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- AudreyOracle
Un pote et collègue m'a rapporté ce matin les propos d'un ami à lui, IPR de maths, qui a visiblement participé à une grand-messe parisienne, dans laquelle il aurait été dit (je prends bcp de pincettes...) qu'à la rentrée 2017 ou 2018 (mon pote ne se souvenait plus, il avait quand même l'air de parler de 2017...ce qui serait compliqué pour les services), chaque classe de 4e et de 3e aurait droit à une heure de cours de latin. J'imagine que ce serait en plus de l'heure d'enseignement optionnel, et dans ce cas, wouah... je vous dis pas la charge des langues anciennes dans nos emplois du temps, la quantité d'activités non réellement linguistiques qu'il faudrait prévoir, mais je trouve que ce serait chouette... là, au moins, tous les élèves auraient accès à la culture antique, à défaut d'apprendre la langue. La "démocratisation" tant souhaitée par NVB ne serait plus un vain mot, une promesse en l'air.
D'autres que moi auraient-ils entendu cette rumeur?
J'avoue que j'ai peine à y croire, mais je vois mal un ipr déblatérer des bêtises... ce n'est ptêt pas encore bien clair, mais j'imagine que ce sujet a forcément été évoqué si l'info est arrivée jusqu'à mon pote... bref!
Wait and see (mais je croise les doigts!).
D'autres que moi auraient-ils entendu cette rumeur?
J'avoue que j'ai peine à y croire, mais je vois mal un ipr déblatérer des bêtises... ce n'est ptêt pas encore bien clair, mais j'imagine que ce sujet a forcément été évoqué si l'info est arrivée jusqu'à mon pote... bref!
Wait and see (mais je croise les doigts!).
- AnaxagoreGuide spirituel
Des cours de latin si ce n'est pas pour enseigner le latin, je ne suis pas certain de sauter au plafond.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AudreyOracle
Si on maintient l'enseignement linguistique du latin pour ceux qui le souhaitent, je ne vois pas en quoi proposer un cours de "culture antique" avec des rudiments de lexique latin, par exemple, obligatoire pour tous serait une mauvaise chose. On pourrait en plus consacrer les deux heures qui restent aux options à l'enseignement linguistique presque exclusivement, ce qui serait mieux que ce qu'on vit là.
Ceci dit, je trouverais ça plus pertinent de rendre obligatoires deux heures de latin en 5e, comme nous l'avons vécu il y a quelques temps...quand j'étais élève.
Ceci dit, je trouverais ça plus pertinent de rendre obligatoires deux heures de latin en 5e, comme nous l'avons vécu il y a quelques temps...quand j'étais élève.
- lisette83Érudit
Je veux bien aussi rêver un peu...
Même s'il faut bien être sûr que l'enseignement ne soit pas dilué en 1h pour tous avec disparition de l'option, qu'en 5e il y ait aussi 1h pour tous et que ce soit assuré par des professeurs de LC.
Mais à mon avis, cela risque d'être en continuité de l'EPI LCA.
Même s'il faut bien être sûr que l'enseignement ne soit pas dilué en 1h pour tous avec disparition de l'option, qu'en 5e il y ait aussi 1h pour tous et que ce soit assuré par des professeurs de LC.
Mais à mon avis, cela risque d'être en continuité de l'EPI LCA.
- AudreyOracle
Apparemment, il a été dit aux IPR qu'il ne fallait pas s'investir dans les EPI, qui seraient abandonnés.
- lisette83Érudit
Je voulais dire que les EPI LCA ayant été confiés à des professeurs de nombreuses matières hors LC sous prétexte que pour enseigner la civilisation, la culture et l'étymologie, on n'avait pas besoin de spécialistes, il faudrait veiller dans les établissements à ce que ce soit bien des professeurs de LC qui assurent ces nouvelles heures.
Mais au moins, on n'a plus l'impression d'être annihilés...
Mais au moins, on n'a plus l'impression d'être annihilés...
- VinZTDoyen
Audrey a écrit:
J'avoue que j'ai peine à y croire, mais je vois mal un ipr déblatérer des bêtises...
On a vu des cas …
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- AudreyOracle
C'est vrai VinzT... mais là, c'était un IPR qui parlait à un ami, pas à un groupe de profs qu'il cherchait à faire taire ou impressionner... ;-)
- BalthazaardVénérable
Audrey a écrit:Si on maintient l'enseignement linguistique du latin pour ceux qui le souhaitent, je ne vois pas en quoi proposer un cours de "culture antique" avec des rudiments de lexique latin, par exemple, obligatoire pour tous serait une mauvaise chose. On pourrait en plus consacrer les deux heures qui restent aux options à l'enseignement linguistique presque exclusivement, ce qui serait mieux que ce qu'on vit là.
Ceci dit, je trouverais ça plus pertinent de rendre obligatoires deux heures de latin en 5e, comme nous l'avons vécu il y a quelques temps...quand j'étais élève.
Il me semble que c'était une heure (en 1970)
Je trouve qu'envisager le latin sous un angle "fluent latin" est très discutable. Le latin vaut par l'accès qu'il ouvre à une culture et une civilisation extrêmement riche dont la langue est UNE composante, nécessaire, sans doute mais pas plus que la chronologie ou l'étude des structures politiques de l'époque.
J'ai fait deux ans de latin aux mains, j'assume, de pervers du latin (comme il existe des pervers des maths) sans un mot de civilisation, César, Néron, Commode étaient des contemporains, Lucrèce, Sénèque, Suétone aussi...l'important était de ne pas confondre un nominatif de la seconde avec un génitif de la quatrième et de traduire ,en thème, des phrases sans aucun sens mais, pour citer Pagnol "minées comme un plage de débarquement".
En première , enfin un prof intelligent où il était inconcevable de traduire un texte sans le remettre en situation, en étudier ce qui était nécessaire par rapport à ce qui était le style propre de l'auteur. Parfois des séances se passaient sans acquisition purement linguistiques mais je pense avoir , sur le plan de la langue et de l’Efficacité, progressé mille fois plus avec lui qu'avec les tordus précités.
- Isis39Enchanteur
Mes souvenirs de latin ne sont que des souvenirs d'étude de la langue, de versions et de thèmes.
Mais la mémoire étant ce qu'elle est, j'ai peut-être oublié l'aspect civilisation.
Mais la mémoire étant ce qu'elle est, j'ai peut-être oublié l'aspect civilisation.
- AudreyOracle
Balthazaard a écrit:Audrey a écrit:Si on maintient l'enseignement linguistique du latin pour ceux qui le souhaitent, je ne vois pas en quoi proposer un cours de "culture antique" avec des rudiments de lexique latin, par exemple, obligatoire pour tous serait une mauvaise chose. On pourrait en plus consacrer les deux heures qui restent aux options à l'enseignement linguistique presque exclusivement, ce qui serait mieux que ce qu'on vit là.
Ceci dit, je trouverais ça plus pertinent de rendre obligatoires deux heures de latin en 5e, comme nous l'avons vécu il y a quelques temps...quand j'étais élève.
Il me semble que c'était une heure (en 1970)
Je trouve qu'envisager le latin sous un angle "fluent latin" est très discutable. Le latin vaut par l'accès qu'il ouvre à une culture et une civilisation extrêmement riche dont la langue est UNE composante, nécessaire, sans doute mais pas plus que la chronologie ou l'étude des structures politiques de l'époque.
J'ai fait deux ans de latin aux mains, j'assume, de pervers du latin (comme il existe des pervers des maths) sans un mot de civilisation, César, Néron, Commode étaient des contemporains, Lucrèce, Sénèque, Suétone aussi...l'important était de ne pas confondre un nominatif de la seconde avec un génitif de la quatrième et de traduire ,en thème, des phrases sans aucun sens mais, pour citer Pagnol "minées comme un plage de débarquement".
En première , enfin un prof intelligent où il était inconcevable de traduire un texte sans le remettre en situation, en étudier ce qui était nécessaire par rapport à ce qui était le style propre de l'auteur. Parfois des séances se passaient sans acquisition purement linguistiques mais je pense avoir , sur le plan de la langue et de l’Efficacité, progressé mille fois plus avec lui qu'avec les tordus précités.
Il me semble avoir eu 2h en 5e dans les années 87-88...mais je peux me tromper...
- ipomeeGuide spirituel
J'aime la langue latine. Je l'ai enseignée, et un peu de civi, nécessaire pour comprendre les textes. Mais je n'étais pas prof d'histoire ancienne.
Et les connaissances grammaticales sont nécessaires pour avancer dans la connaissance de la langue. D'autant plus que c'est une langue ancienne, qu'on ne parle plus. Et il me semble que même en cela beaucoup de profs de langues vivantes me rejoignent.
J'assume donc ma perversité.
A Audrey, non, non, c'était bien 1 h en 5e.
Et les connaissances grammaticales sont nécessaires pour avancer dans la connaissance de la langue. D'autant plus que c'est une langue ancienne, qu'on ne parle plus. Et il me semble que même en cela beaucoup de profs de langues vivantes me rejoignent.
J'assume donc ma perversité.
A Audrey, non, non, c'était bien 1 h en 5e.
- AudreyOracle
Moi, quand je vois les réactions des élèves qui n'ont pas voulu étudier le latin mais s'intéressent quand même à l'antiquité, l'histoire des mots, les liens entre textes littéraires français et étrangers et l'antiquité, je me dis que l'on pourrait faire quelque chose de bien pour la culture générale de tous les élèves avec cette heure, si elle se concrétisait.
- BalthazaardVénérable
ipomee a écrit:J'aime la langue latine. Je l'ai enseignée, et un peu de civi, nécessaire pour comprendre les textes. Mais je n'étais pas prof d'histoire ancienne.
Et les connaissances grammaticales sont nécessaires pour avancer dans la connaissance de la langue. D'autant plus que c'est une langue ancienne, qu'on ne parle plus. Et il me semble que même en cela beaucoup de profs de langues vivantes me rejoignent.
J'assume donc ma perversité.
A Audrey, non, non, c'était bien 1 h en 5e.
Surtout quand, comme je l'ai entendu en salle des profs, un prof d'anglais en place depuis beaucoup d'années demandait quel était "Ce" président américain qui avait du démissionner suite à un scandale politique dans les années 70...quelle honte!!
- SphinxProphète
Ce sera pris sur les heures de cours et assuré par les profs de toutes les matières comme feue l'HDA. Si ça se fait.
Oui, je suis d'un naturel de plus en plus optimiste.
Oui, je suis d'un naturel de plus en plus optimiste.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- LefterisEsprit sacré
Tu as raison : les textes n'ont d'intérêt que dans leur contexte, et l'un des intérêts majeurs des textes est bien l'histoire.Et l'on ne peut comprendre vraiment quoi que ce soit vraiment si le contexte est étranger. Les jurys d'agrég cognent parfois lourdement sur les candidats en délicatesse avec l'histoire, mêmes bons en langue.Balthazaard a écrit:Audrey a écrit:Si on maintient l'enseignement linguistique du latin pour ceux qui le souhaitent, je ne vois pas en quoi proposer un cours de "culture antique" avec des rudiments de lexique latin, par exemple, obligatoire pour tous serait une mauvaise chose. On pourrait en plus consacrer les deux heures qui restent aux options à l'enseignement linguistique presque exclusivement, ce qui serait mieux que ce qu'on vit là.
Ceci dit, je trouverais ça plus pertinent de rendre obligatoires deux heures de latin en 5e, comme nous l'avons vécu il y a quelques temps...quand j'étais élève.
Il me semble que c'était une heure (en 1970)
Je trouve qu'envisager le latin sous un angle "fluent latin" est très discutable. Le latin vaut par l'accès qu'il ouvre à une culture et une civilisation extrêmement riche dont la langue est UNE composante, nécessaire, sans doute mais pas plus que la chronologie ou l'étude des structures politiques de l'époque.
J'ai fait deux ans de latin aux mains, j'assume, de pervers du latin (comme il existe des pervers des maths) sans un mot de civilisation, César, Néron, Commode étaient des contemporains, Lucrèce, Sénèque, Suétone aussi...l'important était de ne pas confondre un nominatif de la seconde avec un génitif de la quatrième et de traduire ,en thème, des phrases sans aucun sens mais, pour citer Pagnol "minées comme un plage de débarquement".
En première , enfin un prof intelligent où il était inconcevable de traduire un texte sans le remettre en situation, en étudier ce qui était nécessaire par rapport à ce qui était le style propre de l'auteur. Parfois des séances se passaient sans acquisition purement linguistiques mais je pense avoir , sur le plan de la langue et de l’Efficacité, progressé mille fois plus avec lui qu'avec les tordus précités.
Donc, pas de texte sans histoire/civilisation, mais pas non plus d'histoire sans textes, sans entrer dans la langue. Pour ma part, je fais une progression chronologique,et comme, on ne peut pas étudier autant de textes que de faits importants, j'entrecoupe de cours d'histoire/ civilisation pour comprendre ce qui va suivre : si par exemple je dois passer rapidement d'un texte évoquant Marius et Sylla à l'affaire Catilina, je brosse un tableau des divers grands événements de la période (Mithridate, Spartacus ,l'ascension de Pompée etc.), parfois en donnant des extraits traduits à lire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AphrodissiaMonarque
On m'a fait passer ce lien ce matin: retour du latin?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AsarteLilithEsprit sacré
C'est simple : je ne croirai que ce que je verrai réellement. On a besoin de 2h en 5e et 3h en 4e-3e vu les programmes. Ou alors, les programmes sont allégés et qu'on nous fiche la paix.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- RendashBon génie
Balthazaard a écrit:ipomee a écrit:J'aime la langue latine. Je l'ai enseignée, et un peu de civi, nécessaire pour comprendre les textes. Mais je n'étais pas prof d'histoire ancienne.
Et les connaissances grammaticales sont nécessaires pour avancer dans la connaissance de la langue. D'autant plus que c'est une langue ancienne, qu'on ne parle plus. Et il me semble que même en cela beaucoup de profs de langues vivantes me rejoignent.
J'assume donc ma perversité.
A Audrey, non, non, c'était bien 1 h en 5e.
Surtout quand comme je l'ai entendu en salle des profs, un prof d'anglais en place depuis beaucoup d'années demandait quel était "Ce" président américan qui avait du démissionner suite à un scandale politique dans les années 70...quelle honte!!
Je ne comprends pas ce qui te heurte dans la formulation : un président américain qui démissionne suite à un scandale politique dans les années 1970, il n'y en a pas trente
Ou alors je dois vraiment dormir davantage, j'ai mal lu, et ce qui te choque est, précisément, qu'il doive poser la question ?
Bon, quoi qu'il en soit, je venais pour tout autre chose : grosse discussion à l'instant avec une collègue de maths, dont je regardais l'EPI LCA. "Ben si, regarde, y'a du latin, là : des mots en latin, genre domus, et tout. Et puis, bon, c'est surtout de la civi."
...ben, ouais, c'est que de la civi, justement... et elle n'a pas compris ce qui me heurtait. Autant dire que le "retour du latin", j'y crois moyen. Peut-être le temps que le vivier actuel de collègues LC puisse assurer la chose, et c'est déjà pas mal, mais à terme... =/
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Luigi_BGrand Maître
Plaute a écrit:Semper oculatæ manus sunt nostræ : credunt quod vident !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- SergeMédiateur
S'il y avait des heures obligatoires que de civi ou vocabulaire/étymologie pour tous, et que l'option latin soit réservée presque uniquement à l'étude de la langue, bref, à l'aspect plus rébarbatif, je crains une hémorragie totale. Rares ceux qui prennent latin en se disant : chouette, je vais apprendre des conjugaisons, des déclinaisons et faire des traductions !
Ils acceptent cette part-là parce que ça fait partie du package qui leur permet aussi d'accéder à l'étude de la mythologie, du vocabulaire, du mode de vie des Romains, et de l'histoire.
Si cette partie-là leur est donnée en tant que non latinistes, je parie que presque plus d'élèves prendront l'option langue (car ce serait clairement une option axée sur la langue du coup), sinon contraints et forcés par des parents. Bonjour l'ambiance dans ce cas.
Ils acceptent cette part-là parce que ça fait partie du package qui leur permet aussi d'accéder à l'étude de la mythologie, du vocabulaire, du mode de vie des Romains, et de l'histoire.
Si cette partie-là leur est donnée en tant que non latinistes, je parie que presque plus d'élèves prendront l'option langue (car ce serait clairement une option axée sur la langue du coup), sinon contraints et forcés par des parents. Bonjour l'ambiance dans ce cas.
- AudreyOracle
Question sérieuse : on fait quoi pour tous ces élèves qui n'ont pas le niveau en Français pour entrer réellement ou durablement dans l'apprentissage du latin mais qui ont quand même envie de se cultiver en matière d'antiquité? On les laisse pourrir dans leur inculture?
Franchement, si on me redonne mes horaires d'avant réforme et qu'on impose une heure à chaque gosse en 4e et 3e pour un "vernis etymologico-culturel", je dis oui. Je ne vois pas en quoi continuer d'enseigner réellement le latin à ceux qui sont volontaires empêcherait d'ouvrir aux humanités les autres élèves qui n'auraient jamais appris le latin ou le grec de toute façon.
Sérieusement, vous ne voyez comme accès possible à l'Antiquité que l'étude de la langue? J'ai emmené en voyage en Italie des gosses qui ne font pas latin: certes, ils ne pouvaient rien traduire des inscriptions, mais je peux vous dire que culturellement, je vois déjà la différence avec d'autres élèves qui ne sont pas partis alors que je ne les ai emmenés qu'une semaine et qu'on est rentré il y a 10 jours!
Je suis moi aussi évidemment attachée viscéralement à l'enseignement linguistique du latin et du grec... mais là, franchement... faut ptet envisager quand même qu'il puisse y avoir une voie du milieu pour enrichir la culture de nos élèves. Je refuse qu'on m'accuse de niveler par le bas en envisageant cette voie: c'est le contraire. Je pense qu'on peut élever les gamins culturellement et leur donner le goût des choses "gratuites", peut-être qui sait pour les mener au grec et au latin au lycée ensuite... tous ne perçoivent pas leur intérêt intellectuel de la meme facon au même moment. Il faut une sacrée maturité quand même pour se lancer dans l'apprentissage des langues anciennes. Certains y viennent sur le tard, on le voit bien sur le forum...
Franchement, si on me redonne mes horaires d'avant réforme et qu'on impose une heure à chaque gosse en 4e et 3e pour un "vernis etymologico-culturel", je dis oui. Je ne vois pas en quoi continuer d'enseigner réellement le latin à ceux qui sont volontaires empêcherait d'ouvrir aux humanités les autres élèves qui n'auraient jamais appris le latin ou le grec de toute façon.
Sérieusement, vous ne voyez comme accès possible à l'Antiquité que l'étude de la langue? J'ai emmené en voyage en Italie des gosses qui ne font pas latin: certes, ils ne pouvaient rien traduire des inscriptions, mais je peux vous dire que culturellement, je vois déjà la différence avec d'autres élèves qui ne sont pas partis alors que je ne les ai emmenés qu'une semaine et qu'on est rentré il y a 10 jours!
Je suis moi aussi évidemment attachée viscéralement à l'enseignement linguistique du latin et du grec... mais là, franchement... faut ptet envisager quand même qu'il puisse y avoir une voie du milieu pour enrichir la culture de nos élèves. Je refuse qu'on m'accuse de niveler par le bas en envisageant cette voie: c'est le contraire. Je pense qu'on peut élever les gamins culturellement et leur donner le goût des choses "gratuites", peut-être qui sait pour les mener au grec et au latin au lycée ensuite... tous ne perçoivent pas leur intérêt intellectuel de la meme facon au même moment. Il faut une sacrée maturité quand même pour se lancer dans l'apprentissage des langues anciennes. Certains y viennent sur le tard, on le voit bien sur le forum...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Mmmh, ouais je ne suis pas emballée par l'idée : de la culture antique low cost, sans effort (je caricature à peine) et sans réflexion, sans apprentissage de la langue, je ne vois pas bien l'intérêt.
Je préfèrerais qu'on rétablisse les heures de l'option, afin d'offrir aux volontaires un vrai enseignement.
Je préfèrerais qu'on rétablisse les heures de l'option, afin d'offrir aux volontaires un vrai enseignement.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- BalthamosDoyen
Je reste sceptique face à cette rumeur.
Je vois très mal le gouvernement Macron donner des heures pour le collège.
Je vois très mal le gouvernement Macron donner des heures pour le collège.
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- Spoiler:
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- rumeur ac-Aix-Marseille : les LC n'enseigneraient plus que le latin et le grec.
- [L'Express] Qui veut la peau du latin au collège ? Les précisions de la DGESCO sur l'avenir du latin au sein des EPI
- Des précisions sur la réforme du collège : nouvelles fiches de travail p. 35
- Arrêté du 16 juin 2017 Retour aux 3 heures de latin hebdomadaires
- Retour au collège: je zappe quoi?
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