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- Luigi_BGrand Maître
Signée par le CRAP-Cahiers pédagogiques, Éducation & Devenir, FAGE, FCPE, FESPI, SE UNSA, SGEN-CFDT, SGL, UNEF et UNL
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ne-marginalisez-pas-les-EPI-monsieur-le-ministre
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ne-marginalisez-pas-les-EPI-monsieur-le-ministre
Ne marginalisez pas les EPI, monsieur le ministre !
Communiqué de presse
6 juin 2017
Le ministère de l’Éducation nationale s’apprête à publier un arrêté sur le collège qui fragiliserait le dispositif des « enseignements pratiques interdisciplinaires ». Leur mise en œuvre, peu cadrée, serait laissée à l’initiative des équipes et il y a un risque que tous les élèves n’en bénéficient pas. Ce serait à coup sûr un moyen de les marginaliser et de remettre en cause de fait une innovation qui pourtant était un élément fort des changements nécessaires du collège. Certes, le projet de décret n’abroge pas les EPI, mais sous couvert d’autonomie et de « liberté » pédagogique, il envoie le signal aux enseignants que ce dispositif pourrait ne pas être pertinent, au moins pour certains élèves, alors qu’il s’agit d’une voie pourtant féconde et adaptée aux exigences de notre temps. Par ailleurs, la réintroduction de nombreux enseignements facultatifs va rendre plus difficile la mise en œuvre des EPI : en effet, ces options vont détourner au profit d’une minorité d’élèves une grande partie des marges horaires prévues pour fonctionner en petits groupes ou en co-intervention.
Pourtant, les EPI ont permis à de nombreux projets d’éclore, projets souvent ingénieux et permettant de traiter de questions essentielles pour former le citoyen de demain, autour du développement durable, de la pratique des médias ou du dialogue des cultures et des arts par exemple. Avec les EPI, des compétences vraiment fondamentales sont développées, compétences indispensables à tous les élèves : capacité à travailler en groupes, à faire un exposé oral, à mener des recherches en vérifiant les informations…
Certes, les EPI ne sont pas le seul temps où ces compétences sont travaillées, mais sont souvent un levier pour expérimenter des pratiques nouvelles dans toutes les disciplines, grâce en particulier au travail d’équipe entre enseignants. Les EPI stimulent la créativité des professeurs et redonnent du sens aux apprentissages. En aucun cas, l’interdisciplinarité n’est un obstacle à l’acquisition des « fondamentaux », bien au contraire, elle permet de redonner du sens à chaque discipline, en les mettant en perspective et en permettant ainsi aux élèves de décrypter un quotidien complexe.
Nos organisations mettent en valeur dans leurs publications, leurs moments de formation, leurs forums de discussion, de nombreux EPI et publient des témoignages d’acteurs, mais aussi de parents vantant les mérites d’un dispositif qui fait peu à peu ses preuves et qui a besoin de temps pour développer tous ses atouts. Il serait désastreux de casser cet élan comme cela avait été le cas jadis sous d’autres ministères pour les itinéraires de découverte (pourtant jugés efficaces, y compris par le décret qui les rendait facultatifs) ou les TPE (réduits à une année au lieu de deux).
Bien entendu, il est nécessaire d’en mesurer les effets, mais précisément, les rendre facultatifs empêcherait cette évaluation dont le ministre souligne souvent l’importance pour les innovations.
Pour toutes ces raisons, nous demandons à monsieur le ministre de l’Éducation nationale de ne pas mettre en péril une pièce maitresse de la rénovation de notre école, ce qui nous ramènerait au collège d’il y a cinq ans, lequel n’a nullement fait la preuve, lui, de son efficacité.
Pour le moins, il faut maintenir l’obligation pour les établissements de mettre en œuvre des EPI à tous les niveaux d’enseignement, avec un horaire suffisant, en impliquant le maximum de disciplines et en gardant un cadrage, certes souple, mais effectif, en lien avec les attendus des programmes et à partir de grandes thématiques. A l’heure où il est souligné par toutes les études internationales que l’enseignement doit mieux préparer les élèves à un monde en constante mutation technologique, leur permettre d’intégrer des compétences complexes, faire le contraire serait une navrante régression, en particulier en terme d’égalité réelle face à la réussite.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AudreyOracle
Mais pourquoi ce mot "progressiste"? Franchement, on est tous là pour faire des progrès, et faire faire des progrès aux élèves, non? ;-)
Je ne suis pas passéiste pour ma part, je suis de mon temps, en prenant le meilleur de chaque époque, et les EPI n'en font clairement pas partie. Je préférais les IDD.
- VanGogh59Expert spécialisé
Je trouve que cette phrase résume à elle seule l'opinion que ces organisations ont de la démocratieLuigi_B a écrit:Signée par le CRAP-Cahiers pédagogiques, Éducation & Devenir, FAGE, FCPE, FESPI, SE UNSA, SGEN-CFDT, SGL, UNEF et UNL
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Ne-marginalisez-pas-les-EPI-monsieur-le-ministre
Pour le moins, il faut maintenir l’obligation pour les établissements de mettre en œuvre des EPI à tous les niveaux d’enseignement,
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Fesseur ProGuide spirituel
+ 1
On n'imagine pas pour le plus.
On n'imagine pas pour le plus.
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Pourvu que ça dure...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
A coup sûr, ces gens qui se pâment devant les EPI ne sont pas profs !
- AudreyOracle
Et puis faut arrêter avec le "beaucoup d'heures utilisées pour le profit d'un tout petit groupe d'élèves"...
L'an prochain, 20% d'élèves de chaque niveau du cycle 4 dans mon collège feront latin ou grec. 1/5. A ce stade là, ce n'est plus une minorité. Ou alors, on dit que les élèves de classes chantante (20 dans tout le collège) ou les élèves d'allemand (pareil en gros) ou même d'italien (plus ou moins 20 par niveau) gaspillent eux aussi des heures qu'on devrait récupérer pour faire autre chose. Quoi, il faut étudier uniquement l'anglais et l'espagnol en France, et oublier les classes CHAM, Chantantes, les sections sportives, tout ça tout ça?
L'an prochain, 20% d'élèves de chaque niveau du cycle 4 dans mon collège feront latin ou grec. 1/5. A ce stade là, ce n'est plus une minorité. Ou alors, on dit que les élèves de classes chantante (20 dans tout le collège) ou les élèves d'allemand (pareil en gros) ou même d'italien (plus ou moins 20 par niveau) gaspillent eux aussi des heures qu'on devrait récupérer pour faire autre chose. Quoi, il faut étudier uniquement l'anglais et l'espagnol en France, et oublier les classes CHAM, Chantantes, les sections sportives, tout ça tout ça?
- CosmosNiveau 6
Ces gens-là sont décidément indécrottables. J'espère que Blanquer ne cèdera pas. Comment ces organisations syndicales peuvent-elles prétendre défendre les enseignants alors qu'elles refusent d'entendre ce qui se dit dans les salles des professeurs ? Mais quelle honte ! Pourvu qu'elles soient balayées et plus encore marginalisées lors des prochaines élections professionnelles.
- RendashBon génie
:mdr3:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LaotziSage
Et toujours la même antienne "redonnez du sens aux apprentissages", comme si la transmission disciplinaire manquait par elle-même de sens...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- RendashBon génie
Nos organisations mettent en valeur dans leurs publications, leurs moments de formation, leurs forums de discussion, de nombreux EPI et publient des témoignages d’acteurs, mais aussi de parents vantant les mérites d’un dispositif qui fait peu à peu ses preuves et qui a besoin de temps pour développer tous ses atouts.
C'est drôle.
Nos organisations mettent en valeur dans leurs publications, leurs moments de formation, leurs forums de discussion, le côté artificiel et stupide de nombreux EPI et publient des témoignages d’acteurs, mais aussi de parents dénonçant l'absurdité d'un dispositif qui fait peu à peu des dégâts et qui a besoin de temps pour démontrer pleinement son inutilité, voire sa nocivité.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- piescoModérateur
Il faut de tout pour faire le monde, à ce qu'il paraît ...
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- LefterisEsprit sacré
C'est ça. C'est récurrent chez eux, quand on suit un peu leurs écrits et leurs coups bas : imposer, passer outre les enseignants, les syndicats, faire passer en force, casser les matières. L'immense majorité des enseignants ne veut pas d'EPI, certains en font sous la contrainte et contournent. Ces "syndicalistes" ne voient pas les gens dans les établissements, ou ne les écoutent pas, c'est évident.Cosmos a écrit:Ces gens-là sont décidément indécrottables. J'espère que Blanquer ne cèdera pas. Comment ces organisations syndicales peuvent-elles prétendre défendre les enseignants alors qu'elles refusent d'entendre ce qui se dit dans les salles des professeurs ? Mais quelle honte ! Pourvu qu'elles soient balayées et plus encore marginalisées lors des prochaines élections professionnelles.
Nous avons les conseils d'enseignement en ce moment : les EPI sont vomis, j'ai vu des collègues avec le sourire à l'idée d'en être délivrés. On va en ch.er avec Blanquer, au moins qu'il nous débarrasse du pédagogisme et des pédagogistes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PaddyHabitué du forum
Et l'UNEF, et L'UNL, ils ont conscience de ce qu'ils ont signé ?
- SergeMédiateur
Par ailleurs, la réintroduction de nombreux enseignements facultatifs va rendre plus difficile la mise en œuvre des EPI : en effet, ces options vont détourner au profit d’une minorité d’élèves une grande partie des marges horaires prévues pour fonctionner en petits groupes ou en co-intervention.
Ils ne seraient pas en train d'émettre clairement leur souhait de la mise à mort des options ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Si.
Bien vu.
Bien vu.
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Pourvu que ça dure...
- RendashBon génie
Serge a écrit:Par ailleurs, la réintroduction de nombreux enseignements facultatifs va rendre plus difficile la mise en œuvre des EPI : en effet, ces options vont détourner au profit d’une minorité d’élèves une grande partie des marges horaires prévues pour fonctionner en petits groupes ou en co-intervention.
Ils ne seraient pas en train d'émettre clairement leur souhait de la mise à mort des options ?
C'est depuis longtemps un souhait exprimé par l'UNSA et le SGEN. Les vilaines options qui profitent kakekzun. Et comme ça coûte cher, les options, ça arrange aussi les comptables.
...ho, tiens, comme un air de déjà-vu
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ArtysiaVénérable
Des messages ont été corbeillés, merci de ne pas tomber dans la facilité et de commenter le communiqué et non autre chose.
- chmarmottineGuide spirituel
Et comment une fédération de parents d'élèves peut-elle avoir un avis si tranché sur les EPI. Je ne comprends pas.
- Presse-puréeGrand sage
Si si. Ils haïssent leurs enseignants et veulent les voir humiliés, eux qui ont osé passer un concours de l'enseignement sur ces disciplines qu'il est interdit d'enseigner. Ils veulent notre disparition professionnelle, nous arracher ce pour quoi nous enseignons.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- RendashBon génie
celinesud a écrit:Et comment une fédération de parents d'élèves peut-elle avoir un avis si tranché sur les EPI. Je ne comprends pas.
Tu veux savoir ce qu'est l'école et ce que sont les enseignants aux yeux de la FCPE ?
- Spoiler:
http://www.fcpe.asso.fr/index.php/actualites/item/1279-25-ans-de-la-cide-le-moment-de-l-appliquer-enfin
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LaotziSage
Je me demande bien par ailleurs ce que l'UNEF et la FAGE, syndicats étudiants, ont a voir avec l'enseignement au collège...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- chmarmottineGuide spirituel
Rendash a écrit:celinesud a écrit:Et comment une fédération de parents d'élèves peut-elle avoir un avis si tranché sur les EPI. Je ne comprends pas.
Tu veux savoir ce qu'est l'école et ce que sont les enseignants aux yeux de la FCPE ?
- Spoiler:
http://www.fcpe.asso.fr/index.php/actualites/item/1279-25-ans-de-la-cide-le-moment-de-l-appliquer-enfin
Surtout je voudrais comprendre comment est prise la décision de signer un tel truc !
Je vois bien la FCPE réunir ses adhérents et leur poser la question "vous en pensez quoi des EPI ?" et là, tous : "c'est trop bien". Bon ben on va signer.
Franchement, je mets au défi n'importe quel parent non prof, même adhérent FCPE, de m'expliquer ce qu'est un EPI.
Moi, j'ai un avis de maman, parce que je suis prof et que je suis cela de prêt.
- User17095Érudit
Non mais quelle idée de prononcer le mot progressisme ici...
- chmarmottineGuide spirituel
Laotzi a écrit:Je me demande bien par ailleurs ce que l'UNEF et la FAGE, syndicats étudiants, ont a voir avec l'enseignement au collège...
moi aussi ...
comme si cela avait un sens que des étudiants aient une influence sur ce qu'on fait faire aux élèves !!!!
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:Non mais quelle idée de prononcer le mot progressisme ici...
Quelle idée de s'approprier ce mot, surtout.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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