Agrégation interne HG 2018

Duguesclin a écrit:

shantia38 a écrit:Oui c'est vraiment l'occasion de se former...

La geo de la France et la contemporaine. .. 2 thèmes sur lesquels on est censé être au point. Le message est clair. ..

Tu peux préciser ? Je comprend pas de quel message tu veux parler...

KarineB a répondu. C'est par rapport à nos cours. La France est quasiment partout de la 6 ème à la terminale en Géographie. Et l'histoire contemporaine de la 4 ème à la terminale.

J'ai demandé au SIEC si j'avais bien l'ancienneté et apparemment, c'est bon pour passer l'interne en 2018.

Merci beaucoup Arverne pour la lettre de cadrage. Tu l'as aussi pour la géo ?

Il suffit de demander :

- La France : géographie générale (nouvelle question)

La question proposée invite à réaffirmer le rôle de la géographie comme discipline de synthèse, pour analyser des phénomènes, des processus et des systèmes spatiaux dans leur globalité et leur complexité. Pour le candidat, elle doit aussi être l’occasion de mettre à jour des savoirs sur des sujets qui doivent être maîtrisés et enseignés en collège comme dans les lycées, en mettant en œuvre des raisonnements géographiques variés. Cette question doit inciter les candidats à conforter leurs connaissances sur la géographie thématique de la France, dans ses territoires terrestres et maritimes, métropolitains et ultramarins (les spécificités des département-régions et collectivités d’Outre-Mer doivent être étudiées, comprises et enseignées), dans un cadre européen, mondial et maritime. La réflexion doit donc articuler l’identification des lignes de force du territoire national et les dynamiques qui le traversent et le façonnent, les acteurs qui sont à l’œuvre dans les territoires et les enjeux auxquels ils sont confrontés.  

Il s’agit d’aboutir à une véritable compréhension de l’organisation territoriale, dans toutes ses dimensions, institutionnelles, économiques, sociales, culturelles, mais aussi physiques, environnementales et paysagères. Le rôle de l’aménagement des territoires et leurs interconnexions aux espaces nationaux, européens et internationaux devront être analysés, dans ce cadre, avec une attention toute particulière au rôle structurant des transports. Il convient aussi de comprendre des situations singulières : relations et degré de dépendance, d’indépendance ou d’interdépendance à la mer, interfaces, notamment maritimes et portuaires, contraintes et solutions environnementales, articulation des identités et des systèmes d’échanges locaux aux logiques de la mondialisation (telles que les économies résidentielles, par exemple) à l’origine de dynamiques parfois originales.

Pour y parvenir, il convient de prendre en compte les dynamiques territoriales récentes. L’espace français connaît des évolutions importantes qu’il convient de mesurer, de comprendre et d’expliquer. Parmi ces dynamiques, il est nécessaire de s’attacher au fait urbain dans toutes ses dimensions, la métropolisation n’en étant qu’un des aspects. On s’interrogera par exemple utilement sur les nouveaux paradigmes d’une urbanité plus durable, sur l’évolution des dynamiques de périurbanisation et de rurbanisation, ainsi que sur leurs conséquences pour les espaces ruraux. Les évolutions actuelles engendrent aussi des différenciations spatiales importantes, qui valorisent certains espaces au détriment d’autres, « en crise », aujourd’hui marginalisés ou délaissés, ou qui accentuent des inégalités économiques, sociales et socio-spatiales. Il faut enfin veiller à inscrire ces phénomènes dans des contextes marqués par des dynamiques telles que celles des régions maritimes et frontalières, de la littoralisation, de la lutte contre les risques naturels et technologiques, ou de la patrimonialisation des espaces et des biens (aires protégées, labels…).

Comprendre ces dynamiques suppose de mettre clairement en évidence les processus et les facteurs qui en sont à l’origine, les acteurs et les formes que prennent leur coopération. Dans ce cadre, le poids, la place et le rôle respectifs de l’Etat, des collectivités territoriales mais aussi des autres acteurs du territoire au premier rang desquels figurent les entreprises et les populations doivent être questionnés.

A l’échelle nationale, il en est de même de l’influence des politiques publiques, du rôle de l’aménagement du/des territoire(s), et, de manière sous-jacente, des réformes territoriales récentes (réforme des collectivités territoriales de 2010, loi NOTRe de 2015 par exemple) et de l’évolution des modes de gouvernance.

A d’autres échelles, d’autres facteurs internes tels que l’influence des réseaux (réseaux matériels et immatériels), les formes de mobilité, la perception de l’espace, les modes d’habiter, le poids des héritages et des représentations doivent aussi être mobilisés. Les processus externes tels que l’impact de la mondialisation (maritimisation et internationalisation des échanges, IDE, etc.) ou les politiques européennes (Politique agricole commune, réglementation environnementale par exemple) doivent être mesurés.

Cette approche peut être l’occasion de s’interroger sur la pertinence des découpages statistiques, institutionnels et politiques (EPCI, bassins de vie, unités et aires urbaines, zones d’emploi, petites régions agricoles et forestières, départements, régions…) et de leurs périmètres dans la compréhension du territoire, à un moment où l’organisation de l’espace prend des formes réticulaires. Cette question est aussi l’occasion d’étudier plus en détail le fait régional, en dépassant la simple approche institutionnelle.

Il s’agit donc, en s’appuyant sur des exemples choisis à des échelles variées, de comprendre comment les phénomènes se transforment, s’organisent et s’articulent, dans leurs dimensions spatio-temporelles et multiscalaires, de la très petite échelle (régionale, nationale voire supra-nationale) à la très grande échelle (communes, intercommunalités, « pays » au sens géographique du terme).

Ces éléments peuvent se mesurer en ayant recours à de nombreux indicateurs, démographiques (évolution naturelle, variation migratoire, structure par âges, espérance de vie…), économiques (emploi, chômage, revenus, pauvreté…), sociaux et culturels (niveaux de diplômes, accès aux soins, votes politiques…). Ces données sont aujourd’hui disponibles grâce à plusieurs sources d’informations (Observatoire des territoires, Observatoire du littoral et de la mer, INSEE, Cartostat, Agreste, etc.), accessibles en ligne.

Cette question pourra se prêter à de nombreuses propositions de transpositions pédagogiques à tous les niveaux, notamment dans le cadre du nouveau programme de 3e (dynamiques territoriales de la France contemporaine : pourquoi et comment aménager le territoire ? la France et l’Union européenne) ou celui du programme de 1e (comprendre les territoires de proximité ; aménager et développer le territoire français ; l’Union européenne et la France dans le monde).

Merci, c'est sympa.

Merci beaucoup.

Par hasard, personne ne connait les nouvelles questions de l'externe ?

Bon ben super la question de géo, terriblement vaste, énormément de boulot pour nous encore ! Je ne comprends pas pourquoi La Fce des marges est passée aux oubliettes, le sujet était très intéressant mais pprobablement, trop proche des sciences sociales et pas assez de l'esprit géographique ! Concernant la question en histoire, elle est intéressante mais l'élargissement des bornes - même si cela se comprend par rapport à nos cours - nous donne encore plus de boulot !! Je suis un peu dépitée là! Pour le moment, je continue de travailler les concepts et notions pour l'oral et ne bosserai les deux nvelles questions que début juin. Merci Arverne pour ces lettres de cadrage. :blague:

Certes, c'est vaste, mais on a dejà des tas de billes avec les MSP : dynamiques à l'œuvre, politiques d'aménagement du territoire, espaces industriels, ruraux, urbains... Bref, beaucoup d'exemples et de contenus à reprendre. Et je répète, c'est la même question qu'à l'époque où j'ai passé le capes. 

Pour la contempo, je découvre complètement par contre. Je n'y connais rien. Quelqu'un a un avis sur l'Atlande? Ce qui me gêne avec le Colin, c'est que ça a l'air chronologique uniquement. Or, tout de même, la lettre de cadrage insiste sur l'importance de certaines thématiques. 
Faudrait que je me déplace à la BU pour feuilleter les bouquins, mais avec mon gros bide, pas sûre que je trouve la motivation!

L'Atlande fait 767 pages réparties ainsi :
- Quatre pages d'introduction.
- Historiographie, 9 pages.
- L'évolution chronologique de 1876 à 1980 sur environ 190 pages, découpées en quatre périodes (1876-1914 ; 1914-1948 ; 1948-1967 ; 1967-1980).
- Plus de 400 pages de rubriques thématiques : religions, institutions, doctrines politiques, espaces, villes et campagnes, histoire économique, circulations, démographie (au sens large), éducation et tranmission, culture.
- 15 pages de présentation des confessions religieuses du Moyen-Orient.
- Plus de 20 pages de chronologie.
- 20 pages de fiches biographiques.
- Plus de 35 pages de bibliographie.
- Une douzaine de pages de glossaire.
- Un index de huit pages.

Merci Arverne pour ces très utiles lettres de cadrage... Les as tu obtenues par ton IPR ?
Sais-tu quand elles seront publiées ainsi que le nouveau programme ?

Moses2 a écrit:L'Atlande fait 767 pages

Les Atlandes enflent de manière vertigineuse ces dernières années.

Duguesclin a écrit:Merci Arverne pour ces très utiles lettres de cadrage... Les as tu obtenues par ton IPR ?
Sais-tu quand elles seront publiées ainsi que le nouveau programme ?

Notre IPR a envoyé les lettres à tous les profs d'histoire-géo de l'académie, nous précisant que ça devrait sortir très bientôt. Il y a aussi des bibliographies que je n'ai pas postées car très longues. D'ici quelques jours, ça devrait être officiel.

Programme officiellement annoncé : http://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agregation_interne/08/2/p2018_agreg_int_hist_geo_741082.pdf

Je venais pour poster le lien ... Les nouvelles questions de l'agreg externe ont l'air très intéressantes. Ah ! Si j'étais jeune ....

Le cadrage sur "France : géographie générale" ne cadre pas grand'chose, je trouve...

C'est clair que le programme de l'externe est beaucoup plus tentant.
Il y a même de la géo physique dans la question de géo de l'interne : c'te blague !! :lol:

JLB a écrit:Le cadrage sur "France : géographie générale" ne cadre pas grand'chose, je trouve...

Je suis bien d'accord. J'espère simplement qu'un manuel de préparation sur cette question sera rapidement publié. Car le champ de cette question est particulièrement vaste (tout le programme de 3e et 1ere de géo) et il parait difficile de l'aborder de manière synthétique, sans se disperser ...

Avec des sujets pareils, il va falloir se mettre au boulot rapidement.....😓

Bonjour,

Je me lance dans la préparation de l'agrég interne d'HG ayant une formation historienne. Je pense être éligible à la session 2018 mais j'attends une réponse officielle du rectorat (ahahahaha) que je dois rappeler lundi car étant en agrég externe personne n'a pu me renseigner de façon certaine cette semaine. Quoi qu'il arrive je vais commencer par les nouvelles questions en imaginant ne pouvoir me présenter qu'en 2019. (Je ne me sent pas capable de passer l'externe !!! )

Je voudrai savoir comment travaillez-vous en groupe (plans types, fichages d'ouvrage etc etc) et si il est possible (et sous quelles conditions) de m'intégrer à un groupe de travail ?

J'ai eu le CAPES à la dernière session j'ai donc déjà des fiches qu'il faudra bien évidemment retravailler sur la romaine, mers et océans et l'épistémologie. Cela dit ce sont questions qui m'ont posé problèmes (moi grande amoureuse de la question d'Islam médiéval et de MSP je suis très déçue )

Donc je pense que mon avantage est ma sortie toute récente de la fac et surtout l'absence d'obligations familiales (bon je vais avoir besoin de bcp bcp bcp de temps pour préparer mes cours mais j'espère que cela sera bénéfique à la préparation du concours également) mais je vais être pénalisée par mon inexpérience et le fait qu'à l'écrit en 2018 je n'aurais très certainement jamais mis les pieds en lycée !

Quelle est ton ancienneté ?

Pour le travail de groupe, en avais tu fait pour le capes? Je crois que c'est assez dépendant de ta personnalité: pour ma part, pas de groupe ni au capes ni à l'agreg interne: je me disperse, bavarde et je ne travaille pas efficacement dans un groupe....de plus, j'ai beaucoup de mal à utiliser les fiches des autres et je ne tape pas mes fiches....
Certains groupes fonctionnent très bien mais si tu sais travailler seule, ce n'est pas forcément une obligation!

Pour les écrits, il faut bosser à partir des fiches eduscol pour la 3e épreuve.
Pour les 2 autres épreuves, cela n'a pas d'importance que tu sois en collège ou en lycée.

Karine B. a écrit:Quelle est ton ancienneté ?

J'ai fait trois année a mi temps en tant qu'AED ( 2013 -2016 sauf trois mois ou je n'ai pas travaillé ce qui pose problème.)
Je fait mon année de stage cette année (2016-2017)
Si je suis titularisé ce qui devrait être le cas, l'année 2017/2018 sera ma cinquième année.

Le rectorat de Grenoble comme le SNES m'ont dis que ca devrait être bon mais avaient besoin de se renseigner

Il me semble qu'un mi-temps d'AED compte pour 1/2 année mais c'est à vérifier!

Ça devrait le faire!

De Legibus a écrit:Pour le travail de groupe, en avais tu fait pour le capes? Je crois que c'est assez dépendant de ta personnalité: pour ma part, pas de groupe ni au capes ni à l'agreg interne: je me disperse, bavarde et je ne travaille pas efficacement dans un groupe....de plus, j'ai beaucoup de mal à utiliser les fiches des autres et je ne tape pas mes fiches....
Certains groupes fonctionnent très bien mais si tu sais travailler seule, ce n'est pas forcément une obligation!

Pour le CAPES on a bosser à deux sans préparation la première année (ca n'as pas été la cata mais ça n'est pas passé) sachant qu'au collège j'avais des horaires très découpées ce qui me prenait du temps .
La deuxième année on a bosser à nouveau a deux et on avait négocier de faire le M1 MEEF à la carte ce qui nous a beaucoup aidés et c'est passé pour nous deux.

Je suis plutôt du genre a bosser seule, donne volontiers mes fiches mais ne travaille que peu sur celles des autres mais ce qui m'a terriblement manqué la première année de CAPES c'est que, j'ai trouvé, seule on s'enferme un peu dans une bulle, sans forcément interroger sa vision des choses, les priorités des questions et j'ai fait beaucoup d'impasses sans m'en rendre compte ( ce qui m'a valu un glorieux 4 à l'oral d'histoire !)

Je ne voulais pas réitérer la même bêtise et faisait donc un pas vers les autres savoir ce qui pouvait se faire !

Bonne journée à tous !

Bonjour à toutes et tous,
Voici que je rempile ( enfin je crois) pour la ..3eme année... la 1ere pour voir... la 2eme avec un peu plus de sérieux mais des notes de géo à l'écrit qui font peur...Bref, je souhaiterai cette année m'inscrire au CNED pour l'AG interne d'HG, sachant qu'une de mes nombreuses failles est ma lenteur dans l'expression écrite, le manque de développement...avez -vous des infos sur cette formation? Êtes-vous inscrit à une formation en université ? Merci pour vos éventuelles réponses;-)