Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Moi, j'aimerais être informé des décisions de la commune pour la rentrée de septembre autrement que par les animateurs du périscolaire...Et rêvons, si cela pouvait être annoncé avant août, j'en serais reconnaissante. Comme quoi on se contente de peu !

Logiquement, il faut attendre d'éventuelles consignes du ministère et surtout le 3ème conseil d'école, pour recueillir l'avis des parents et des enseignants. La mairie est seule décisionnaire sur la prorogation ou non des TAP, mais pas sur l"aménagement du temps scolaire dans son ensemble.

Chez nous par exemple, la mairie a dit (pour le moment) qu'elle voulait les supprimer, mais pas dès la prochaine rentrée .

Verdurette a écrit:Ce qui empiète le plus sur mon bien-être, ce sont les élèves insupportables qui jouissent d'une parfaite impunité, et les parents abusifs qui nous pourrissent la vie au quotidien.
Mais apparemment ce n'est pas dans l'air du temps d'y changer quoi que ce soit.

Bah là, je plussoie complètement. Absolument marre de faire de la discipline constamment. Mais comme tu dis, on n'est pas du tout soutenus ni par la hiérarchie, ni par les associations du parents, ni par certains syndicats (j'ai bien dit certains, pas tous).
Alors, à défaut, ce mercredi permettait de souffler.

Tiens, je viens de recevoir ça sur mon mail, du syndicat SNE. Pour ceux qui veulent envoyer cette lettre, c'est peut-être le moment.

Nom Prénom
Adresse professionnelle
A Monsieur Emmanuel Macron
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS

Lieu , le 12 mai 2017


Monsieur le Président de la République,

J’exerce en tant que professeur des écoles et j’ai appris votre projet de revenir sur la réforme des rythmes scolaires mise en place en 2013.
Cette réforme, dont l’impact sur les résultats des élèves n’a pas été démontré à ce jour, a profondément déstabilisé l’Ecole publique.
Cette réforme a en effet eu beaucoup d’effets pervers :
- Elle a dégradé les conditions de travail des enseignants
- Elle a divisé l’Ecole, puisque cette réforme était facultative dans l’enseignement privé
- Elle a compliqué les rapports avec les collectivités et désacralisé un peu plus le lieu scolaire
- Enfin, elle a contribué à accroître les inégalités sur le territoire
Je suis cependant très perplexe quant à votre intention de laisser aux maires le choix de revenir ou pas sur cette réforme. Si les enseignants ne sont pas associés à cette décision, alors qu’ils sont tout de même les premiers impactés, ils auront le sentiment, tout comme en 2013, qu’on ne tient pas compte de leur avis. Donner le choix uniquement aux maires, c’est prendre le risque de municipaliser un peu plus encore notre institution, qui attend au contraire de l’Etat un projet commun et des garanties.
Vous avez annoncé faire du premier degré votre priorité pour l’Ecole. C’était déjà le cas en 2012, et les résultats pour les personnels n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes, loin s’en faut. Les enseignants, qui ont été malmenés pour des raisons différentes depuis deux mandats, attendent de vous une action à leur endroit, afin de les associer efficacement à votre volonté de réformer le pays.
Un retour à la semaine de 4 jours, pour tous, serait un geste fort en direction de la communauté éducative.
En espérant que vous examinerez cette demande avec la bienveillance qu’elle mérite, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments dévoués et respectueux.

Pour moi, le mercredi matin est le meilleur moment de la semaine. La matinée durant laquelle nous travaillons le mieux. Ce n'est pas un hasard.

Verdurette a écrit:Pour moi, le mercredi matin est le meilleur moment de la semaine. La matinée durant laquelle nous travaillons le mieux. Ce n'est pas un hasard.

Oui, mais à quel prix? Celui du jeudi AM et du vendredi où ils sont ingerables.
Pour gagner une matinée, on perd 3 1/2 journées !

Ce n'est pas faux. Mais j'attribue cela à l'excitation du périscolaire et pas à une soi-disant fatigue. Mercredi travaillé ou pas, les gamins sont à l'école, en classe, ou en centre de loisirs, en étude, en garderie ... je reste persuadée que ce sont ces ruptures de rythme et de cadre qui les épuisent.
A 11 h 25 (avant la cantine) , deux fois par semaine à 14 h 50 (avant les TAP), la classe entre littéralement en éruption. Ils savent pertinemment que le cadre va changer. Et de fait, pendant plusieurs heures, ils vont courir dans tous les sens, hurler et entendre hurler. Le niveau sonore est inimaginable pendant les deux heures de cantine, et le créneau de surveillance de 13 h 20 à 13 h 30 , nous l'appelons "les dix minutes de la mort".
Je commence systématiquement chaque après-midi par un quart d'heure de méditation/ relaxation, sinon, il est impossible de faire quoi que ce soit Et ce, dès le lundi.

Combien coute cette réforme ? Ca dépend :

Car cette organisation a un coût pour les communes, 240 euros par élève et par an. L'État participe à hauteur de 50 euros, 90 euros pour les villes en difficulté.

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La commune des Carroz-d'Araches a dépensé 350 euros par enfant en faisant le choix de l'éducation et du lien social.

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Bon apparemment, ce n'est pas aussi immédiat que cela...

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johel a écrit:Bon apparemment, ce n'est pas aussi immédiat que cela...

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D’abord, les maires ne décideront apparemment pas seuls. « In fine, il faudra un arbitrage de la part du responsable de l’Éducation nationale, c’est-à-dire localement de l’inspecteur d’académie. Il faut garder cela, car c’est ce qui garantit l’intérêt de l’enfant ». On est donc loin de d’idée de permettre à chaque maire de décider ce qui se fera sur sa commune, comme on avait pu le comprendre jusqu’à alors. Et loin aussi, apparemment, de voir cette mesure rendue possible par décret dès la rentrée prochaine : « Ce sera quelque chose pour la rentrée 2018 », a déclaré ce matin le ministre. Pour 2017-2018, il n’y aura que des expérimentations, « menées avec des maires volontaires ».

henriette a écrit:

johel a écrit:Bon apparemment, ce n'est pas aussi immédiat que cela...

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D’abord, les maires ne décideront apparemment pas seuls. « In fine, il faudra un arbitrage de la part du responsable de l’Éducation nationale, c’est-à-dire localement de l’inspecteur d’académie. Il faut garder cela, car c’est ce qui garantit l’intérêt de l’enfant ». On est donc loin de d’idée de permettre à chaque maire de décider ce qui se fera sur sa commune, comme on avait pu le comprendre jusqu’à alors. Et loin aussi, apparemment, de voir cette mesure rendue possible par décret dès la rentrée prochaine : « Ce sera quelque chose pour la rentrée 2018 », a déclaré ce matin le ministre. Pour 2017-2018, il n’y aura que des expérimentations, « menées avec des maires volontaires ».

C'était le cas pour l'organisation à 4.5 jours, et la plupart des communes ont bien fait ce qu'elles souhaitaient ...

Non ? On va demander à nos inspecteurs de prendre une décision en leur nom ? Est-ce possible ?

Le « décret sur la liberté des communes » leur donnant la possibilité de revenir à la semaine des 4 jours d’école avec 6 heures d’enseignement par jour devrait intervenir dès cet été. Si le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé ce lundi que l’abandon de la réforme Peillon n’interviendrait qu’à la rentrée 2018, elle pourrait être abandonnée par des « maires volontaires » dès septembre prochain. « Et je suis volontaire, insiste Jean-Michel Fourgous. C’est une façon polie de dire que ceux qui veulent en sortir rapidement en sortiront. »

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Rythmes scolaires : Rennes gardera la semaine de 4,5 jours

La ville de Rennes ne reviendra donc pas sur cette réforme. L’élue a détaillé pourquoi : « Cette réforme commence à porter ses fruits. Les apprentissages sont facilités le matin. Beaucoup plus d’enfants ont aujourd’hui accès à des activités sportives, artistiques, culturelles très complémentaires. Cette réforme a aussi permis aux écoles et à la ville de développer de nouvelles collaborations. On échange plus et nous observons d’ailleurs une montée dans la qualité des projets ».

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Ce qui en dit long sur ce qui était proposé au départ.

Saint-Maur : le maire réclame rapidement la souplesse sur les rythmes scolaires

Dans un courrier au ministre, Sylvain Berrios estime que « la réforme avait été imposée par le haut sans concertation avec les maires, et a suscité depuis sa mise en œuvre, une véritable levée de boucliers. » L’élu ajoute qu’elle s’est avérée coûteuse, sans intérêt avéré pour les enfants et qu’elle a remis en cause l’organisation des communes et des familles. Le maire de Saint-Maur assure que les élus locaux ont besoin de connaître rapidement la décision du gouvernement au moment où se prépare la rentrée scolaire, tant pour les villes que pour les familles.

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Marseille est prête à revenir à la semaine des quatre jours d'école dans ses 444 écoles :
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Marseille a mis du temps à appliquer la réforme des rythmes scolaires voulue par François Hollande. En 2015, les débuts avaient été chaotiques jusqu'au deuxième trimestre. Depuis, les activités périscolaires sont réparties sur deux après-midi, le mardi pour les arrondissements pairs et le jeudi pour les impairs. Mais cette organisation ne sera bientôt plus qu'un vieux souvenir d'école. Emmanuel Macron souhaite donner le choix aux municipalités. Celui de Marseille est déjà fait. "Si le décret d'application arrive d'ici trois semaines, on arrêtera tout, explique Danièle Casanova, l'adjointe aux écoles".

Bonjour à tous, 
Question pas polémique: 

Que voudraient les profs ?

Là, j'écris comme élue, pas comme prof. Je peux vous dire que, lorsque la réforme était encore en projet, nos prédécesseurs avaient consulté les parents. 
Question cruciale: "En prenant en compte le SEUL INTÉRÊT DE L'ENFANT, vaut-il mieux rajouter la demi-journée le mercredi matin ou le samedi matin ?" (j'ai respecté la typographie, je ne crie pas). 

À plus de 90%, c'est le mercredi qui a été choisi. Pas pour les enfants. Pour les départs en week-end et parce que ça économisait des activités artistiques ou sportives proposées par les (très nombreuses et efficaces)  associations de ma commune. 
L'adjointe de l'époque fait, encore aujourd'hui, part de son écoeurement. 

Bref, je plaide pour que l'on ne consulte pas les parents. En revanche, je serais ravie d'avoir le retour des profs... 

J'ai l'impression que la réforme est nuisible aux enfants. Est-ce exact ?

Merci !!!

D'un point de vue personnel: la coupure du mercredi me manque énormément pour 1-me poser, 2-faire le point sereinement sur le reste de la semaine. C'est aujourd'hui impossible. Je commence le lundi en apnée pour terminer le vendredi à bout de souffle.

Du point de vue de mes élèves (j'ose me mettre à leur place): on gagne une 1/2 journée. Je reconnais qu'il est agréable de les faire travailler le mercredi matin, mais impossible d'en tirer quoi que ce soit du jeudi midi au vendredi AM, sans compter qu'ils restent aussi longtemps (voire plus) en collectivité.

Pour beaucoup d'entre nous, revenir à une journée de 6 heures semble impensable, mais, je pense qu'on imagine les AM de 3 heures comme celle d'aujourd'hui: sans récré. Dans mon école, nous faisons une récré en fin d'AM (de 15h45 à 16h), mais depuis la rentrée, je ne sors plus, car je ne parviens pluss à clôturer mes séances de façon satisfaisante; sans compter, les devoirs à noter, les correspondances avec les parents à coller, les rituels auxquels tiennent les enfants......

Nuisible, le mot me semble fort, mais les semaines sont éprouvantes pour les enfants comme pour moi, PE. (je précise, je suis en REP+, à plein temps, le seul sur l’école).

Je serais d'ailleurs curieux de connaitre le taux d’arrêt des PE depuis la mise en place de cette reforme.

Le SNUipp, dans sa grande mansuétude, nous demande notre avis:

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Le SGEN, quant à lui, reste droit dans ses bottes, s'en est même admirable:

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Voilà ce que je constate: en maternelle, les PS sont épuisés après trois semaines environ, ce qui se traduit par des absences plus fréquentes, des maladies des larmes et des refus .
En élémentaire (je ne le suis que depuis deux ans) un mercredi plutôt agréable (comme l'était le samedi), un jeudi exécrable (mais je suis déchargée ce jour là heureusement ) et un vendredi AM épouvantable. Je travaille dans une petite ville de banlieue. Les mères ne travaillent pas en majorité et les enfants finissent leur journée à 15 h 45, ce qui n'est pas mal pour eux.
Ce que je souhaiterais: des journées de 6 h de classe, quitte à faire les devoirs sur un temps de classe. Le mercredi, personnellement je préférerais ne pas le travailler , pour les enfants d'élémentaire, je ne sais pas trop. Si cela permet de les faire travailler un peu plus pourquoi pas...

Cette phrase on ne peut plus révélatrice dans le café pédagogique :

Le libre choix des municipalités pourrait aller moins vite que ce que Marseille attend. La mesure est très critiquée, notamment par les syndicats, même si le nouveau ministre de l'éducation nationale a déclaré dans Le Monde "qu'aucune étude ne tranche" entre les deux semaines de 4 jours et 4.5 jours. Qui peut croire qu'avoir 5 matinées de classe ou 4 c'est la même chose ?

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Voilà, on a dépensé des centaines de millions d'euros, chamboulé l'organisation des familles, dégradé les conditions d'étudier des élèves et de travail des enseignants parce que certains croient.
Ca fait des années qu'il est prouvé que ça ne change rien aux résultats des élèves, depuis 2002 pour être précis avec les évaluations nationales de CE2.

Hirondelle78 a écrit:Bonjour à tous, 
Question pas polémique: 

Que voudraient les profs ?

Là, j'écris comme élue, pas comme prof. Je peux vous dire que, lorsque la réforme était encore en projet, nos prédécesseurs avaient consulté les parents. 
Question cruciale: "En prenant en compte le SEUL INTÉRÊT DE L'ENFANT, vaut-il mieux rajouter la demi-journée le mercredi matin ou le samedi matin ?" (j'ai respecté la typographie, je ne crie pas). 

À plus de 90%, c'est le mercredi qui a été choisi. Pas pour les enfants. Pour les départs en week-end et parce que ça économisait des activités artistiques ou sportives proposées par les (très nombreuses et efficaces)  associations de ma commune. 
L'adjointe de l'époque fait, encore aujourd'hui, part de son écoeurement. 

Bref, je plaide pour que l'on ne consulte pas les parents. En revanche, je serais ravie d'avoir le retour des profs... 

J'ai l'impression que la réforme est nuisible aux enfants. Est-ce exact ?

Merci !!!

Ce que je souhaiterais c'est retour à 4 jours, même avec des vacances plus courtes, comme avant la réforme.
Pour les élèves c'est une catastrophe. Surtout pour les plus fragiles qui ont besoin d'un cadre pour les rassurer. Le cadre à l'intérieur de l'école change en gros toutes les deux ou trois heures avec cette réforme, c'est terrible.

Cette réforme censée réduire les journées des enfants , rallonge leur temps de présence dans les écoles sur la semaine .
Pour ce qui est des journées le temps périscolaire se déroulant dans les mêmes locaux (parfois dans les classes ) cette réduction est quasi invisible pour la plupart des gamins . De plus la confusion scolaire-périscolaire qui se généralise est préjudiciable .
Au moins le mercredi , même si certains enfants se levaient pour le centre de loisirs , ils allaient pour la plupart ailleurs (autres lieux sauf si les écoles servent aussi de centres de loisirs ce qui est mauvais à mon avis)
Certains établissements (j'ai de la chance c'est le cas dans l'école de ma fille) ont des espaces affectés au périscolaire . cela permet à la fois une réelle séparation entre le scolaire et le périscolaire et des possibilités de travail en commun sur certains projets . Dans mon école on est loin de ça , tout est confus on va même jusqu'à faire faire les NAP par des agents qui sur le temps scolaire sont là pour le ménage ... du coup les repères des enfants sont mis à mal .

Cette réforme censée réduire les journées des enfants , rallonge leur temps de présence dans les écoles sur la semaine .
Pour ce qui est des journées le temps périscolaire se déroulant dans les mêmes locaux (parfois dans les classes ) cette réduction est quasi invisible pour la plupart des gamins . De plus la confusion scolaire-périscolaire qui se généralise est préjudiciable .
Au moins le mercredi , même si certains enfants se levaient pour le centre de loisirs , ils allaient pour la plupart ailleurs (autres lieux sauf si les écoles servent aussi de centres de loisirs ce qui est mauvais à mon avis)
Certains établissements (j'ai de la chance c'est le cas dans l'école de ma fille) ont des espaces affectés au périscolaire . Cela permet ,à la fois,une réelle séparation entre le scolaire et le périscolaire et des possibilités de travail en commun sur certains projets . Dans mon école on est loin de ça , tout est confus on va même jusqu'à faire faire les NAP par des agents qui sur le temps scolaire sont là pour le ménage ... du coup les repères des enfants sont mis à mal .

Bref le mercredi matin a perturbé les fonctionnements . La coupure était bienvenue pour tous .
Ne parlons pas du fait que la plupart des enfants dans le privé ont conservé leur coupure ainsi que leurs activités extra-scolaire ce jour là ...

Dans la gazette des communes :

« Le périscolaire : c’est la première pierre du PEDT. Si on enlève cette pierre, on va faire tomber tout le reste. Tout le monde trouve que le PEDT est un bon outil de pilotage territorial, aux cotés de l’Education nationale et apporte un vrai progrès ! », insiste Damien Berthilier, qui redoute une concurrence entre villes. « Les enseignants auront le choix, ajoute Rozenn Merien, ce qui peut conduire à une surenchère des nominations d’enseignants favorables à telle ou telle organisation de la semaine ».

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Traduction : Monsieur Berthilier, adjoint à l'éducation de la ville de Villeurbanne et président du Réseau des villes éducatrices françaises, craint de n'avoir plus que des enseignants débutants à petit barème s'il s'obstine à rester à 4.5 jours alors que Lyon et les autres villes voisinent passent à 4 jours.
Ce qui arrivera immanquablement. Des conseils d'école ont déjà voté une motion pour le retour à 4 jours.

Remarque : Si on veut être perfide, on pourrait dire que le PEDT ne va pas tomber de bien haut.

Bruno Suchaut, professeur à l'université de Lausanne, revient sur la question des rythmes scolaires en France que le gouvernement pourrait modifier.

Faut-il laisser le choix aux communes de revenir à la semaine d'école de 4 jours ?

Il n'y a pas d'étude, à grande échelle, qui irait dans le sens de cette réforme. Elle coûte beaucoup d'argent, pour des résultats qui seront quasiment nuls. Et sa mise en place est très différente entre une grande ville et un village de l'Ariège, par exemple. Laisser une certaine liberté aux communes est donc plutôt une bonne chose.

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