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- Pénélope59Niveau 5
Bonsoir,
comment faites-vous pour que vos élèves retiennent et comprennent VRAIMENT les différents mouvements littéraires, Doit-on tout leur donner ou faut-il en privilégier certains?
merci de vos lumières!
comment faites-vous pour que vos élèves retiennent et comprennent VRAIMENT les différents mouvements littéraires, Doit-on tout leur donner ou faut-il en privilégier certains?
merci de vos lumières!
- ysabelDevin
Je vois les mouvements littéraires des 4 OI que j'étudie dans l'année de 1e - quand mvt il y a - ; en seconde ils ont tous vu certains puisque "pas le choix".
Bon, à l'écrit, nul besoin de connaître les mouvements littéraires.
Bon, à l'écrit, nul besoin de connaître les mouvements littéraires.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NLM76Grand Maître
Encore une preuve que cette histoire de mouvements littéraires est une ânerie. Il vaut mieux utiliser le peu de temps dont nous disposons à autre chose !
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- roxanneOracle
Enfin, lire Zola sans parler du naturalisme, ça me parait difficile quand même...
Ce qui est vrai, c'est que du coup, les élèves ont tendance à scléroser les auteurs dans un mouvement ce qui parfois donne des choses curieuses notamment pour les auteurs du XX°.
Ce qui est vrai, c'est que du coup, les élèves ont tendance à scléroser les auteurs dans un mouvement ce qui parfois donne des choses curieuses notamment pour les auteurs du XX°.
- trompettemarineMonarque
nlm76 a écrit:Encore une preuve que cette histoire de mouvements littéraires est une ânerie. Il vaut mieux utiliser le peu de temps dont nous disposons à autre chose !
Chaque année dans les copies, tous les auteurs du XXe appartiennent au mouvement surréaliste.
Pour le XIXe, Hugo est tantôt le "chef de file" des romantiques, mais aussi celui des réalistes, moins souvent des symbolistes... quand il n'est n'est pas un classique du XVIIe, bien sûr !
- IphigénieProphète
Le fait que partout en France on ait les mêmes âneries, quel que soit l'enseignement reçu, m'interroge: nos élèves sont devenus incapables de faire des nuances: ils veulent des cases, du prêt-à-penser, de la simplification à l'extrême.
ça en dit long , je trouve, sur le fait qu'en français, la technicité rendue nécessaire par les méthodes imposées et particulièrement au collège (dont le lycée n'est que la conséquence obligée) - du type lecture analytique (et non commentaire ou lecture expliquée du texte) - est catastrophique: on apprend à fabriquer des tableaux (repérage, effet, procédés) et cela a pris le pas sur la sensibilité et la réflexion.
ça en dit long , je trouve, sur le fait qu'en français, la technicité rendue nécessaire par les méthodes imposées et particulièrement au collège (dont le lycée n'est que la conséquence obligée) - du type lecture analytique (et non commentaire ou lecture expliquée du texte) - est catastrophique: on apprend à fabriquer des tableaux (repérage, effet, procédés) et cela a pris le pas sur la sensibilité et la réflexion.
- Spoiler:
- Tous les ans j'ai appris en corrigeant nombre de figures de style absconses que j'avais ignorées jusqu'alors, dans des textes dont le sens général échappait totalement...
- Thierry75Niveau 10
Ils aiment les mots techniques : cette année ils en ont pincé pour les zeugmas, les aposiopèses et les antépiphores.
Quant aux mouvements littéraires, c'est un problème : la notion en elle-même est discutable, les étudier amène souvent à des raccourcis, des confusions etc. Néanmoins je passe du temps à les étudier, parfois parce que le programme nous y "oblige".
Quant aux mouvements littéraires, c'est un problème : la notion en elle-même est discutable, les étudier amène souvent à des raccourcis, des confusions etc. Néanmoins je passe du temps à les étudier, parfois parce que le programme nous y "oblige".
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Le moi est haïssable.
- IphigénieProphète
Peut-être bien que pour comprendre un mouvement, il faut en étudier plusieurs auteurs... Tel que le programme est conçu, les auteurs deviennent bien souvent l'illustration unique et d'un genre et d' un courant...Et ils ont bien du mal à comprendre qu'un Hugo a traversé tous les genres et courants d'un siècle pour finalement être essentiellement hugolien...
Tiens c'est quoi l'antépiphore? je connaissais la métaphore et le pifomètre: c'est entre les deux?
c'est marrant, dans wikipédia, l'étymologie est sinon fausse, du moins incomplète! (ce qui se conçoit bien... etc, etc)
'antépiphore (substantif féminin), du grec ante ("avant) et phorê ("porter ensuite"), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe).
Tiens c'est quoi l'antépiphore? je connaissais la métaphore et le pifomètre: c'est entre les deux?
c'est marrant, dans wikipédia, l'étymologie est sinon fausse, du moins incomplète! (ce qui se conçoit bien... etc, etc)
'antépiphore (substantif féminin), du grec ante ("avant) et phorê ("porter ensuite"), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe).
- NLM76Grand Maître
Oui, on en parle en général. Cela dit, je pense que ce n'est pas nécessaire, et je suis tout à fait capable de parler de Zola sans parler de naturalisme. D'ailleurs j'ai tendance à considérer que ce qu'il écrit est beaucoup plus intéressant que ce qu'il prétend écrire.roxanne a écrit:Enfin, lire Zola sans parler du naturalisme, ça me parait difficile quand même...
Ce qui est vrai, c'est que du coup, les élèves ont tendance à scléroser les auteurs dans un mouvement ce qui parfois donne des choses curieuses notamment pour les auteurs du XX°.
J'insiste : là n'est pas la priorité, loin de là, même pour Zola. Dans un roman de Zola, il y au moins 1000 mots qu'il est plus important d'apprendre pour nos élèves que "naturalisme".
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- trompettemarineMonarque
thierry75 a écrit:Ils aiment les mots techniques : cette année ils en ont pincé pour les zeugmas, les aposiopèses et les antépiphores.
Quant aux mouvements littéraires, c'est un problème : la notion en elle-même est discutable, les étudier amène souvent à des raccourcis, des confusions etc. Néanmoins je passe du temps à les étudier, parfois parce que le programme nous y "oblige".
Oui, en ce moment la mode est à l'aposiopèse, pas seulement chez les élèves.
Sinon, cela fait trois semaines qu'un élève ne vient plus dans mes cours, parce qu'il révise "le français" (certainement avec un autre professeur plus utile que moi dans ce domaine, et avec des manuels de type "annabac" où fleurit ce terrible jargon.)
- ysabelDevin
nlm76 a écrit:Oui, on en parle en général. Cela dit, je pense que ce n'est pas nécessaire, et je suis tout à fait capable de parler de Zola sans parler de naturalisme. D'ailleurs j'ai tendance à considérer que ce qu'il écrit est beaucoup plus intéressant que ce qu'il prétend écrire.roxanne a écrit:Enfin, lire Zola sans parler du naturalisme, ça me parait difficile quand même...
Ce qui est vrai, c'est que du coup, les élèves ont tendance à scléroser les auteurs dans un mouvement ce qui parfois donne des choses curieuses notamment pour les auteurs du XX°.
J'insiste : là n'est pas la priorité, loin de là, même pour Zola. Dans un roman de Zola, il y au moins 1000 mots qu'il est plus important d'apprendre pour nos élèves que "naturalisme".
Je suis bien d'accord avec toi...
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- lit et ratureNiveau 5
Quand les élèves travaillent un texte en lecture analytique , je leur demande systématiquement de faire une recherche sur l'auteur et sur le mouvement littéraire dans lequel s'inscrivent ses oeuvres.
- NLM76Grand Maître
Pas moi. En revanche, je leur demande systématiquement de tenir un carnet de vocabulaire — du vrai vocabulaire littéraire, celui que les écrivains utilisent dans leurs poèmes, romans... — dans leur carnet de lecture.lit et rature a écrit:Quand les élèves travaillent un texte en lecture analytique , je leur demande systématiquement de faire une recherche sur l'auteur et sur le mouvement littéraire dans lequel s'inscrivent ses oeuvres.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DesolationRowEmpereur
J'ai quand même l'impression que, neuf fois sur dix, une explication sur Zola qui évite de parler de naturalisme évitera dans le même mouvement de raconter n'importe quoi.
- NLM76Grand Maître
Ah. Viens faire passer le bac. Tu verras, que neuf fois sur dix, les introductions disent "naturalisme" et neuf sur dix d'entre elles disent n'importe quoi.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:J'ai quand même l'impression que, neuf fois sur dix, une explication sur Zola qui évite de parler de naturalisme évitera dans le même mouvement de raconter n'importe quoi.
nlm76 a écrit:Ah. Viens faire passer le bac. Tu verras, que neuf fois sur dix, les introductions disent "naturalisme" et neuf sur dix d'entre elles disent n'importe quoi.
Ben, c'est ce que DR dit, précisément...
edit : ...il confirme.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NLM76Grand Maître
Eh bien il va falloir que j'apprenne à lire !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Les deux ne sont pas incompatibles: une familiarisation avec les contextes est, me semble-t--Il, une bonne chose au contraire! Je ne sais pas s'il faut connaître le mot naturalisme pour lire Zola mais le lire sans connaître les travaux d'Haussmann ou la condition ouvrière contemporaine, ou l'industrialisation ou les poussées anarchistes ou ou ou...., c'est quand même aussi dénaturer Zola, quelle que soit la qualité de l'étude de son écriture: c'est aussi, me semble-t-il, un " testament trahi"....nlm76 a écrit:Pas moi. En revanche, je leur demande systématiquement de tenir un carnet de vocabulaire — du vrai vocabulaire littéraire, celui que les écrivains utilisent dans leurs poèmes, romans... — dans leur carnet de lecture.lit et rature a écrit:Quand les élèves travaillent un texte en lecture analytique , je leur demande systématiquement de faire une recherche sur l'auteur et sur le mouvement littéraire dans lequel s'inscrivent ses oeuvres.
HS: Punaise, les tablettes et leur écriture intuitive, :diablecontent:
- PonocratesExpert spécialisé
Au siècle dernier j'ai été "tutrice", à la fac - comprendre une étudiante en maîtrise chargée de donner des méthodes et d'aider des premières années de DEUG, sans jamais empiéter sur le contenu des TD et CM. Et j'ai, dès cette première expérience d'"enseignement", rencontré ce profil, avide de trouver des trucs, des recettes à appliquer sans trop se casser la tête. Je reconnais qu'à l'époque on donnait moins de méthode qu'aujourd'hui, mais les lycéens étaient quand même mieux formés - comprendre "avaient davantage d'heures". Ce qui est à l'oeuvre dans ce genre de réflexe, c'est le désir de réussir, sans la volonté réelle de s'impliquer dans son apprentissage et de se transformer en apprenant. Mais s'économiser est humain...Iphigénie a écrit:Le fait que partout en France on ait les mêmes âneries, quel que soit l'enseignement reçu, m'interroge: nos élèves sont devenus incapables de faire des nuances: ils veulent des cases, du prêt-à-penser, de la simplification à l'extrême.
Je comprends l'accusation de "jargon". Mais il me semble qu'il y a plusieurs problèmes.Iphigénie a écrit:
ça en dit long , je trouve, sur le fait qu'en français, la technicité rendue nécessaire par les méthodes imposées et particulièrement au collège (dont le lycée n'est que la conséquence obligée) - du type lecture analytique (et non commentaire ou lecture expliquée du texte) - est catastrophique: on apprend à fabriquer des tableaux (repérage, effet, procédés) et cela a pris le pas sur la sensibilité et la réflexion.
- Spoiler:
Tous les ans j'ai appris en corrigeant nombre de figures de style absconses que j'avais ignorées jusqu'alors, dans des textes dont le sens général échappait totalement...
D'une part, en français, nous devons souvent lutter contre ce préjugé que notre matière est impressionniste, qu'un texte peut tout dire et son contraire. En donnant un vocabulaire descriptif précis des moyens employés en littérature - que les auteurs qui les aient employés les connaissent ou non d'ailleurs- on rend sensible le "travail" de l'écriture - et on peut également faire comprendre qu'écrire n'est pas juste jeter des mots sur le papier, mais suppose la maîtrise et l'organisation des "outils" à disposition - tout en sachant que parfois on n'écrit pas ce que l'on avait prévu ou affiché et, en effet, Zola en est un bon exemple.Le "jargon" donne alors une légitimité à l'étude des textes.
Par ailleurs, je suis parfaitement d'accord avec le fait que la description seule est inutile : j'explique souvent que décrire les éléments constituant un moteur ne suffit pas à le faire fonctionner. Sans une interprétation des phénomènes du texte, il n'y a pas d'explication. Notre objectif est bien sûr de leur aider à comprendre le texte, sens littéral et littéraire en le déployant. Il n'empêche, savoir décrire, citer est une école de la rigueur, qui manque souvent à ceux qui "sentent" les textes. Et il me semble bon de leur permettre de transformer leurs "'intuitions", leur compréhension en analyse véritable - on parle bien de "sciences humaines" après tout.
Enfin, certains élèves sont face à un texte littéraire comme un aveugle face à un tableau ou un sourd à un concert: ce qu'ils en perçoivent est insuffisant pour produire du sens ou au moins les sens communs possibles du texte - manque de vocabulaire, de lecture, de culture, de motivation, d'implication, de travail...Dans un monde idéal - et avec davantage d'heures que nous n'en avons nous pourrions tous les amener à comprendre, si ce n'est apprécier. Dans le monde réel, je me dis que savoir au moins décrire les éléments est une étape. Elle est insuffisante dans l'absolu, mais très suffisante pour pointer leur manque de travail. Parce que là, au moins, il n'y aucune excuse possible: une définition cela s'apprend et cela s'applique - en mathématiques, en physique etc. Qu'ils aient du mal à interpréter, je peux le comprendre -mais pas à l'oral du bac, puisque le texte a été vu et que par conséquent des interprétations ont été données par l'enseignant. Si, pour ce jour-là, ils n'ont retenu que la partie technique du cours, tant pis pour eux.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- DesolationRowEmpereur
Iphigénie a écrit:Les deux ne sont pas incompatibles: une familiarisation avec les contextes est, me semble-t--Il, une bonne chose au contraire! Je ne sais pas s'il faut connaître le mot naturalisme pour lire Zola mais le lire sans connaître les travaux d'Haussmann ou la condition ouvrière contemporaine, ou l'industrialisation ou les poussées anarchistes ou ou ou...., c'est quand même aussi dénaturer Zola, quelle que soit la qualité de l'étude de son écriture: c'est aussi, me semble-t-il, un " testament trahi"....nlm76 a écrit:Pas moi. En revanche, je leur demande systématiquement de tenir un carnet de vocabulaire — du vrai vocabulaire littéraire, celui que les écrivains utilisent dans leurs poèmes, romans... — dans leur carnet de lecture.lit et rature a écrit:Quand les élèves travaillent un texte en lecture analytique , je leur demande systématiquement de faire une recherche sur l'auteur et sur le mouvement littéraire dans lequel s'inscrivent ses oeuvres.
HS: Punaise, les tablettes et leur écriture intuitive, :diablecontent:
Il me semble qu'il y a deux idées différentes dans ce que j'ai surligné en gras. Je pense qu'il est difficile de comprendre l'oeuvre de Zola sans connaissance du contexte historique, social. Il me semble en revanche qu'on peut très bien se dispenser de ce qu'on lit généralement sur la naturalisme, qui est souvent aussi naïf qu'inutile.
- IphigénieProphète
@ Ponocrates:
Bien sûr.
Mais pour la faire très courte et caricaturalement, autrefois on "psychologisait " les textes( voir les questions sur Lagarde et Michard ), le structuralisme aidant on n'a voulu voir que les mots et les tropes et ....la sagesse est entre les deux, probablement et en nuances selon qu'on est en 6e ou en M2....
Après il reste la question de voir si commenter un texte est un exercice scolaire réalisable par tous, je commence à en douter....
Bien sûr.
Mais pour la faire très courte et caricaturalement, autrefois on "psychologisait " les textes( voir les questions sur Lagarde et Michard ), le structuralisme aidant on n'a voulu voir que les mots et les tropes et ....la sagesse est entre les deux, probablement et en nuances selon qu'on est en 6e ou en M2....
Après il reste la question de voir si commenter un texte est un exercice scolaire réalisable par tous, je commence à en douter....
- IphigénieProphète
C'est possible,DesolationRow a écrit:4Iphigénie a écrit:Les deux ne sont pas incompatibles: une familiarisation avec les contextes est, me semble-t--Il, une bonne chose au contraire! Je ne sais pas s'il faut connaître le mot naturalisme pour lire Zola mais le lire sans connaître les travaux d'Haussmann ou la condition ouvrière contemporaine, ou l'industrialisation ou les poussées anarchistes ou ou ou...., c'est quand même aussi dénaturer Zola, quelle que soit la qualité de l'étude de son écriture: c'est aussi, me semble-t-il, un " testament trahi"....nlm76 a écrit:Pas moi. En revanche, je leur demande systématiquement de tenir un carnet de vocabulaire — du vrai vocabulaire littéraire, celui que les écrivains utilisent dans leurs poèmes, romans... — dans leur carnet de lecture.lit et rature a écrit:Quand les élèves travaillent un texte en lecture analytique , je leur demande systématiquement de faire une recherche sur l'auteur et sur le mouvement littéraire dans lequel s'inscrivent ses oeuvres.
HS: Punaise, les tablettes et leur écriture intuitive, :diablecontent:
Il me semble qu'il y a deux idées différentes dans ce que j'ai surligné en gras. Je pense qu'il est difficile de comprendre l'oeuvre de Zola sans connaissance du contexte historique, social. Il me semble en revanche qu'on peut très bien se dispenser de ce qu'on lit généralement sur la naturalisme, qui est souvent aussi naïf qu'inutile.
Mais qu'entendez vous tant qui vous mettent dans ces états? J'avoue que ce n'est pas mon souvenir du pire du pire.....
- DesolationRowEmpereur
Je ne peux pas me prononcer pour l'oral du bac et ma remarque ne se limite pas à Zola et au naturalisme. Je trouve, pour corriger des examens et des concours, que les étudiants qui s'en sortent le mieux sont ceux qui expliquent le texte, sans vouloir à tout prix le rattacher, de manière plus ou moins artificielle, à un mouvement littéraire. Il est rare, d'après mon expérience limitée, qu'il soit nécessaire pour expliquer correctement un texte, de faire référence à un courant littéraire précis. Evidemment, lorsque cela est fait habilement et à bon escient, je ne m'en plains pas
Bon, il est aussi possible que j'écrive cela parce que je sors d'un paquet de copies qui précisément a posé ce type de problème.
Bon, il est aussi possible que j'écrive cela parce que je sors d'un paquet de copies qui précisément a posé ce type de problème.
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