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- LefterisEsprit sacré
Du droit mais pas intensif (pas comme magistrat) ,de l'éco surtout, des problèmes contemporains, des questions Européennes , du droit de la FP.CarmenLR a écrit:
Avec du droit intensif, je suppose, pour la reconversion en A ?
Le concours de conservateur d'Etat des bibliothèques fait une large place au latin et au grec dans les épreuves d'admissibilité.
Bref toutes sortes de questions généralistes qu'on retrouve dans plusieurs concours et qui font l'objet de résumés, de notes de synthèse, d'oraux à questions à développer.
L'ENA est un concours à profil , le dossier compte beaucoup à l'oral. Et tout le monde ne va pas dans la préfectorale, loin de là ! Et dans ceux qui y vont, tout le monde ne finit pas préfet, qui est un corps sur nomination "ad nutum". C'st un concours A+ à l'origine, qui destine à l'administration centrale, et offre des postes d'administrateur civil dans divers ministères.L'ENA, en travaillant le droit de manière intensive, ne paraît pas si inaccessible que ça (mais préfet, quel ennui...).
Ceci dit, si on a vraiment le choix, il vaut mieux s'ennuyer comme préfet à 10 000 euros mensuels que comme professeur de collège à 2000 € .
Ca c'est certain. Mais l’administration qui a les profils les plus rectilignes, c'est encore... l'EN ! Il faut voir la vie qu'on fait à ceux qui entrent et à ceux qui ont le culot de vouloir en sortir ( et l'EN tarde encore à reconnaître des équivalences, ce qu'elle va devoir faire pour trouver des enseignants). Ceci dit, c'est une des dernières adminsitrations à concours anonymes, jusqu'à maintenant (mais les pédagogistes comme les gestionnaires veulent y mettre un terme, pour pouvoir recruter "au profil") . Ailleurs, on ne se présente pas incognito à l'oral.Davantage que les capacités défaillantes, ce sont aussi les jurys qui sont redoutables et qui privilégient de toute façon les parcours classiques et rectilignes (tout en proclamant l'ouverture aux profils différents, cela va de soi).
l'ENS : c'est à moi que tu destines ce message ou à Félicité, vu que tu as mis ça dans le même corps de message :missT2: ?
- CondorcetOracle
Est-il vraiment si motivant de signer des obligations de quitter le territoire et de dire amen à tout ministre de passage ?
- LefterisEsprit sacré
Les préfets ne font quand même pas que ça, mais il est vrai que ce sont des fonctionnaires politiques. Les sous-préfets le sont un peu moins, ce sont des fonctionnaires affectés en fonction de leur grade, parfois dès la sortie de l'ENA.Condorcet a écrit:Est-il vraiment si motivant de signer des obligations de quitter le territoire et de dire amen à tout ministre de passage ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CondorcetOracle
J'entends par là qu'il n'y a pas d'autonomie ni de réelle latitude d'action dans cette fonction.
- LefterisEsprit sacré
Disons que ce sont des corps qui ont de la latitude dans la mise en oeuvre des politiques. Mais à un degré supérieur, comme les corps de direction de n'importe quel ministère.Condorcet a écrit:J'entends par là qu'il n'y a pas d'autonomie ni de réelle latitude d'action dans cette fonction.
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:
l'ENS : c'est à moi que tu destines ce message ou à Félicité, vu que tu as mis ça dans le même corps de message :missT2: ?
Merci pour l'éclairage sur l'ENA et les débouchés. Je crois que ce n'est pas pour moi (Les raisins ne sont pas trop verts, mais le côté "loyauté extrême" ne me convient pas, je pense). Tiens nous informés si tu tentes la PENA et l'ENA par la suite, avec succès, j'en suis sûre !
Je pensais à toi pour l'ENS : si tu n'as pas de maîtrise et si tu as une agrégation pre-MEEF, si je puis dire, (c'est-à-dire si tu n'as pas de diplôme équivalent ou supérieur à 240 ECTS) il me semble bien que tu es autorisé à passer le concours. Le jury serait médusé et ahuri, je pense, de te voir à l'oral (et tu y serais sans doute), mais il n'y a aucune épreuve de motivation professionnelle ou autre piteuserie qui les autoriserait à t'évaluer sur autre chose que ta capacité à faire partie des meilleurs sur le plan disciplinaire.
- LefterisEsprit sacré
CarmenLR a écrit:Lefteris a écrit:
l'ENS : c'est à moi que tu destines ce message ou à Félicité, vu que tu as mis ça dans le même corps de message :missT2: ?
Merci pour l'éclairage sur l'ENA et les débouchés. Je crois que ce n'est pas pour moi (Les raisins ne sont pas trop verts, mais le côté "loyauté extrême" ne me convient pas, je pense). Tiens nous informés si tu tentes la PENA et l'ENA par la suite, avec succès, j'en suis sûr !
Mais non, je ne tente plus rien ! Je dis ça pour les autres, pas pour moi . Maintenant, c'st le détachement ou rien
J'ai une maîtrise, et de toute manière les métiers de catégorie A et à fortiori A+ sont assimilés à des titres I par équivalence, d'ailleurs ils ouvrent le droit à la plupart des concours. Sinon , il y a des limites d'âge, et j'imagine mal un agrégé HC passant un concours avec des étudiants qui eux-mêmes visent l'agreg, pour certains (encore... ). Situation frôlant l'absurde, surtout pour ne déboucher sur rien du tout concrètement. Actuellement, la meilleure chose à faire, ce serait d'attendre le minimum pour une retraite anticipée sans décote (carrière longue + service en corps classés actifs, donc droits particuliers) et d'aller profiter de l'air de la province plus souvent, si je peux me le permettre financièrement. Sinon, me faire embaucher quelques heures à ma convenance dans le privé pour enseigner les langues anciennes, puisque ça se multiplie apparemment.
Je pensais à toi pour l'ENS : si tu n'as pas de maîtrise et si tu as une agrégation pre-MEEF, si je puis dire, (c'est-à-dire si tu n'as pas de diplôme équivalent ou supérieur à 240 ECTS) il me semble bien que tu es autorisé à passer le concours. Le jury serait médusé et ahuri, je pense, de te voir à l'oral (et tu y serais sans doute), mais il n'y a aucune épreuve de motivation professionnelle ou autre piteuserie qui les autoriserait à t'évaluer sur autre chose que ta capacité à faire partie des meilleurs sur le plan disciplinaire.
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Au temps pour moi, je ne savais pas que les concours A et A + étaient assimilés à des titres 1 (on nous serine tellement que l'agrégation ne vaut rien, et surtout rien en dehors de la France !). Ce serait presque absurde, oui. Le droit a prévu et prévenu le cas, en quelque sorte !
Bonnes escapades provinciales en attendant des jours meilleurs, !
Bonnes escapades provinciales en attendant des jours meilleurs, !
- LefterisEsprit sacré
En dehors de la France, je n'en sais rien, mais en France, il est un peu logique qu'un cadre A , surtout dans un contexte où il existe la VAEP qui peut valider des choses extravagantes (genre associatif, séjours à l'étranger etc..) , ait au moins les mêmes possibilités qu'un de ses subordonnés catégorie C qui a un master. Cas de plus en plus fréquent, entre la crise de l'emploi et la dévaluation des diplômes (qu'est-ce qu'un master MEEF face à une licence obtenue dans une université, une grande école ou une prépa à concours type IPAG ? ) .CarmenLR a écrit:Au temps pour moi, je ne savais pas que les concours A et A + étaient assimilés à des titres 1 (on nous serine tellement que l'agrégation ne vaut rien, et surtout rien en dehors de la France !). Ce serait presque absurde, oui. Le droit a prévu et prévenu le cas, en quelque sorte !
Bonnes escapades provinciales en attendant des jours meilleurs, !
Bon, moi de toute manière je suis simplement écœuré, sans motivation, mais pas au bout du rouleau comme certains. Ni plus ni moins comme 90% des salariés. Je sais faire la part des choses : la corvée quotidienne et la vie privée. Je bosse à côté de chez moi, je suis en grève personnelle illimitée (pas de "projets" et autres foutaises) ,je lève le pied et m'en tiens au coeur de mon métier, j'ai un jour entier dans la semaine. Mais je constate une vie de plus en difficile pour de nombreux collègues, entre la déception liée au métier , les conditions de travail se dégradant à grande vitesse, et les conditions de vie déplorables, en raison des mutations, du salaire.
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- ModuloHabitué du forum
CarmenLR a écrit:
est-ce que tu ne t'ennuies pas au quotidien ?
Une chose est claire : c'est beaucoup moins intense qu'en tant qu'enseignant. Devant une classe, tu n'as pas le choix d'être à fond. Dans un bureau, clairement moins. Cependant, depuis le début, j'ai eu la chance de tomber dans des services un peu étranges, qui m'ont permis de rester intellectuellement stimulé, en particulier sur les questions de droit (le meilleur ayant été le service enregistrement, celui auquel vous ferez face si jamais vous êtes destinataire d'une assurance-vie). C'est étonnant d'ailleurs que je me rende compte, après une formation mathématiques, que le droit public me parle autant.
CarmenLR a écrit:Comment vis-tu le fait d'avoir dû abandonner le rapport intime à ta discipline, et la relation aux collègues et aux élèves (avec ses bas, certes, mais aussi et surtout ses hauts) ? En gros, métier passion (discipline et relationnel) contre métier raison (économiquement plus viable et plus calme, mais peut-être aussi plus routinier, je ne sais pas ?) Qu'as-tu gagné ? Qu'as-tu perdu ?
Une chose qui m'a sauvé, je pense, en tant qu'enseignant : je n'ai jamais été un amoureux de ma matière. Je n'étais pas mauvais en maths, mais ce que j'adore, c'est comprendre pour expliquer. Du coup, le rapport intime à la matière ne s'applique pas à moi. Par contre, clairement, les élèves me manquent. Faire cours me manque. Les collègues aussi (parce que bon, sans aucun jugement général, je ne suis pour le moment passé que par des services où, deux personnes exceptionnelles mises à part, les conversations du café du commerce sont légions).
Oui, mon métier est plus routinier. Mais comme pour l'instant je n'y ai pas de compétences, je peux tenter de me former (et donc rester simulé). Le code général des impôts est devenu un ami (oui, je sais, ça fait flipper à lire ^^), et vraiment j'apprécie la rigueur que demande l'application des lois aux situations complètement diverses des dossiers qui m'arrivent. Par contre, il est possible qu'à un moment cela me lasse. Et là, la DGFiP a un avantage : en une mutation, tu peux obtenir à la fois un endroit, mais aussi un poste complètement différent : gestion des dossiers d'entreprises, de collectivité locales, de services internes (formation, organisation de concours...). Bref, tu as moyen de changer assez simplement.
Enfin, pour ce que j'ai perdu : les émotions et le passionnel, les conneries de mes élèves que je racontais sur FB, mes élèves de manière générale, la possibilité de laisser s'exprimer véritablement ma personnalité, les gestions de situations à la seconde.
Ce que j'ai gagné : de vraies vacances (j'en ai factuellement moins, mais je n'ai plus de copies à corriger dans le train), une sérénité (je n'en pouvais plus des injonctions contradictoires de l'EN), la découverte du droit public, la possibilité de faire immédiatement un congé formation (depuis novembre 2016 jusqu'en juin 2017), une possibilité d'évolution importante, un salaire franchement meilleur pour un travail moins intense, de la disponibilité à la fois temporelle et émotionnelle pour me réinvestir dans mes passions.
CarmenLR a écrit:As-tu dû changer de région suite à cette nouvelle vie professionnelle ? Pour un mal ? Pour un bien ?
Oui, mais par choix. J'aurais pu rester là où j'étais. Le système des mutations n'a RIEN À VOIR avec celui de l'EN. C'est l'ancienneté qui prime à 90%, ancienneté qui peut être un peu modulée selon la situation familiale. Du coup, du fait de mon reclassement tout en haut de l'échelle, j'étais le bambin ultra-prioritaire sur les mutations, ce qui m'ouvrait la possibilité de demander, et d'obtenir, n'importe quelle ville de France dès mon premier mouvement de mutation (oui, même Nantes, Bordeaux, ...).
CarmenLR a écrit:Quels sont tes projets professionnels ou qu'est-ce qui se profile à l'horizon pour toi sur ce plan ?
Et bien, cette année, je viens de réussir le concours de catégorie A. Du coup, je repars pour un an d'école en septembre, et ensuite advienne que pourra. Mais mon but ultime est de passer à 80% lorsque mon salaire sera conséquent (je devrais arriver d'ici trois ans à 3000€ net). Deux choix ensuite : revenir en région lyonnaise, ou obtenir un poste au Paquebot rue de Bercy. Mais l'évolution est vraiment bien plus importante en termes professionnels, ce qui permet aussi une évolution en termes personnels.
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Un grand merci pour toutes ces précisions.
Je suppose que tu trouves ailleurs ce que tu as perdu et qui te manque : le côté passionnel et émotionnel de la relation aux élèves et une stimulation intellectuelle avec des conversations passionnantes alentour (ça compte, honnêtement, car le café du commerce, c'est vraiment la plaie, mais il y en aussi en salle des profs)...
Et, oui, le temps et la disponibilité émotionnelle pour se réinvestir dans ses passions sont des éléments importants.
Bercy ou Lyon, effectivement, pas mal comme projet !
J'espère pour toi que tu pourras passer à 80 % comme tu le souhaites (ce qui est parfois difficile pour des cadres A).
Bravo pour ton parcours et merci d'avoir pris le temps !
Je suppose que tu trouves ailleurs ce que tu as perdu et qui te manque : le côté passionnel et émotionnel de la relation aux élèves et une stimulation intellectuelle avec des conversations passionnantes alentour (ça compte, honnêtement, car le café du commerce, c'est vraiment la plaie, mais il y en aussi en salle des profs)...
Et, oui, le temps et la disponibilité émotionnelle pour se réinvestir dans ses passions sont des éléments importants.
Bercy ou Lyon, effectivement, pas mal comme projet !
J'espère pour toi que tu pourras passer à 80 % comme tu le souhaites (ce qui est parfois difficile pour des cadres A).
Bravo pour ton parcours et merci d'avoir pris le temps !
- LefterisEsprit sacré
Félicitations pour ton concours. Etre en catégorie A au MINEF, ce n'est pas rien comme dans l'EN, ce ne sont pas des métiers de tâcherons, ils jouissent d'une certaine considération et de carrières et rémunérations annexes intéressantes. J'en ai connu pas mal dans ma vie antérieure, bossant souvent avec eux. En revanche, il n'est pas toujours bien vu de bosser à 80%, d'autant qu'en catégorie A, la charge de dossiers peut être aussi lourde.Modulo a écrit:
Et bien, cette année, je viens de réussir le concours de catégorie A. Du coup, je repars pour un an d'école en septembre, et ensuite advienne que pourra. Mais mon but ultime est de passer à 80% lorsque mon salaire sera conséquent (je devrais arriver d'ici trois ans à 3000€ net). Deux choix ensuite : revenir en région lyonnaise, ou obtenir un poste au Paquebot rue de Bercy. Mais l'évolution est vraiment bien plus importante en termes professionnels, ce qui permet aussi une évolution en termes personnels.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- nigousseHabitué du forum
Je fais remonter le fil car je suis à la recherche de réponses claires. Voilà, je suis PLP Lettres-Histoire échelon 9 ( indice 578) et j'ai 41 ans. J'envisage depuis plusieurs années de me reconvertir vers un poste de secrétaire administrative donc passer de A à B. J'ai lu beaucoup de choses choses contradictoires. Je me suis beaucoup documentée sur le forum " Quitter l'enseignement" qui est une mine de renseignements mais je n'arrive pas à avoir d'assurances sur certains points. J'ai cru comprendre qu'en cas de réussite on conservait son indice de prof mais dans la limite de l'indice le plus élevé du nouveau corps. Or mon indice actuel est supérieur à l'indice le plus élevé de SA donc qu'en serait-il pour moi? on m'a parlé d'une indemnité compensatoire? Si quelqu'un a des infos sûres, a vécu la situation merci d'avance.
- arcturus38Niveau 5
Bonsoir nigousse,
l'indemnité compensatoire n'existe pas (plus ?).
Si tu passe un concours de catégorie B tu sera "reclassé" à l'échelon terminal de ce corps.
J'ai fait ce parcours (en laissant 100 points d'indice dans l'affaire pendant mon année de stage) mais je n'ai pas pu me résigner à signer lorsque j'ai compris que mon passé de cadre A ne serait pas pris en compte pour le montant de la retraite, et que si je repassais cadre A par un concours interne je partirai de mon échelon de cadre B et non pas de mon ancien échelon de cadre A.
J'étais prêt à beaucoup d'efforts mais je ne voulais tout de même pas "me couper un bras".
l'indemnité compensatoire n'existe pas (plus ?).
Si tu passe un concours de catégorie B tu sera "reclassé" à l'échelon terminal de ce corps.
J'ai fait ce parcours (en laissant 100 points d'indice dans l'affaire pendant mon année de stage) mais je n'ai pas pu me résigner à signer lorsque j'ai compris que mon passé de cadre A ne serait pas pris en compte pour le montant de la retraite, et que si je repassais cadre A par un concours interne je partirai de mon échelon de cadre B et non pas de mon ancien échelon de cadre A.
J'étais prêt à beaucoup d'efforts mais je ne voulais tout de même pas "me couper un bras".
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http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- lettrineNiveau 1
Bonsoir,
Je viens de parcourir tout le fil de ce post qui m'intéresse beaucoup.
De mon côté, je suis agrégée de lettres, j'enseigne dans le secondaire depuis 11 ans et je souhaite devenir psychologue scolaire. Je débute pour cela cette année des études de psycho par correspondance, mais je ne me vois pas continuer à enseigner encore 4 ou 5 ans avant de changer de métier pour celui de psy-sco. J'ai un bon relationnel avec mes élèves, mes cours se passent bien, mais je crois pouvoir dire que depuis onze ans, je pars travailler avec la boule au ventre. Je dois me faire violence pour me retrouver devant des groupes d'une trentaine d'élèves, chaque heure de cours est pour moi une épreuve, une sorte de défi à surmonter. Un défi que de fait je réussis presque chaque fois, mais qui me coûte beaucoup trop (en stress, en sommeil, en appréhension quotidienne...). C'est pourquoi j'envisage de passer par un autre corps de métier le temps de continuer plus sereinement mes études de psycho. Du coup, je pense au concours de SAENES (secrétaire d'aministration de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur), de catégorie B.
Bien sûr mon indice baisserait puisque le mien est supérieur à l'indice maximal de ce corps, mais je me pose une question : sachant que je suis actuellement "agrégée de classe normale", serai-je reclassée à l'indice le plus élevé de la classe normale du corps des SAENES, ou à l'indice le plus élevé de la classe exceptionnelle ?
Merci beaucoup !
Je viens de parcourir tout le fil de ce post qui m'intéresse beaucoup.
De mon côté, je suis agrégée de lettres, j'enseigne dans le secondaire depuis 11 ans et je souhaite devenir psychologue scolaire. Je débute pour cela cette année des études de psycho par correspondance, mais je ne me vois pas continuer à enseigner encore 4 ou 5 ans avant de changer de métier pour celui de psy-sco. J'ai un bon relationnel avec mes élèves, mes cours se passent bien, mais je crois pouvoir dire que depuis onze ans, je pars travailler avec la boule au ventre. Je dois me faire violence pour me retrouver devant des groupes d'une trentaine d'élèves, chaque heure de cours est pour moi une épreuve, une sorte de défi à surmonter. Un défi que de fait je réussis presque chaque fois, mais qui me coûte beaucoup trop (en stress, en sommeil, en appréhension quotidienne...). C'est pourquoi j'envisage de passer par un autre corps de métier le temps de continuer plus sereinement mes études de psycho. Du coup, je pense au concours de SAENES (secrétaire d'aministration de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur), de catégorie B.
Bien sûr mon indice baisserait puisque le mien est supérieur à l'indice maximal de ce corps, mais je me pose une question : sachant que je suis actuellement "agrégée de classe normale", serai-je reclassée à l'indice le plus élevé de la classe normale du corps des SAENES, ou à l'indice le plus élevé de la classe exceptionnelle ?
Merci beaucoup !
- SibyllineNiveau 5
Bonsoir,
en fait quand tu réussis un concours B, tu as en quelque sorte deux indices.
Ton indice "officiel" est le maximum du grade que tu intègres, disons la "classe normale".
Je crois que c'est 498, pour les B actuellement.
En revanche, ta rémunération à titre personnel correspond à l'indice maximal du corps, qui est 582 (dernier échelon du grade le plus élevé).
Il faut également savoir, comme cela avait été expliqué plus haut, que si ensuite tu repasses A
après avoir été titularisée en B, tu seras reclassée à partir de ton indice 498, pas 582.
Sachant tout cela et malgré mon indice 620 à l'EN, je ne regrette pas une seconde d'avoir passé le concours B de la DGFIP.
Bon courage pour ta reconversion !
en fait quand tu réussis un concours B, tu as en quelque sorte deux indices.
Ton indice "officiel" est le maximum du grade que tu intègres, disons la "classe normale".
Je crois que c'est 498, pour les B actuellement.
En revanche, ta rémunération à titre personnel correspond à l'indice maximal du corps, qui est 582 (dernier échelon du grade le plus élevé).
Il faut également savoir, comme cela avait été expliqué plus haut, que si ensuite tu repasses A
après avoir été titularisée en B, tu seras reclassée à partir de ton indice 498, pas 582.
Sachant tout cela et malgré mon indice 620 à l'EN, je ne regrette pas une seconde d'avoir passé le concours B de la DGFIP.
Bon courage pour ta reconversion !
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1999-2017 : professeur de mathématiques
Inspectrice des Finances publiques
- LefterisEsprit sacré
Oui, ce sont des infos précises et justes. Agrégée 11 ans de service, tu vas être bloquée à un indice beaucoup plus bas. même s'il y a des primes, tu ne vas pas t'y retrouver... Il vaut mieux taper dans la catégorie A, et déjà tu seras assez avancée sur la grille d'une catégorie A "type", mais pas bloquée, il restera de la marge.lettrine a écrit:Merci beaucoup pour ces informations Sibylline !
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- NihtFidèle du forum
Agrégée échelon 6, j'ai passé un concours A et je suis reclassée à l'échelon 11 (sur 12). D'ici deux ans, je vais devoir passer un concours professionnel pour continuer d'avancer.
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- Reine MargotDemi-dieu
Si tu passes le concours de classe normale, tu seras reclassée au maximum de l'échelon classe normale. Par contre prépare bien tes arguments face au jury qui verra arriver une agrégée, et surtout en concours interne, ils risquent de privilégier des administratifs de catégorie C.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LefterisEsprit sacré
Je souligne ton propos, également très juste. Même dans le cas où l'on garderait son indice à titre personnel, c'est l'indice où l'on est dans la carrière qui sert pour le calcul de la pension. Avant d'amputer sa retraite de moitié (cas d'un agrégé), il faut bien réfléchir quand même. Il vaut peut-être mieux attendre, passer des concours de A, chercher patiemment un détachement, une mise à disposition ..arcturus38 a écrit:je n'ai pas pu me résigner à signer lorsque j'ai compris que mon passé de cadre A ne serait pas pris en compte pour le montant de la retraite, et que si je repassais cadre A par un concours interne je partirai de mon échelon de cadre B et non pas de mon ancien échelon de cadre A.
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- Reine MargotDemi-dieu
En ce cas il vaut mieux effectivement passer le concours A (ce que le jury comprendra mieux, d'ailleurs).
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La famille Bélier
- lettrineNiveau 1
Merci pour ces précieux renseignements, ils me permettent d'y voir un peu plus clair.
Je me renseigne également sur le CAPES de documentation, qui me permettrait de changer d'activité tout en restant en catégorie A, et de ne pas voir mon salaire baisser. La documentation m'intéresse par ailleurs, en tant que prof de lettres je suis en contact étroit avec la doc de mon collège. J'aurais alors un rapport différent avec les élèves qui, je crois, me conviendrait mieux. Je vais creuser cette piste, investiguer...
Je me renseigne également sur le CAPES de documentation, qui me permettrait de changer d'activité tout en restant en catégorie A, et de ne pas voir mon salaire baisser. La documentation m'intéresse par ailleurs, en tant que prof de lettres je suis en contact étroit avec la doc de mon collège. J'aurais alors un rapport différent avec les élèves qui, je crois, me conviendrait mieux. Je vais creuser cette piste, investiguer...
- Reine MargotDemi-dieu
Attention, en documentation, il n'y a pas d'agrégation.
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La famille Bélier
- arcturus38Niveau 5
Reine Margot a écrit:Si tu passes le concours de classe normale, tu seras reclassée au maximum de l'échelon classe normale. Par contre prépare bien tes arguments face au jury qui verra arriver une agrégée, et surtout en concours interne, ils risquent de privilégier des administratifs de catégorie C.
Pas si sur que ça.
Quand j'ai passé mon concours de catégorie B (technicien en expérimentation scientifique) j'avais été reclassé au taquet de la classe exceptionnelle de technicien. J'étais à l'époque PLP 10eme échelon.
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http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- lettrineNiveau 1
Reine Margot a écrit:Attention, en documentation, il n'y a pas d'agrégation.
Justement, quand on est agrégé, savez-vous si l'on peut passer un CAPES interne ? Et dans ce cas, est-on reclassé en fonction de son point d'indice, comme lorsqu'on passe d'une catégorie A à une catégorie B ?
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- Passer un concours catégorie B
- Traitement indiciaire : catégorie A 2012 = catégorie C 1982
- Reclassement de catégorie A vers catégorie B en passant un concours
- Reclassement catégorie B vers catégorie A
- Informations sur le concours d'animateur territorial (catégorie B) et d'ajoint d'animation territorial (catégorie C)
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