- BabaretteDoyen
Kan-gourou a écrit:Rendash a écrit:Elaïna a écrit:Rendash, sur le principe je suis tout à fait d'accord avec toi, dans la pratique, c'est trrrrrrrrrrrrès délicat de bosser avec certains collègues et c'est encore plus délicat de se retrouver dans le rôle du chrétien-démocrate (ma gueule, donc) qui se retrouve confesseur du collègue "mal vu" [ça doit être ma tronche, les gens viennent toujours me raconter leurs problèmes persos et familiaux au bout de deux minutes de conversation] et pris à partie par les collègues qui ne peuvent plus sentir
dans notre cas, nous avions finalement fait le choix justement de donner les classes les plus pépères du monde à ce collègue (du genre les TL qui ne remuent pas la moindre oreille), même là ça a été le carnage
que faire ? ce sont des questions qui ne sont pas évidentes à gérer je trouve
pour le reste, MP
Ha, mais je ne discute pas le fait qu'il soit difficile de bosser avec certains, c'est un fait. Et ce, indépendamment de leur qualité d'enseignants, d'ailleurs. Mais on est professionnel, on fait avec quand on doit le faire, et on fait sans quand on peut le faire. Quant au côté confesseur, ma foi, tu peux dire "non" si tu estimes que trop, c'est trop, même si je conçois que ça puisse être difficile d'envoyer bouler quelqu'un qui est en souffrance.
Pour le dernier point, les "classes les plus pépères", ma foi, on est peut-être dans le dernier cas que je soulignais : l'insuffisance professionnelle. J'ai déjà dit ce que j'en pensais : c'est à l'institution de gérer ça. Bien sûr que ce n'est pas évident à gérer, mais ça l'est d'autant moins qu'il existe cette mentalité odieuse qui pousse à se prendre pour un IPR et à juger le travail des autres. Chacun son rôle, on fait modestement ce qu'on peut et ce qu'on doit faire, et on laisse l'institution s'embourber dans son hypocrisie jusqu'à ce qu'elle soit obligée de réagir.
Pour en revenir au sujet de départ, je trouve donc absurde que les collègues prennent en compte la qualité professionnelle supposée des uns et des autres pour établir la répartition. On doit faire une répartition correcte et équitable, point ; et tant mieux si on peut le faire en bonne intelligence au sein de l'équipe (je te laisse les 6e et je te prends les 4e, je prends les LELE mais tu récupères les STMG, etc.)
Mais qu'est-ce qu'on peut/doit faire quand on sait qu'en choisissant telle ou telle répartition les élèves n'auront pas fait le programme d'une année entière ? Qui choisit-on de sacrifier ? Sans être IPR, je sais que les élèves n'ont pas leur quota de cours quand j'entends à chaque heure le boxon de la salle d'à côté, quand le CPE ou l'adjoint doit passer au moins une fois par jour pour calmer les élèves (même les 6e), quand les agents de service se plaignent de passer trois fois plus de temps à nettoyer la salle (ou à réparer ce qui a été cassé), quand les élèves racontent l'année suivante que le professeur distribuait des photocopies en début de cours puis qu'il ne disait pas un mot de l'heure, quand je constate l'écart de niveau entre les élèves qui ont eu ce prof et les autres.
Il faut arrêter de se leurrer: ce genre de professeurs existe. Ce n'est pas les juger que d'en faire le constat. Moi-même je ne suis pas à l'abri de tomber un jour dans le déni le plus total afin de faire abstraction de tout ce que je peux endurer. Ces professeurs sont en souffrance, les élèves sont en souffrance, les parents se plaignent (et inscrivent leurs enfants dans le privé) et le CDE nous interdit de donner des classes à examen, des classes difficiles ou des HSA à ces professeurs. On sait très bien que l'institution se moque totalement de ce qui se passe sur le terrain et qu'elle ne bougera pas le petit doigt, même quand elle sera embourbée dans son hypocrisie.
Alors que fait-on concrètement ?
Des sixièmes, ne vous en déplaise, ça peut être horrible. J'en ai fait les frais. Tant pis pour eux, je me fiche pas mal que leur niveau soit resté déplorable. Bien évidemment, ils vont dire qu'ils n'ont rien fait avec moi, que c'était le boxon en cours. Qui le faisait ? Eux, pas moi. Ce sont les élèves qui ont un comportement exécrable, c'est bien joli après d'aller se plaindre du professeur. Qui fait les concours de hurlement et lance des boulettes, le professeur ou les élèves?
Je comprends que, face à ce type d'élèves, on ne veuille plus faire cours.
Alors que fait-on ? On dit aux élèves d'avoir un comportement normal et s'il ne l'ont pas et que le collègue en bave, on puni.
Quand j'étais en sixième, j'avais un professeur d'histoire-géographie qui faisait des cours très intéressants dans une pagaille abominable. A mes yeux, le responsable, ça n'était pas lui, mais mes "camarades" qui avaient le culot de se plaindre.
L'année dernière, j'en ai bavé, honte à moi, même avec les sixièmes. Qui s'est plaint à la direction? Les parents des élèves les plus odieux.
- DanskaProphète
Quand tu auras trouvé dans mes précédents messages le passage où j'explique que c'est moi qui juge mes collègues compétents ou non, je lirai la suite, merci.Rendash a écrit:Danska a écrit:
Je réponds juste à ce passage, pas le temps de réagir pour le reste... mais je n'ai jamais dit que c'était pour aider le collègue ! L'objectif, dans ce type de situation, c'est avant tout de permettre aux élèves qui passent des examens en fin d'année d'avoir fait le programme, voilà tout.
Et il faudrait peut-être arrêter aussi avec une autre forme d'hypocrisie qui consiste à dire que tous les enseignants sont parfaits ou en tout cas peuvent s'améliorer, que tout n'est pas de leur faute, etc. C'est souvent vrai, mais comme partout, il y a des bons et des mauvais enseignants. Et pour les élèves qui ont la malchance de tomber sur la deuxième catégorie, ça devient vite problématique, surtout en période d'examen !
Oui, et en bon IPR et chef d'établissement, tu es apte à dire si UnTel fait ou bien son boulot ; c'est exactement ce que je dis. C'est bien, ça te permet de marcher la tête haute, ô super prof
...
En attendant, ça pourrait être bien que tu arrêtes de juger les autres alors que tu ne sais strictement rien d'eux, Rendash.
- MalagaModérateur
Que fait-on quand un collègue n'enseigne pas tous le programme et répond à un parent qui s'en étonne qu'il n'aime pas la géographie ?
Que fait-on quand un collègue est en difficulté importante (niveau gestion de classe) avec de nombreuses classes, notamment avec les plus grands (les 4e) ?
Que fait-on quand ce collègue a déjà eu de trèèèès nombreuses inspections, tutorats, venue de l'IG, menace de licenciement pour faute (mais que rien ne se passe) ?
Que fait-on quand ce collègue refuse de prendre des 3e (ce qui arrange bien la direction) mais aussi désormais les 4e (ce qui arrange aussi la direction) ?
Que fait-on quand cette situation dure depuis 7 ou 8 ans ?
Que fait-on quand un collègue est en difficulté importante (niveau gestion de classe) avec de nombreuses classes, notamment avec les plus grands (les 4e) ?
Que fait-on quand ce collègue a déjà eu de trèèèès nombreuses inspections, tutorats, venue de l'IG, menace de licenciement pour faute (mais que rien ne se passe) ?
Que fait-on quand ce collègue refuse de prendre des 3e (ce qui arrange bien la direction) mais aussi désormais les 4e (ce qui arrange aussi la direction) ?
Que fait-on quand cette situation dure depuis 7 ou 8 ans ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- roxanneOracle
Vous parlez de cas extrêmes qui certes existent. Mais moi je vous parle de collègues dont les élèves ne sont pas sur les tables et qui pour une raison ou une autre sont catalogués. Quelques coups de fils de parents semblent suffire.
- DanskaProphète
D'où le malentendu : comme Malaga, je parle de cas extrêmes. En revanche, est-ce que ces cas sont réellement si rares que ça ? Rien que dans mon établissement (grand, certes), on en a trois cette année (et pour l'un d'eux surtout, la situation était bien plus extrême que les exemples de Malaga !).
- alanneFidèle du forum
Oui, mais chaque année ,j ai des élèves qui me disent ne pas avoir fait telle ou telle partie du programme. Et ,oui j 'ai déjà demandé aux collègues leurs progressions (je suis en matières pro. et quand il n y a pas plan de formation sur trois ans, il faut bien savoir ce qu on fait les collègues pour ne pas refaire la m^me partie du référentiel).
A un moment , il faut arreter de croire en permanence ce que disent les élèves.
On m'a fait le "coup" une fois en me disant " tiens il parait que tu laisses faire telle chose" . J'ai répondu par la négative et demandé si ce même collègue faisait telle ou telle chose dans sa classe comme les élèves me l'avaient indiqué. "Mais enfin , bien sûre que non ! " m'a t il répondu ,très étonné que "j'ose" penser qu'il pratiquait la chose. "Toi aussi , ça ne t 'a pas étonné de me demander cela ?" Il s'est retrouvé un peu bête puis en a conclu que les élèves essayaient de nous manipuler.
A un moment , il faut arreter de croire en permanence ce que disent les élèves.
On m'a fait le "coup" une fois en me disant " tiens il parait que tu laisses faire telle chose" . J'ai répondu par la négative et demandé si ce même collègue faisait telle ou telle chose dans sa classe comme les élèves me l'avaient indiqué. "Mais enfin , bien sûre que non ! " m'a t il répondu ,très étonné que "j'ose" penser qu'il pratiquait la chose. "Toi aussi , ça ne t 'a pas étonné de me demander cela ?" Il s'est retrouvé un peu bête puis en a conclu que les élèves essayaient de nous manipuler.
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Wait and see
- RendashBon génie
Malaga a écrit:Que fait-on quand un collègue n'enseigne pas tous le programme et répond à un parent qui s'en étonne qu'il n'aime pas la géographie ?
Que fait-on quand un collègue est en difficulté importante (niveau gestion de classe) avec de nombreuses classes, notamment avec les plus grands (les 4e) ?
Que fait-on quand ce collègue a déjà eu de trèèèès nombreuses inspections, tutorats, venue de l'IG, menace de licenciement pour faute (mais que rien ne se passe) ?
Que fait-on quand ce collègue refuse de prendre des 3e (ce qui arrange bien la direction) mais aussi désormais les 4e (ce qui arrange aussi la direction) ?
Que fait-on quand cette situation dure depuis 7 ou 8 ans ?
Ben, rien En tant que collègues, rien du tout. A la hiérarchie de se remuer ; si elle n'en fiche pas une rame et ne met pas ses menaces à exécution, c'est elle que ça regarde. Dans ce que tu décris, comme dans bien des cas, la défaillance est à des niveaux multiples. Que le collègue "refuse" tel ou tel niveau est juste aberrant, mais c'est au CDE de ne pas accepter ça. Éventuellement, si la répartition absurde pose un problème au reste de l'équipe, mobilisez-vous et râlez, mais pour une répartition correcte ; donc contre le CDE, pas contre le collègue.
Danska a écrit:Quand tu auras trouvé dans mes précédents messages le passage où j'explique que c'est moi qui juge mes collègues compétents ou non, je lirai la suite, merci.
OK, dont acte :
Danska a écrit:
Et qu'est-ce qu'on fait du cas des collègues qui posent de gros problèmes, de discipline ou de respect du programme, et qui sont interdits de prendre des classes à examen ?
(Je graisse au passage la formule que j'ai trouvée absurde et qui m'a fait bondir)
Danska a écrit:En pratique, certains sont incompétents
Danska a écrit:je n'ai jamais dit que c'était pour aider le collègue ! L'objectif, dans ce type de situation, c'est avant tout de permettre aux élèves qui passent des examens en fin d'année d'avoir fait le programme, voilà tout.
Et il faudrait peut-être arrêter aussi avec une autre forme d'hypocrisie qui consiste à dire que tous les enseignants sont parfaits ou en tout cas peuvent s'améliorer, que tout n'est pas de leur faute, etc. C'est souvent vrai, mais comme partout, il y a des bons et des mauvais enseignants.
Tu affirmes donc qu'il existe des collègues incompétents. Je dis, moi, d'une part que ce n'est pas à toi ni à quelque collègue que ce soit de dire s'ils sont compétents ou non, d'autre part que si l'inspection et la hiérarchie, dont c'est le rôle, l'ont décrété, elles doivent en assumer les conséquences, et pas bidouiller honteusement les répartitions avec l'approbation des collègues (en particulier si c'est pour "protéger les élèves", c'te blague : ça veut dire que les autres élèves, on s'en fout ? :lol: )
Ce genre de raisonnement aboutit notamment, au bout du chemin, à faire une lettre collective au DASEN de dénonciation d'un collègue, au motif qu'il est "incompétent et toujours absent", qu'il "nuit à l'image de l'établissement" et à "l'ambiance de travail". Je ne prétends évidemment pas que c'est ce que tu fais, Danska ; je dis que ça procède du même raisonnement, c'est l'aboutissement de cette logique. Je pense que tu conviendras que c'est assez lamentable, comme façon d'agir.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Danska a écrit:D'où le malentendu : comme Malaga, je parle de cas extrêmes. En revanche, est-ce que ces cas sont réellement si rares que ça ? Rien que dans mon établissement (grand, certes), on en a trois cette année (et pour l'un d'eux surtout, la situation était bien plus extrême que les exemples de Malaga !).
Si ces cas deviennent de moins en moins rares, sinon fréquents, raison de plus pour y voir et dénoncer des défaillances de l'institution !
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- WahlouNiveau 9
Dire que ça ne nous regarde pas et qu'il ne faut rien faire, je n'en suis que partiellement convaincu.
J'estime que cela nous regarde dans la mesure où il faut penser aux pauvres collègues qui récupèrent les élèves l'année suivante, je me sens concerné dès lors que mon travail est impacté par l'incompétence de certains professeurs, c'est assez désagréable de devoir reprendre les acquis des années précédentes au détriment du programme que je dois enseigner et ce pourquoi je suis payé.
À partir du moment où mon travail est affecté, oui, j'estime que ça me regarde.
Evidemment que nous n'avons aucun pouvoir, néanmoins je trouve qu'on se berce d'illusions en laissant la situation pourrir, surtout quand il s'agit de s'en remettre à l'administration et tu ne le sais que trop bien qu'elle ne se bougera pas, tu déplores toi même certains dysfonctionnements.
Professeurs et parents peuvent se bouger pour faire changer les choses et faire en sorte que les instances compétentes prennent leurs responsabilités.
Ou alors on essaie de limiter la casse au maximum et on ne confie pas les classes à examens au collègue concerné.
Car devant un telle situation (je suis désolé, mais il ne faut pas avoir fait l'ENA, polytechnique et Sciences Po' pour savoir qu'un professeur qui arrive systématiquement en retard, laisse courir ses élèves survoltés dans les couloirs et que ceux-ci, arrivés l'année suivante soient complètement largués est incompétent, surtout quand celle-ci est dénoncée par la plupart des membres de la communauté éducative) il faut réagir à notre échelle, car il s'agit quand même de l'avenir de personnes.
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
J'estime que cela nous regarde dans la mesure où il faut penser aux pauvres collègues qui récupèrent les élèves l'année suivante, je me sens concerné dès lors que mon travail est impacté par l'incompétence de certains professeurs, c'est assez désagréable de devoir reprendre les acquis des années précédentes au détriment du programme que je dois enseigner et ce pourquoi je suis payé.
À partir du moment où mon travail est affecté, oui, j'estime que ça me regarde.
Evidemment que nous n'avons aucun pouvoir, néanmoins je trouve qu'on se berce d'illusions en laissant la situation pourrir, surtout quand il s'agit de s'en remettre à l'administration et tu ne le sais que trop bien qu'elle ne se bougera pas, tu déplores toi même certains dysfonctionnements.
Professeurs et parents peuvent se bouger pour faire changer les choses et faire en sorte que les instances compétentes prennent leurs responsabilités.
Ou alors on essaie de limiter la casse au maximum et on ne confie pas les classes à examens au collègue concerné.
Car devant un telle situation (je suis désolé, mais il ne faut pas avoir fait l'ENA, polytechnique et Sciences Po' pour savoir qu'un professeur qui arrive systématiquement en retard, laisse courir ses élèves survoltés dans les couloirs et que ceux-ci, arrivés l'année suivante soient complètement largués est incompétent, surtout quand celle-ci est dénoncée par la plupart des membres de la communauté éducative) il faut réagir à notre échelle, car il s'agit quand même de l'avenir de personnes.
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
- meevadeborahNiveau 8
Et si tout ça se limitait à des problèmes de répartition... mais pour les sanctions c'est la même chose : "il a dit c...asse à la prof, mais cette prof on sait qu'elle ne gère pas les classes, qu'elle ne gère pas les élèves" alors un simple avertissement suffit, alors que pour quelqu'un d'autre il y aurait exclusion de l'établissement.
Alors je suis d'accord sur le fond avec Rendash, il faut s'efforcer à une neutralité.
Maintenant ça n'empêche pas de penser que si un collègue met en danger ses élèves, il vaut mieux le signaler avant qu'il y ait un drame, mais le cas est quand même vachement rare...
Et je pense aussi que si on laissait les chefs se démerder avec certaines situations, ces situations traîneraient un peu moins en longueur.
Et quand à dire qu'il y a de plus en plus de collègues incompétents, il faut avoir beaucoup d'expérience et une expérience très large pour pouvoir penser ça...
Alors je suis d'accord sur le fond avec Rendash, il faut s'efforcer à une neutralité.
Maintenant ça n'empêche pas de penser que si un collègue met en danger ses élèves, il vaut mieux le signaler avant qu'il y ait un drame, mais le cas est quand même vachement rare...
Et je pense aussi que si on laissait les chefs se démerder avec certaines situations, ces situations traîneraient un peu moins en longueur.
Et quand à dire qu'il y a de plus en plus de collègues incompétents, il faut avoir beaucoup d'expérience et une expérience très large pour pouvoir penser ça...
- BalthamosDoyen
meevadeborah a écrit:Et si tout ça se limitait à des problèmes de répartition... mais pour les sanctions c'est la même chose : "il a dit c...asse à la prof, mais cette prof on sait qu'elle ne gère pas les classes, qu'elle ne gère pas les élèves" alors un simple avertissement suffit, alors que pour quelqu'un d'autre il y aurait exclusion de l'établissement.
Alors je suis d'accord sur le fond avec Rendash, il faut s'efforcer à une neutralité.
Alors comment s'étonner que la collègue ait des difficultés à gérer ses élèves si l'administration ne lui permet pas d'avoir l'autorité nécessaire en ne prenant pas les sanctions appropriées.
- DesolationRowEmpereur
Wahlou a écrit:
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
Oh, c'est bien compréhensible, moi-même je ne suis pas fan de la dénonciation, mais cela reste un hobby, à mes heures perdues.
- roxanneOracle
Mais qui on est pour déclarer qu'Untel ou Machine peut ou non prétendre à telle ou telle classe? Et puis si Machin est un incompétent notoire dangereux , pourquoi lui confier les 6e ou les STMG serait mieux qu'une 3e ou une TS? Quelle classe devrait être "sacrifiée" plutôt qu'une autre? Quelle responsabilité au final!
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:Wahlou a écrit:
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
Oh, c'est bien compréhensible, moi-même je ne suis pas fan de la dénonciation, mais cela reste un hobby, à mes heures perdues.
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus, DelationZorrow
Un collègue dont les élèves se caillassent en plein cours et cassent des vitres est-il incompétent ? Quid de celui qui laisse les élèves lui manquer ouvertement de respect en les laissant froisser et jeter les copies qu'il vient de leur rendre ? C'est facile de taxer les autres d'incompétence. On en revient à ce que je disais sur la prétention et la caporalisation.
Quand des élèves sont largués faute d'avoir traité (ou compris) des points du programme, on gère comme on peut, parce que ça fait partie du boulot. Que les élèves en question soient des chèvres (version croate de "en réussite différée"), qu'ils n'aient pas eu d'enseignant l'année précédente, ou toute autre raison avancée, n'est pas un paramètre sur lequel on peut agir ; on fait le job du mieux possible, point.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- meevadeborahNiveau 8
Balthamos a écrit:meevadeborah a écrit:Et si tout ça se limitait à des problèmes de répartition... mais pour les sanctions c'est la même chose : "il a dit c...asse à la prof, mais cette prof on sait qu'elle ne gère pas les classes, qu'elle ne gère pas les élèves" alors un simple avertissement suffit, alors que pour quelqu'un d'autre il y aurait exclusion de l'établissement.
Alors je suis d'accord sur le fond avec Rendash, il faut s'efforcer à une neutralité.
Alors comment s'étonner que la collègue ait des difficultés à gérer ses élèves si l'administration ne lui permet pas d'avoir l'autorité nécessaire en ne prenant pas les sanctions appropriées.
C'est tout à fait mon sous-entendu. Parce qu'en prenant de l'expérience (enfin de l'âge quoi), je me rends de plus en plus compte de l'inégalité de traitement dont nous faisons l'objet, de la part des chefs, de l'administration comme tu dis, mais pas seulement, de la part de la vie sco, de la part des autres collègues aussi et même de la part des parents. Donc oui, le cercle vicieux est en plus en pente savonneuse (une pente à la Escher)...
- RendashBon génie
roxanne a écrit:Mais qui on est pour déclarer qu'Untel ou Machine peut ou non prétendre à telle ou telle classe? Et puis si Machin est un incompétent notoire dangereux , pourquoi lui confier les 6e ou les STMG serait mieux qu'une 3e ou une TS? Quelle classe devrait être "sacrifiée" plutôt qu'une autre? Quelle responsabilité au final!
Apparemment c'est évident pour SuperWahlou L'incompétent se reconnaît notamment à un signe particulier : il ne poste pas immédiatement les notes sur ProNotes.
Quand on dit que la "notation au mérite" a de l'avenir, hein ...
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CasparProphète
Wahlou a écrit:Dire que ça ne nous regarde pas et qu'il ne faut rien faire, je n'en suis que partiellement convaincu.
J'estime que cela nous regarde dans la mesure où il faut penser aux pauvres collègues qui récupèrent les élèves l'année suivante, je me sens concerné dès lors que mon travail est impacté par l'incompétence de certains professeurs, c'est assez désagréable de devoir reprendre les acquis des années précédentes au détriment du programme que je dois enseigner et ce pourquoi je suis payé.
À partir du moment où mon travail est affecté, oui, j'estime que ça me regarde.
Evidemment que nous n'avons aucun pouvoir, néanmoins je trouve qu'on se berce d'illusions en laissant la situation pourrir, surtout quand il s'agit de s'en remettre à l'administration et tu ne le sais que trop bien qu'elle ne se bougera pas, tu déplores toi même certains dysfonctionnements.
Professeurs et parents peuvent se bouger pour faire changer les choses et faire en sorte que les instances compétentes prennent leurs responsabilités.
Ou alors on essaie de limiter la casse au maximum et on ne confie pas les classes à examens au collègue concerné.
Car devant un telle situation (je suis désolé, mais il ne faut pas avoir fait l'ENA, polytechnique et Sciences Po' pour savoir qu'un professeur qui arrive systématiquement en retard, laisse courir ses élèves survoltés dans les couloirs et que ceux-ci, arrivés l'année suivante soient complètement largués est incompétent, surtout quand celle-ci est dénoncée par la plupart des membres de la communauté éducative) il faut réagir à notre échelle, car il s'agit quand même de l'avenir de personnes.
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
N'oublie pas que l'essentiel du travail doit être fourni par les élèves. Beaucoup de mes élèves de Seconde (en section européenne pourtant), ne savaient pas conjuguer le prétérit correctement, cela veut-il dire que tous mes collègues d'anglais des collèges environnants sont incompétents ?
- BalthamosDoyen
Je n'ai pas répondu à cette citation qui m'a pourtant fait réagir derrière mon écran...
Mais effectivement, c'est assez désagréable de voir que les élèves oublient, n'apprennent pas et pour certains régressent.
Avec mes 6e, j'ai demandé de me raconter la fondation légendaire de Rome. C'est vu et fait, longuement, c'est développé, et surtout c'est moi qui l'a enseigné.
J'ai prévu de me taillader les veines une fois fini mes bulletins.
Mais effectivement, c'est assez désagréable de voir que les élèves oublient, n'apprennent pas et pour certains régressent.
Avec mes 6e, j'ai demandé de me raconter la fondation légendaire de Rome. C'est vu et fait, longuement, c'est développé, et surtout c'est moi qui l'a enseigné.
J'ai prévu de me taillader les veines une fois fini mes bulletins.
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- Spoiler:
- WahlouNiveau 9
Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:Wahlou a écrit:
Je ne suis pas fan de la dénonciation, je m'efforce au maximum de ne pas porter de jugement sur le travail de mes collègues, même quand l'incompétence est manifeste. Néanmoins quand celle-ci est malheureusement présente et que l'administration est démissionnaire, quiconque avec une once de conscience professionnelle essaie de sauver les meubles en jouant justement sur la répartition.
Oh, c'est bien compréhensible, moi-même je ne suis pas fan de la dénonciation, mais cela reste un hobby, à mes heures perdues.
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus, DelationZorrow
Un collègue dont les élèves se caillassent en plein cours et cassent des vitres est-il incompétent ? Quid de celui qui laisse les élèves lui manquer ouvertement de respect en les laissant froisser et jeter les copies qu'il vient de leur rendre ? C'est facile de taxer les autres d'incompétence. On en revient à ce que je disais sur la prétention et la caporalisation.
Quand des élèves sont largués faute d'avoir traité (ou compris) des points du programme, on gère comme on peut, parce que ça fait partie du boulot. Que les élèves en question soient des chèvres (version croate de "en réussite différée"), qu'ils n'aient pas eu d'enseignant l'année précédente, ou toute autre raison avancée, n'est pas un paramètre sur lequel on peut agir ; on fait le job du mieux possible, point.
J'adore les attaques personnelles , Il serait souhaitable que tu évites d'agresser les intervenants lorsqu'ils ne partagent pas le même point de vue que toi, Rendash.
Concernant les copies, étant donné qu'elles étaient quasiment vides, il n'y avait rien à corriger, je n'ai donc pas pris cela comme un manque de respect à propos du temps passé à la correction. De toute manière, ce sont leurs copies, ils en font ce qu'ils veulent, je n'ai pas de droit de regard sur ce qu'ils possèdent.
Quant à la prétendue incompétence de certains collègues, je dirais que : un collègue qui arrive en retard, qui laisse courir ses élèves dans le couloirs, qui distribue des polycopiés et ne fait rien d'autre est bien plus incompétent qu'un collègue dont les élèves abîment leurs propres affaires.
Il faudrait distinguer aussi les causes qui amènent un élève à ne pas comprendre : si la leçon a été faite et que l'élève n'a quand même pas compris, on ne peut rien faire de plus si ce n'est réexpliquer une seconde fois.
Si l'élève n'a pas compris parce-que la leçon ne lui a pas été donnée/expliquée, là on peut agir (surtout si le problème persiste au fil des ans et qu'il concerne plusieurs élèves ayant eu le même professeur l'an dernier).
Selon toi, il ne faudrait rien faire, si ce n'est avaler des couleuvres ?
Personnellement je ne me suis jamais mêlé du boulot de mes collègues, je me contente seulement d'approuver l'action des professeurs qui osent limiter la casse.
@CasparGoodwood : et quand plusieurs élèves qui viennent d'un même professeur te soutiennent ne jamais avoir parlé de mitose et de réplication d'ADN et que ces notions n'ont jamais été traitées, que doit-on en conclure ? Que le professeur est compétent ? Encore une fois il faut distinguer les raisons qui conduisent à une incompréhension, si l'élève n'a pas fait le travail nécessaire, c'est évidemment de sa faute je n'ai jamais dit le contraire, si un prof n'aborde pas des notions clés, c'est de sa faute.
- DesolationRowEmpereur
Et si, suggestion de ouf', tu te mêlais de tes affaires ?
- WahlouNiveau 9
DesolationRow a écrit:Et si, suggestion de ouf', tu te mêlais de tes affaires ?
Et si tu lisais les messages ?
- User20401Vénérable
Quand j'étais en stage d'observation toute une classe de terminale a soutenu à leur enseignante qu'ils n'avaient pas vu la notion X avec sa collègue.
Pas de bol pour eux, ça avait été fait 3 jours avant et j'avais assisté au cours…
Donc bon, quand les élèves disent ne pas avoir fait une notion, il y a à prendre et (surtout) à laisser.
Comme on dit chez moi, chacun sa m***** et les vaches seront bien gardées.
Pas de bol pour eux, ça avait été fait 3 jours avant et j'avais assisté au cours…
Donc bon, quand les élèves disent ne pas avoir fait une notion, il y a à prendre et (surtout) à laisser.
Comme on dit chez moi, chacun sa m***** et les vaches seront bien gardées.
- RendashBon génie
Wahlou a écrit:Si l'élève n'a pas compris parce-que la leçon ne lui a pas été donnée/expliquée, là on peut agir (surtout si le problème persiste au fil des ans et qu'il concerne plusieurs élèves ayant eu le même professeur l'an dernier).
Selon toi, il ne faudrait rien faire, si ce n'est avaler des couleuvres ?
Personnellement je ne me suis jamais mêlé du boulot de mes collègues, je me contente seulement d'approuver l'action des professeurs qui osent limiter la casse.
De mieux en mieux : on peut agir, mais je ne fais rien moi-même sinon applaudir quand d'autres font
Sans parler même de l'absurdité du coup des "classes à examen" : ça estime qu'il ne faudrait pas confier les classes à examen à certains collègues, puis ça piaule parce que les élèves n'ont pas le niveau une fois arrivés dans lesdites classes. Il y a comme un petit problème de logique, là.
Je me marre aussi en lisant l'histoire des "plusieurs élèves te soutiennent qu'ils n'ont jamais vu ça". C'est un peu léger pour mener une étude statistique :lol:
J'imagine que je ne sais pas reconnaître les collègues incompétents parce que je n'ai pas tes décennies d'expérience d'enseignant puis d'IPR et de chef d'établissement ; ça doit être ça. Ou alors parce que ce ne sont pas mes oignons : je n'ai ni l'envie ni le temps d'aller contrôler la qualité du travail de mes collègues, j'ai du boulot.
Cicyle a écrit:Quand j'étais en stage d'observation toute une classe de terminale a soutenu à leur enseignante qu'ils n'avaient pas vu la notion X avec sa collègue.
Pas de bol pour eux, ça avait été fait 3 jours avant et j'avais assisté au cours…
Donc bon, quand les élèves disent ne pas avoir fait une notion, il y a à prendre et (surtout) à laisser.
Comme on dit chez moi, chacun sa m***** et les vaches seront bien gardées.
Mais ça empêche de se mettre en valeur en taxant les autres d'incompétence tout en se haussant du col à l'idée d'être digne, soi-même, de gérer des classes à examen
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HerrelisGrand sage
D'après mes 4ème, avant la semaine dernière, on n'avait jamais revu la conjugaison du passé simple... c'était juste la troisième fiche de grammaire qu'on avait faite à ce sujet (en gros, une par trimestre, je sais, je suis persévérante ). Quand je leur ai fait ressortir les deux fiches précédentes de leur classeur, ils avaient l'air bien bête...
Cicyle : chez moi c'est les hippopotames
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- DesolationRowEmpereur
Wahlou a écrit:DesolationRow a écrit:Et si, suggestion de ouf', tu te mêlais de tes affaires ?
Et si tu lisais les messages ?
Je me permets de renouveler ma suggestion.
- ElaïnaDevin
Mouiiiiii enfin ce que disent les élèves hein ! y'en a qui m'ont déjà fait le coup du "nooooooooooon Madaaaaaaaaaame on vous JURE qu'on n'a JAMAIS parlé de ça l'an dernier avec vous !" pas de bol, je traînais avec des copies de l'an dernier de ces élèves, que je n'avais pas pu leur rendre en fin d'année, j'avais la preuve noir sur blanc que non seulement on l'avait fait, mais qu'en plus ils avaient été interrogés dessus
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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