grêve si 90% des profs font grève, et bien là justement, ce sera possible !
Ce site web étant partagé un maxmimum par l'ensemble des syndicats et par les profs entre eux.
Comme ça, l'idée "Ca ne sert à rien de faire grève, les autres ne le feront pas et donc j'aurais grève pour rien" n'aura pas lieu d'être.
On pourrait probablement atteindre un fort pourcentage de gréviste avec ça. Si tout le monde se dis prêt à faire grêve si 90% des profs font grève, et bien là justement, ce sera possible !
- BalthazaardVénérable
Tangleding a écrit:On est tous d'accord sur le diagnostic, Balthazaard (enfin pour ce qui est de la question salariale). La question se pose quant à la stratégie.
Ceux pour qui le problème est les impôts n'ont pas à se poser cette question : le pouvoir libéral (mass médias inclus) est acquis à cette analyse.
Mais non! Même sur ça on ne l'est pas!
Un de mes amis râleur sur les impôts, il s'est payé un avc il y a 2 ans, il est bien conscient d'avoir été soigné gratuitement (mal dit-il...donc raison de plus) grâce aux prélèvements qu'il vilipende. Pourtant son attitude ne change pas!!!!!
Nous sommes d'accord sur la question salariale, voire! , je te rappelle les échanges un peu chauds sur la suppression de la prime pour trois HSA, et les autres sur le ppcr. Non, nous ne sommes pas d'accord, pour nous un sou n'est pas forcément un sou...chaque sou est porteur de considérations sociales, morales ou autres. Pour les catégories agissantes (enfin celles dont on a parlé) un sou est un sou sans aucun état d'âme.
- PuckVénérable
Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- lessayNiveau 6
Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Lâcher quel lest ? A part renvoyer à des décisions locales sans prendre d'engagement, tout en maintenant les moyens, voir les baissant, je veux bien qu'on me donne un exemple concret d'avancées quil y a eu récemment.
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- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- IphigénieProphète
Pour répondre à la question initiale:
peut-être parce que ce n'est pas écrit dans les textes officiels... du coup, a-t-on vraiment le droit? Ne risque-t-on pas de déplaire?
On a vraiment changé le 'logiciel' des profs en quelques années de "formation"....
peut-être parce que ce n'est pas écrit dans les textes officiels... du coup, a-t-on vraiment le droit? Ne risque-t-on pas de déplaire?
On a vraiment changé le 'logiciel' des profs en quelques années de "formation"....
- CathEnchanteur
Tangleding a écrit:Il existe des modes d'action pour les profs qui pourraient avoir de l'effet. A condition que la profession soit suffisamment déterminée pour y aller.
Exemple : un préavis d'une journée reconduit de mardi en jeudi et de jeudi en mardi... Ce ne serait pas une grève tournante, mais si 7 collègues se décident le premier mardi, 5 autres le jeudi de la semaine qui suit, etc... Il y a possibilité, sans concertation, de désorganiser profondément le système et de rendre les parents d'élèves enragés, et à mon avis en 3 mois on peut venir à bout de n'importe quel projet avec une action de ce type, pour un coût par enseignant de 5 ou 6 journées de grève maxi, ce qui serait donc raisonnable.
La difficulté c'est qu'il faut que la salle des profs soit solidaire et qu'on hésite pas à parler, à échanger sur les jours où l'on est disposé à répondre au préavis, les jours où c'est compliqué à cause du programme... On annonce sur un panneau de la SDP le nombre de grévistes (sans nom), chacun pouvant se décider s'il estime que le jour J le nombre de grévistes est insuffisant.
Bref, en respectant la légalité on peut parvenir à faire plier le pouvoir. En se mettant à dos les parents, mais c'est au gouvernement qu'ils demanderont des comptes, in fine...
L'interdiction de grève tournante est stipulé par l'article 4 de la loi du 31 juillet 1963 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000509742
Ça c'est une bonne idée.
- CathEnchanteur
Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Quel lest ? le retour du jour de carence ? Le gel du point d'indice ? l'aumône faite à quelques uns du PPCR repoussée aux calendes ?
- ElyasEsprit sacré
Cath a écrit:Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Quel lest ? le retour du jour de carence ? Le gel du point d'indice ? l'aumône faite à quelques uns du PPCR repoussée aux calendes ?
Je ne vois pas non plus ce qui a changé dans la réforme de si considérable. Ils ont supprimé les thèmes des EPI et dit au minimum 1 EPI obligatoire. Or, les 4h d'enseignement EPI + AP à distribuer sont toujours à faire et ce sera vérifié lors des inspections.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Cath a écrit:Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Quel lest ? le retour du jour de carence ? Le gel du point d'indice ? l'aumône faite à quelques uns du PPCR repoussée aux calendes ?
Je ne vois pas non plus ce qui a changé dans la réforme de si considérable. Ils ont supprimé les thèmes des EPI et dit au minimum 1 EPI obligatoire. Or, les 4h d'enseignement EPI + AP à distribuer sont toujours à faire et ce sera vérifié lors des inspections.
D'autant plus que c'est dû à la conception de la pédagogie du nouveau ministre, pas aux réactions des collègues.
- PuckVénérable
Eh bien donc faire grève ne sert à rien ! Et le fric perdu par 7 jours de grève (pour les corrections, ce fut 2 fois 2 jours) et un voyage à Paris à mes frais pour la manif aurait pu servir à une semaine de farniente dans un hôtel-club en Tunisie. C'est l'équivalent, trajet compris.
Alors le titre du topic induit la réponse unique "parce que ça sert à rien".
Mais dans mon irrémédiable naïveté, je reste convaincue que si nous n'avions pas réagi, même si peu, nous serions encore plus malmenés car cette réforme n'a rien d'idéologique mais est un vaste plan social. Et notre ministre actuel aurait suivi le même cap si le cadavre n'avait pas encore sursauté.
Alors le titre du topic induit la réponse unique "parce que ça sert à rien".
Mais dans mon irrémédiable naïveté, je reste convaincue que si nous n'avions pas réagi, même si peu, nous serions encore plus malmenés car cette réforme n'a rien d'idéologique mais est un vaste plan social. Et notre ministre actuel aurait suivi le même cap si le cadavre n'avait pas encore sursauté.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- CosmosNiveau 6
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Cath a écrit:Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Quel lest ? le retour du jour de carence ? Le gel du point d'indice ? l'aumône faite à quelques uns du PPCR repoussée aux calendes ?
Je ne vois pas non plus ce qui a changé dans la réforme de si considérable. Ils ont supprimé les thèmes des EPI et dit au minimum 1 EPI obligatoire. Or, les 4h d'enseignement EPI + AP à distribuer sont toujours à faire et ce sera vérifié lors des inspections.
D'autant plus que c'est dû à la conception de la pédagogie du nouveau ministre, pas aux réactions des collègues.
Dans le fond, ça ne change pas grand chose en effet. Les langues anciennes n'ont pas de dotation propre, ni les bilangues. La marge horaire servira à tout financer mais elle est insuffisante pour permettre l'existence de tous ces enseignements avec du dédoublement en français, mathématiques ou sciences. Certes, on a lu que des dotations spécifiques pouvaient être allouées pour les langues anciennes ou les bilangues, mais qui peut penser qu'une rectrice comme Robine accordera le moindre kopeck ?
Le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont beau jeu de cracher sur Blanquer alors qu'il ne détruit rien de ce qu'a commis leur idole, tout au plus assouplit-il certaines choses, comme les EPI.
- TangledingGrand Maître
Sur le fond les ajustements Blanquer sont minimes. Mais certains correspondent à des demandes explicites (suppression des thèmes à la con).
Dire que ce n'est dû qu'aux conceptions de Blanquer est insuffisant. Sans les mobilisations et le fort mécontentement exprimé, à tous niveaux et y compris dans les urnes, Blanquer n'aurait jamais eu un arbitrage favorable sur ces questions au risque d'énerver le SGEN-CFDT (et donc la CDFT) et le SE-UNSA.
Cela étant dit, les ajustements Blanquer ne remettent pas en cause le coeur de la réforme et pour cause, l'autonomie fait partie du corpus idéologique du ministre.
Dire que ce n'est dû qu'aux conceptions de Blanquer est insuffisant. Sans les mobilisations et le fort mécontentement exprimé, à tous niveaux et y compris dans les urnes, Blanquer n'aurait jamais eu un arbitrage favorable sur ces questions au risque d'énerver le SGEN-CFDT (et donc la CDFT) et le SE-UNSA.
Cela étant dit, les ajustements Blanquer ne remettent pas en cause le coeur de la réforme et pour cause, l'autonomie fait partie du corpus idéologique du ministre.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Robin54Niveau 7
Cette idée de faire un coup au ministère en envoyant des milliers (des millions) de lettres me séduit de plus en plus...
- lisette83Érudit
Inspections qui de toute façon ne serviront plus à rien (ou à si peu)...Elyas a écrit:Cath a écrit:Puck a écrit:Malgré le fait que les grèves n'aient pas eu le poids qu'elles auraient pu avoir si elles avaient été plus suivies, le nouveau gouvernement (je n'ai pas voté pour donc ce n'est pas pour en faire une louange en passant) a compris qu'il fallait qu'il lâche du lest sur la réforme. Cela prouve donc qu'elles ont encore un impact. Le problème est que la profession est tellement paupérisée que beaucoup d'entre nous hésitent à sacrifier une ou plusieurs journées de salaire et que l'individualisme, la peur de la hiérarchie, les désillusions et la désyndicalisation (à juste titre parfois, vu la position de certains syndicats) sont inversement proportionnels.
Quel lest ? le retour du jour de carence ? Le gel du point d'indice ? l'aumône faite à quelques uns du PPCR repoussée aux calendes ?
Je ne vois pas non plus ce qui a changé dans la réforme de si considérable. Ils ont supprimé les thèmes des EPI et dit au minimum 1 EPI obligatoire. Or, les 4h d'enseignement EPI + AP à distribuer sont toujours à faire et ce sera vérifié lors des inspections.
- EsméraldaGrand sage
ça fait longtemps qu'on en parle ici, nous sommes plusieurs à avoir déjà envoyé des lettres à l'Elysée à une époque. Evidemment pour que cela ait un impact, il faudrait le faire massivement...
- ZagaraGuide spirituel
Les milliers de lettres ça ne peut avoir un effet sur l'opinion qu'en instrumentalisant les médias.
Par exemple : rassembler les lettres en 1 point, nommer une équipe représentative pour les porter, prévenir les médias, et mettre en scène le don du "cahier de doléance" au roi à la grille de l’Élysée.
Envoyer un flux de lettres ne laisse aucune image pour les télés et journaux, or de nos jours un journaliste ne fait un article que si il a une photo ou une vidéo. On est dans une culture de l'image, pas de l'écrit.
Par exemple : rassembler les lettres en 1 point, nommer une équipe représentative pour les porter, prévenir les médias, et mettre en scène le don du "cahier de doléance" au roi à la grille de l’Élysée.
Envoyer un flux de lettres ne laisse aucune image pour les télés et journaux, or de nos jours un journaliste ne fait un article que si il a une photo ou une vidéo. On est dans une culture de l'image, pas de l'écrit.
- EsméraldaGrand sage
Zagara a écrit:Les milliers de lettres ça ne peut avoir un effet sur l'opinion qu'en instrumentalisant les médias.
Par exemple : rassembler les lettres en 1 point, nommer une équipe représentative pour les porter, prévenir les médias, et mettre en scène le don du "cahier de doléance" au roi à la grille de l’Élysée.
Envoyer un flux de lettres ne laisse aucune image pour les télés et journaux, or de nos jours un journaliste ne fait un article que si il a une photo ou une vidéo. On est dans une culture de l'image, pas de l'écrit.
Ah mais je suis bien d'accord, c'est comme ça que je l'entendais aussi !
- EuthyphronNiveau 6
Bien d'accord aussi, comme sans doute une très forte majorité ici : il est capital pour vaincre de bien faire passer le message.
Mais alors quel est le message à faire passer? Je trouve qu'il y a vraiment l'embarras du choix! Or, faire passer 10000 messages à la fois ne sert à rien.
Imaginons donc la réussite de notre petite mise en scène. Les medias interrogent nos représentants, pas les syndicaux, non, mais ceux qui ont réussi leur petit coup médiatique. Que doivent-ils dire? (ils ont droit à cinq secondes).
Mais alors quel est le message à faire passer? Je trouve qu'il y a vraiment l'embarras du choix! Or, faire passer 10000 messages à la fois ne sert à rien.
Imaginons donc la réussite de notre petite mise en scène. Les medias interrogent nos représentants, pas les syndicaux, non, mais ceux qui ont réussi leur petit coup médiatique. Que doivent-ils dire? (ils ont droit à cinq secondes).
- titritNiveau 8
il faut faire le buzz sur une émission télévisée...maximum d'impact.
Un certain Hanouna serait très content.
Il faut dire que les conditions de travail sont de plus en plus pénibles, des enseignants se suicident, beaucoup sont confrontés à la violence, et que le salaire est ridicule. Et encore sans parler des contractuels qui sont parfois bac à +6 !
Un certain Hanouna serait très content.
Il faut dire que les conditions de travail sont de plus en plus pénibles, des enseignants se suicident, beaucoup sont confrontés à la violence, et que le salaire est ridicule. Et encore sans parler des contractuels qui sont parfois bac à +6 !
- XIIINeoprof expérimenté
En parlant de la neutralité médiatique voici un article intéressant :
http://www.acrimed.org/La-Coordination-permanente-des-medias-libres-CPML
http://www.acrimed.org/La-Coordination-permanente-des-medias-libres-CPML
Acrimed se bat pour refaire des médias la question politique et démocratique qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, de façon à garantir une information libre et pluraliste. Un sujet absolument transversal puisque tout le champ social – et les sujets qui le traversent – sont affectés par leur traitement médiatique. a écrit:
- lessayNiveau 6
Pour faire suite à une conversation que nous avons eu dans ce fil :
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/reforme-du-code-du-travail/transport-routier-la-cgt-et-fo-appellent-a-la-greve-a-partir-du-25-septembre-contre-la-reforme-du-code-du-travail_2370257.html
Il y a même préméditation des blocages ici.
Sinon, j'ai bien eu des élèves absents mardi, et de retour ce matin avec un motif "grève des profs" (oui c'est bien écrit "profs" par les parents, validé par la VS), sans parler que les élèves ont vu leur EDT modifié le matin à 10h pour libérer un maximum de monde l'après-midi.
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/reforme-du-code-du-travail/transport-routier-la-cgt-et-fo-appellent-a-la-greve-a-partir-du-25-septembre-contre-la-reforme-du-code-du-travail_2370257.html
Il y a même préméditation des blocages ici.
Sinon, j'ai bien eu des élèves absents mardi, et de retour ce matin avec un motif "grève des profs" (oui c'est bien écrit "profs" par les parents, validé par la VS), sans parler que les élèves ont vu leur EDT modifié le matin à 10h pour libérer un maximum de monde l'après-midi.
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- laMissSage
@Matheod : j'aime beaucoup ta suggestion.
En prolongement, on pourrait même imaginer que les profs envisageant ou hésitant à faire grève se déclarent cliquent sur un site (avec les contraintes techniques à prendre en compte pour qu'on puisse pas cliquer deux fois ou à notre place etc.) et qu'un compteur s'affiche. Le but ? Encourager les autres à les rejoindre.
Il faut foutre par terre les barrières psychologiques.
Ceci est valable pour n'importe quelle action.
Mais comme il n'y a aucune structure pour coordonner quoi que ce soit...En fait là on parle dans le vide malheureusement. :|
En prolongement, on pourrait même imaginer que les profs envisageant ou hésitant à faire grève se déclarent cliquent sur un site (avec les contraintes techniques à prendre en compte pour qu'on puisse pas cliquer deux fois ou à notre place etc.) et qu'un compteur s'affiche. Le but ? Encourager les autres à les rejoindre.
Il faut foutre par terre les barrières psychologiques.
Ceci est valable pour n'importe quelle action.
Mais comme il n'y a aucune structure pour coordonner quoi que ce soit...En fait là on parle dans le vide malheureusement. :|
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- DeliaEsprit éclairé
Généralisation du sitivajivé...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- LemmyKHabitué du forum
Houtuyrragirai.Delia a écrit:Généralisation du sitivajivé...
- LefterisEsprit sacré
Pour ne pas trop perdre, mais en marquant les esprits, il faudrait des actions spectaculaires et symboliques . Comme on ne bloquera pas une autoroute ou un périph , pourquoi pas des journées mortes, par exemple un jour à chaque rentrée, ainsi qu'aux exams, jusqu'à ce qu'on nous écoute . 3 ou 4 jours dans l'année, mais visibles, médiatisés avec des mots d'ordre précis : salaires et conditions de travail (qui pèsent sur les recrutements actuellement) , retour de la discipline dans les établissements, remise des savoirs au centre des préoccupations, diplômes nationaux...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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