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- BoubouleDoyen
John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
Oui, tu as raison.
Il suffira donc de proposer des examens validant des compétences de niveaux différents pour respecter la maquette.
Pour les cours, on va faire appel à l'innovation pédagogique (cf autre fil).
- henrietteMédiateur
Oui : yakadifférenciercesttout !Bouboule a écrit:John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
Oui, tu as raison.
Il suffira donc de proposer des examens validant des compétences de niveaux différents pour respecter la maquette.
Pour les cours, on va faire appel à l'innovation pédagogique (cf autre fil).
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User17706Bon génie
On devrait étendre le dispositif de différenciation, d'ailleurs. Par exemple, on regrouperait en un seul amphi les étudiants de droit (de tous niveaux et de toutes spécialités) avec ceux, par exemple, d'anglais et de mathématiques. Un seul prof pour tout ça, au lieu d'une tripotée, il n'aurait qu'à différencier, et on pourrait même se payer le luxe de le payer correctement, vu qu'il serait seul et vu le nombre de postes que ça économiserait.
- JohnMédiateur
A noter que je n'ai pas dit être d'accord avec cette manière de faire : j'ai juste dit qu'à mon avis le T.A. ne considèrerait pas que la maquette n'est pas respectée, puisque que le cours est, de fait, proposé aux trois étudiantes.Bouboule a écrit:Oui, tu as raison.John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Et les réceptions invitant tout le personnel enseignant coûteraient moins cher puisqu'il serait à la fois l'organisateur et le seul invitéPauvreYorick a écrit:On devrait étendre le dispositif de différenciation, d'ailleurs. Par exemple, on regrouperait en un seul amphi les étudiants de droit (de tous niveaux et de toutes spécialités) avec ceux, par exemple, d'anglais et de mathématiques. Un seul prof pour tout ça, au lieu d'une tripotée, il n'aurait qu'à différencier, et on pourrait même se payer le luxe de le payer correctement, vu qu'il serait seul et vu le nombre de postes que ça économiserait.
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- User17706Bon génie
En plus !
- SteredDoyen
Leodagan a écrit:Le lien de la pétition en ligne :
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
Merci Leodagan
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"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent." Maïakovski
- archebocEsprit éclairé
John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de bienvirgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...ssombres septembres.
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
En tout cas, cela me semble en poser moins que la décision d'une autre université de supprimer entièrement un cursus de LC.
Spem in spem credamus.
La seule solution serait que le redoublement de l'année de prépa soit validé comme L3.
- DesolationRowEmpereur
Je suis hors de moi quand je lis ce genre de nouvelles.
Quelle bande de sinistres guignols peut un instant juger qu'il est légitime de faire pulluler d'ineptes doctorats en sciences de l'éducation, des masters "métiers de l'enseignement" vides de tout intérêt au détriment de cursus où l'on peut raisonnablement espérer que les étudiants apprendront réellement quelque chose ?
Ah ça, dans quinze ans, on va en avoir, des spécialistes en différenciation pédagogique et en didactique de la ceinture de compétences ; ils n'auront plus rien à enseigner, parce qu'ils auront consacré leur vie à lire des ouvrages de didactique au lieu d'étudier le latin, le grec et la littérature. Mais ils seront rudement innovants et ils seront prêts à devenir inspecteurs.
Dans quinze ans, combien d'établissements en France enseigneront sérieusement le latin et le grec ? Dans vingt ans, combien de latinistes et d'hellénistes compétents trouvera-t-on en France ? Qui pourra encore lire Virgile, Cicéron et Augustin autrement qu'en traduction ? Et quand il n'y aura plus personne pour les faire, ces traductions ?
Rideau.
Quelle bande de sinistres guignols peut un instant juger qu'il est légitime de faire pulluler d'ineptes doctorats en sciences de l'éducation, des masters "métiers de l'enseignement" vides de tout intérêt au détriment de cursus où l'on peut raisonnablement espérer que les étudiants apprendront réellement quelque chose ?
Ah ça, dans quinze ans, on va en avoir, des spécialistes en différenciation pédagogique et en didactique de la ceinture de compétences ; ils n'auront plus rien à enseigner, parce qu'ils auront consacré leur vie à lire des ouvrages de didactique au lieu d'étudier le latin, le grec et la littérature. Mais ils seront rudement innovants et ils seront prêts à devenir inspecteurs.
Dans quinze ans, combien d'établissements en France enseigneront sérieusement le latin et le grec ? Dans vingt ans, combien de latinistes et d'hellénistes compétents trouvera-t-on en France ? Qui pourra encore lire Virgile, Cicéron et Augustin autrement qu'en traduction ? Et quand il n'y aura plus personne pour les faire, ces traductions ?
Rideau.
- User17706Bon génie
Bah, des types qui ne savent parler qu'une langue, la leur, et fort mal, n'en feront pas moins d'excellents didacticiens de la traductologie.
- VolediaNiveau 5
Vraisemblablement la même bande de sinistres guignols qui permettent à de vastes blagues genre IDD, EPI, MPS, Littérature et Société, ou autres machins de ce genre de rogner les horaires disciplinaires...
- Reine MargotDemi-dieu
On râle, on peste, on pétitionne... que faire?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- BoubouleDoyen
John a écrit:A noter que je n'ai pas dit être d'accord avec cette manière de faire : j'ai juste dit qu'à mon avis le T.A. ne considèrerait pas que la maquette n'est pas respectée, puisque que le cours est, de fait, proposé aux trois étudiantes.Bouboule a écrit:Oui, tu as raison.John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:
L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
Il suffira donc de proposer des examens validant des compétences de niveaux différents pour respecter la maquette.
Pour les cours, on va faire appel à l'innovation pédagogique (cf autre fil).
Pour moi, ta position était claire.
Comme tu corrigeais à raison mon idée de TA (je m'étais contenté du titre), je complétais un peu ironiquement.
De combien sera l'effectif en présentiel au final, l'article ne semble pas le dire. Dans la pétition, il est écrit "supprimé".
- Presse-puréeGrand sage
DesolationRow a écrit:Je suis hors de moi quand je lis ce genre de nouvelles.
Quelle bande de sinistres guignols peut un instant juger qu'il est légitime de faire pulluler d'ineptes doctorats en sciences de l'éducation, des masters "métiers de l'enseignement" vides de tout intérêt au détriment de cursus où l'on peut raisonnablement espérer que les étudiants apprendront réellement quelque chose ?
Ah ça, dans quinze ans, on va en avoir, des spécialistes en différenciation pédagogique et en didactique de la ceinture de compétences ; ils n'auront plus rien à enseigner, parce qu'ils auront consacré leur vie à lire des ouvrages de didactique au lieu d'étudier le latin, le grec et la littérature. Mais ils seront rudement innovants et ils seront prêts à devenir inspecteurs.
Dans quinze ans, combien d'établissements en France enseigneront sérieusement le latin et le grec ? Dans vingt ans, combien de latinistes et d'hellénistes compétents trouvera-t-on en France ? Qui pourra encore lire Virgile, Cicéron et Augustin autrement qu'en traduction ? Et quand il n'y aura plus personne pour les faire, ces traductions ?
Rideau.
Mais non, Paul Veyne nous sauvera tous. U!ne trentaine d'élus auront le droit de toucher à ces textes dans une réserve pour indiens et de diffuser des traductions des "grands textes" à chaque génération. Belle perspective, quand on sait les centaines de milliers de textes inédits (textes littéraires, techniques, diplomatiques etc) qui ne sont pas exploités dans les archives des bibliothèques et musées. On aurait là un formidable enjeu culturel, à partager avec tous.
Mais une réserve d'indiens pour tourner sur les mêmes textes, il paraît que c'est le nec plus ultra et la fine fleur de la diffusion de la culture.
Ils doivent jouir, en ce moment, les (bêtes) ennemis des langues anciennes.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LeodaganFidèle du forum
La pétition ne circule pas beaucoup... 650 signatures seulement !
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
- ycombeMonarque
Pour la trentaine de latinistes qu'il restera:
A propos, un climat tropical vous plairait-il ? Les Marquises, par exemple; ou Samoa ? Ou bien quelque chose de plus vivifiant ?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User17706Bon génie
Merci d'avoir signalé le lien exact !Leodagan a écrit:La pétition ne circule pas beaucoup... 650 signatures seulement !
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
- DesolationRowEmpereur
ycombe a écrit:Pour la trentaine de latinistes qu'il restera:
A propos, un climat tropical vous plairait-il ? Les Marquises, par exemple; ou Samoa ? Ou bien quelque chose de plus vivifiant ?
Il me semble de moins en moins absurde de décentraliser un certain nombre d'établissements aux Maldives, en effet.
- ChamilNiveau 9
DesolationRow a écrit:Je suis hors de moi quand je lis ce genre de nouvelles.
Quelle bande de sinistres guignols peut un instant juger qu'il est légitime de faire pulluler d'ineptes doctorats en sciences de l'éducation, des masters "métiers de l'enseignement" vides de tout intérêt au détriment de cursus où l'on peut raisonnablement espérer que les étudiants apprendront réellement quelque chose ?
Ah ça, dans quinze ans, on va en avoir, des spécialistes en différenciation pédagogique et en didactique de la ceinture de compétences ; ils n'auront plus rien à enseigner, parce qu'ils auront consacré leur vie à lire des ouvrages de didactique au lieu d'étudier le latin, le grec et la littérature. Mais ils seront rudement innovants et ils seront prêts à devenir inspecteurs.
Dans quinze ans, combien d'établissements en France enseigneront sérieusement le latin et le grec ? Dans vingt ans, combien de latinistes et d'hellénistes compétents trouvera-t-on en France ? Qui pourra encore lire Virgile, Cicéron et Augustin autrement qu'en traduction ? Et quand il n'y aura plus personne pour les faire, ces traductions ?
Rideau.
C'est beaucoup plus grave et plus profond. Avec le financement sur projet (dont le PCRD depuis 1983 dans la CEE puis l'UE, et l'ANR depuis 2005 en France), on passe à des phénomènes de "modes" qui orientent crédits, recrutements, cours et même maquettes dans le supérieur sur les derniers sujets branchouilles. Le phénomène atteint en SHS un niveau délirant (il est vrai structurellement difficile à atteindre en sciences expérimentales).
Dernier exemple en date: le financement prioritaire sur le "genre" sous le ministère Fioraso, pendant que les universités, UMR et équipes de recherche étaient saignées. Résultat: la naissance de diplômes "genre", la multiplication de thèses "genre", qui bien évidemment maintenant réclament des postes "genre", des revues "genre", des portails "genre", sans que l'on voit la qualité réelle de toutes ces productions. Difficile de critiquer le procédé sans passer pour un affreux réactionnaire-manif-pour-tous: le tour est joué.
http://institut-du-genre.fr/IMG/pdf/def_plaquette_idgenre_2016.pdf
Hélas le problème est bien ailleurs: la frivolité scientifique couplée à la précarité financière qui enfante une légèreté de plus en plus insoutenable pour la qualité de l'enseignement supérieur.
- RogerMartinBon génie
C'est déjà très souvent le cas.archeboc a écrit:John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de bienvirgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...ssombres septembres.
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
En tout cas, cela me semble en poser moins que la décision d'une autre université de supprimer entièrement un cursus de LC.
Spem in spem credamus.
La seule solution serait que le redoublement de l'année de prépa soit validé comme L3.
EDIT En SHS c'est très fortement recommandé, et quasiment systématique entre les établissements qui ont des conventions.
Mais parfois l'étudiant au profil déséquilibré (faiblesses dans certaines matières, qui font qu'en prépa il y a beaucoup de temps investi dans ces matières par contraste avec celles dans lesquelles il est bon et vers lesquelles il veut s'orienter ensuite) a tout intéret à aller à la fac pour se spécialiser de suite.
En L3 les cours commencent à résonner avec les enseignements de préparation aux concours de l'enseignement, voire du M, c'est dommage de s'en priver. D'autant qu'il y a certains aspects des matières qui ne sont enseignés qu'à la fac, et qu'il vaut mieux aborder dès le L3 qu'en M directement.
Chacun doit pouvoir faire le calcul qui lui convient le mieux.
Evidemment, si la fac n'offre plus qu'un seul cours de langues tous niveaux confondus... Mais c'est le prélude à la suppression totale de la filière, que les collègues ne s'y trompent pas.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- virgereNeoprof expérimenté
Finalement, ce sera un sursis :
http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-cours-de-latin-sauves-in-extremis-a-l-universite-d-avignon_1bcde546-d0cd-11e6-a9e9-ec8855ae56b6/
Le Figaro - étudiant a écrit:Trois étudiantes en lettres de l’université d’Avignon dénonçaient dans une pétition la suppression des cours de latin de niveau intermédiaire. Ils seront finalement maintenus ce semestre.
http://etudiant.lefigaro.fr/article/les-cours-de-latin-sauves-in-extremis-a-l-universite-d-avignon_1bcde546-d0cd-11e6-a9e9-ec8855ae56b6/
- RogerMartinBon génie
Le message du directeur d'UFR est clair : cours de latin pour non-débutants en sursis, "Il n’existe qu’un simple problème de répartition". J'espère bien que les élèves de CPGE avignonnais iront à l'avenir s'inscrire dans des universités qui leur offrent des vrais cours de latin à leur niveau. Et que ce collègue continuera à scier activement la branche sur laquelle il se croit bien perché.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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- élèves autorisés à abandonner l'option latin ou grec en plein milieu de l'année...
- Cité scolaire Stendhal (Aiguillon, 47) : Un élève de 11 ans se défenestre en plein cours.
- temps partiel de droit et reprise à temps plein en cours d'année scolaire
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