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- VerduretteModérateur
Tout le problème sera de savoir si le CdE est épiphile et pédagolâtre ou au contraire tenant de méthodes plus anciennes, si l'épiphile parvient à éjecter les opposants à la réforme, ou si au contraire le CdE plus classique arrive réellement à imposer ses vues. Dans l'idéal, l'établissement dont les méthodes seraient objectivement démontrées comme les meilleures serait plébiscité , ce qui imposerait aux autres de revoir leurs options.
Sauf que ça, ce n'est vrai qu'à Paris et dans certaines grandes villes.
Il est bien évident que lorsqu'on a un seul collège à sa disposition, quels qu'en soient les défauts, on ne peut matériellement pas faire 50 bornes par jour pour mettre son enfant ailleurs. Donc on supporte et on subit.
Ce que nous faisons depuis déjà un bon moment, que ce soit comme profs ou comme parents.
La seule alternative, avec un choix pédagogique et géographique qui a un coût ,c'est le privé.
Sauf que ça, ce n'est vrai qu'à Paris et dans certaines grandes villes.
Il est bien évident que lorsqu'on a un seul collège à sa disposition, quels qu'en soient les défauts, on ne peut matériellement pas faire 50 bornes par jour pour mettre son enfant ailleurs. Donc on supporte et on subit.
Ce que nous faisons depuis déjà un bon moment, que ce soit comme profs ou comme parents.
La seule alternative, avec un choix pédagogique et géographique qui a un coût ,c'est le privé.
- CasparProphète
ben2510 a écrit:Caspar Goodwood a écrit:dandelion a écrit:L'argument de l'impossibilité de recruter des enseignants, même très moyens, est très présent dans le débat public aux Etats-Unis. Cela dit, la situation y est vraiment critique, et les enseignants remplaçants gagnent tellement peu que j'ai entendu récemment qu'ils satisfaisaient aux critères d'attribution de l'aide alimentaire.
Je sais que ce n'est que de la fiction mais dans Breaking Bad, Walter White, professeur de chimie, est obligé d'avoir un deuxième travail pour s'en sortir (légal au début de la série, puis un peu moins quand il tombe malade et doit payer se sfrais médicaux).
Ce n'est pas de la fiction ; il y a quelques années une amie d'amie américaine avait deux boulots (prof et serveuse dans un resto) et avait du vendre sa maison, pour pouvoir payer les soins de son bonhomme (cancer).
Oui, je sais que ce sont des choses qui peuvent arriver, je prenais juste quelques précautions puisque mon exemple était tiré d'une fiction, pas d'un article ou d'un documentaire, donc il peut y avoir des exagérations et te des arrangements avec la réalité.
- ben2510Expert spécialisé
Des exagérations, dans breaking bad, je pense qu'il y en a :-)
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- CasparProphète
Je parlais des tout premiers épisodes, de la situation de départ.
- User17095Érudit
Reine Margot a écrit:ipomee a écrit:Et puis trouvera-t-on encore des bons CDE ?
Tout dépend de la définition du "bon" CDE
A lire ce sujet, c'est manifestement un j'en foutre qui ne voit aucun inconvénient à laisser les profs travailler comme dans les années 80, et qui surtout, surtout, n'imagine pas une seule seconde que le fonctionnement de l'EN à l'époque ait pu être à l'origine d'une quelconque dégradation - au contraire, il faut qu'il soutienne le retour aux vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves de... on sait pas trop quoi mais leurs preuves.
Ah s'il pouvait faire un emploi du temps ramassé sur trois jours pour commencer à dix heures et finir à 15 en banalisant chaque mercredi, ce serait un plus.
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:Reine Margot a écrit:ipomee a écrit:Et puis trouvera-t-on encore des bons CDE ?
Tout dépend de la définition du "bon" CDE
A lire ce sujet, c'est manifestement un j'en foutre qui ne voit aucun inconvénient à laisser les profs travailler comme dans les années 80, et qui surtout, surtout, n'imagine pas une seule seconde que le fonctionnement de l'EN à l'époque ait pu être à l'origine d'une quelconque dégradation - au contraire, il faut qu'il soutienne le retour aux vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves de... on sait pas trop quoi mais leurs preuves.
Ah s'il pouvait faire un emploi du temps ramassé sur trois jours pour commencer à dix heures et finir à 15 en banalisant chaque mercredi, ce serait un plus.
Vous n'êtes pas un peu de mauvaise foi, là ? Je serais curieux, "à lire ce sujet", ce qui vous pousse à conclure ceci. Citations à l'appui, siouplé. Parce que c'est à peine caricatural, comme conclusion
Les "vieilles méthodes", quelles sont-elles exactement ? Déjà, là, on va se friter.
"Laisser les profs travailler comme ... ", de quoi j'me mêle ? Vous enseigniez les maths, sauf erreur de ma part, vous n'êtes donc aucunement compétent pour me dire comment enseigner ma discipline. Je travaille comme je le juge bon pour mes élèves, je me fiche que ça vous plaise ou non tant que les résultats sont là. C'est le principal problème avec cette idée du CDE "premier pédagogue", qui est une vaste blague à mon avis.
Quant à l'emploi du temps, il y a sans doute une marge confortable entre les trois jours à la sauce Sarkozy, et les cinq jours 8-17 avec plus d'heures de trou que d'heures de cours. Parfois, le premier s'impose, pour un certain nombre de raisons, dont l'efficacité pédagogique peut d'ailleurs faire partie, ne vous en déplaise : un professeur de lettres ou d'histoire, notamment, a besoin de plages larges pour lire, ce qui ne peut pas se faire dans une salle des professeurs.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- nitescenceÉrudit
pogonophile a écrit:Reine Margot a écrit:ipomee a écrit:Et puis trouvera-t-on encore des bons CDE ?
Tout dépend de la définition du "bon" CDE
A lire ce sujet, c'est manifestement un j'en foutre qui ne voit aucun inconvénient à laisser les profs travailler comme dans les années 80, et qui surtout, surtout, n'imagine pas une seule seconde que le fonctionnement de l'EN à l'époque ait pu être à l'origine d'une quelconque dégradation - au contraire, il faut qu'il soutienne le retour aux vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves de... on sait pas trop quoi mais leurs preuves.
Ah s'il pouvait faire un emploi du temps ramassé sur trois jours pour commencer à dix heures et finir à 15 en banalisant chaque mercredi, ce serait un plus.
Un bon CdE, c'est celui qui respecte la liberté pédagogique des enseignants et ne se mêle pas de ce qui ne le regarde pas et au sujet de quoi il n'est d'ailleurs nullement compétent. C'est aussi celui qui soutient les enseignants, au lieu de mettre au même niveau la parole de l'élève et celle du professeur. Et enfin, c'est celui qui ne prône pas une bienveillance envers à sens unique : envers les élèves, mais pas envers les enseignants. Manifestement, vous n'êtes pas de cette catégorie...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- CasparProphète
pogonophile a écrit:Reine Margot a écrit:ipomee a écrit:Et puis trouvera-t-on encore des bons CDE ?
Tout dépend de la définition du "bon" CDE
A lire ce sujet, c'est manifestement un j'en foutre qui ne voit aucun inconvénient à laisser les profs travailler comme dans les années 80, et qui surtout, surtout, n'imagine pas une seule seconde que le fonctionnement de l'EN à l'époque ait pu être à l'origine d'une quelconque dégradation - au contraire, il faut qu'il soutienne le retour aux vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves de... on sait pas trop quoi mais leurs preuves.
Ah s'il pouvait faire un emploi du temps ramassé sur trois jours pour commencer à dix heures et finir à 15 en banalisant chaque mercredi, ce serait un plus.
Voilà un post plein de nuances et pas du tout agressif. Alors pour moi un emploi du temps sur trois jours est synonyme de cauchemar et j'ai à nouveau demandé cette année à avoir cours du lundi au samedi, je préfère venir souvent mais pas trop longtemps. Nous n'avons pas tous les mêmes désirs ou besoins.
- wanaxFidèle du forum
Jean-foutre, pas j'en foutre...pogonophile a écrit:
A lire ce sujet, c'est manifestement un j'en foutre qui ne voit aucun inconvénient à laisser les profs travailler comme dans les années 80, et qui surtout, surtout, n'imagine pas une seule seconde que le fonctionnement de l'EN à l'époque ait pu être à l'origine d'une quelconque dégradation - au contraire, il faut qu'il soutienne le retour aux vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves de... on sait pas trop quoi mais leurs preuves.
Ah s'il pouvait faire un emploi du temps ramassé sur trois jours pour commencer à dix heures et finir à 15 en banalisant chaque mercredi, ce serait un plus.
Pour le reste... trop de choses à corriger, relever, expliquer, même en faisant l'hypothèse audacieuse de la bonne foi.
- Philomène87Grand sage
Ouah ! La superbe réflexion de comptoir. En voilà une qui vaut son pesant de cacahuètes.
- DaphnéDemi-dieu
Il faut dire que le travail en équipe, les EPI, les horaires en barrette, les classes hétérogènes, les orientations et redoublements supprimés, les devoirs communs et toutes les balivernes dont on nous serine les bienfaits ont vraiment fait avancer le schmilblik... Personnellement je ne l'ai pas vu mais je devais travailler comme dans les années 70
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