Agrégation LC interne 2018-2019

Bonjour à tous,

j'ai décidé de me laisser la possibilité de retenter l'agreg dans 1 ou 2 ans.

Enfin plutôt 2 ans parce que visiblement mon corps rejette l'idée de recommencer à ce rythme tout de suite : j'ai le bras droit extrêmement douloureux, probablement un muscle froissé, après 1h de lecture d'Athalie hier :fifi2:

donc je vais certainement me "lancer" dans des révisions/préparations de fond pour être, cette fois, prête à aller aux oraux :
- grammaire, aïe d'avance mais il faut que je me force : des conseils?
- traduction des œuvres qui resteront au programme : Térence et Eschine (j'ai peut-être déjà un binôme in real mais je suis prête et ai envie d'échanger avec d'autres aussi)
- méthodologie de l'ET : mon gros point faible depuis la fac déjà (j'ai commencé à lire le livre de méthode Explication de texte au concours (je n'ai plus le titre sous les yeux mais je crois que c'est ça)
- le cinéma, enfin le vocabulaire, la lecture des rapports de jury

D'autres idées pour me mettre à jour ?

J'espère que nous serons plusieurs à échanger pour progresser et réussir ensemble

On sera au moins deux! Première vraie tentative pour 2018. Je m'étais présentée en touriste, il y a 10 ans en n'ayant lu que deux œuvres... Donc beaucoup de travail en perspective: mise à niveau en latin, grammaire, cinéma... mais qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver tout ça. En attente de conseils également.

Hello,
je vois que les lettres classiques sont de plus en plus nombreux...
Pour ma part, je suis encore concentrée sur le programme 2017 en attendant les résultats de l'externe.
Je m'efforce de ne pas toucher au nouveau programme mais sans partir perdante, j'imagine que je serai des vôtres pour l'année prochaine!!
Alors je vais suivre le fil 2018 (dans l'espoir qu'il grossisse un peu!!) tout en potassant 2017 encore quelques jours (même si j'ai l'impression de tourner en rond avec des oeuvres étudiées jusqu'à l'overdose!! )

Bonjour Bonemine,

je te souhaite plein de courage pour l'attente des résultats : ne désespère pas, une bonne surprise est toujours possible.

bon courage à tous. Ce qui m'a le plus servi, c'est la traduction des oeuvres en me cassant la tête à identifier toutes les formes (en grec hihi). Le jour J j'étais parée en LA.

Georgica Virgiliana, je compatis pour l'étude de texte, je suis moi-même assez bloquée par l'exercice malgré ma lecture de l'ouvrage que tu cites, j'avais fait le choix de forcer en grammaire pour tenter de limiter les dégâts et de forcer en LA où je me sentais plus à l'aise et ça peut passer ! Courage !

Je me lance aussi cette année ! Envie d'apprendre et de réapprendre tout ce que j'ai perdu avec mes 13 ans de collège ... J'ai commencé la lecture des œuvres, sans pression et avec beaucoup de plaisir. Je me plonge aussi dans la lecture des rapports de jury. Le gros point noir de ma préparation est mon niveau en grec, jamais enseigné et quasi totalement oublié ! Je vais donc m'appuyer sur les œuvres au programme pour m'y remettre et peut être faire le stage Sévigné de cet automne - si vous en avez eu des échos ça m'intéresse.

Bon courage à tous !

Il y en a ici qui la passeront en 2018 ou seulement des collègues qui la passeront dans 2 ans?
Une fois encore, de mon côté, je me pose la question...

Audrey,

je crois que tu nous motiverais tous si tu nous accompagnais sur le chemin

GeorgicaVirgiliana a écrit:Bonjour Bonemine,

je te souhaite plein de courage pour l'attente des résultats : ne désespère pas, une bonne surprise est toujours possible.

En effet, pour les bonnes surprises... J'en ai eu une belle!!
Je n'ai pas été admissible à l'interne cette année mais je ne suis même pas déçue car j'ai eu 12 en version grecque (contre 2 l'an passé en latin!!); en fait je suis carrément fière de ma performance même si je n'obtiens jamais l'agreg!!

GeorgicaVirgiliana a écrit:Audrey,

je crois que tu nous motiverais tous si tu nous accompagnais sur le chemin

Euh, tu sais à qui tu parles là? A la collègue qui s'inscrit chaque année depuis 2010 à la prépa du paf, qui ne s'est présentée à l'écrit qu'une fois et a rendu copie blanche à la première épreuve, et qui abandonne les cours du paf, quand elle les suit, au mois de décembre...

Faudrait déjà que j'arrive à me motiver moi-même... c'est mission quasi impossible.
Même l'ami Cripure qui me pousse et m'encourage et me rassure de ses grosses patounes virtuelles depuis des années n'y arrive pas...

Si je puis me permettre, Audrey, l'exemple d'Elpenor ne te motive pas pour te lancer ?

Mais Elpenor avait un niveau de dingue avant même de préparer le concours! En grec, il avait un niveau de spécialisation que je n'ai jamais eu!

Sans être nécessairement majore du concours, il y a sûrement une petite place pour toi : j'ai été mal classé et n'avais pas le niveau du major l'année où j'ai eu le concours mais il y a avait une petite place pour moi

Je suis vraiment à la ramasse dans tout... la petite place pour moi, je crains fort qu'elle ne soit après le dernier classé. ;-)

Je réfléchis, quoi qu'il en soit... j'ai besoin de fric, et vu que je suis toujours célib, et plus toute jeune, je n'ai pas 36000 possibilités...

Je n'étais pas au point sur tout non plus, il a fallu assurer là où je pouvais (bon, à l'externe, chez nous les coefficients sont les mêmes à l'écrit mais différents à l'oral) : c'est possible en LC ?

Possible de compenser un gros plantage et de l'avoir quand même? Je pense que oui, des admis le prouvent chaque année... mais dans ce cas, il faut cartonner dans une autre épreuve.

Pour ma part...je ne brille pas aux concours. Le temps limité me coupe les moyens. Ajoute à ça que je suis loin d'être brillante en litté et en grammaire, et ça complique les choses...

Mais bon, j'arrête de faire ma Cosette: c'est devenu un marronnier de ma part sur ce genre de fil à cette époque!

Ça fait longtemps que tu ne t'est pas présentée au concours, c'est normal que ça effraie et puis ce concours a tendance à nous rendre très peu sûrs de nous-mêmes. Cela dit, ça me paraît plutôt sain de rester humble et de ne pas aborder les choses avec trop de "prétention".

Disons que j'ai eu ma dose de concours dans la vie, aussi... je crois que je ne m'en suis toujours pas remise! :lol:

Je comprends . De mon côté, j'ai toujours tendance à encourager ceux qui hésitent à se lancer dans ce genre d'aventures. Tu ne pourrais pas bénéficier de ce fil, justement ? Y trouver la motivation nécessaire ?

En interne, je  me suis plusieurs fois exprimé sur le sujet, le programme paraît relativement léger. Mais en fait , si l'on est vraiment "LC", il est aussi lourd que l'externe : il faut s'habituer à un type de dissertation qui demande du boulot, il y a presque autant de français, il faut bosser cette terrible (et ennuyeuse)  épreuve de cinoche, et la question de grammaire  qui peut faire la différence est aléatoire.Un échec à une épreuve est difficilement rattrapable sur 5 épreuves, il y a peu de langues anciennes.   Bref, j'y ai été deux fois admissible, dont un échec d'un misérable cheveu , et j'ai passé l'externe. Là j'ai été servi  : outre l'écrit qui est le même pour tout le monde, deux épreuves de  LA à fort coeff à l'oral,  et une leçon en LA. En plus, j'ai pas mal réussi le français, notamment la question de grammaire qui est tout à fait explicite et universitaire, contrairement à l'interne ("faites toutes les remarques nécessaires sur le segment bidule...").

Lefteris : je comprends. J'avais renoncé à l'interne précisément à cause de l'épreuve de didactique qui me semblait insurmontable et préféré l'externe et ses épreuves plus académiques et ce, malgré le programmes deux fois plus lourd.

Je n'ai pas le temps de préparer l'externe. C'est une certitude. Sans compter que n'ayant jamais fait de thème ni en grec ni en latin, ça ferait trop de choses à bosser.

Si je passe l'agreg, ce sera l'interne. Voilà ma seule certitude.

Un point d'acquis dans la réflexion, c'est déjà ça

Laverdure a écrit:Lefteris : je comprends. J'avais renoncé à l'interne précisément à cause de l'épreuve de didactique qui me semblait insurmontable et préféré l'externe et ses épreuves plus académiques et ce, malgré le programmes deux fois plus lourd.

Plusieurs personnes me connaissant me l'avaient dit, mais j'étais impressionné par la masse de travail supposée, et je me suis obstiné. C'est à la prépa interne qu'une MCF m'a dit convaincu d'y aller en externe, vu le poids des LA. D'autant que j'étais déjà un fossile, en tant que reconverti : meilleur en langues anciennes qu'en jargon littéraire, et en lettres habitué à la dissertation "classique". Finalement, je préfère lire dans le texte huit oeuvres latines et grecques que jacasser sur le cinoche ou essayer de deviner les attentes non explicites en grammaire. Avis à ceux qui n'ont pas d'aversion pour l'une des deux langues anciennes, ce qui arrive parfois.

je ne suis pas une pro de la litté française (enfin, disons que ce n'est pas mon point fort) mais je me suis pas mal sortie de la didactique, à l'écrit, donc Audrey, si ça peut t'intéresser d'avoir un peu d'aide, envoie un mp je pourrai peut-être te donner un coup de pouce plus longuement.