[Latin 4e] Cursus honorum + Inspection, besoin de conseils

Audrey a écrit:Ma pauvre Viga... gros bisous.

Malheureusement, je te comprends bien...
Si j'avais été inspectée en latin, ça aurait l'horreur: je n'ai jamais fait autre chose que de travailler avec le manuel, sans réelles séances.
Tu as fait quelque chose de très bien... vraiment.

Audrey,
Des bises aussi! J'ai lu les conclusions de ton inspection. Nos entretiens se ressemblent...
Nous n'avons pas de manuel de latin pour les élèves... Je construis donc les docs que je leur fournis en piochant à droite et à gauche... Et je les donne à qui veut d'ailleurs... Il suffit de demander en mp.

Lefteris a écrit:

viga a écrit:C'est gentil de prendre de mes nouvelles...
Je vais tout doucement... Je suis encore un peu assommée...
J'étais en formation aujourd'hui toute la journée... Donc loin du collège... Je suis même allée dormir dans ma voiture pendant la pause repas. Mon corps accuse le coup.
Demain, retour devant les élèves. Eux me feront du bien.

Allez, encore une petite info qu'il m'a donnée pendant l'entretien. Deux heures en 3°, au lieu de trois, c'est bien mieux. et donc Vive la Réforme qui a permis cela.

Ah ben tiens ! J'ai gagné mon pari (voir plus haut). Envoyez les sesterces...

:triste3: Un as, ça te va?
En tout cas, il ne m'a pas expliqué comment faire rentrer tout le programme en aussi peu d'heures, en laissant les élèves construire leurs savoirs tous seuls et même en préparant les exposés en classe.

L'an dernier, mes élèves avaient réalisé des maquettes de temple romain. Nous avions pris une heure pour aller faire des recherches au CDI puis je les avais laissés fabriquer les maquettes à la maison par groupe... C'est une situation que nous avons évoquée lors de l'entretien puisqu'il m'avait reproché de n'avoir pas emmené les élèves au CDI cette année pour préparer les exposés sur les héros romains. Je lui avais donc présenté la façon dont j'avais travaillé l'an dernier. Et bien, il m'a dit que les élèves auraient pu fabriquer les maquettes en classe. Les bras m'en sont tombés.

viga a écrit::triste3:  Un as, ça te va?
En tout cas, il ne m'a pas expliqué comment faire rentrer tout le programme en aussi peu d'heures, en laissant les élèves construire leurs savoirs tous seuls et même en préparant les exposés en classe.

Cet homme est un grand magicien... j'ai deux heures trente par semaine (4e -3e), je suis directif, je ne perds pas de temps en exposés, je donne du boulot à la maison, et je patine, je patine. Chaque année, je vais moins loin que la précédente. il devient difficile d'arriver à l'empire, puisque je suis une progression essentiellement chronologique.

L'an dernier, mes élèves avaient réalisé des maquettes de temple romain. Nous avions pris une heure pour aller faire des recherches au CDI puis je les avais laissés fabriquer les maquettes à la maison par groupe... C'est une situation que nous avons évoquée lors de l'entretien puisqu'il m'avait reproché de n'avoir pas emmené les élèves au CDI cette année pour préparer les exposés sur les héros romains. Je lui avais donc présenté la façon dont j'avais travaillé l'an dernier. Et bien, il m'a dit que les élèves auraient pu fabriquer les maquettes en classe. Les bras m'en sont tombés.

Je lui aurais demandé, du tac au tac de me chiffrer le coût de l'opération en heures, et de m'expliquer comment faire autre chose puisque ça représente X.. heures en moins.
De toute manière, j'arrête de me battre au niveau local, le mien, pour le latin. Je prendrai ce qu'on me donne, et je ne vais pas entrer dans les conflits, les intrigues pour avoir droit à la "marge". Qui doit se comporter comme un représentant de commerce, doit s'aplatir, promettre qu'on n'étudiera pas trop, faire des circonvolutions pour enseigner sa matière, qui d'ailleurs n'en est même plus une, et ce dans des conditions pénibles ? Comme je l'ai dit quand j'ai refusé les EPI et qu'on a évoqué le maintien de mon poste, que ce n'était pas moi qui "perdait" le latin, mais l'établissement, les élèves, la société à terme. Qu'on n'en parle plus, qu'on enterre la chose comme c'était initialement prévu par la DGESCO (voir l'interview de P. Charvet, ex IG) plutôt que cette torture à petit feu. Evidemment, je me bats par principe pour le maintien du latin par la voie syndicale, par sa presse...
D'ailleurs, une IPR qui récemment encore disait un peu comme le tien, que c'était une autre manière d'enseigner, a produit devant les stagiaires un tout autre discours : il n'y en plus très longtemps pour le latin dans les établissements, c'est appelé à disparaître, il faut que les nouveaux professeurs se préparent à n'enseigner que le français .

Je suis tout à fait d'accord avec toi Lefteris.
Je ne me battrai plus pour le latin... J'y ai trop perdu l'an dernier.
Je n'irai pas à la réunion de la direction pour présenter la DHG. S'il y a les 5h pour le latin, c'est bien, sinon tant pis. J'en ai marre de devoir me justifier auprès des collègues pour les heures dédiées au latin.

Lefteris a écrit:D'ailleurs, une IPR qui récemment encore disait un peu comme le tien, que c'était une autre manière d'enseigner, a  produit devant les stagiaires un tout autre discours : il n'y en plus très longtemps pour le latin dans les établissements, c'est appelé à disparaître, il faut que les nouveaux professeurs se préparent à n'enseigner que le français .

Je ne devrais pas blêmir en lisant cela, car je le sais, "dans le fond". Mais c'est une chose de lire entre les lignes des réformes, de deviner ce qui se trame, c'en est une autre de savoir que cette intention est annoncée sans honte et sans fard.

viga a écrit:

Audrey a écrit:Ma pauvre Viga... gros bisous.

Malheureusement, je te comprends bien...
Si j'avais été inspectée en latin, ça aurait l'horreur: je n'ai jamais fait autre chose que de travailler avec le manuel, sans réelles séances.
Tu as fait quelque chose de très bien... vraiment.

Audrey,
Des bises aussi! J'ai lu les conclusions de ton inspection. Nos entretiens se ressemblent...
Nous n'avons pas de manuel de latin pour les élèves... Je construis donc les docs que je leur fournis en piochant à droite et à gauche... Et je les donne à qui veut d'ailleurs... Il suffit de demander en mp.

Ce n'est pas étonnant, de même qu'on peut noter ce retour des inspections en latin, chose qui avait disparu depuis des années ou presque.Les IPR cherchent des idées pour démontrer les bienfaits de la Réforme: ils en manquent donc sans doute: c'est la seule chose de positif à retenir!
remettez-vous: les inspecteurs et les réformes passent, tels les chameaux dans le désert; les bons professeurs restent (espérons!) et le restent.

Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

Oh, Viga, ne leur donne pas trop d'importance !

Viga, j'ai suivi tout le fil et je suis vraiment désolée pour toi. Tu dois éprouver un légitime sentiment d'injustice.

Aphrodissia a écrit:Bonjour viga. Ne te mets pas martel en tête. tu fais ton travail comme tu penses qu'il faut le faire, les élèves apprennent quelque chose: c'est tout ce qui compte. L'avis d'un IPR qui vient une fois ne vaut que ce qu'il vaut et, passé le moment de rumination, tu verras bien s'il y avait quelque chose d'utile à retenir. Si les inspections ne servent même plus à progresser plus vite dans notre propre cursus honorum, il faut les prendre pour ce qu'elles sont: des visites-conseils. Eh bien, les conseils, on est toujours libre de les suivre ou pas.
Bonne journée.

Très juste.

viga a écrit:Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

c'est consternant.... à quoi jouent les CDE et les les IPR en ce moment? Ils ont ingurgité le manuel "le pervers narcissique pour les nuls" ou "comment démolir facilement un prof en touchant à ce qu'il est et non à ce qu'il fait"? ça me révolte. J'ai vécu une inspection destructrice de ce genre il y a qq années, qui annonçait l'ambiance réforme du collège et l'hallali sur les profs de Latin. J'ai mis près de 3 ans à remonter la pente et j'ai encore des séquelles. Lire vos récits d'inspection, à Audrey et toi, me fait sortir de mes gonds. Pourquoi détruisent-ils ainsi ceux qui essaient encore de mener à bien leur mission d'éveilleur de conscience, de semeur de culture et de planteur de citoyenneté? Ils ne méritent qu'une chose: qu'on continue, pour les élèves et les citoyens qu'ils seront demain. Tiens bon, Viga et surtout, surtout, surtout, remets les propos entendus à leur juste place: des commentaires de (véreux) fonctionnaires sur un fonctionnaire "subalterne", et certainement pas des conseils à suivre sur ce que tu dois être. Toi seule sais ce que tu veux être et toi seule dois en décider, pas une CDE.

Je ne peux que plussoyer les commentaires ci-dessus.

Bon courage Viga Tu es visiblement un professeur investi et sérieux, c'est tout ce qui compte, ne te laisse pas saper par des commentaires visant l'existence de la discipline et non ton travail, que nous avons apprécié ici !

viga a écrit:Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

C'est une faute professionnelle.
On ne peut juger ton être. Juger ton travail, ta façon d'enseigner, de construire un cours, une séquence, de réagir face à un gamin, ok, mais ta manière d'être, non.

Je pense vraiment qu'il y a matière à réagir syndicalement.
Va voir ton médecin si vraiment tu as besoin de te poser (ce dont je ne doute pas, malheureusement...) Être attaqué en tant que personne, et non seulement en tant que professionnel, est d'une violence abjecte.
Je me reserve, même si le rapport que je recevrai est "bon", le droit, avec mon syndicat, d'attaquer sur la façon dont l'entretien me concernant a été mené. Il faut arrêter de laisser ces bureaucrates frustrés nous écrabouiller du haut de leur toute petite médiocrité uniquement parce qu'ils ont une paire de botte et une baguette.

Mona Lisa Klaxon a écrit:

viga a écrit:Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

c'est consternant.... à quoi jouent les CDE et les les IPR en ce moment? Ils ont ingurgité le manuel "le pervers narcissique pour les nuls" ou "comment démolir facilement un prof en touchant à ce qu'il est et non à ce qu'il fait"? ça me révolte. J'ai vécu une inspection destructrice de ce genre il y a qq années, qui annonçait l'ambiance réforme du collège et l'hallali sur les profs de Latin. J'ai mis près de 3 ans à remonter la pente et j'ai encore des séquelles. Lire vos récits d'inspection, à Audrey et toi, me fait sortir de mes gonds. Pourquoi détruisent-ils ainsi ceux qui essaient encore de mener à bien leur mission d'éveilleur de conscience, de semeur de culture et de planteur de citoyenneté? Ils ne méritent qu'une chose: qu'on continue, pour les élèves et les citoyens qu'ils seront demain. Tiens bon, Viga et surtout, surtout, surtout, remets les propos entendus à leur juste place: des commentaires de (véreux) fonctionnaires sur un fonctionnaire "subalterne", et certainement pas des conseils à suivre sur ce que tu dois être. Toi seule sais ce que tu veux être et toi seule dois en décider, pas une CDE.

Pleinement d'accord avec ce qui est dit ici.

Je suis totalement révoltée par ce que Viga nous apprend de plus... Je pense qu'il faut que tu fasses une remontée à destination de la CNARELA et peut-être que oui, ce serait bien d'être soutenue par un syndicat concernant le rapport.

On a tellement besoin de soutien et d'encouragement actuellement... Si c'est pour prendre des coups de tous les côtés de la part des inspecteurs censés défendre et représenter les langues anciennes...

Je suis vraiment, vraiment, vraiment très peinée d'apprendre qu'Audrey et Mona Lisa Klaxon ont vécu de pareils entretiens avec inspecteur... Surtout lire que Mona Lisa a mis 3 ans à remonter la pente... C'est tellement grave que des inspecteurs aussi blessants agissent avec une pareille impunité... Mona Lisa, tu avais fait remonter à une instance ce que tu avais vécu ?

De tout coeur avec vous, les filles !...

Cela donnerait presque envie de fonder un syndicat spécial LC pour essayer de ne plus subir des choses individuellement mais s'unir nombreux...

si même nos inspecteurs, qui devraient être à notre secours, nous enfoncent, il ne reste vraiment plus rien. Il serait temps de rassembler les profs de LA sous un groupe de pression pour se passer les infos, se soutenir...

viga a écrit:Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

Mais comment peut-on se permettre d'émettre de pareils jugements?!? C'est scandaleux!! Sans doute préféreraient-ils tous que les LC soient taillables et corvéables à merci, et comme de braves moutons, acceptent leur sort?!? Et renoncent à être des "passeurs de lumières"?

Viga, Audrey, MLK, je lis toujours avec beaucoup d'intérêt vos contributions. Vous êtes de supers profs passionnées! Je souscris entièrement à l'idée d'un syndicat de LC pour que nous résistions ensemble à de telles intimidations! Et heureusement, certains IPR ou chargés de mission sont humains et opposés à la réforme (l'un d'entre eux est venu m'inspecter l'année dernière, on a beaucoup échangé).

susannah_283 a écrit:

viga a écrit:Phrase de ma chef aujourd'hui: je devrais écouter les conseils de l'inspecteur et changer ma manière d'être.
Voilà la boucle est bouclée...
La planche avait été savonnée...
Et ils s'étaient entendus...

Je vais digérer... mais c'est lourd.

Mais comment peut-on se permettre d'émettre de pareils jugements?!? C'est scandaleux!! Sans doute préféreraient-ils tous que les LC soient taillables et corvéables à merci, et comme de braves moutons, acceptent leur sort?!? Et renoncent à être des "passeurs de lumières"?

Viga, Audrey, MLK, je lis toujours avec beaucoup d'intérêt vos contributions. Vous êtes de supers profs passionnées! Je souscris entièrement à l'idée d'un syndicat de LC pour que nous résistions ensemble à de telles intimidations! Et heureusement, certains IPR ou chargés de mission sont humains et opposés à la réforme (l'un d'entre eux est venu m'inspecter l'année dernière, on a beaucoup échangé).

Tu saisis  bien l'esprit de ce genre de comportements : on en veut aux enseignants de LC d'avoir  réagi dès le début de la réforme (ne jamais oublier que la disparition pure et simple des langues anciennes était le but initial, voir la vidéo ou P. Charvet le dit clairement), et de ne pas courber l'échine avec le sourire, et même en participant activement à la dégradation de leur  métier et de leur sort.
Certains inspecteurs savent très bien qui a séché les formations, qui a fait grève, et ils sont renseignés par les CDE. Si certains soutiennent encore la matière, d'autres ont tourné leur veste et tiennent un discours  d'accompagnement de la destruction (voir mon intervention plus haut sur les propos d'une IPR face à des stagiaires).
Je devais moi-même être inspecté récemment par une IPR LM , donc en français (pas venue finalement, elle a eu peur ? )  . Le sort des LC semble  donc plié dans la tête de beaucoup. D'ailleurs, cette année, pas de latin inscrit d'office dans la DHG  hormis pour les 3e . Le reste sera " à négocier sur la marge" (je ne m'abaisserai pas bien entendu à  intriguer, discutailler, m'opposer à des "projets" cirque, photo, atelier citoyenneté, macramé, si le latin  n'est pas de plein droit).

Réponse à Sibylle:
Oui, j'avais fait remonter: syndicat + courrier de contestation de rapport contresigné par mon CDE (avec qui je me frittais mais qui avait le mérite d'être honnête et de reconnaître le travail). Mais l'IPR s'était bien arrangée: elle avait transformé l'inspection prévue initialement en "visite-conseil" (titre de son rapport). Elle avait inspecté 7 personnes sur deux jours dans le collège et j'ai été la seule à recevoir un rapport de visite conseil. C'était faire d'une pierre deux coups: elle m'humiliait un peu plus et se protégeait (je suis agrégée, je pouvais demander une inspection d'un IG: si elle faisait un rapport d'inspection, elle risquait de se faire "taper sur les doigts" par l'IG. Là, avec une visite conseil, pas de conséquences sur l'avancement, pas de raison de demander une contre inspection).
Quelques extraits de mon courrier (où vous verrez que le "rapport" était volontairement destructeur de ma personne, pas de ma fonction... mode pervers narcissique on...) Merci de ne pas citer le spoiler, j'éditerai.

extraits:

Comment ils savent jouer avec les rouages du système pour s'en tirer...

C'est effectivement totalement inimaginable quand cette IPR se permet d'avoir des remarques sur ta vie privée... Epouvantablement déplacé...

C'est au moins positif que le chef d'établissement t'ait soutenue.

Ton courrier est vraiment très posé, et dit clairement les choses.

Oui, c'est admirable à quel point il est posé.

Je précise que j'ai fait plusieurs essais de texte et que, surtout, une amie proche m'a aidée à le réécrire. Sans elle, je n'aurais pas pu: j'étais laminée...

Bravo !

Merci pour cette lettre qui peut permettre de savoir quoi répondre dans ce type de situation.

MLK,
Je n'ai pas eu le temps de lire ta lettre, je ne recevais plus les alertes néo pour ce fil.
J'attends le rapport et je me réserverai le droit de répondre.

Sibylle,
Je ne crois pas à une action auprès de la CNARELA et même de l'ARELAM... J'ai vu comment cela s'était passé en septembre dernier lorsque tous les IPR étaient venus. Je n'irai même pas à l'AG.

Audrey,
La chef est renforcée dans sa façon d'agir vis à vis de moi par cette inspection... C'est ce qui me gêne le plus. Je me suis déjà arrêtée l'an dernier... à la limite du burn-out. Je ne peux me le permettre à nouveau.

Thalia de G,
Je ne supporte pas l'injustice... En être victime est dur à avaler...

Merci Lefteris, Serge, Aphrodissia et susannah_283.

Je suis allée faire les soldes hier.
Voilà ma nouvelle tasse à thé pour le boulot:

J'aime bien la tasse de thé même si j'espère que tu vas être convaincue au plus profond de toi-même que tes élèves ont de la chance de t'avoir et ne font pas du latin pour des prunes. Je la mettrais bien sur le bureau de certains élèves...

Je ne crois pas malheureusement pas que la CNARELA et l'ARELAM puissent faire quoi que ce soit (c'est pour cela que j'évoquais qu'il faudrait presque/peut-être envisager de monter un syndicat de profs de LC pour tenter d'avoir un organe réellement puissant). Mais je pense qu'il faut au moins faire remonter l'information que des inspecteurs nous lâchent très ... lâchement.

Viga, pour qui travailles-tu ? Pour les inspecteurs ou pour les élèves ? Bien sûr, c'est rageant de ne pas être reconnu(e) par les "autorités" mais regarde ce que pensent les élèves et les collègues qui s'y connaissent.
Remets les choses à leur place : on dirait une élève déçue de ne pas avoir fait plaisir au prof !  
Oui c'est décevant mais le soutien et l'approbation des collègues que nous sommes, c' est plus important. Tu risques d'avancer dans ta carrière un peu moins vite ? Avec les réformes de l'avancement qu'on nous prépare, cela n'a plus grand intérêt. Et puis, une inspection ne fait pas l'autre : tu tomberas peut-être la prochaine fois sur quelqu'un d'humain et d'un peu plus intelligent. La vraie récompense, c'est celle que te donneront tes élèves quand tu les reverras un peu plus tard et qu'ils te diront tout ce que tu leur as apporté. (En collège, ils sont un peu trop jeunes pour le voir.)
Ne te laisse pas "troubler" par les réflexions mesquines qui ne cherchent qu'à te déstabiliser.
N'oublie pas que pendant la guerre 39-45, les résistants étaient appelés terroristes par leurs ennemis !
Continue à résister et garde le moral.