HELP: Une réunion d'équipe avec un IPR sur le temps de midi obligatoire!!!

Lefteris a écrit:Il n'y a qu'un seul endroit où l'on mange obligatoirement sur place : en taule.  Pour moi, le repas fait partie de la vie privée, je rentre déjeuner chez moi, parfois au restau,  même si je reprends l'après-midi. Nos cours sont très durs, j'ai la "barre" sur le front , et c'est autre chose de déjeuner dans le calme que d'entendre des sauvages hurleurs dans al grande salle, puis des conversations sur les élèves.
Si j'avais une réunion obligatoire avec un IPR, je regarderais ostensiblement les autres manger, je n'ai même pas de carte de cantine, pur bien montrer que c'est une corvée et que j'attends que ça se passe. Ca ne me gêne pas de déjeuner après, voire pas du tout.

Et en étant un brin tordu, mais juste un brin, tu pourrais même tourner de l’œil, soit pendant le repas, soit avant de reprendre les cours, faute d'avoir eu le temps de manger :lol:

Nadejda a écrit:

Rendash a écrit:

JEMS a écrit:Chez nous c'est très courant de faire ça... pas de nouveautés sous le soleil. Je préfère ça plutôt que de terminer à 19 heures.

Mais pour ceux qui préfèrent manger tranquillement, ou qui veulent pouvoir se poser entre deux demi-journées de cours ? Si c'est affaire de préférence, celle d'Audrey me semble autant légitime que la tienne.
Et, bon sang, on ne parle PAS la bouche pleine. Donc, sauf si on a affaire à des gorets mal élevés, comment faire une réunion en mangeant ?  

Et puis si c'est pour manger du taboulé face à une IPR avec de la menthe entre les dents...

Au contraire ! Si tu passes le repas à lui postillonner dessus, avec un peu de chances tu lui feras passer l'envie de te pourrir ta pause méridienne :lol:

Rendash a écrit:

Herrelis a écrit:Pour la pression, j'ai vu après qu'en fait l’inspection d'Audrey n'amenait même pas de note. Donc ouais, du coup, là franchement ? J'ai vu ce que ça donnait les pressions des chefs et autres sur les fonctionnaires : ça parle beaucoup mais au bout du compte ça peut faire peu. Après, il faut accepter d'avoir une  carrière lente et savoir se blinder contre les saletés et menaces qui peuvent être proférées, et ce n'est pas facile du tout. Mais bon, je ne suis pas connue pour ma "pliance" (si quelqu'un a le mot en français... je suis claquée ><) et je le paye régulièrement.

Audrey non plus, et elle ne l'a pas vraiment payé du point de vue de la carrière, elle qui a toujours avancé au grand choix. C'est pour ça que je demandais de quelles pressions, concrètement, il pouvait être question : je ne vois pas du tout, donc je me dis que quelque chose m'échappe sans doute.

J'ai croisé pas mal de collègues qui n'ont pas toujours eu la carrière qu'ils auraient méritée à cause de ça. Sans parler des Chefs qui peuvent te pourrir une année en s'y prenant bien.

Herrelis a écrit:

Rendash a écrit:

Herrelis a écrit:Pour la pression, j'ai vu après qu'en fait l’inspection d'Audrey n'amenait même pas de note. Donc ouais, du coup, là franchement ? J'ai vu ce que ça donnait les pressions des chefs et autres sur les fonctionnaires : ça parle beaucoup mais au bout du compte ça peut faire peu. Après, il faut accepter d'avoir une  carrière lente et savoir se blinder contre les saletés et menaces qui peuvent être proférées, et ce n'est pas facile du tout. Mais bon, je ne suis pas connue pour ma "pliance" (si quelqu'un a le mot en français... je suis claquée ><) et je le paye régulièrement.

Audrey non plus, et elle ne l'a pas vraiment payé du point de vue de la carrière, elle qui a toujours avancé au grand choix. C'est pour ça que je demandais de quelles pressions, concrètement, il pouvait être question : je ne vois pas du tout, donc je me dis que quelque chose m'échappe sans doute.

J'ai croisé pas mal de collègues qui n'ont pas toujours eu la carrière qu'ils auraient méritée à cause de ça. Sans parler des Chefs qui peuvent te pourrir une année en s'y prenant bien.

Oui, je n'en doute pas, on a eu énormément d'exemples là-dessus ; mais en l'occurrence, il s'agit d'Audrey, qui, elle, n'a pas été victime de ce genre de pratiques honteuses, puisqu'elle a avancé au grand choix en dépit de son opposition marquée à la réforme, etc.

JEMS a écrit:Chez nous c'est très courant de faire ça... pas de nouveautés sous le soleil. Je préfère ça plutôt que de terminer à 19 heures.

Il y a quelque temps c'est ce qu'on a fait car on n'arrivait pas à caler une date de réunion sauf le soir tard. Donc déjeuner chez le chef avec le comité Tice devant un repas chinois. Pas très très agréable mais moins que de rester le soir à point d'heure...

Herrelis a écrit:
Pour l'avoir vécu, le rapport n'est sans doute pas encore rédigé... ça en laisse des possibles.

Après, je suis à 200% d'accord avec toi : la pause méridienne est faite pour se... poser ! Si on commence comme ça, la suivante c'est la réunion parents-profs autour du barbec... ><.

Avec la viande que tu auras obligatoirement rapporté car l'établissement n'a pas le budget pour ça....


Il ne faut pas toucher à la pause bouffe !!!! C'est une honte !

Non mais je rêve ! ou plutôt je cauchemarde.

Dans les divers établissements où je suis allée, je n'ai jamais vu un IPR à la cantine avec les professeurs.
Ensuite, comme son nom l'indique "pause méridienne", il y a le mot "pause" donc on ne travaille pas. Sans oublier que je mange avec qui je veux, où je veux...
Et là, la cerise sur le gâteau : repas froid ! par le froid polaire actuel ! et puis quoi encore.
Bref, j'enverrais [modéré] le chef.

Rendash a écrit:

Herrelis a écrit:Pour la pression, j'ai vu après qu'en fait l’inspection d'Audrey n'amenait même pas de note. Donc ouais, du coup, là franchement ? J'ai vu ce que ça donnait les pressions des chefs et autres sur les fonctionnaires : ça parle beaucoup mais au bout du compte ça peut faire peu. Après, il faut accepter d'avoir une  carrière lente et savoir se blinder contre les saletés et menaces qui peuvent être proférées, et ce n'est pas facile du tout. Mais bon, je ne suis pas connue pour ma "pliance" (si quelqu'un a le mot en français... je suis claquée ><) et je le paye régulièrement.

Audrey non plus, et elle ne l'a pas vraiment payé du point de vue de la carrière, elle qui a toujours avancé au grand choix. C'est pour ça que je demandais de quelles pressions, concrètement, il pouvait être question : je ne vois pas du tout, donc je me dis que quelque chose m'échappe sans doute.

Attention: même si j'ai toujours été franche dans mon collège, ça n'a pas encore pu jouer sur mon avancement, la note administrative étant très cadrée par la loi. J'ai en revanche subi des moments plus que difficiles avec ma chef, proches du harcèlement, et ça m'a coûté personnellement.
Si j'ai avancé au grand choix, c'est grâce à mes deux inspections en 2008 (+ 3 pts) et 2012 (+ 6 pts), en partant d'un classement médian au capes.
C'est seulement depuis l'arrivée du projet de réforme que j'ai vraiment ouvert très grand ma gueule médiatiquement sur le plan local, et face à l'institution lors des formations. Je n'ai donc pas encore eu l'occasion de me voir confrontée à des "retombées". C'est peut-être ce qui se passe maintenant pour moi, du coup... mais je me refuse à être parano.
En ce qui concerne l'avancement, ben oui, désolée, mais célib à 41 balais, humble locataire, sans personne pour me soutenir financièrement ni héritage en vue, si je veux pouvoir être proprio sans en baver jusq'uà ma mort, j'aimerais bien atteindre la hors classe un jour. Là, je me dis que déjà, pour l'avancement accéléré, c'est mort. Surtout si je dois produire un rapport d'activité et que la chef a son mot à dire en septembre 2017 sur ma promotion.

Lefteris a écrit:

Dame Jouanne a écrit:Je voulais ajouter, mais je vois que d'autres l'ont fait avant moi, que l'inspection ne compte plus pour grand chose : plus de points, plus d'avancement accéléré par l'inspection... alors tu peux très bien te dispenser du "dîner d'affaire" avec ton inspecteur.

Attention, l'évaluation telle qu'elle est conçue dans le projet actuel va bien au-delà de l'avancement : il ne faut pas confondre l'évaluation régulière  et les rendez-vous de carrière. L'évaluation régulière sera utilisée pur envoyer en "formation" les récalcitrants qui auront des "à consolider" ou "insuffisant" , en guise de représailles nommées "accompagnement" dans la novlangue.
Et puis il y aura la hors-classe, qui sera fermée aux non-proposés....

L'IPR a effectivement parlé d'un accompagnement sur les compétences, face à mon refus de les mettre en oeuvre, déclarant que "certains ont besoin de plus de temps et d'accompagnement pur comprendre le bin fondé des choses...".

Il me semblait bien en effet que tu en avais pas mal bavé dernièrement, suite à ton implication contre la réforme...
Franchement, vas voir ton médecin, explique-lui la situation. Là, tu as besoin de te reposer après tous les efforts que tu as fournis et ce que tu as subi. (et tu as tout sauf besoin de subir encore ce cuistre).

Herrélis, si j'en ai bavé suite à mon implication, c'est pas à cause de pression de l'institution, ou de sanctions... c'est parce que ma lutte, et celle des autres, n'a servi à rien.
Aujourd'hui, jour après jour, je me prends dans la gueule tout ce que d'autres font et que je me refuse à faire par conviction pédagogique, tout ce que mon IPR veut que je fasse et que je ne ferai jamais.
Les moments difficiles avec ma chef, ça date de quelques années, notamment suite à une agression que j'ai subie au collège, agression dont elle m'avait rendue responsable....entre autres joyeusetés.

Audrey a écrit:

Lefteris a écrit:

Dame Jouanne a écrit:Je voulais ajouter, mais je vois que d'autres l'ont fait avant moi, que l'inspection ne compte plus pour grand chose : plus de points, plus d'avancement accéléré par l'inspection... alors tu peux très bien te dispenser du "dîner d'affaire" avec ton inspecteur.

Attention, l'évaluation telle qu'elle est conçue dans le projet actuel va bien au-delà de l'avancement : il ne faut pas confondre l'évaluation régulière  et les rendez-vous de carrière. L'évaluation régulière sera utilisée pur envoyer en "formation" les récalcitrants qui auront des "à consolider" ou "insuffisant" , en guise de représailles nommées "accompagnement" dans la novlangue.
Et puis il y aura la hors-classe, qui sera fermée aux non-proposés....

L'IPR a effectivement parlé d'un accompagnement sur les compétences, face à mon refus de les mettre en oeuvre, déclarant que "certains ont besoin de plus de temps et d'accompagnement pur comprendre le bin fondé des choses...".

Voilà, c'est exactement les échos que j'ai de partout. On va mettre à genoux les enseignants réfractaires grâce à la nouvelle grille d'évaluation, en utilisant les méthodes de redressement et de surveillance  appelées "accompagnement" dans la novlangue. Tout ça à partir d' une grille qui ne jugera nullement les enseignants  sur leur capacité à transmettre, leur savoir, mais sur la capacité à obéir et à mettre en place -et avec zèle et sourire- les réformes qui détruisent leur métier.

C'est une méthode soviétique : si l'on n'adhère pas, c'est qu'on  est déviant, ou obstiné, ou stupide. On doit être rééduqué. La nouveauté , c'est qu'il s'agit d'appliquer ces méthode pur satisfaire aux  injonctions de l'ordre marchand et financier, impulsé par la finance et  son relais l'OCDE.
Quant à la HC, je rappelle l'équation qui va se mettre en place, puisqu'aucun texte à ce jour n'est venu apporter les garanties de passage pour tous, pas plus que les quotas. Cette formule, déjà en place dans certaines administrations, est fort simple  : non proposé = non promu. C'est le premier étage de la fusée de l'autonomie des chefs d'établissements dans le cadre de l'adaptation aux projets et aux publics "locaux".

Lefteris a écrit:

Audrey a écrit:

Lefteris a écrit:

Dame Jouanne a écrit:Je voulais ajouter, mais je vois que d'autres l'ont fait avant moi, que l'inspection ne compte plus pour grand chose : plus de points, plus d'avancement accéléré par l'inspection... alors tu peux très bien te dispenser du "dîner d'affaire" avec ton inspecteur.

Attention, l'évaluation telle qu'elle est conçue dans le projet actuel va bien au-delà de l'avancement : il ne faut pas confondre l'évaluation régulière  et les rendez-vous de carrière. L'évaluation régulière sera utilisée pur envoyer en "formation" les récalcitrants qui auront des "à consolider" ou "insuffisant" , en guise de représailles nommées "accompagnement" dans la novlangue.
Et puis il y aura la hors-classe, qui sera fermée aux non-proposés....

L'IPR a effectivement parlé d'un accompagnement sur les compétences, face à mon refus de les mettre en oeuvre, déclarant que "certains ont besoin de plus de temps et d'accompagnement pur comprendre le bin fondé des choses...".

Voilà, c'est exactement les échos que j'ai de partout. On va mettre à genoux les enseignants réfractaires grâce à la nouvelle grille d'évaluation, en utilisant les méthodes de redressement et de surveillance  appelées "accompagnement" dans la novlangue. Tout ça grâce à une nouvelle grille d'évaluation qui ne jugera nullement les enseignants  sur leur capacité à transmettre, leur savoir, mais sur la capacité à obéir et à mettre en place -et avec zèle et sourire- les réformes qui détruisent leur métier.
C'est une méthode soviétique : si l'on n'adhère pas, c'est qu'on  est déviant, ou obstiné, ou stupide. On doit être rééduqué. La nouveauté , c'est qu'il s'agit d'appliquer ces méthode pur satisfaire aux  injonctions de l'ordre marchand et financier, impulsé par la finance et  son relais l'OCDE.
Quant à la HC, je rappelle l'équation qui va se mettre en place, puisqu'aucun texte à ce jour n'est venu apporter les garanties de passage pour tous, pas plus que les quotas. Cette formule, déjà en place dans certaines administrations, est fort simple  : non proposé = non promu. C'est le premier étage de la fusée de l'autonomie des chefs d'établissements dans le cadre de l'adaptation aux projets et aux publics "locaux".

Mais puisque le SNES te dit que c'est cool cette grille, que c'est une avancée, enfin. Et qu'on a vocation à.

:lol:

Oui, tout comme l'enseignement des langues anciennes avait vocation à être poursuivi sur l'ensemble du collège....On sait ce qu'il en était... chaque année on devait lutter pour garder les élèves d'un niveau sur l'autre.

+ 1000 avec Audrey et Lefteris. Et te faire arrêter par ton médecin pour surmenage ?

Rendash a écrit:

Lefteris a écrit:Il n'y a qu'un seul endroit où l'on mange obligatoirement sur place : en taule.  Pour moi, le repas fait partie de la vie privée, je rentre déjeuner chez moi, parfois au restau,  même si je reprends l'après-midi. Nos cours sont très durs, j'ai la "barre" sur le front , et c'est autre chose de déjeuner dans le calme que d'entendre des sauvages hurleurs dans al grande salle, puis des conversations sur les élèves.
Si j'avais une réunion obligatoire avec un IPR, je regarderais ostensiblement les autres manger, je n'ai même pas de carte de cantine, pur bien montrer que c'est une corvée et que j'attends que ça se passe. Ca ne me gêne pas de déjeuner après, voire pas du tout.

Et en étant un brin tordu, mais juste un brin, tu pourrais même tourner de l’œil, soit pendant le repas, soit avant de reprendre les cours, faute d'avoir eu le temps de manger :lol:

C'est marrant c'est-ce que j'ai fait lors d'un déjeuner avec l'IPR... J'étais fatigué... je la regardais de temps en temps sans l'écouter , mais je regardais surtout par la fenêtre et mon repas, je m'isolais dans la réunion en mettant le cerveau en mode off.  Elle a dû s'en apercevoir quand à la fin d'une phrase elle me fait avec un grand sourire et me surprenant en pleins rêves "... n'est-ce pas M.Gauvain?" Hein ?euh? quoi ?ben oui M'dame !  J'ai été inspecté 5 mois après  (mais c'était prévu !)

Rendash a écrit:

Lefteris a écrit:

Audrey a écrit:

Lefteris a écrit:
Attention, l'évaluation telle qu'elle est conçue dans le projet actuel va bien au-delà de l'avancement : il ne faut pas confondre l'évaluation régulière  et les rendez-vous de carrière. L'évaluation régulière sera utilisée pur envoyer en "formation" les récalcitrants qui auront des "à consolider" ou "insuffisant" , en guise de représailles nommées "accompagnement" dans la novlangue.
Et puis il y aura la hors-classe, qui sera fermée aux non-proposés....

L'IPR a effectivement parlé d'un accompagnement sur les compétences, face à mon refus de les mettre en oeuvre, déclarant que "certains ont besoin de plus de temps et d'accompagnement pur comprendre le bin fondé des choses...".

Voilà, c'est exactement les échos que j'ai de partout. On va mettre à genoux les enseignants réfractaires grâce à la nouvelle grille d'évaluation, en utilisant les méthodes de redressement et de surveillance  appelées "accompagnement" dans la novlangue. Tout ça grâce à une nouvelle grille d'évaluation qui ne jugera nullement les enseignants  sur leur capacité à transmettre, leur savoir, mais sur la capacité à obéir et à mettre en place -et avec zèle et sourire- les réformes qui détruisent leur métier.
C'est une méthode soviétique : si l'on n'adhère pas, c'est qu'on  est déviant, ou obstiné, ou stupide. On doit être rééduqué. La nouveauté , c'est qu'il s'agit d'appliquer ces méthode pur satisfaire aux  injonctions de l'ordre marchand et financier, impulsé par la finance et  son relais l'OCDE.
Quant à la HC, je rappelle l'équation qui va se mettre en place, puisqu'aucun texte à ce jour n'est venu apporter les garanties de passage pour tous, pas plus que les quotas. Cette formule, déjà en place dans certaines administrations, est fort simple  : non proposé = non promu. C'est le premier étage de la fusée de l'autonomie des chefs d'établissements dans le cadre de l'adaptation aux projets et aux publics "locaux".

Mais puisque le SNES te dit que c'est cool cette grille, que c'est une avancée, enfin. Et qu'on a vocation à.

:lol:

Ben oui, je crois avoir beaucoup posté et argumenté sur le sujet, documents à la clef. Maintenant, je vais lever le pied, moins perdre de temps avec ceux qui ne veulent pas voir et entendre. J'assisterai bientôt à la déconfiture de certains collègues qui auront refusé ne serait-ce que s'informer, pétitionner, se syndiquer ( je ne parle même pas de faire la grève ou manifester, hein, je ne rêve pas...) Je ne sais quelle attitude je devrai avoir ce jour prochain : :pleurs: ou

gauvain31 a écrit:

Rendash a écrit:

Lefteris a écrit:Il n'y a qu'un seul endroit où l'on mange obligatoirement sur place : en taule.  Pour moi, le repas fait partie de la vie privée, je rentre déjeuner chez moi, parfois au restau,  même si je reprends l'après-midi. Nos cours sont très durs, j'ai la "barre" sur le front , et c'est autre chose de déjeuner dans le calme que d'entendre des sauvages hurleurs dans al grande salle, puis des conversations sur les élèves.
Si j'avais une réunion obligatoire avec un IPR, je regarderais ostensiblement les autres manger, je n'ai même pas de carte de cantine, pur bien montrer que c'est une corvée et que j'attends que ça se passe. Ca ne me gêne pas de déjeuner après, voire pas du tout.

Et en étant un brin tordu, mais juste un brin, tu pourrais même tourner de l’œil, soit pendant le repas, soit avant de reprendre les cours, faute d'avoir eu le temps de manger :lol:

C'est marrant c'est-ce que j'ai fait lors d'un déjeuner avec l'IPR... J'étais fatigué... je la regardais de temps en temps sans l'écouter , mais je regardais surtout par la fenêtre et mon repas, je m'isolais dans la réunion en mettant le cerveau en mode off.  Elle a dû s'en apercevoir quand à la fin d'une phrase elle me fait avec un grand sourire et ne me surprenant "... n'est-ce pas M.Gauvain?" Hein ?euh? quoi ?ben oui M'dame !  J'ai été inspecté 5 mois après  (mais c'était prévu !)

:mdr3:   Ho couillong ! Tourner de l’œil = s'évanouir, hein, pas regarder par la fenêtre ! :mdr3: :mdr3:

Mais ça marche aussi, en effet

Je réfléchis à la suite des événements. Très sérieusement.

Audrey a écrit:Je réfléchis à la suite des événements. Très sérieusement.

Pour la bouffe avec l'IPR, ou pour ta démission ?

Pour plein de choses.

Ne jamais prendre de résolution sous le coup de l'émotion (aussi légitime soit-elle), jamais.

Audrey, je viesn de lire le fil sur ton inspection et celui-ci. Avec le boulot que tu as fourni ces derniers jours, ton manque de sommeil (comment fais-tu pour tenir en n'étant pas en train de dormir à 1h du matin ? Commences-tu tes cours tard dans la matinée ?), éteins-ton ordi, regarde toi un bon film ou brode, couds...et surtout dors. Demain, tu auras un regard un peu plus modéré sur les derniers événements. Ne perds pas de vue les élèves et tout ce que tu leur apportes. Laisse les IPR dans leur monde. En plus, régulièrement, entre la sensation perçue de l'entretien et le contenu du rapport, il y a souvent un monde.
Courage et va te reposer. Je crois qu'il faut que cela soit ta priorité à court terme.

Audrey a écrit:Oui, tout comme l'enseignement des langues anciennes avait vocation à être poursuivi sur l'ensemble du collège....On sait ce qu'il en était... chaque année on devait lutter pour garder les élèves d'un niveau sur l'autre.

Avec la complicité active de certains collègues de LC...
Le mien, et celle qui s'est pointée comme "formatrice" pour la réforme.
A vomir.
Mais je suis HS, je crois.

Pour en revenir aux obligations de déjeuner en troupeau équipe, il me semble avoir déjà vu passer sur ce forum des messages de ce genre, avec la nuance que c'était des CDE ou des IPR qui reprochaient aux collègues de ne pas aller à la cantine. J'ose espérer que ce genre de lubies ne va pas être contagieuse. A quand des reproches parce qu'on ne passe pas les WE ensemble, ou les vacances , ou qu'on ne fait pas des soirées pyjama avec lits de camp dans l'établissement ?

Deux choses différentes :
- déjeuner en présence de l'IPR s'il est présent dans l'établissement, c'est une chose (il faut bien qu'il mange lui aussi) ; mais je dois quand même ajouter que chez moi ça ne se passe jamais comme ça, il mange avec les chefs qui n'ont pas la même heure de pause que nous (ben oui, sur l'heure du midi ils reçoivent des gamins, des profs, des parents, des coups de fil, etc, donc ils prennent leur pause après).
- une réunion de travail-déjeuner, par contre, ça me paraît complètement aberrant. Je veux dire, ça m'est arrivé de bidouiller un sujet de brevet blanc avec deux collègues tout en mangeant le contenu de mon tupperware pour gagner du temps, mais ça n'a rien à voir : c'était choisi, ce n'était pas avec un chef. Là on dirait qu'ils veulent imiter les chefs d'entreprise dans Gotlib qui signent les contrats entre deux plats au resto Moi, une réunion de travail, je suis concentrée sur ce que je fais et je prends des notes, je n'ai pas les coudes dans le taboulé...

Bref, ma suggestion, tu en fais ce que tu veux :
- tu fais ce qu'on t'a demandé, tu centralises les "idées" des collègues en tant que coordo (mais les idées pour quoi faire d'ailleurs ? ) et tu transmets sans te fatiguer à faire de la rédaction de note de synthèse ;
- et pour le repas, si tes collègues et toi êtes d'accord : vous signifiez (rapidement) que vous avez autre chose à faire, merci beaucoup, et que si on veut vous faire faire des réunions, c'est avec un ordre du jour précis et à une heure normale (vous pouvez même proposer plusieurs possibilités) ;
- si vous ne vous mettez pas d'accord : profil bas, tu te fais porter pâle, oh zut tu avais un rdv médical prévu à cette heure-là, bref tu t'en dispenses sans chercher la confrontation. Pas la peine de monter toute seule au créneau si tes collègues veulent y aller.