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- ycombeMonarque
un nouveau bac plus musclé
C'est marrant, on croirait entendre Mme Vallaud-Belkacem parler du latin:
le latin et le grec ne disparaissent pas du collège. Au contraire, ils sont renforcés.
Le bac, futur victime du ministère...
- MoonchildSage
Pour cette histoire de Bac "plus musclé qu'épais", je me demande si l'inspiration initiale n'est pas à rechercher de ce côté là :
- GaletteNiveau 7
Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
- KirthNiveau 9
Un bac GT en CCF ne subirait-il pas d'être estampillé de l'établissement d'origine ? Là où chez les LP il y a assez diversité pour ne pas pouvoir comparer tous les établissements, j'ai bien peur qu'un bac de "lycée de zone" ait moins de valeur que celui d'un "beau lycée de centre ville".
Mais pourquoi pas revaloriser les matières principales des filières, les avoir aux mineures ne devrait pas être aussi courant...
(+1 pour les QCM : quoi de plus dense ?)
Mais pourquoi pas revaloriser les matières principales des filières, les avoir aux mineures ne devrait pas être aussi courant...
(+1 pour les QCM : quoi de plus dense ?)
- BalthamosDoyen
Donc un bac se rapprochant du brevet....
Youpi, quelle perspective.
Et en échange, un lycée se rapprochant du collège mode 2016 certainement.
Combien d'EPI au lycée ?
Youpi, quelle perspective.
Et en échange, un lycée se rapprochant du collège mode 2016 certainement.
Combien d'EPI au lycée ?
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- Spoiler:
- verdurinHabitué du forum
On peut rappeler que M. Blanquer a été un des auteurs de la réforme Chatel.
Qui a beaucoup fait pour l'élévation du niveau du baccalauréat.
Il suffit de voir l'enthousiasme qui a saisi les universitaires devant la hausse prodigieuse du niveau des étudiants depuis cette réforme.
Et cette réforme a tellement déplu à Mme Vallaud-Belckacem qu'elle a refusé que l'on en fasse une évaluation.
Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate
Qui a beaucoup fait pour l'élévation du niveau du baccalauréat.
Il suffit de voir l'enthousiasme qui a saisi les universitaires devant la hausse prodigieuse du niveau des étudiants depuis cette réforme.
Et cette réforme a tellement déplu à Mme Vallaud-Belckacem qu'elle a refusé que l'on en fasse une évaluation.
Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- KimberliteExpert
Je ne comprends pas ceux qui se réjouissent... apparemment ils ne savent pas ce qui se passe au collège!
Et j'aimerais bien savoir ce que l'histoire-géo a de fondamental pour un futur scientifique par exemple (je prends un exemple) et pourquoi la physique-chimie serait accessoire?
Quand à la comparaison avec nos voisins: vraiment marre qu'on nous prenne pour des cons... à chaque fois que j'ai entendu ce pseudo-argument, c'était en fait soit un mensonge éhonté, soit une caricature très grossière de ce que font les dits-voisins.
K
Et j'aimerais bien savoir ce que l'histoire-géo a de fondamental pour un futur scientifique par exemple (je prends un exemple) et pourquoi la physique-chimie serait accessoire?
Quand à la comparaison avec nos voisins: vraiment marre qu'on nous prenne pour des cons... à chaque fois que j'ai entendu ce pseudo-argument, c'était en fait soit un mensonge éhonté, soit une caricature très grossière de ce que font les dits-voisins.
K
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- Spoiler:
- gauvain31Empereur
Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
- archebocEsprit éclairé
gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Cela tombe bien, elle est dans le programmme de Macron.
- egometDoyen
Ce qui serait une excellente chose.gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- GaletteNiveau 7
C'est ce qu'était sensé opérer le bac en tant que premier grade universitaire, non ?gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
La sélection est déjà là, plus sournoise car plus tard qu'à l'entrée en fac : nombre de masters ont des places limitées et sont sélectifs, sans parler des concours de médecine, pharma, etc... Et puis je crois que les facs en ont un peu marre d'accueillir toute la misère intellectuelle du monde réformé par Jospin, Allègre, Fillon, Châtel ou Vallaud-Belkacem.
Cela poussera peut être certains de nos élèves à s'y mettre pour avoir le bon dossier, dès la 1ere comme nous ne cessons de le leur répéter.
- verdurinHabitué du forum
Je ne crois pas.egomet a écrit:Ce qui serait une excellente chose.gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Pour donner un exemple personnel, j'ai deux enfants.
Le premier a eu un bac avec mention bien.
Il s'est planté en fac.
Le second a eu un bac avec mention passable (10.2 de moyenne). Il a eu une licence avec mention AB, le master1 avec mention B et semble parti pour avoir son master2 avec mention TB.
Les résultats en lycée ne prédisent pas la réussite en fac.
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- SlinkyNiveau 10
Personnellement, je ne trouve pas que le bac soit un examen bradé car il nécessite tout de même beaucoup de travail en raison d'une multitude d'épreuves différentes. Je ne suis pas favorable à une évaluation en contrôle continu pour certaines matières car les disparités seraient grandes entre les établissements.
- ZagaraGuide spirituel
Le bac sera-t-il agile, en plus d'être musclé ?
J'attends surtout sa simplification pragmatique afin de le mettre en synergie avec les partenaires sociaux.
J'attends surtout sa simplification pragmatique afin de le mettre en synergie avec les partenaires sociaux.
- elisa18Neoprof expérimenté
Un bac plus musclé avec moins d'épreuves et plus de contrôle continu??????
- henrietteMédiateur
C'est tellement beau quand tu parles, Zagara ! Je comprends pas tout, mais je sens que ce sont des mots super modernes, je crois que je vais voter pour toi, tiens.Zagara a écrit:Le bac sera-t-il agile, en plus d'être musclé ?
J'attends surtout sa simplification pragmatique afin de le mettre en synergie avec les partenaires sociaux.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- egometDoyen
verdurin a écrit:Je ne crois pas.egomet a écrit:Ce qui serait une excellente chose.gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Pour donner un exemple personnel, j'ai deux enfants.
Le premier a eu un bac avec mention bien.
Il s'est planté en fac.
Le second a eu un bac avec mention passable (10.2 de moyenne). Il a eu une licence avec mention AB, le master1 avec mention B et semble parti pour avoir son master2 avec mention TB.
Les résultats en lycée ne prédisent pas la réussite en fac.
Dans quelles filières? Avec quelles motivations? Avec quelles notes dans quelles disciplines?
Le problème de la sélection à la faculté, c'est son hypocrisie. Les facultés selectionnent pour la simple et bonne raison qu'elles ont un nombre de places limité. Ne pouvant le faire sur le niveau des étudiants à cause d'une loi parfaitement idiote, elles le font sur des critères pourris, comme le logement ou le hasard. C'est une pratique injuste entérinée par APB.
Le bac, me diras-tu consitue la sélection par le niveau. Mais ses objectifs sont beaucoup trop mal définis pour que ce soit efficace. Il est absurde que n'importe quel bac ouvre la porte de n'importe quelle faculté.
L'administration, encore une fois à dépouillé les établissements de leur pouvoir de décision. Or les professeurs d'université sont les seuls à pouvoir dire quels sont les prérequis pour pouvoir suivre leurs enseignements. La question n'est pas tant le niveau du bac, ou de savoir s'il faut sélectionner. La question, comme toujours, est de savoir qui décide.
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- Moses2Niveau 5
C'est nulle part dit en tant que tel dans son programme : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/enseignement-superieur-recherchearcheboc a écrit:gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Cela tombe bien, elle est dans le programmme de Macron.
Mais admettons comme hypothèse que cela soit mis en place : que deviennent les titulaires du baccalauréat qui n'ont été acceptés dans aucune formation supérieure ? Statistiquement, ils vont renforcer la part des NEET (1). Un certain nombre d'entre eux (quelle part ? je l'ignore) s'inscrira au chômage, accroissant le taux de chômage du pays. Ceux qui dirigent le pays peuvent-ils se le permettre, compte tenu de l'extrême sensibilité de la population à cet indicateur ?
(1) http://mobile.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/10/jeune-sans-emploi-et-hors-du-systeme-scolaire-qui-sont-les-neet_4453249_4355770.html
- AwottNiveau 10
Moses2 a écrit:C'est nulle part dit en tant que tel dans son programme : https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/enseignement-superieur-recherchearcheboc a écrit:gauvain31 a écrit:Galette a écrit:Oui pour une réforme dans ce sens si cela veut dire aussi que le bac n'est plus le premier grade universitaire mais bien le diplôme de fin d'études secondaires.
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Cela tombe bien, elle est dans le programmme de Macron.
Mais admettons comme hypothèse que cela soit mis en place : que deviennent les titulaires du baccalauréat qui n'ont été acceptés dans aucune formation supérieure ? Statistiquement, ils vont renforcer la part des NEET (1). Un certain nombre d'entre eux (quelle part ? je l'ignore) s'inscrira au chômage, accroissant le taux de chômage du pays. Ceux qui dirigent le pays peuvent-ils se le permettre, compte tenu de l'extrême sensibilité de la population à cet indicateur ?
(1) http://mobile.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/10/jeune-sans-emploi-et-hors-du-systeme-scolaire-qui-sont-les-neet_4453249_4355770.html
Formation non-universitaire. Emploi précaire, auto-entrepreneuriat, uber-emploi ...
Ces jeunes n'ayant pas cotisé, ce seront des chômeurs sans indemnités et ils auront bien besoin de bosser même pour des cacahuètes. Une hausse du nombre de chômeurs c'est bien la preuve qu'il faut changer quelques choses au droit du travail pour favoriser l'emploi des jeunes.
Quelle sensibilité de la population sur cet indicateur ? Des manifestations en faveurs de l'emploi ? Des grèves ? Une simple cote de popularité ? Un chômage fort, ciblé chez les jeunes, ce sera l’occasion pour Macron de réformer profondément le code du travail.
Bref, le chômage ce n'est pas une préoccupation, c'est un argument.
- ZagaraGuide spirituel
Les zero hour jobs, qui sont l'aboutissement des politiques de "libéralisation"/précarisation du travail dans tous les pays de grande coalition (qui sont par exemple généralisés en Allemagne, Pays-Bas, Angleterre) permettent de régler élégamment ce problème des jeunes recalés à l'université. Le jeune devient une sorte de tâcheron corvéable à merci : il est d'astreinte non-payée H24, même pour 1h de travail par mois, et n'est payé que sur le temps réel effectué.
Auto-entreprenariat (= tâcheron professionnel) ; zero hour jobs ; ubérisation : des solutions agiles à la hausse de la courbe du chômage. Comment ça, ça augmente le malheur des gens et la pauvreté ? Comment ça, ça revient à instaurer une soumission permanente et gratuite des corps à leur employeur, puisqu'ils doivent être disponibles à tout instant, créant ainsi une structure de contrainte qui ne permet plus de prétendre que ces êtres sont "libres" ? Oui mais la courbe baisse, regardez. Donc ça ne peut qu'être une bonne politique, puisque la condition humaine n'existe pas ; seules les statistiques sont pertinentes.
Auto-entreprenariat (= tâcheron professionnel) ; zero hour jobs ; ubérisation : des solutions agiles à la hausse de la courbe du chômage. Comment ça, ça augmente le malheur des gens et la pauvreté ? Comment ça, ça revient à instaurer une soumission permanente et gratuite des corps à leur employeur, puisqu'ils doivent être disponibles à tout instant, créant ainsi une structure de contrainte qui ne permet plus de prétendre que ces êtres sont "libres" ? Oui mais la courbe baisse, regardez. Donc ça ne peut qu'être une bonne politique, puisque la condition humaine n'existe pas ; seules les statistiques sont pertinentes.
- ZagaraGuide spirituel
C'est marrant, généralement on nous dit qu'il faut regarder les exemples à l'étranger pour savoir quoi faire, et quand on montre les effets concrets des grandes coalitions libérales étrangères, on nous dit que ça ne donne aucune indication sur ce que fera notre grande coalition libérale.
ILes solutions apportées par ce type de gouvernement au chômage sont bien connues et documentées. Je prédis effectivement une baisse de la courbe du chômage... avec à côté une explosion de la pauvreté. L'Allemagne en est à un tel point que même le FMI lui préconise de... (attention, asseyez-vous, les propos hétérodoxes du FMI pourraient choquer les âmes libérales)... augmenter ses salaires pour combattre la pauvreté (dans un pays où une majorité des pauvres ont un emploi).
Donc il n'y a aucune difficulté à sélectionner à l'entrée de l'université si on installe la paupérisation structurelle des travailleurs peu qualifiés. Dans ce cas-ci, la politique scolaire, le bac, la sélection à l'université, font système avec la politique du travail.
Et comme le dit notre Ministre : "il faut penser de manière systémique, tout se tient" (j'adore cette phrase parce qu'elle est très vraie et est nécessaire à la compréhension de ce type de politiques).
ILes solutions apportées par ce type de gouvernement au chômage sont bien connues et documentées. Je prédis effectivement une baisse de la courbe du chômage... avec à côté une explosion de la pauvreté. L'Allemagne en est à un tel point que même le FMI lui préconise de... (attention, asseyez-vous, les propos hétérodoxes du FMI pourraient choquer les âmes libérales)... augmenter ses salaires pour combattre la pauvreté (dans un pays où une majorité des pauvres ont un emploi).
Donc il n'y a aucune difficulté à sélectionner à l'entrée de l'université si on installe la paupérisation structurelle des travailleurs peu qualifiés. Dans ce cas-ci, la politique scolaire, le bac, la sélection à l'université, font système avec la politique du travail.
Et comme le dit notre Ministre : "il faut penser de manière systémique, tout se tient" (j'adore cette phrase parce qu'elle est très vraie et est nécessaire à la compréhension de ce type de politiques).
- verdurinHabitué du forum
C'est une bonne question.egomet a écrit:verdurin a écrit:Je ne crois pas.egomet a écrit:Ce qui serait une excellente chose.gauvain31 a écrit:
Dans ce cas , ce sera sélection à l'entrée de la fac.....
Pour donner un exemple personnel, j'ai deux enfants.
Le premier a eu un bac avec mention bien.
Il s'est planté en fac.
Le second a eu un bac avec mention passable (10.2 de moyenne). Il a eu une licence avec mention AB, le master1 avec mention B et semble parti pour avoir son master2 avec mention TB.
Les résultats en lycée ne prédisent pas la réussite en fac.
Dans quelles filières? Avec quelles motivations? Avec quelles notes dans quelles disciplines?
[ . . . ]
Mais une sélection à partir du bac aurait pris le premier et éliminé le second sans s'interroger sur ce genre de choses.
Et, pour être honnête, je n'aurais rien misé sur les chances de réussite du second il y a cinq ans, quand il était en terminale.
Et il a réussi dans ce que l'on appelle les « sciences dures ».
Mais pas en maths.
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- egometDoyen
verdurin a écrit:C'est une bonne question.egomet a écrit:verdurin a écrit:Je ne crois pas.egomet a écrit:
Ce qui serait une excellente chose.
Pour donner un exemple personnel, j'ai deux enfants.
Le premier a eu un bac avec mention bien.
Il s'est planté en fac.
Le second a eu un bac avec mention passable (10.2 de moyenne). Il a eu une licence avec mention AB, le master1 avec mention B et semble parti pour avoir son master2 avec mention TB.
Les résultats en lycée ne prédisent pas la réussite en fac.
Dans quelles filières? Avec quelles motivations? Avec quelles notes dans quelles disciplines?
[ . . . ]
Mais une sélection à partir du bac aurait pris le premier et éliminé le second sans s'interroger sur ce genre de choses.
Et, pour être honnête, je n'aurais rien misé sur les chances de réussite du second il y a cinq ans, quand il était en terminale.
Et il a réussi dans ce que l'on appelle les « sciences dures ».
Mais pas en maths.
Je n'ai pas dit que le bac était un bon outil pour faire cette sélection, surtout en l'état. Je dis juste qu'une sélection est nécessaire et que le seul critère juste, c'est les capacités du candidat, pas les critères lamentables d'APB.
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- Graisse-BoulonsNiveau 10
verdurin a écrit:C'est une bonne question.egomet a écrit:verdurin a écrit:Je ne crois pas.egomet a écrit:
Ce qui serait une excellente chose.
Pour donner un exemple personnel, j'ai deux enfants.
Le premier a eu un bac avec mention bien.
Il s'est planté en fac.
Le second a eu un bac avec mention passable (10.2 de moyenne). Il a eu une licence avec mention AB, le master1 avec mention B et semble parti pour avoir son master2 avec mention TB.
Les résultats en lycée ne prédisent pas la réussite en fac.
Dans quelles filières? Avec quelles motivations? Avec quelles notes dans quelles disciplines?
[ . . . ]
Mais une sélection à partir du bac aurait pris le premier et éliminé le second sans s'interroger sur ce genre de choses.
Et, pour être honnête, je n'aurais rien misé sur les chances de réussite du second il y a cinq ans, quand il était en terminale.
Et il a réussi dans ce que l'on appelle les « sciences dures ».
Mais pas en maths.
...Toujours pas assez d'éléments pour juger du caractère imprévisible des deux parcours : on peut avoir un bac STI2D avec mention B ou TB et se vautrer en fac, ça arrive souvent, même si je n'ai plus les stats sous la main...de même que l'inverse est aussi fort répandu : le titulaire d'un bac S "moyen" qui s'inscrit en fac dans une discipline ou d'autres bacs sont ultra-majoritaires (on va dire comme ça pour ne pas provoquer un nouveau débat enflammé), et qui "explose" tous les tableaux à grands coups de mentions B et TB...Et ne parlons pas des "bacs pro" qui entrent en fac...Ce que je veux dire c'est qu'avec tous les éléments en mains, on peut souvent comprendre certains "revirements de situation", que ce soit dans un sens ou dans l'autre, et que non, il n'y a pas tant de surprises que ça...Par contre, réussir en "sciences dures" mais pas en math, là, oui, je l'avoue, je suis surpris,...ou alors tout a bien changé.
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