- FortunioNiveau 5
Parlons un peu littérature, sans parler des cours...
Histoire de me sentir moins "coupable" ou moins seul, seriez-vous prêt(e)s à vous confier sur les auteurs qui vous plaisent peu?
Je commence, quitte à en étonner plusieurs, mais j'ai beaucoup de mal avec Balzac.
Chaque année ou presque, j'en commence un que je n'arrive jamais à terminer. Pourtant je me bats comme un beau diable et j'essaie en me faisant la morale! Encore aujourd'hui, je suis sur le point d'en laisser tomber un. Autant Zola m'amuse, m'émeut, me perturbe ou m'émerveille, autant Balzac m'ennuie. J'ai l'impression à chaque page de lire un acte de notaire, un manuel d'histoire, un traité d'économie...mais rarement de la littérature!
Et vous? Quels classiques vous posent problème?
Histoire de me sentir moins "coupable" ou moins seul, seriez-vous prêt(e)s à vous confier sur les auteurs qui vous plaisent peu?
Je commence, quitte à en étonner plusieurs, mais j'ai beaucoup de mal avec Balzac.
Chaque année ou presque, j'en commence un que je n'arrive jamais à terminer. Pourtant je me bats comme un beau diable et j'essaie en me faisant la morale! Encore aujourd'hui, je suis sur le point d'en laisser tomber un. Autant Zola m'amuse, m'émeut, me perturbe ou m'émerveille, autant Balzac m'ennuie. J'ai l'impression à chaque page de lire un acte de notaire, un manuel d'histoire, un traité d'économie...mais rarement de la littérature!
Et vous? Quels classiques vous posent problème?
- Thierry75Niveau 10
Il y a un livre que je trouve horriblement difficile, c'est Vie et destin. Sinon, le chef d'oeuvre absolu, c'est Le Maître et Marguerite. Le livre le plus jouissif que j'aie jamais lu.
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Le moi est haïssable.
- floisaNiveau 9
À ma grande honte, tout ce que j'ai essayé de Joyce.
- LucreziaNiveau 9
Un fil dans la même veine était sorti il y quelques années:
https://www.neoprofs.org/t20495-et-quels-sont-les-livres-que-avez-vous-detestes-vomis-honnis-abhorres?highlight=d%E9test%E9s
Ce peut être intéressant de voir si les participants d'alors sont toujours de leur avis.
https://www.neoprofs.org/t20495-et-quels-sont-les-livres-que-avez-vous-detestes-vomis-honnis-abhorres?highlight=d%E9test%E9s
Ce peut être intéressant de voir si les participants d'alors sont toujours de leur avis.
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« Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς, ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή, ἡ δὲ κρίσις χαλεπή. » Hippocrate
- FortunioNiveau 5
Ah merci je ne savais pas! Je viens d'aller voir c'est instructif!
- loubou59Niveau 9
Fortunio, si ça peut te rassurer, je suis comme toi...j'adore Zola, Flaubert, Maupassant...
Balzac, j'ai "La Peau de chagrin" sur ma table de chevet, commencé l'été dernier. J'ai du m'accrocher pour arriver à la cinquantième page. Rien n'y fait, je m'ennuie à mourir. J'avais tenté aussi "Le Lys dans la vallée", et pareil, abandonné rapidement.
Balzac, j'ai "La Peau de chagrin" sur ma table de chevet, commencé l'été dernier. J'ai du m'accrocher pour arriver à la cinquantième page. Rien n'y fait, je m'ennuie à mourir. J'avais tenté aussi "Le Lys dans la vallée", et pareil, abandonné rapidement.
- FortunioNiveau 5
Voici Balzac par Jean Giono:
« JEAN CARRIÈRE: [ … ] on a souvent parlé de l’influence de Stendhal sur vous, pourtant, il me semble qu’il y a chez vous un phénomène qui vous situe parfois plus près de l’auteur des Illusions perdues que de Stendhal.
« JEAN GIONO: Non, ne me compare à personne … Eh bien, je vais te faire un aveu, je n’aime pas Balzac. J’ai fait très honnêtement de grands efforts pour lire Balzac, efforts que je renouvelle toutes les années. Il y a tout à l’heure quarante ans que je relis Balzac toutes les années. Et toutes les fois je me dis : « oh mon Dieu, que c’est mal écrit ! Oh mon Dieu que ça ne signifie rien! Oh mon Dieu que c’est mauvais ! » Chaque fois. Alors que tout à l’heure, je te parlais de cette prodigieuse abondance de Victor Hugo au début de L’Homme qui rit, je te parle maintenant de l’abondance mesquine de Balzac. Balzac commence par te décrire la France. Dans la France il te décrit une province, dans une province il te décrit une vallée, dans la vallée il te décrit le château, dans le château il te décrit un escalier ; l’escalier arrive à un palier, sur le palier il y a des portes; il te décrit les portes, et puis après il te décrit une chambre, et on rentre dans la chambre et le roman est fini. C’est généralement à ce moment-là que le roman de Stendhal commence.
« J. C. : Vous n’étes pas un peu injuste avec Balzac ? [ … ]
« J. G. : Je suis parfaitement injuste avec tous les deux, et grossièrement injuste avec Balzac. Mais il faut être injuste quand on est passionné.
« J. C. : Quand même, dans Eugénie Grandet, il se passe quelque chose … [ … ]
« J. G. : Mais bien sûr! Mais dans La Duchesse de Langeais aussi. Et dans tout le reste, dans La Cousine Bette, dans Splendeurs et misères des courtisanes, et dans La Femme de trente ans et dans La Rabouilleuse et partout il se passe quelque chose. Je te dis, je relis Balzac toutes les années en me disant : « Mon Dieu que c’est mauvais! » Cette année encore je l’ai repris en me disant: « C’est encore plus mauvais que ce que tu croyais! » Mais en disant cela je suis injuste, parce que ce n’est pas rapport à moi. Malgré toute cette injustice, malgré toute cette « mauvaiseté », je le relis toutes les années!
« J. C. : Mais le sentiment que vous avez vis-à-vis de Balzac n’est-il pas un tout petit peu influencé par votre amour de Stendhal ? Qui est un homme tout à l’opposé de Balzac ?
« J. G. : Certainement si, certainement si. Il y a dans l’économie de moyens de Stendhal, que j’aime d’une façon prodigieuse, certainement quelque chose qui me fait être réticent devant les emberlificotages du style de Balzac. A certains moments, dans Balzac, tu te demandes si c’est un écrivain véritable ou si c’est un élève de seconde qui est dernier de sa classe qui écrit cela. C’est lourd, c’est pâteux, il y a plein d’images qui sont absurdes et baroques, d’un baroque invraisemblable, c’est ça qui me gêne …
« J. C. : Il y a dans sa façon d’écrire un mauvais goût de « bougnat monté à Paris pour conquérir les duchesses », c’est vrai.
« J. G, : Il y a un mauvais goût abominable, et qui n’est jamais dans Stendhal, alors que Stendhal était un homme de mauvais goût. Tandis que Balzac n’était pas un homme de mauvais goût. Nous sommes toujours en train de décrire le romancier. Précisément, tu vois, ce Balzac et ce Stendhal, dont l’un a du goût quand il écrit alors qu’il n’a pas de goût dans la vie, et l’autre n’a pas de goût quand il écrit et a du goût dans la vie, Pourquoi ? »
« JEAN CARRIÈRE: [ … ] on a souvent parlé de l’influence de Stendhal sur vous, pourtant, il me semble qu’il y a chez vous un phénomène qui vous situe parfois plus près de l’auteur des Illusions perdues que de Stendhal.
« JEAN GIONO: Non, ne me compare à personne … Eh bien, je vais te faire un aveu, je n’aime pas Balzac. J’ai fait très honnêtement de grands efforts pour lire Balzac, efforts que je renouvelle toutes les années. Il y a tout à l’heure quarante ans que je relis Balzac toutes les années. Et toutes les fois je me dis : « oh mon Dieu, que c’est mal écrit ! Oh mon Dieu que ça ne signifie rien! Oh mon Dieu que c’est mauvais ! » Chaque fois. Alors que tout à l’heure, je te parlais de cette prodigieuse abondance de Victor Hugo au début de L’Homme qui rit, je te parle maintenant de l’abondance mesquine de Balzac. Balzac commence par te décrire la France. Dans la France il te décrit une province, dans une province il te décrit une vallée, dans la vallée il te décrit le château, dans le château il te décrit un escalier ; l’escalier arrive à un palier, sur le palier il y a des portes; il te décrit les portes, et puis après il te décrit une chambre, et on rentre dans la chambre et le roman est fini. C’est généralement à ce moment-là que le roman de Stendhal commence.
« J. C. : Vous n’étes pas un peu injuste avec Balzac ? [ … ]
« J. G. : Je suis parfaitement injuste avec tous les deux, et grossièrement injuste avec Balzac. Mais il faut être injuste quand on est passionné.
« J. C. : Quand même, dans Eugénie Grandet, il se passe quelque chose … [ … ]
« J. G. : Mais bien sûr! Mais dans La Duchesse de Langeais aussi. Et dans tout le reste, dans La Cousine Bette, dans Splendeurs et misères des courtisanes, et dans La Femme de trente ans et dans La Rabouilleuse et partout il se passe quelque chose. Je te dis, je relis Balzac toutes les années en me disant : « Mon Dieu que c’est mauvais! » Cette année encore je l’ai repris en me disant: « C’est encore plus mauvais que ce que tu croyais! » Mais en disant cela je suis injuste, parce que ce n’est pas rapport à moi. Malgré toute cette injustice, malgré toute cette « mauvaiseté », je le relis toutes les années!
« J. C. : Mais le sentiment que vous avez vis-à-vis de Balzac n’est-il pas un tout petit peu influencé par votre amour de Stendhal ? Qui est un homme tout à l’opposé de Balzac ?
« J. G. : Certainement si, certainement si. Il y a dans l’économie de moyens de Stendhal, que j’aime d’une façon prodigieuse, certainement quelque chose qui me fait être réticent devant les emberlificotages du style de Balzac. A certains moments, dans Balzac, tu te demandes si c’est un écrivain véritable ou si c’est un élève de seconde qui est dernier de sa classe qui écrit cela. C’est lourd, c’est pâteux, il y a plein d’images qui sont absurdes et baroques, d’un baroque invraisemblable, c’est ça qui me gêne …
« J. C. : Il y a dans sa façon d’écrire un mauvais goût de « bougnat monté à Paris pour conquérir les duchesses », c’est vrai.
« J. G, : Il y a un mauvais goût abominable, et qui n’est jamais dans Stendhal, alors que Stendhal était un homme de mauvais goût. Tandis que Balzac n’était pas un homme de mauvais goût. Nous sommes toujours en train de décrire le romancier. Précisément, tu vois, ce Balzac et ce Stendhal, dont l’un a du goût quand il écrit alors qu’il n’a pas de goût dans la vie, et l’autre n’a pas de goût quand il écrit et a du goût dans la vie, Pourquoi ? »
- NLM76Grand Maître
Diderot m'énerve; mais je suis arrivé à lire Jacques le Fataliste, en pestant.
Pas parvenu à terminer L'idiot, alors que Les frères Karamazov font partie des trois ou quatre rencontres de ma vie.
La poésie latine traduite en français, dans la plupart des cas.
Pas supporté Gide, Les caves du Vatican: livre potache et sans intérêt à mon goût.
Réussi à lire Lagarce parce que c'était au programme de l'agrégation, mais quelle plaie ! quel ennui !
Sinon, Amélie Nothomb des mains !
Pas parvenu à terminer L'idiot, alors que Les frères Karamazov font partie des trois ou quatre rencontres de ma vie.
La poésie latine traduite en français, dans la plupart des cas.
Pas supporté Gide, Les caves du Vatican: livre potache et sans intérêt à mon goût.
Réussi à lire Lagarce parce que c'était au programme de l'agrégation, mais quelle plaie ! quel ennui !
Sinon, Amélie Nothomb des mains !
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Agrippina furiosaFidèle du forum
J'ai lu (et plusieurs fois !!!) Le grand Meaulnes, parce que j'en entendais dire que du bien et que mon collègue le faisait étudier aux 3èmes ... et bien, que ce soit à 15, 32 ou 43 ans ... Pfff !!!! :pleurs:
Pour Lagarce, la première lecture m'avait BEAUCOUP déconcertée ... mais après j'ai adoré !
Pour Lagarce, la première lecture m'avait BEAUCOUP déconcertée ... mais après j'ai adoré !
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
nlm76 a écrit:La poésie latine traduite en français, dans la plupart des cas.
Quelles exceptions nous recommanderais-tu ?
- CasparProphète
Lucrezia a écrit:Un fil dans la même veine était sorti il y quelques années:
https://www.neoprofs.org/t20495-et-quels-sont-les-livres-que-avez-vous-detestes-vomis-honnis-abhorres?highlight=d%E9test%E9s
Ce peut être intéressant de voir si les participants d'alors sont toujours de leur avis.
Il y a eu aussi un troisième topic sur le sujet (le titre exact ne me revient pas...).
- DaphnéDemi-dieu
Balzac et Proust c'est juste pas possible.
- CeladonDemi-dieu
:triste4: Mon Proust Proust d'amour...
- sylvie57Fidèle du forum
Bonsoir,
MALRAUX!J'ai commencé La Condition Humaine et le voile léger s'est très vite transformé en tapisserie indigeste.Un jour, peut-être que j'arriverai à passer les 20 première pages.......un jour, peut-être.
MALRAUX!J'ai commencé La Condition Humaine et le voile léger s'est très vite transformé en tapisserie indigeste.Un jour, peut-être que j'arriverai à passer les 20 première pages.......un jour, peut-être.
- glucheNiveau 10
Balzac aussi me tombe des mains. Mais Proust!! c'est sublime... Mais je l'ai beaucoup lu par extraits avant de passer aux tomes de La Recherche, qui, sans cette mise en bouche, m'auraient peut-être paru bien indigestes.
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec Diderot, au programme de l'agreg l'année où je l'ai passée (je n'avais même pas lu intégralement les pièces au programme tant ça m'ennuyait... et je l'ai eu en commentaire et à la leçon...); plus tard, étudier Le Supplément au Voyage m'a réconciliée avec cet auteur... pas au point tout de même de relire son théâtre!
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec Diderot, au programme de l'agreg l'année où je l'ai passée (je n'avais même pas lu intégralement les pièces au programme tant ça m'ennuyait... et je l'ai eu en commentaire et à la leçon...); plus tard, étudier Le Supplément au Voyage m'a réconciliée avec cet auteur... pas au point tout de même de relire son théâtre!
- Thierry75Niveau 10
Proust, c'est un peu comme Wagner, il y a des passages d'une beauté insoutenable, qu'on ne trouve chez aucun autre.
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Le moi est haïssable.
- CatalunyaExpert spécialisé
"A certains moments, dans Balzac, tu te demandes si c’est un écrivain véritable ou si c’est un élève de seconde qui est dernier de sa classe qui écrit cela. "
Si seulement
Sinon, je suis en plein dans la lecture de la Comédie Humaine en ce moment. J'en suis à La Vieille fille. J'ai un peu de mal avec ses romans dits philosophiques (par exemple Seraphita, que j'ai eu un mal fou à finir). J'aime un grand nombre de ses œuvres (Le Père Goriot ou le Colonel Chabert bien sûr mais aussi des livres moins connus comme la Vendetta ou la Recherche de l'Absolu).
Après, je le situerais derrière des auteurs comme Zola ou Dumas que j'adore.
Si seulement
Sinon, je suis en plein dans la lecture de la Comédie Humaine en ce moment. J'en suis à La Vieille fille. J'ai un peu de mal avec ses romans dits philosophiques (par exemple Seraphita, que j'ai eu un mal fou à finir). J'aime un grand nombre de ses œuvres (Le Père Goriot ou le Colonel Chabert bien sûr mais aussi des livres moins connus comme la Vendetta ou la Recherche de l'Absolu).
Après, je le situerais derrière des auteurs comme Zola ou Dumas que j'adore.
- NLM76Grand Maître
Virgile traduit par Du Bellay (Enéide 4 et 6). Bucoliques par Valéry. Lucrèce par Boussard, encore à paraître.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:nlm76 a écrit:La poésie latine traduite en français, dans la plupart des cas.
Quelles exceptions nous recommanderais-tu ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Balzac et Proust c'est juste pas possible.
Pas Proust. C'est juste l'un des plus merveilleux. C'est comme si on entrait dans une conscience et qu'elle nous ouvrait les yeux sur le monde.
Il n'y a pas d'écrivain qui me rebute complètement, mais des oeuvres: L'Innommable (Becket), je n'ai jamais pu le finir. Je ne sais pas de quoi ça parle ni où ça va. Après 50 pages, j'ai abandonné.
L'Homme sans qualité (Musil): j'ai renoncé très vite. Ca me semblait verbeux et me laissait un sentiment d'ennui total. Vu la taille du bouquin, j'ai préféré passer à autre chose tout de suite.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- MiettesNiveau 8
Je lis Balzac comme du petit lait mais pas plus d'un par an, parce que sinon je ne suis plus sensible qu'à ses tics, ses manies, et j'ai l'impression de nager dans une chose qui n'a rien de littéraire
Me tombent des mains beaucoup de poètes (et pourtant, dieu sait si j'aime la poésie) : Segalen, Saint-John Perse, Claudel parfois (pas tout le temps), une grande partie de la poésie de Hugo, Lamartine et Musset...
Je trouve Lagarce très fade, mais c'est peut-être faute de ne l'avoir jamais vu monté sur scène.
Me tombent des mains beaucoup de poètes (et pourtant, dieu sait si j'aime la poésie) : Segalen, Saint-John Perse, Claudel parfois (pas tout le temps), une grande partie de la poésie de Hugo, Lamartine et Musset...
Je trouve Lagarce très fade, mais c'est peut-être faute de ne l'avoir jamais vu monté sur scène.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
nlm76 a écrit:Virgile traduit par Du Bellay (Enéide 4 et 6). Bucoliques par Valéry. Lucrèce par Boussard, encore à paraître.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:nlm76 a écrit:La poésie latine traduite en français, dans la plupart des cas.
Quelles exceptions nous recommanderais-tu ?
Celui-là, je l'aime énormément
Je note pour Lucrèce.
Que penses-tu des Odes d'Horace par Claude-André Tabart ?
- misemarieNiveau 3
Je vais réessayer Proust cette année lors de ma retraite et aussi Ulysse de Joyce -- j'ai déjà tenté les deux sans y parvenir! On m'a vivement conseillé Joyce en audio, il paraît que c'est nettement mieux de le découvrir de cette façon là! Même chose peut-être pour Proust??
- Marie-NoireNiveau 6
J'ai entendu un extrait de La Recherche lu par A. Dussolier, c'était magique ! Mais le coffret coûte une fortune.
Dans un tout autre registre que les auteurs cités précédemment, l'auteur que j'ai le plus détesté ces dernières années, c'est Édouard Louis : je n'ai jamais compris pourquoi il avait été autant encensé par la critique, je ne peux pas entendre parler de lui sans faire une grimace de dégoût.
Dans un tout autre registre que les auteurs cités précédemment, l'auteur que j'ai le plus détesté ces dernières années, c'est Édouard Louis : je n'ai jamais compris pourquoi il avait été autant encensé par la critique, je ne peux pas entendre parler de lui sans faire une grimace de dégoût.
- CNFANiveau 10
Marie-Noire a écrit:J'ai entendu un extrait de La Recherche lu par A. Dussolier, c'était magique ! Mais le coffret coûte une fortune.
Dans un tout autre registre que les auteurs cités précédemment, l'auteur que j'ai le plus détesté ces dernières années, c'est Édouard Louis : je n'ai jamais compris pourquoi il avait été autant encensé par la critique, je ne peux pas entendre parler de lui sans faire une grimace de dégoût.
Le meilleur, à mon avis, c'est Le Côté de Guermantes lu par Guillaume Gallienne ! Je me suis fait offrir les coffrets à chacun de mes anniversaires : c'est un régal et n'importe quel long voyage passe tellement plus vite !
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