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- bernardoFidèle du forum
"Maintenant, Guillaume je te demande ne plus m’interrompre, parce qu’on a plein de choses à faire, il faut que j’avance, et je vois bien que tu es là uniquement pour ralentir le cours."
Le cadre posé suppose que la formatrice détient un savoir et qu'elle est là pour le transmettre dans un certain temps, qu'elle ne peut donc pas gaspiller en répondant aux questions d'un perturbateur. Guillaume est pointé du doigt comme perturbateur, parce qu'il empêche le déroulement du cours. Mais si le cours est mauvais ou même nul ? Guillaume n'est plus le perturbateur : c'est lui qui devient le formateur car ce qu'il dit est plus intelligent et plus intéressant que ce que dit la formatrice désignée officiellement.
Guillaume semble être le seul à pouvoir évaluer que le cours qu'il reçoit est nul. Mais les rires des camarades montrent qu'il est plutôt le seul à oser s'opposer à la formatrice. C'est assez compréhensible (même si c'est assez triste). Cela me fait penser à l'expérience de Milgram (ou à sa variante télévisuelle : le jeu de la mort). Oui. Il est difficile de s'opposer à la figure de l'Autorité. Bravo Guillaume !
Que l'Espé(rance) embauche des gens comme ça ne m'étonne qu'à moitié. A l'IUFM j'avais eu des formations vraiment nulles (mais pas de ce type) : je partais discrètement à la pause, et puis voilà. La question primordiale était donc (à l'époque) : c'est quand la première pause ? Plus on pouvait l'avancer tôt, mieux c'était.
Le cadre posé suppose que la formatrice détient un savoir et qu'elle est là pour le transmettre dans un certain temps, qu'elle ne peut donc pas gaspiller en répondant aux questions d'un perturbateur. Guillaume est pointé du doigt comme perturbateur, parce qu'il empêche le déroulement du cours. Mais si le cours est mauvais ou même nul ? Guillaume n'est plus le perturbateur : c'est lui qui devient le formateur car ce qu'il dit est plus intelligent et plus intéressant que ce que dit la formatrice désignée officiellement.
Guillaume semble être le seul à pouvoir évaluer que le cours qu'il reçoit est nul. Mais les rires des camarades montrent qu'il est plutôt le seul à oser s'opposer à la formatrice. C'est assez compréhensible (même si c'est assez triste). Cela me fait penser à l'expérience de Milgram (ou à sa variante télévisuelle : le jeu de la mort). Oui. Il est difficile de s'opposer à la figure de l'Autorité. Bravo Guillaume !
Que l'Espé(rance) embauche des gens comme ça ne m'étonne qu'à moitié. A l'IUFM j'avais eu des formations vraiment nulles (mais pas de ce type) : je partais discrètement à la pause, et puis voilà. La question primordiale était donc (à l'époque) : c'est quand la première pause ? Plus on pouvait l'avancer tôt, mieux c'était.
- BalthazaardVénérable
bernardo a écrit:"Maintenant, Guillaume je te demande ne plus m’interrompre, parce qu’on a plein de choses à faire, il faut que j’avance, et je vois bien que tu es là uniquement pour ralentir le cours."
Le cadre posé suppose que la formatrice détient un savoir et qu'elle est là pour le transmettre dans un certain temps, qu'elle ne peut donc pas gaspiller en répondant aux questions d'un perturbateur. Guillaume est pointé du doigt comme perturbateur, parce qu'il empêche le déroulement du cours. Mais si le cours est mauvais ou même nul ? Guillaume n'est plus le perturbateur : c'est lui qui devient le formateur car ce qu'il dit est plus intelligent et plus intéressant que ce que dit la formatrice désignée officiellement.
Guillaume semble être le seul à pouvoir évaluer que le cours qu'il reçoit est nul. Mais les rires des camarades montrent qu'il est plutôt le seul à oser s'opposer à la formatrice. C'est assez compréhensible (même si c'est assez triste). Cela me fait penser à l'expérience de Milgram (ou à sa variante télévisuelle : le jeu de la mort). Oui. Il est difficile de s'opposer à la figure de l'Autorité. Bravo Guillaume !
Que l'Espé(rance) embauche des gens comme ça ne m'étonne qu'à moitié. A l'IUFM j'avais eu des formations vraiment nulles (mais pas de ce type) : je partais discrètement à la pause, et puis voilà. La question primordiale était donc (à l'époque) : c'est quand la première pause ? Plus on pouvait l'avancer tôt, mieux c'était.
Disons déjà que la possibilité de représailles ou pas est à prendre en compte quand même...
- BalthazaardVénérable
Danska a écrit:Pression sociale liée à l'effet de groupe, le problème de savoir où poser les limites, les craintes liées ensuite à la titularisation, l'idée que, "bon, c'est complètement idiot, mais mieux vaut s'y plier maintenant pour s'en débarrasser que passer ensuite des heures à expliquer les raisons d'un refus"... Ajoute à ça la jeunesse de la plupart des étudiants, l'éloignement familial et amical bien souvent, les premiers pas dans le métier qui peuvent être déstabilisants...
Je ne défends pas la soumission à ces jeux absurdes, mais, franchement, je comprends les étudiants qui renoncent à se battre contre l'Espe.
Sans compter que n'ayant jamais été plongés dans le vrai monde de l'éducation , il croient peut-être que tous les profs sont passés par là ou pire, qu'ils cautionnent ce genre de mascarades.
- Marie-HenrietteNiveau 8
Je note aussi que les formations alakhons ne sont pas le propre de l'ESPE : on nous en a imposé un certain nombre l'an dernier et cette année, et il n'y a pas grand monde pour protester ou boycotter. On ne risque pourtant pas notre place comme un enseignant stagiaire.
Ça m'interroge.
Ça m'interroge.
- LemmyKHabitué du forum
Loi Jospin 1989?ycombe a écrit:C'est à quel moment au juste qu'on est passé d'une formation à l'enseignement à un embrigadement sectaire? Depuis quand on essaie de changer la personnalité des enseignants au lieu de leur expliquer comment enseigner?
- monseigneurHabitué du forum
Vous êtes bien négatifs ! Arrêtez de remplir mon réservoir de votre fiel, ce n'est pas ainsi que mes jolies fleurs vont pousser.
- BalthazaardVénérable
LemmyK a écrit:Loi Jospin 1989?ycombe a écrit:C'est à quel moment au juste qu'on est passé d'une formation à l'enseignement à un embrigadement sectaire? Depuis quand on essaie de changer la personnalité des enseignants au lieu de leur expliquer comment enseigner?
Je pense, en tous cas dans mes souvenirs c'est comme ça. Une classe de 3ème à cette époque avec des élèves largement au dessus du niveau de mes 1ere S
- bernardoFidèle du forum
Balthazaard a écrit:bernardo a écrit:"Maintenant, Guillaume je te demande ne plus m’interrompre, parce qu’on a plein de choses à faire, il faut que j’avance, et je vois bien que tu es là uniquement pour ralentir le cours."
Le cadre posé suppose que la formatrice détient un savoir et qu'elle est là pour le transmettre dans un certain temps, qu'elle ne peut donc pas gaspiller en répondant aux questions d'un perturbateur. Guillaume est pointé du doigt comme perturbateur, parce qu'il empêche le déroulement du cours. Mais si le cours est mauvais ou même nul ? Guillaume n'est plus le perturbateur : c'est lui qui devient le formateur car ce qu'il dit est plus intelligent et plus intéressant que ce que dit la formatrice désignée officiellement.
Guillaume semble être le seul à pouvoir évaluer que le cours qu'il reçoit est nul. Mais les rires des camarades montrent qu'il est plutôt le seul à oser s'opposer à la formatrice. C'est assez compréhensible (même si c'est assez triste). Cela me fait penser à l'expérience de Milgram (ou à sa variante télévisuelle : le jeu de la mort). Oui. Il est difficile de s'opposer à la figure de l'Autorité. Bravo Guillaume !
Que l'Espé(rance) embauche des gens comme ça ne m'étonne qu'à moitié. A l'IUFM j'avais eu des formations vraiment nulles (mais pas de ce type) : je partais discrètement à la pause, et puis voilà. La question primordiale était donc (à l'époque) : c'est quand la première pause ? Plus on pouvait l'avancer tôt, mieux c'était.
Disons déjà que la possibilité de représailles ou pas est à prendre en compte quand même...
Pour qu'il y ait des représailles, il faudrait déjà que le gars ait perturbé une formation sérieuse, faite par un formateur respecté. Là, je pense que la "formatrice" elle va pas trop la ramener ; à mon avis, elle n'a pas très envie (même si c'est fait maintenant) que ce qui se passe dans sa "formation" s'ébruite trop. Le sixième sens du "formateur" ne le trompe jamais : quand il est nul, il le sait (enfin, j'espère)
- LaurentKomNiveau 1
N'importe quoi. Avez vous suivi des cours dans d'autres ESPE avant de généraliser à toutes les ESPE de France?XIII a écrit:
La plupart des cours des ESPE, partout en France, sont de la même farine - même si celui-là tient le pompon - , mais rien ne bouge car beaucoup de jeunes professeurs sont enchantés par ces formations. À côté de ça, aucun cours sur l'histoire de l'École, l'histoire de la pédagogie, la sociologie de l'éducation, ou, évidemment, la psychologie infantile (puisque c'est une approche "remise en cause par la science").
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-melere/blog/180317/le-reservoir-les-jolies-fleurs-et-la-poubelle/commentaires
Tout ne me plait pas, dans la mienne mais je suis bien content de ne pas avoir été mis à temps plein devant les élèves dès la première année.
- BalthazaardVénérable
LaurentKom a écrit:N'importe quoi. Avez vous suivi des cours dans d'autres ESPE avant de généraliser à toutes les ESPE de France?XIII a écrit:
La plupart des cours des ESPE, partout en France, sont de la même farine - même si celui-là tient le pompon - , mais rien ne bouge car beaucoup de jeunes professeurs sont enchantés par ces formations. À côté de ça, aucun cours sur l'histoire de l'École, l'histoire de la pédagogie, la sociologie de l'éducation, ou, évidemment, la psychologie infantile (puisque c'est une approche "remise en cause par la science").
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-melere/blog/180317/le-reservoir-les-jolies-fleurs-et-la-poubelle/commentaires
Tout ne me plait pas, dans la mienne mais je suis bien content de ne pas avoir été mis à temps plein devant les élèves dès la première année.
Qui parle de cela....c'est la seule alternative que tu envisages?
- LemmyKHabitué du forum
A part ce bon argument, qu'as-tu appris à l'ESPE?LaurentKom a écrit:N'importe quoi. Avez vous suivi des cours dans d'autres ESPE avant de généraliser à toutes les ESPE de France?XIII a écrit:
La plupart des cours des ESPE, partout en France, sont de la même farine - même si celui-là tient le pompon - , mais rien ne bouge car beaucoup de jeunes professeurs sont enchantés par ces formations. À côté de ça, aucun cours sur l'histoire de l'École, l'histoire de la pédagogie, la sociologie de l'éducation, ou, évidemment, la psychologie infantile (puisque c'est une approche "remise en cause par la science").
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-melere/blog/180317/le-reservoir-les-jolies-fleurs-et-la-poubelle/commentaires
Tout ne me plait pas, dans la mienne mais je suis bien content de ne pas avoir été mis à temps plein devant les élèves dès la première année.
- User17706Bon génie
Je crois que je suis en somme favorable à la position de Balthazaard. S'il n'est pas question d'envoyer de tout frais certifiés 18h devant les classes (9h c'est même déjà trop, il faudrait s'en tenir à 6h maximum), je crois qu'il importe d'abandonner tout net l'idée d'une formation à l'ESPE ou dans une structure du même type, et que c'est le premier pas, indispensable, en direction de la sortie de l'asile.
- William FosterExpert
gauvain31 a écrit:"PauvreYorick a écrit:Bah, là, on est « moralement » dans le détournement de fonds publics, non ?
Je me suis presque fait la même réflexion que toi PY . Sous une autre forme. Du genre : "voilà comment on gaspille de l'argent public"
Triste et révoltant à la fois
Mais au moins on a une trace du *travail* de la dame, son emploi n'est donc pas fictif
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- ZagaraGuide spirituel
Il y a un autre problème avec les ESPE : ils ont été créés à budget constant, mais pas seulement en recyclant les postes des IUFM. Je sais par exemple qu'à Orléans, l'ESPE a piqué des postes de MCF à l'Université au moment de sa création. Donc les ESPE participent en plus de la clochardisation de l'Université.
- ThalieGrand sage
C est la grande guerre entre les EsPé et les facs à cause de cela depuis leur création. Si on y rajoute les IPR, cela fait des étincelles au détriment direct des stagiaires qui se retrouvent au milieu de ces feux croisés.
J ai rencontré une MCF en linguistique dégoutée de ne jamais faire de la linguistique à l ESPE ( de ce fait Melle refusait aussi de suivre les stagiaires)
J ai rencontré une MCF en linguistique dégoutée de ne jamais faire de la linguistique à l ESPE ( de ce fait Melle refusait aussi de suivre les stagiaires)
- che35Niveau 7
Pire, cette année, j'ai refusé d'être volontaire à une de ces formations "alakhons", certains collègues trouvant que ça ne devait pas toujours tomber sur les mêmes et donc qu'on devrait faire tourner... Il y a même eu l'affirmation que je "me la jouais perso". J'ai eu pas mal de difficultés pour faire comprendre à mes collègues (principalement des quadras) qu'on peut aussi tous boycotter ce genre de truc et qu'il faudrait peut-être bien qu'un jour ils s'y mettent... Je ne suis pas certain d'avoir été compris de mes collègues, mais je me dis tant pis pour eux !Marie-Henriette a écrit:Je note aussi que les formations alakhons ne sont pas le propre de l'ESPE : on nous en a imposé un certain nombre l'an dernier et cette année, et il n'y a pas grand monde pour protester ou boycotter. On ne risque pourtant pas notre place comme un enseignant stagiaire.
Ça m'interroge.
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"Dans l'art de la guerre la destruction de l'ennemi n'est qu'un pis-aller, le raffinement suprême c'est la destruction de ses plans" Sun-Tzu l'Art de la Guerre
"La connerie c'est comme le judo, il faut se servir de la force de l'autre" Jean Yanne
- DanskaProphète
Pour qu'il y ait des représailles, il peut suffire d'avoir été absent un peu trop souvent (l'évaluation de ce que veut dire "trop" dépendant du bon vouloir des Espe), d'avoir contesté trop de formateurs, ou d'avoir refusé de rendre un travail. Il n'y a absolument pas besoin que le formateur soit respecté ! Et si tu ne me crois pas, je peux te présenter un ami, stagiaire en maths cette année, qui a été convoqué à plusieurs reprises par le directeur de son Espe pour avoir été un peu trop critique en cours.bernardo a écrit:Balthazaard a écrit:bernardo a écrit:"Maintenant, Guillaume je te demande ne plus m’interrompre, parce qu’on a plein de choses à faire, il faut que j’avance, et je vois bien que tu es là uniquement pour ralentir le cours."
Le cadre posé suppose que la formatrice détient un savoir et qu'elle est là pour le transmettre dans un certain temps, qu'elle ne peut donc pas gaspiller en répondant aux questions d'un perturbateur. Guillaume est pointé du doigt comme perturbateur, parce qu'il empêche le déroulement du cours. Mais si le cours est mauvais ou même nul ? Guillaume n'est plus le perturbateur : c'est lui qui devient le formateur car ce qu'il dit est plus intelligent et plus intéressant que ce que dit la formatrice désignée officiellement.
Guillaume semble être le seul à pouvoir évaluer que le cours qu'il reçoit est nul. Mais les rires des camarades montrent qu'il est plutôt le seul à oser s'opposer à la formatrice. C'est assez compréhensible (même si c'est assez triste). Cela me fait penser à l'expérience de Milgram (ou à sa variante télévisuelle : le jeu de la mort). Oui. Il est difficile de s'opposer à la figure de l'Autorité. Bravo Guillaume !
Que l'Espé(rance) embauche des gens comme ça ne m'étonne qu'à moitié. A l'IUFM j'avais eu des formations vraiment nulles (mais pas de ce type) : je partais discrètement à la pause, et puis voilà. La question primordiale était donc (à l'époque) : c'est quand la première pause ? Plus on pouvait l'avancer tôt, mieux c'était.
Disons déjà que la possibilité de représailles ou pas est à prendre en compte quand même...
Pour qu'il y ait des représailles, il faudrait déjà que le gars ait perturbé une formation sérieuse, faite par un formateur respecté. Là, je pense que la "formatrice" elle va pas trop la ramener ; à mon avis, elle n'a pas très envie (même si c'est fait maintenant) que ce qui se passe dans sa "formation" s'ébruite trop. Le sixième sens du "formateur" ne le trompe jamais : quand il est nul, il le sait (enfin, j'espère)
- bernardoFidèle du forum
Je te crois Danska. Je voulais dire que, dans le cas exposé par Guillaume, il n'y a pas motif à représailles : Guillaume fait seulement remarquer à la formatrice que sa formation est nulle ; comme c'est la vérité (d'autres peuvent en témoigner), ça ne peut pas tourner mal pour ce stagiaire.
Je dis ça pour encourager à l'ouvrir plutôt qu'à la fermer. Mon intention n'est pas de dire que tout se passe bien à l'Espé et qu'il n'y a jamais de représailles.
Je dis ça pour encourager à l'ouvrir plutôt qu'à la fermer. Mon intention n'est pas de dire que tout se passe bien à l'Espé et qu'il n'y a jamais de représailles.
- bernardoFidèle du forum
William Foster a écrit:gauvain31 a écrit:"PauvreYorick a écrit:Bah, là, on est « moralement » dans le détournement de fonds publics, non ?
Je me suis presque fait la même réflexion que toi PY . Sous une autre forme. Du genre : "voilà comment on gaspille de l'argent public"
Triste et révoltant à la fois
Mais au moins on a une trace du *travail* de la dame, son emploi n'est donc pas fictif
C'est vrai mais dans un cas comme celui-ci, on préférerait qu'il le fût ... A moins de placer un double combo à la gentille formatrice pour lui apprendre à respecter l'intelligence de ses stagiaires
- ErgoDevin
D'autant que l'un n'empêche pas l'autre, comme peuvent en témoigner certains des stagiaires de 2010 - 2011 comme moi, qui ont eu la joie de la double peine temps plein + IUFM (fort heureusement moins d'IUFM du coup).Balthazaard a écrit:LaurentKom a écrit:
N'importe quoi. Avez vous suivi des cours dans d'autres ESPE avant de généraliser à toutes les ESPE de France?
Tout ne me plait pas, dans la mienne mais je suis bien content de ne pas avoir été mis à temps plein devant les élèves dès la première année.
Qui parle de cela....c'est la seule alternative que tu envisages?
Il y a bien d'autres alternatives: par ex le retour à un concours passé plus tôt et des stages d'observation plus longs, des stages de pratique accompagnée qui serviraient de validation de master, un stage au maximum à mi-temps (mais pourquoi pas tiers temps, après tout hein)...
Il y avait des enseignants avant la création des IUFM puis des ESPE.
- Hermione0908Modérateur
Pour en avoir discuté avec mes collègues profs de ballon, la formation en EPS n'est pas la même. Ils font des stages en établissement dès la L3 il me semble, très nombreux. Du coup, ils arrivent enseignants-stagiaires en ayant déjà été face à des classes, en ayant enseigné en "compagnonnage" à plusieurs reprises, du stage d'observation au trimestre complet de prise en charge d'une classe sous le tutorat du professeur de l'établissement.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- User17706Bon génie
Eh oui, c'est incroyable mais un paquet de millénaires se sont écoulés avant 1989.Ergo a écrit:Il y avait des enseignants avant la création des IUFM puis des ESPE.
- DesolationRowEmpereur
Oui mais étaient-ils innovants ? Et bienveillants ? Et savaient-ils remettre en cause leurs pratiques ? Différenciaient-ils, évaluaient-ils formativement et non seulement sommativement ? Ceinturaient-ils de compétences ?
Ça t'en bouche un coin, t'avais pas réfléchi à ça, hein ?
Ça t'en bouche un coin, t'avais pas réfléchi à ça, hein ?
- ErgoDevin
:Descartes:PauvreYorick a écrit:Eh oui, c'est incroyable mais un paquet de millénaires se sont écoulés avant 1989.Ergo a écrit:Il y avait des enseignants avant la création des IUFM puis des ESPE.
DR: ben non, la bienveillance scolaire par contre est née en 1989.
Hermione: voilà, quelque chose comme ça, avec décharge pour les tuteurs par ex, c'est parfaitement envisageable. En observant et en accompagnant différents enseignants d'une équipe, d'un collège, d'un lycée, un stagiaire verrait aussi plusieurs façons de faire.
Ca n'empêche des formations par ailleurs, il y a de quoi faire, mais disons que si la plupart d'entre elles pouvaient être moins orientées idéologiquement (enfin si on peut appeler l'analogie du jardin une idéologie), ne pas être du formatage et si on pouvait avoir un cadrage national, ça ne ferait pas de mal. Sans commencer à parler des moyens alloués à ces dispositifs et de leur statut, dont Zagara a parlé.
- ZagaraGuide spirituel
Ce serait beau un monde où tous les acteurs seraient rationnels et honnêtes.bernardo a écrit:Je te crois Danska. Je voulais dire que, dans le cas exposé par Guillaume, il n'y a pas motif à représailles : Guillaume fait seulement remarquer à la formatrice que sa formation est nulle ; comme c'est la vérité (d'autres peuvent en témoigner), ça ne peut pas tourner mal pour ce stagiaire.
Je dis ça pour encourager à l'ouvrir plutôt qu'à la fermer. Mon intention n'est pas de dire que tout se passe bien à l'Espé et qu'il n'y a jamais de représailles.
Si un formateur t'a choisi comme souffre-douleur parce que tu l'as contesté, et qu'il veut te faire souffrir pendant ton année, il a tous les moyens de le faire. La "vérité" des faits n'importe que peu, puisque les représailles sont avant tout des phénomènes irrationnels (émotionnels) et liés à la puissance des acteurs. Le stagiaire a un déficit de puissance face au formateur, donc si il résiste à un formateur irascible ou prétentieux, il a toutes les chances de passer une mauvaise année. A parole contre parole c'est toujours le faible qui perd. On peut discuter avec les formateurs intelligents, ouverts, disponibles, capables d'un retour critique, etc. Mais tous les formateurs ne sont pas comme ça.
- ErgoDevin
+1.
Si les camarades de Guillaume le suivaient autrement que par des rires, ce serait autre chose mais là il est surtout isolé et potentiellement cible de convocations et de représailles (au niveau ESPE mais aussi au niveau rectorat).
Les actions de contestation sont plus efficaces quand elles sont collectives, surtout quand on a un statut précaire.
Si les camarades de Guillaume le suivaient autrement que par des rires, ce serait autre chose mais là il est surtout isolé et potentiellement cible de convocations et de représailles (au niveau ESPE mais aussi au niveau rectorat).
Les actions de contestation sont plus efficaces quand elles sont collectives, surtout quand on a un statut précaire.
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