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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Audrey a écrit:Ce qui me surprend, c'est que quand je parle des élèves qui suivent l'option, et de ceux qui pourraient être bénéficiaires de l'enseignement obligatoire d'une semaine, je ne vois pas le même public...
Des élèves qui aiment réfléchir sur la grammaire, sur la langue, traduire, j'en ai toujours eu, j'en ai encore, et ceux-là ne se satisfont pas de civilisation uniquement, loin de là! Il n'y a que moi qui ai des élèves comme ceux-là?
Ben non moi aussi j'en ai (et même en grande majorité), mais tout élève traverse un passage à vide ou de relative flemmardise, et même si ce n'est pas le cas, dans un groupe de latinistes tu n'as pas forcément que des élèves qui ne se laisseront jamais aller à la facilité si on leur en offre, sur un plateau, la possibilité.
- AudreyOracle
RogerMartin a écrit:Audrey a écrit:RogerMartin a écrit:J'étais de la promo de la Réforme Haby, donc rentrée de 5e en 1977. Il y avait une initiation au latin (et au grec ?) à faire sur le temps du français, et qui était a priori d'1h semaine au grand max (mais il y avait j'imagine beaucoup plus d'heures de français qu'aujourd'hui). Il y avait un livret Magnard correspondant à ces séances, pas très épais.
Oui, j'ai récupéré ce livret dans un vieux placard de mon collège quand j'y ai été nommée! C'était vraiment maigrichon, mais plutôt bien fichu...
Je te rassure : je n'ai pas eu la moindre minute d'initiation au latin au 5e, malgré la réforme qui l'instituait. Ma prof de français de 6e s''était interdit de prendre des 5e à cause de cette heure, mais le prof que j'ai eu nous a expliqué que cela ne nous servirait à rien, le latin. Déjà.
J'ai eu 3h/semaine en 4e et 3e (et ensuite au lycée, jusqu'au bac, mais je ne sais plus combien d'heures).
Quelle tristesse ces discours, quand même...
- AudreyOracle
Fires of Pompeii a écrit:Audrey a écrit:Ce qui me surprend, c'est que quand je parle des élèves qui suivent l'option, et de ceux qui pourraient être bénéficiaires de l'enseignement obligatoire d'une semaine, je ne vois pas le même public...
Des élèves qui aiment réfléchir sur la grammaire, sur la langue, traduire, j'en ai toujours eu, j'en ai encore, et ceux-là ne se satisfont pas de civilisation uniquement, loin de là! Il n'y a que moi qui ai des élèves comme ceux-là?
Ben non moi aussi j'en ai (et même en grande majorité), mais tout élève traverse un passage à vide ou de relative flemmardise, et même si ce n'est pas le cas, dans un groupe de latinistes tu n'as pas forcément que des élèves qui ne se laisseront jamais aller à la facilité si on leur en offre, sur un plateau, la possibilité.
Certes, mais d'un autre côté, beaucoup ici appellent de leur voeu un groupe, même très restreint, de vrais latinistes, avec le niveau préalable de français qu'il faut, et l'envie de travailler sur la langue presque exclusivement. D'après eux, c'est la disparité de motivation et de niveau qui est la cause de l'abaissement de nos exigences,par une adaptation constante à l'élève le moins bûcheur et le plus faible, et donc la cause du désinterêt pour le latin, vidé de toute substance et d'apprentissage de l'effort.
Alors c'est quoi la solution?
Franchement, j'ai bien conscience que ma position est peut-être minoritaire, et je suis peut-être complètement naïve sur ce coup-là (il faut une première à tout... ), mais les élèves que j'ai eus depuis 14 ans me font dire qu'il y a de la place pour les deux enseignements: le "low-cost", et l'ambitieux rigoureux linguistique.
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Audrey a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Audrey a écrit:Ce qui me surprend, c'est que quand je parle des élèves qui suivent l'option, et de ceux qui pourraient être bénéficiaires de l'enseignement obligatoire d'une semaine, je ne vois pas le même public...
Des élèves qui aiment réfléchir sur la grammaire, sur la langue, traduire, j'en ai toujours eu, j'en ai encore, et ceux-là ne se satisfont pas de civilisation uniquement, loin de là! Il n'y a que moi qui ai des élèves comme ceux-là?
Ben non moi aussi j'en ai (et même en grande majorité), mais tout élève traverse un passage à vide ou de relative flemmardise, et même si ce n'est pas le cas, dans un groupe de latinistes tu n'as pas forcément que des élèves qui ne se laisseront jamais aller à la facilité si on leur en offre, sur un plateau, la possibilité.
Certes, mais d'un autre côté, beaucoup ici appellent de leur voeu un groupe, même très restreint, de vrais latinistes, avec le niveau préalable de français qu'il faut, et l'envie de travailler sur la langue presque exclusivement. D'après eux, c'est la disparité de motivation et de niveau qui est la cause de l'abaissement de nos exigences,par une adaptation constante à l'élève le moins bûcheur et le plus faible, et donc la cause du désinterêt pour le latin, vidé de toute substance et d'apprentissage de l'effort.
Alors c'est quoi la solution?
Franchement, j'ai bien conscience que ma position est peut-être minoritaire, et je suis peut-être complètement naïve sur ce coup-là (il faut une première à tout... ), mais les élèves que j'ai eus depuis 14 ans me font dire qu'il y a de la place pour les deux enseignements: le "low-cost", et l'ambitieux rigoureux linguistique.
Je n'ai pas lu ça, et je me tue à expliquer que, justement c'est une aberration d'opposer la langue et la civilisation...
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- AudreyOracle
Pas de souci, FoP, je sais très bien quelle est ta position... ;-)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
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