- gauvain31Empereur
roxanne a écrit:Ben, oui mais on est coincé. Il ne peut pas redoubler, on ne peut pas le forcer à se réorienter. Si on veut que les STMG ne deviennent pas un dépotoir et que des élèves motivés puissent y réussir, et bien, c'est la seule solution.
Il le sait l'élève qu'on le mettra en S pour préserver les STMG ?
- roxanneOracle
Ben, oui et non. C'est dit en conseil mais bon, ui, il ressort avec "passage en S".
- BalthazaardVénérable
cléo a écrit:V.Marchais a écrit:cléo a écrit:roxanne a écrit:Sauf qu'une fois qu'il y sera, ben, on nous demandera d'être indulgents, qu'il finira peut-être par avoir un bac et qu'à côté , le gamin calme avec des résultats identiques voire meilleurs, ben, lui il ne sera pas pris en S.
Je suis d'accord, c'est scandaleux, et en même temps je ne peux pas m'empêcher de trouver ça un peu "courageux" de ton CDE de dire ça, de jouer franc jeu, de montrer la débilité du système sans noyer le poisson, et de ne pas pourrir les STMG. Parce que c'est sur cette filière que tout ça pèse dramatiquement...
Ce n'est pas du courage, c'est du cynisme et de l'indifférence pour le sort de cet enfant (et celui de ceux qui devront se l'infuser là où il n'a rien à faire).
Le courage, ce serait de s'opposer.
On est d'accord, mais ce que je veux dire c'est que la plupart du temps c'est : "bon bah passage en STMG, hein ? ". Les élèves qui choisissent cette filière, et qui sont de bons élèves dans cette filière, voient leurs deux ans de lycée pourris par des gamins qui n'ont pas choisi cette filière et y font n'importe quoi. Ils sont en plus humiliés. Alors, faire porter le poids des débilités du système à toutes les filières, quitte à exhiber aux yeux de tous l'absurdité du truc, ma foi...Peut-être que quand les classes de S seront elles aussi pourries par des gens qui captent rien et foutent la zone, comme en STMG, les parents bougeront.
La scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans règlera tout ça.
- Ma'amÉrudit
egomet a écrit:cléo a écrit:Ma'am a écrit:Dites, les gens, j'ai une question en tant que parent.
Si je refuse l'orientation proposée par le conseil de classe, j'ai le droit de demander le maintien, non ?
On ne peut pas obliger mon enfant à s'inscrire dans une filière que je n'ai pas choisie et, accessoirement, dans un autre lycée ?
Tu peux demander le maintien mais tu ne l'obtiendras pas.
Tu peux forcer le passage dans n'importe quelle section sans tenir compte de l'avis des professionnels, c'est l'orientation choisie, maintenant. Pour le choix du lycée, si c'est une filière techno, c'est Affelnet qui décide, en fonction du classement et des voeux.
La loi prévoit le maintien dans ce cas-là. Ma'am est dans son droit. Maintenant je ne sais pas ce que vaut l'application de la loi.
On verra bien, je vous raconterai...
- egometDoyen
Cela dit, j'ai vu un peu plus haut que Roxanne parlait d'un nouveau BO. Mes infos datent de quelques mois.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- gauvain31Empereur
roxanne a écrit:Ben, oui et non. C'est dit en conseil mais bon, ui, il ressort avec "passage en S".
Et que disent les professeurs de Sciences dans leur appréciation sur le bulletin? Et au niveau de l'appréciation générale qu'est-ce qui se dit ?
- roxanneOracle
Je vous raconterai puisque là, c'est la tractation d'avant-conseil entre le pp et l'adjointeq; mais je l'ai vu faire pouyr des ES l'année dernière que j'ai récupérés cette année. Et pour une ça a presque marché :3 de MG, taux d'absentéisme record, mais pas de réorientation, elle va en Term!
- CeladonDemi-dieu
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-l-ecole-dernier-rempart-contre-l-obscurantisme-19-05-2017-2128590_1886.php
La réalité, c'est que la plupart des élèves, au moment de l'épreuve anticipée de français, fin première (c'est dans trois semaines), sont incapables de lire un texte sans le désarticuler, l'ânonner, butant sur chaque mot, incapables de comprendre le sens global. Alors, pour ce qui est de le commenter…
Pourtant, à ces élèves, nous sommes censés mettre des notes décentes — pour ne pas désespérer leurs parents, et surtout pour faire plaisir au système, qui nous l'impose. Et leur permettre d'entrer dans le supérieur, qui leur présentera l'addition et où ils se casseront le nez.
La formation des maîtres en accusation
Mais comment sont formés ces petits fonctionnaires zélés qu'on appelle des profs ? À des lecteurs qui ne sont pas au fait des concours de recrutement, et qui ignorent quels types de Khmers rouges président aux épreuves de « didactique », véritable couperet du recrutement, le livre d'Augustin d'Humières fera froid dans le dos. L'épreuve de didactique, dont le haut coefficient lui permet de servir de guillotine à de futurs enseignants, est une copie de l'expérience de Milgram — une appréciation de la capacité du futur fonctionnaire à obéir en appliquant à la lettre les doctrines pédagogiques les plus mortifères. De quoi s'agit-il ? De débiter sentencieusement les injonctions des pédagogues qui sévissent dans les concours et dans les ESPE : « L'intérêt de ce langage abscons, dit très bien l'auteur, dont on sait pertinemment qu'il est sans rapport aucun avec la réalité d'une salle de classe, tient à ce qu'il permet d'évaluer le degré de soumission et de docilité du futur professeur. »
L'école de l'inégalité assumée
Quant à la discrimination positive, qui a amené Sciences po Paris à intégrer les meilleurs élèves des banlieues perdues, c'est un écran de fumée. « À ce jour, pas un seul des élèves que Sciences po a drainés via son dispositif ZEP n'est entré à l'ENA. On a rameuté à cor et à cris tous les meilleurs élèves de ZEP pour les faire demeurer dans une antichambre » — parce qu'on ne leur aura jamais enseigné les codes qui permettent de réussir. Dommage : « Nous aurions eu des énarques très contents de leur sort, avec peut-être une autre ambition que de draguer les banques. Tout se passe comme si ce dispositif d'excellence à destination des élèves de ZEP avait surtout eu pour effet de protéger l'élite et l'entre-soi. »
Je ne veux pas déflorer plus avant un petit livre passionnant, qui se lit comme un roman — le roman vrai d'une faillite collective, dont chaque prof qui se tait est complice.
Augustin d'Humières, comme quelques autres (trop peu nombreux) a choisi de ne pas se taire : qu'il en soit remercié.
Un petit fonctionnaire, d'Augustin d'Humières, éditions Grasset, 15 €.
- AshtrakFidèle du forum
Celadon a écrit:http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-l-ecole-dernier-rempart-contre-l-obscurantisme-19-05-2017-2128590_1886.php
La formation des maîtres en accusation
Mais comment sont formés ces petits fonctionnaires zélés qu'on appelle des profs ? À des lecteurs qui ne sont pas au fait des concours de recrutement, et qui ignorent quels types de Khmers rouges président aux épreuves de « didactique », véritable couperet du recrutement, le livre d'Augustin d'Humières fera froid dans le dos. L'épreuve de didactique, dont le haut coefficient lui permet de servir de guillotine à de futurs enseignants, est une copie de l'expérience de Milgram — une appréciation de la capacité du futur fonctionnaire à obéir en appliquant à la lettre les doctrines pédagogiques les plus mortifères. De quoi s'agit-il ? De débiter sentencieusement les injonctions des pédagogues qui sévissent dans les concours et dans les ESPE : « L'intérêt de ce langage abscons, dit très bien l'auteur, dont on sait pertinemment qu'il est sans rapport aucun avec la réalité d'une salle de classe, tient à ce qu'il permet d'évaluer le degré de soumission et de docilité du futur professeur. »
Et il est évident que les profs ayant passé l'épreuve de didactique en débitant des "injonctions de pédagogues" se trouvent instantanément lobotomisés et ne peuvent qu'être, au long de leur carrière, soumis et dociles. C'est dingue comme ils sont forts ces pédagos !
Celadon a écrit:http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-l-ecole-dernier-rempart-contre-l-obscurantisme-19-05-2017-2128590_1886.php
L'école de l'inégalité assumée
Quant à la discrimination positive, qui a amené Sciences po Paris à intégrer les meilleurs élèves des banlieues perdues, c'est un écran de fumée. « À ce jour, pas un seul des élèves que Sciences po a drainés via son dispositif ZEP n'est entré à l'ENA. On a rameuté à cor et à cris tous les meilleurs élèves de ZEP pour les faire demeurer dans une antichambre » — parce qu'on ne leur aura jamais enseigné les codes qui permettent de réussir. Dommage : « Nous aurions eu des énarques très contents de leur sort, avec peut-être une autre ambition que de draguer les banques. Tout se passe comme si ce dispositif d'excellence à destination des élèves de ZEP avait surtout eu pour effet de protéger l'élite et l'entre-soi. »
Je ne veux pas déflorer plus avant un petit livre passionnant, qui se lit comme un roman — le roman vrai d'une faillite collective, dont chaque prof qui se tait est complice.
Augustin d'Humières, comme quelques autres (trop peu nombreux) a choisi de ne pas se taire : qu'il en soit remercié.
Un petit fonctionnaire, d'Augustin d'Humières, éditions Grasset, 15 €.
Et il est aussi évident que si tu fais Sc PO et que tu ne fais pas l'ENA, tu as raté ta vie (et si en plus tu n'as pas de rolex...)
Brighelli et son copain prendraient-ils nos jeunes collègues pour des andouilles ? (les vieux ayant suivi des cours merveilleux (entre napoléon 3 et pompidou) sont immunisés) :blague:
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- JacqGuide spirituel
Post en lien avec le sujet traité ici :
https://www.neoprofs.org/t111154-les-sections-pro-tertiaires-du-public-a-quoi-servent-elles#4100540
https://www.neoprofs.org/t111154-les-sections-pro-tertiaires-du-public-a-quoi-servent-elles#4100540
- CasparProphète
roxanne a écrit:Je vous raconterai puisque là, c'est la tractation d'avant-conseil entre le pp et l'adjointeq; mais je l'ai vu faire pouyr des ES l'année dernière que j'ai récupérés cette année. Et pour une ça a presque marché :3 de MG, taux d'absentéisme record, mais pas de réorientation, elle va en Term!
Déjà vu l'an dernier en Première : deux élèves qui n'ont quasiment jamais mis les pieds au lycée mais sont passés comme des fleurs en Terminale, leur cas a été réglé en deux minutes.
- DiplomateNiveau 5
Je viens de lire un article du Nouivel Obs fort intéressant consistant en un entretien avec un professeur de latin -grec dans un lycée de banlieue à Meaux ,un enseignant passionné qui est passé de Henri IV à un lycée de quartier difficile en banlieue et qui nous livre ses réflexions et propositions. Il a écrit des ouvrages sur la situation de l’éducation en France et ceux-ci s'arrachent ,à juste titre à mon avis.
Source : Nouvel Observateur
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html
Source : Nouvel Observateur
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html
- lisette83Érudit
Bonjour,
J'ai lu son dernier ouvrage "Un petit fonctionnaire", très révélateur et malheureusement beaucoup moins plein d'enthousiasme que "Homère et Shakespeare en banlieue" 10 ans avant.
J'ai lu son dernier ouvrage "Un petit fonctionnaire", très révélateur et malheureusement beaucoup moins plein d'enthousiasme que "Homère et Shakespeare en banlieue" 10 ans avant.
- DiplomateNiveau 5
J'ai oublié de préciser le nom de l'enseignant ,il s'agit de Augustin d'Humières.
- InvitéInvité
- HélipsProphète
Sujets fusionnés
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- tit871Niveau 7
excellente interview, ca fait tellement du bien de lire des propos qui disent la vérité de ce que je vis!
- azertine13Niveau 5
"On ment aux élèves sur leur niveau réel."
Oui...et ils en sont heureux ! Mes élèves ne comprennent pas leurs notes. Quand une leçon a été vaguement lue il faudrait mettre au moins 15 sur 20 .
Je suis remplaçante et quand je regarde la moyenne habituelle de l'élève pour lequel j'ai un doute, j'ai parfois des surprises . Je suis obligée de faire attention à mes barèmes pour m'éviter des problèmes. Je ne blâme pas le collègue titulaire, il n'a pas le choix non plus...
Oui...et ils en sont heureux ! Mes élèves ne comprennent pas leurs notes. Quand une leçon a été vaguement lue il faudrait mettre au moins 15 sur 20 .
Je suis remplaçante et quand je regarde la moyenne habituelle de l'élève pour lequel j'ai un doute, j'ai parfois des surprises . Je suis obligée de faire attention à mes barèmes pour m'éviter des problèmes. Je ne blâme pas le collègue titulaire, il n'a pas le choix non plus...
- User21929Expert
azertine13 a écrit:"On ment aux élèves sur leur niveau réel."
Oui...et ils en sont heureux ! Mes élèves ne comprennent pas leurs notes. Quand une leçon a été vaguement lue il faudrait mettre au moins 15 sur 20 .
Je suis remplaçante et quand je regarde la moyenne habituelle de l'élève pour lequel j'ai un doute, j'ai parfois des surprises . Je suis obligée de faire attention à mes barèmes pour m'éviter des problèmes. Je ne blâme pas le collègue titulaire, il n'a pas le choix non plus...
- egometDoyen
Whypee a écrit:C'est bien tout le problème. À se dire qu'on n'a pas le choix, on participe à la dégradation générale du niveau.azertine13 a écrit:"On ment aux élèves sur leur niveau réel."
Oui...et ils en sont heureux ! Mes élèves ne comprennent pas leurs notes. Quand une leçon a été vaguement lue il faudrait mettre au moins 15 sur 20 .
Je suis remplaçante et quand je regarde la moyenne habituelle de l'élève pour lequel j'ai un doute, j'ai parfois des surprises . Je suis obligée de faire attention à mes barèmes pour m'éviter des problèmes. Je ne blâme pas le collègue titulaire, il n'a pas le choix non plus...
Il y a parfois des décisions difficiles à prendre. La question est de savoir si la hiérarchie risque vraiment de nous tomber dessus. Une autre manière d'aborder le problème, c'est de savoir si l'on peut démontrer l'insuffisance du niveau de manière flagrante, sans risquer d'en être tenu pour responsable. Par exemple, quand on présente les notes aux parents, ils incriminent facilement la sévérité du professeur. Mais quand on leur fait lire une rédaction incompréhensible, ils sont submergés de honte.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
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- hyperboleNiveau 5
Je vais me faire huer mais selon votre définition, je fais partie de ceux qui mentent...
J'ai eu des profs qui disaient : 20 c'est la perfection, humainement inatteignable, 15 c'est excellent, 10 c'est moyen
Ben moi j'ai pas la même échelle
Quand je mets 12, je dis à l'élève que c'est pas terrible, qu'il faut retravailler, parce que pour moi, ne pas savoir faire 40% de ce qu'un élève devrait savoir faire, c'est un problème !
Du coup, dans les appréciations je mets souvent "un peu fragile" pour un élève qui a 12 de moyenne, mais les parents, eux, voient le 12 et disent "c'est pas mal !" (à se demander s'ils savent lire ), ben non, mais j'ai pas envie de mettre que des taules pour que les parents comprennent
Pour moi, une bonne note c'est 15 ou plus, et encore, avoir 15, ça veut quand même dire qu'on a pu rater près d'un quart des attendus, c'est pas si formidable...
Du coup, j'ai beau être plutôt classique dans ma pédagogie, j'ai des moyennes de classe souvent proches de celles des collègues "nouvelle vague" avec qui je ne m'entends pas particulièrement, et bien au-dessus des collègues avec lesquels j'ai pourtant bien plus d'affinités
J'ai eu des profs qui disaient : 20 c'est la perfection, humainement inatteignable, 15 c'est excellent, 10 c'est moyen
Ben moi j'ai pas la même échelle
Quand je mets 12, je dis à l'élève que c'est pas terrible, qu'il faut retravailler, parce que pour moi, ne pas savoir faire 40% de ce qu'un élève devrait savoir faire, c'est un problème !
Du coup, dans les appréciations je mets souvent "un peu fragile" pour un élève qui a 12 de moyenne, mais les parents, eux, voient le 12 et disent "c'est pas mal !" (à se demander s'ils savent lire ), ben non, mais j'ai pas envie de mettre que des taules pour que les parents comprennent
Pour moi, une bonne note c'est 15 ou plus, et encore, avoir 15, ça veut quand même dire qu'on a pu rater près d'un quart des attendus, c'est pas si formidable...
Du coup, j'ai beau être plutôt classique dans ma pédagogie, j'ai des moyennes de classe souvent proches de celles des collègues "nouvelle vague" avec qui je ne m'entends pas particulièrement, et bien au-dessus des collègues avec lesquels j'ai pourtant bien plus d'affinités
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Karine, maths, collège
- ddalcatelNiveau 9
Et je suppose qu'ils ne doivent pas comprendre votre "échelle". Normal que les parents pensent que 12 c'est pas mal ! Puisque officiellement 12 c'est assez bien, 14 bien et 16 très bien...
- DHMonarque
Donc entre un 15 qui traduirait un très bon niveau et un 12 qui signifie fragile il y a de quoi s'y perdre oui! 3 petits points d'écart pour rendre compte d'un véritable écart de niveau? Votre notation est bizarre. Et je trouve réellement problématique de ne pas utiliser toute lzxhelle des notes . Je mets 1/20 comme 20. Je me trouve juste dans ma notation.
- ysabelDevin
hyperbole a écrit:Je vais me faire huer mais selon votre définition, je fais partie de ceux qui mentent...
J'ai eu des profs qui disaient : [b]20 c'est la perfection, humainement inatteignable (/b], 15 c'est excellent, 10 c'est moyen
Ben moi j'ai pas la même échelle
Quand je mets 12, je dis à l'élève que c'est pas terrible, qu'il faut retravailler, parce que pour moi, ne pas savoir faire 40% de ce qu'un élève devrait savoir faire, c'est un problème !
Du coup, dans les appréciations je mets souvent "un peu fragile" pour un élève qui a 12 de moyenne, mais les parents, eux, voient le 12 et disent "c'est pas mal !" (à se demander s'ils savent lire ), ben non, mais j'ai pas envie de mettre que des taules pour que les parents comprennent
Pour moi, une bonne note c'est 15 ou plus, et encore, avoir 15, ça veut quand même dire qu'on a pu rater près d'un quart des attendus, c'est pas si formidable...
Du coup, j'ai beau être plutôt classique dans ma pédagogie, j'ai des moyennes de classe souvent proches de celles des collègues "nouvelle vague" avec qui je ne m'entends pas particulièrement, et bien au-dessus des collègues avec lesquels j'ai pourtant bien plus d'affinités
Je ne suis pas d'accord, je considère que 20 c'est ce que l'élève peut atteindre de mieux pour son niveau de classe.
une copie à laquelle je mettrais 20 en début de seconde n'aurait pas cette note en fin de première.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- hyperboleNiveau 5
Malheureusement je note aussi de 1 à 20, euh, non, de 0 à 20 en fait :pleurs:DH a écrit:Donc entre un 15 qui traduirait un très bon niveau et un 12 qui signifie fragile il y a de quoi s'y perdre oui! 3 petits points d'écart pour rendre compte d'un véritable écart de niveau? Votre notation est bizarre. Et je trouve réellement problématique de ne pas utiliser toute lzxhelle des notes . Je mets 1/20 comme 20. Je me trouve juste dans ma notation.
Mais oui, entre rater moins de 25% des réponses et en rater 40%, je trouve que ça fait une grosse différence !
Cela dit, je sais bien que c'est un peu "hors norme", mais j'ai beaucoup modifié mes modes d'évaluation au cours des ans... Je n'ai pas mis de notes pendant 3 ans (avant 2010), ensuite j'ai adopté une notation un peu batarde avec seulement 4 notes (0 si rien, 6 si raté, 14 si réussi, 20 si excellent) et les élèves avaient le droit de refaire les contrôles (sujet équivalent mais différent, bien sûr) pour changer leur note, puis finalement je suis revenue à une notation sur 20 mais avec les critères qui me semblent plus justes (et les élèves peuvent être autorisés à refaire certaines évaluations sous certaines conditions pour changer leur note, mais de façon plus limitée qu'avant, et je me sens bien dans ce système depuis 6 ans... avec l'écueil qu'effectivement par rapport à certains collègues avec qui je m'entends très bien, je "surnote" certains élèves (plutôt les moyens et fragiles, ça se sent peu ou pas sur les faibles et les très bons)
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Karine, maths, collège
- pseudo-intelloSage
hyperbole a écrit:les élèves avaient le droit de refaire les contrôles (sujet équivalent mais différent, bien sûr) pour changer leur note, puis finalement je suis revenue à une notation sur 20 mais avec les critères qui me semblent plus justes (et les élèves peuvent être autorisés à refaire certaines évaluations sous certaines conditions pour changer leur note
Et avec les sujets multiples et les corrections répétées, il te reste/restait des week-ends ? Des soirées décentes ? Des vacances peu studieuses ?
- GCB dans Libé, beurk ... "Si les enseignants respectaient les élèves, à leur tour les élèves les respecteraient."
- Sophie L / Les élèves sont intenables, leur niveau est accablant. C'est l'enfer.
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