- User17706Bon génie
Les seules recettes ont été indiquées : discipline stricte et sélection à l'entrée (du fait du statut dérogatoire). C'est aussi bête que ça et il n'y a rien d'autre.
Le supposé "niveau des professeurs" n'a rien à y voir, et même en cpge, dans certaines disciplines, il peut arriver que les raisons d'une nomination à H4 ou LLG ne soient pas entièrement claires: ça n'a pas d'importance réelle aussi longtemps que les élèves, eux, sont d'une part doués et d'autre part disciplinés et volontaires.
De toute façon, il n'y a pas de mauvais professeurs, il n'y a que de mauvais élèves.
Le supposé "niveau des professeurs" n'a rien à y voir, et même en cpge, dans certaines disciplines, il peut arriver que les raisons d'une nomination à H4 ou LLG ne soient pas entièrement claires: ça n'a pas d'importance réelle aussi longtemps que les élèves, eux, sont d'une part doués et d'autre part disciplinés et volontaires.
De toute façon, il n'y a pas de mauvais professeurs, il n'y a que de mauvais élèves.
- RogerMartinBon génie
Cath a écrit:Izambard a écrit:hypermnestre a écrit:Est-ce légal, une sélection sur dossier dans un établissement public sans spécificité ?
Oui car ce sont des établissement dérogatoires.
Comment ça, dérogatoires ?
Pas soumis à sectorisation (alors que le collège d'H4, lui, est sectorisé) pour le recrutement de leurs élèves, qui peuvent postuler de la France entière. Ils ont tous les deux des internats.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- BoubouleDoyen
RogerMartin a écrit:Cath a écrit:Izambard a écrit:hypermnestre a écrit:Est-ce légal, une sélection sur dossier dans un établissement public sans spécificité ?
Oui car ce sont des établissement dérogatoires.
Comment ça, dérogatoires ?
Pas soumis à sectorisation (alors que le collège d'H4, lui, est sectorisé) pour le recrutement de leurs élèves, qui peuvent postuler de la France entière. Ils ont tous les deux des internats.
Il n'y a pas d'internat pour les élèves du secondaire à LLG. Pour être admis, il faut disposer d'une adresse à moins d'1h du lycée (sauf cas très particulier).
- ProtonExpert
Bonjour,
Pour info, à LLG :
- en 1re S: 7h de mathématiques (BO : 4h) ;
- en TS : 8h de mathématiques (BO : 6h) ;
- cours du lundi au samedi matin.
En mathématiques, les professeurs appliquent leur propre programme. Il y a des classes de niveaux. La classe de S1 est (dans mes souvenirs) la classe regroupant les meilleurs éléments. Tous les élèves de LLG ne sont pas admis dans les CPGE de l'établissement (sauf les S1, si cela n'a pas changé).
J'ai récupéré quelques DS donnés là bas en 1re. Le niveau est très élevé.
La réussite de ce très prestigieux lycée s'explique aussi par l'émulation qui y règne entre les élèves.
Pour info, à LLG :
- en 1re S: 7h de mathématiques (BO : 4h) ;
- en TS : 8h de mathématiques (BO : 6h) ;
- cours du lundi au samedi matin.
En mathématiques, les professeurs appliquent leur propre programme. Il y a des classes de niveaux. La classe de S1 est (dans mes souvenirs) la classe regroupant les meilleurs éléments. Tous les élèves de LLG ne sont pas admis dans les CPGE de l'établissement (sauf les S1, si cela n'a pas changé).
J'ai récupéré quelques DS donnés là bas en 1re. Le niveau est très élevé.
La réussite de ce très prestigieux lycée s'explique aussi par l'émulation qui y règne entre les élèves.
- doubledeckerSage
Jenny a écrit:J'ai enseigné un an dans un établissement réputé. La vie scolaire et la direction y étaient plus strictes, les enseignants avaient pour consigne de ne pas accepter les élèves sans matériel ou en retard entre deux cours par exemple.
Le niveau des cours n'a rien à voir, la notation y est souvent plus stricte. Le niveau des élèves est élevé et ils sont souvent très cultivés. Pour les projets, ça dépend des enseignants, les projets n'empêchent pas l'excellence.
À mon avis la deuxième phrase vient légèrement invalider la première : avec des élèves cultivés, motivés, qui savent très bien ce qu'ils font là, pourquoi ils y sont et qui ont de l'ambition le niveau des cours est forcément plus poussé parce qu'on peut avancer vite sans crainte de laisser une grande partie des élèves derrière soi.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- Grrrrr5712Niveau 5
C'est souvent le cas dans les "grands" lycées de centre ville des villes de province, qui eux aussi font des classes de niveaux - c'est relativement facile quand on a une vingtaine de 1ères S et de TS...hypermnestre a écrit:Le fils d'une amie est à Louis le Grand. En mathématiques, il a fait en 2nde le programme de 1ère, en 1ère celui de Terminale, et en Terminale celui de première année de prépa....
- JennyMédiateur
doubledecker a écrit:Jenny a écrit:J'ai enseigné un an dans un établissement réputé. La vie scolaire et la direction y étaient plus strictes, les enseignants avaient pour consigne de ne pas accepter les élèves sans matériel ou en retard entre deux cours par exemple.
Le niveau des cours n'a rien à voir, la notation y est souvent plus stricte. Le niveau des élèves est élevé et ils sont souvent très cultivés. Pour les projets, ça dépend des enseignants, les projets n'empêchent pas l'excellence.
À mon avis la deuxième phrase vient légèrement invalider la première : avec des élèves cultivés, motivés, qui savent très bien ce qu'ils font là, pourquoi ils y sont et qui ont de l'ambition le niveau des cours est forcément plus poussé parce qu'on peut avancer vite sans crainte de laisser une grande partie des élèves derrière soi.
On est d'accord.
- CasparProphète
Grrrrr5712 a écrit:C'est souvent le cas dans les "grands" lycées de centre ville des villes de province, qui eux aussi font des classes de niveaux - c'est relativement facile quand on a une vingtaine de 1ères S et de TS...hypermnestre a écrit:Le fils d'une amie est à Louis le Grand. En mathématiques, il a fait en 2nde le programme de 1ère, en 1ère celui de Terminale, et en Terminale celui de première année de prépa....
J'ai dû avoir des élèves issus des mauvaises classes dans le lycée où j'ai fait passer les oraux du bac L car le niveau global était décevant par rapport à l'image du lycée en question (même s'il ne s'agit pas d'un grand lycée parisien ou même lyonnais ou bordelais...)
- SlinkyNiveau 10
PauvreYorick a écrit: De toute façon, il n'y a pas de mauvais professeurs, il n'y a que de mauvais élèves.
Tous les professeurs ont un très bon niveau dans la matière qu'ils enseignent mais tous n'ont pas la même habilité à transmettre leur savoir.
- HonchampDoyen
Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- User17706Bon génie
Bon, je pensais que je n'aurais pas à faire une explication de texte de ma propre remarque. Apparemment, si. Il faut comprendre à peu près le contraire de ce que vous venez de dire là, reproduisant un cliché déjà ancien aujourd'hui, mais qui a la vie dure.Slinky75 a écrit:Tous les professeurs ont un très bon niveau dans la matière qu'ils enseignent mais tous n'ont pas la même habilité à transmettre leur savoir.PauvreYorick a écrit: De toute façon, il n'y a pas de mauvais professeurs, il n'y a que de mauvais élèves.
Peut-être tous les professeurs n'ont-ils pas la même habileté à transmettre leur savoir, mais c'est sans grande importance quand les élèves sont de vrais élèves, càd font au moins le minimum que leur condition d'élèves impose. Il est très facile de commettre l'erreur qui consiste à penser que l'habileté pédagogique personnelle des enseignants un facteur déterminant; mais c'est une erreur d'y attribuer de l'importance, pour deux raisons: la première est qu'il semble que ce soit tout bonnement faux, comme de nombreuses études le suggèrent; la seconde est que, de toute façon, même si ça avait de l'importance, comme on ne sait pas influencer ce facteur-là, mieux vaut jouer sur ceux [1] sur lesquels on a prise et [2] dont l'importance est avérée.
En revanche, la première partie de la phrase, celle que vous avez choisi de ne pas contredire, est devenue un peu moins sûre depuis quelque temps (ce n'est pas moi qui le dis, hein, ce sont les rapports de jury). On peut légitimement douter que tous les professeurs aient un très bon niveau dans la matière qu'ils enseignent. Bon, il y a quand même un minimum respecté dans la plupart des disciplines. Mais pas dans toutes, et pas nécessairement dans les plus importantes.
- CasparProphète
Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
Mais c'est la classe inversée...
- CNFANiveau 10
Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
Ce n'est pas ça qu'on appelle la classe inversée ? :plusla:
doublon !
- doubledeckerSage
Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
La vache, c'est ce que je fais avec mes 3e quand on bosse sur un texte (avec un travail adapté aux capacités de chacun, je n'ai pas le public de H4 ou LG dans mon collège) : c'est fou le temps qu'on gagne en classe après pour faire des trucs intéressants. Et mes IPR ne me l'ont jamais reproché. C'est un peu l'approche de la classe inversée, non?
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CeladonDemi-dieu
Il n'y a pas rupture d'égalité entre les citoyens, là ?
- CasparProphète
Quand j'ai fait passer l'oral des L dans un lycée censément prestigieux de l'académie je me suis dit que la plupart des élèves auraient eu intérêt à connaître tout simplement le sens de tous les mots du texte. J'ai eu des surprises quand je les ai interrogés sur le sens précis de certains mots contenus pourtant dans les documents qu'ils présentaient (pour un coefficient 8 quand même). Le pompon: celle qui me parle des pouvoirs "législatif" et "exécutif" dans son intro mais infichue de me dire de façon simple à quoi ça correspondait, de même pour "boycott", donc vive le défrichage en avance.
- bernardoFidèle du forum
Celadon a écrit:Il n'y a pas rupture d'égalité entre les citoyens, là ?
peut-on rompre quelque chose qui n'existe pas
Caspar Goodwood a écrit:Quand j'ai fait passer l'oral des L dans un lycée censément prestigieux de l'académie je me suis dit que la plupart des élèves auraient eu intérêt à connaître tout simplement le sens de tous les mots du texte. J'ai eu des surprises quand je les ai interrogés sur le sens précis de certains mots contenus pourtant dans les documents qu'ils présentaient (pour un coefficient 8 quand même). Le pompon: celle qui me parle des pouvoirs "législatif" et "exécutif" dans son intro mais infichue de me dire de façon simple à quoi ça correspondait, de même pour "boycott", donc vive le défrichage en avance.
Quand j'ai passé le bac français (en 1987), c'était déjà comme ça : ma prof se lançait dans de grandes interprétations (sur Baudelaire c'était vraiment fumeux) sans passer par une explication linéaire préalable. J'ai donc présenté des textes dont, pour certains, je n'avais pas compris tout le sens littéral. Quand je suis devenu prof de français, je ne l'ai pas oublié, et j'ai commencé (au collège) par m'assurer systématiquement que tous les mots du texte étudié étaient connus et compris.
De temps en temps je donne des cours à des enfants d'amis qui préparent le bac de français : je constate que le problème du sens des mots est toujours le même. On devrait se donner comme critère de notation qu'on ne met pas 10 à un élève qui ne peut pas expliquer tous les mots d'un texte qu'il présente (et on met au moins 10 à celui qui peut le faire).
(Mais je crois que je sors du sujet )
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- CasparProphète
Ce que tu dis vrai en lettres comme en LV.
- HonchampDoyen
doubledecker a écrit:Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
La vache, c'est ce que je fais avec mes 3e quand on bosse sur un texte (avec un travail adapté aux capacités de chacun, je n'ai pas le public de H4 ou LG dans mon collège) : c'est fou le temps qu'on gagne en classe après pour faire des trucs intéressants. Et mes IPR ne me l'ont jamais reproché. C'est un peu l'approche de la classe inversée, non?
Classe inversée ou pas, cela me paraît du BA-BA en langue que de confronter des élèves à un doc inconnu (de leur niveau) à partir d'un certain niveau,et de leur apprendre à en comprendre pas forcément tout, mais le sens global.
J''imagine que les élèves, du coup, utilisent le lexique de fin de livre, voire un dico.
Sauf que d'après mes collègues de langues (d'anglais en fait), avec leur IPR, hors de question de faire traduire quoi que ce soit en autonomie. (Je suis au collège, mais ça m'étonne toujours qu'en 3ème, on ne soit pas plus autonome).
Ils en sont encore à "pas de français dans le cahier d'anglais". Sauf au crayon si l'élève (ou ses parents) y tiennent vraiment.
Et la grammaire systématique, idem.
En espagnol et en allemand, il y a davantage de grammaire, de conjugaisons (affichées dans la salle en espagnol).
Je pense vraiment qu"en langue, il y a énormément de chapelles pédagogiques, presqu'autant que d'IPR.
Plus les convictions des profs et le public...
Ma collègue d'allemand a renoncé à préparer des cours avec sa grande copine, qui est en REP, car la programmation en conjugaison n'était pas au même rythme.
Bref, ce que je voulais dire sur les secondes de Louis Le Grand, c'est que les profs s'autorisent à donner du travail à la maison conséquent aux élèves, et du défrichage seul devant son texte en langues, et systématiquement, avec relevé de vocabulaire (les profs disaient "vocabulaire", ça avait marqué Fiston, et non "lexique" comme on disait à l'ESPE).
Je n'aurais jamais eu l'idée d'appeler ça "classe inversée", mais si vous le dites..... ça, c'est de la novlangue qui croit réinventer l'eau chaude.
Et si vous pratiquez ça, tant mieux, il n'y a pas de raison que ce ne soit que dans les lycées de centre-ville .
C'est ça que je trouve injuste d'ailleurs : que les IPR autorisent dans les bahuts de centre-ville ce qu'ils fustigent dans les bahuts "ordinaires". Ou alors les profs y sont-ils plus aguerris et plus "cause toujours"...
(Je ne dis pas ça pour être désagréable ! )
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CasparProphète
Honchamp a écrit:doubledecker a écrit:Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
La vache, c'est ce que je fais avec mes 3e quand on bosse sur un texte (avec un travail adapté aux capacités de chacun, je n'ai pas le public de H4 ou LG dans mon collège) : c'est fou le temps qu'on gagne en classe après pour faire des trucs intéressants. Et mes IPR ne me l'ont jamais reproché. C'est un peu l'approche de la classe inversée, non?
Classe inversée ou pas, cela me paraît du BA-BA en langue que de confronter des élèves à un doc inconnu (de leur niveau) à partir d'un certain niveau,et de leur apprendre à en comprendre pas forcément tout, mais le sens global.
J''imagine que les élèves, du coup, utilisent le lexique de fin de livre, voire un dico.
Sauf que d'après mes collègues de langues (d'anglais en fait), avec leur IPR, hors de question de faire traduire quoi que ce soit en autonomie. (Je suis au collège, mais ça m'étonne toujours qu'en 3ème, on ne soit pas plus autonome).
Ils en sont encore à "pas de français dans le cahier d'anglais". Sauf au crayon si l'élève (ou ses parents) y tiennent vraiment.
Et la grammaire systématique, idem.
En espagnol et en allemand, il y a davantage de grammaire, de conjugaisons (affichées dans la salle en espagnol).
Je pense vraiment qu"en langue, il y a énormément de chapelles pédagogiques, presqu'autant que d'IPR.
Plus les convictions des profs et le public...
Ma collègue d'allemand a renoncé à préparer des cours avec sa grande copine, qui est en REP, car la programmation en conjugaison n'était pas au même rythme.
Bref, ce que je voulais dire sur les secondes de Louis Le Grand, c'est que les profs s'autorisent à donner du travail à la maison conséquent aux élèves, et du défrichage seul devant son texte en langues, et systématiquement, avec relevé de vocabulaire (les profs disaient "vocabulaire", ça avait marqué Fiston, et non "lexique" comme on disait à l'ESPE).
Je n'aurais jamais eu l'idée d'appeler ça "classe inversée", mais si vous le dites..... ça, c'est de la novlangue qui croit réinventer l'eau chaude.
Et si vous pratiquez ça, tant mieux, il n'y a pas de raison que ce ne soit que dans les lycées de centre-ville .
C'est ça que je trouve injuste d'ailleurs : que les IPR autorisent dans les bahuts de centre-ville ce qu'ils fustigent dans les bahuts "ordinaires". Ou alors les profs y sont-ils plus aguerris et plus "cause toujours"...
(Je ne dis pas ça pour être désagréable ! )
Exactement....plutôt que "classe inversée" on peut aussi dire "devoirs à la maison".
- DaphnéDemi-dieu
Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
CQFD
- DaphnéDemi-dieu
Honchamp a écrit:
C'est ça que je trouve injuste d'ailleurs : que les IPR autorisent dans les bahuts de centre-ville ce qu'ils fustigent dans les bahuts "ordinaires". Ou alors les profs y sont-ils plus aguerris et plus "cause toujours"...
(Je ne dis pas ça pour être désagréable ! )
Ce sont souvent des postes de fin de carrière donc de profs qui ne craignent plus pour elle et se moquent un peu de ce que peuvent dire les IPR.
- BabaretteDoyen
doubledecker a écrit:Honchamp a écrit:Fiston a été stagiaire en Master 1 ESPE à Louis le Grand, en langue. Il a donc suivi des cours en allemand et anglais (suivre les 2 langues était préconisé, pour éventuellement comparer) , et s'est ensuite fait la main sur des Terminales L et S.
ce qui l'avait étonné :
- en seconde, des heures totalement consacrées à la grammaire. Et des exercices d'application en quantité.
- Systématiquement, des textes à défricher à l'avance, seuls, pour préparer la leçon suivante.
- En terminale, à mi-année, moment du stage, 10 chapitres sur 12 du manuel avaient déja été utilisés, alors que la prof n'utilisait pas que ce manuel pour faire travailler les élèves.
Au final, des choses qui étaient totalement déconseillées (euphémisme) à l'ESPE.
Cette histoire de" cours à défricher à l'avance", la fille de collègues l'a vécu en seconde à Henri IV en maths et sc.phy.
Les collègues du lycée voisin d'ici feraient cela, ils se feraient détruire par les IPR.
La vache, c'est ce que je fais avec mes 3e quand on bosse sur un texte (avec un travail adapté aux capacités de chacun, je n'ai pas le public de H4 ou LG dans mon collège) : c'est fou le temps qu'on gagne en classe après pour faire des trucs intéressants. Et mes IPR ne me l'ont jamais reproché. C'est un peu l'approche de la classe inversée, non?
Ma première année, mon tuteur m'interdisait formellement de donner le texte à préparer aux élèves. Il fallait que l'étude en classe soit une découverte du texte, qu'il ait l'attrait de la nouveauté. Sinon, les n'élèves s'ennuyaient.
- klaus2Habitué du forum
On comprend mieux comment fonctionnent ces lycées de haut niveau quand on voit aussi le pourcentage d'agrégés. En 1984, mon beau-père a été le seul agrégé d'un petit lycée de la Drôme, arrivé à Neuilly, 45% des profs étaient agrégés.
Ce n'est pas du BA-BA pour bien d 'autres, dont moi, c'est plutôt une hérésie totale, c'est le contraire d'une pédagogie vraie où on donne en LV un document au vocabulaire choisi (voire retravaillé, avec du vocabulaire modifié) et dont l'apprentissage, la découverte entière permet un commentaire intéressant en classe inter-active, parce que les élèves comprennent tout !cela me paraît du BA-BA en langue que de confronter des élèves à un doc inconnu (de leur niveau) à partir d'un certain niveau,et de leur apprendre à en comprendre pas forcément tout, mais le sens global.
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- DerborenceModérateur
klaus2, merci de ne pas poster trois fois le même message.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- klaus2Habitué du forum
désolé ce fut une erreur.Derborence a écrit:klaus2, merci de ne pas poster trois fois le même message.
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- Lycées Henri IV et Louis le Grand- recrutement des élèves
- [Le Monde] Les lycées Henri IV et Louis le Grand ne recruteront plus leurs élèves sur dossier
- Classement des lycées dans le Figaro : le lycée privé non-confessionnel Diwan de Carhaix arrive devant Louis le Grand et Henri IV
- Candidature Henri IV /Louis-le-Grand
- lycée henri IV et louis le grand...
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