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- ipomeeGuide spirituel
J'ai donné pendant plus de 10 ans des cours de latin débutant pour les lettres modernes en 1ère et en 3e année. J'étais vacataire (et enseignante en collège). C'était à une époque où les effectifs ne cessaient de croître. Puis des profs ont été recrutés à l'université et je m'en suis réjouie en accord avec mes convictions syndicales).
J'ai beaucoup aimé cet enseignement. Et j'ai été heureuse de rendre à l'université ce qu'elle m'avait donné.
Ça ne devrait pas coûter aussi cher maintenant, si les effectifs ont baissé.
Que faire ? Pleurer ?
J'ai beaucoup aimé cet enseignement. Et j'ai été heureuse de rendre à l'université ce qu'elle m'avait donné.
Ça ne devrait pas coûter aussi cher maintenant, si les effectifs ont baissé.
Que faire ? Pleurer ?
- JohnMédiateur
Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- RogerMartinBon génie
PauvreYorick a écrit:Ben ça dépend. Ou plutôt: non, ça n'est de toute façon jamais 25% de plus, ce chiffre ne correspond à rien.John a écrit:Ca coûte 25% de plus à l'employeur2h de TD à 41€ brut pour 12 semaines
Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
Si c'est confié à un extérieur, ça monte à 57,84 de l'heure TCC (soit 41,4% et non 25% de plus), je viens de vérifier. Bon, dans le pire scénario possible (13 semaines confiées à un extérieur), ça fait un TD à 1503,84€. Et si l'on tient à en faire un CM, ce luxe le porte à 2255,76€ pour 13 semaines toujours, confiées à un extérieur.
Bref, quoi qu'on fasse on reste toujours tout près du zéro absolu.
Si vraiment la fac est aux abois, elle confie les heures à un titulaire en heures complémentaires. Mais là, il s'agit certainement d'éviter de recruter en latin pour mieux transférer un support vers des cours de macramé/pré-professionnalisation/méthodologie des nouvelles technologies (comprenez : bureautique à un niveau abyssal), si utiles aux étudiants.
L'an dernier, un seul poste de MCF en latin en France. Le voilà le scandale.
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- RogerMartinBon génie
Non, pas quand elles sont versées à un titulaire de l'établissement, c'est pour cela que les facs poussent les enseignants à prendre des heures sup. Et il me semble que pour les fonctionnaires extérieurs (ex. les collègues du secondaire) faisant des vacations en fac le taux est de 5% seulement.John a écrit:Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
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- User17706Bon génie
Zéro charges sociales dans ce cas (HC effectuées par les EC de l'université).John a écrit:Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
- RogerMartinBon génie
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2015/31/6/2014-035_425316.pdf
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- JohnMédiateur
Le rapport cite un exemple à Rennes :RogerMartin a écrit:http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2015/31/6/2014-035_425316.pdf
"Le principe de classe unique « regroupant plusieurs niveaux dont un seul est porteur de charge » a par ailleurs été proposé pour les unités libres de latin et de grec ainsi que pour certaines langues à faibles effectifs entre les niveaux L3 et M1 : « les enseignements ne sont bien sûr pas les mêmes, mais la faiblesse des effectifs permet à l’enseignant de prendre en charge en parallèle les différents niveaux ».
Le CEVU du 23 mai 2011 a voté la fermeture de la préparation à l’agrégation de lettres classiques, dans l’attente d’une éventuelle mutualisation avec Nantes. Il a décidé en revanche de maintenir celles proposées en italien et en géographie, au motif qu’il n’en existait pas d’autres dans le Grand-Ouest."
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LeodaganFidèle du forum
Le lien de la pétition en ligne :
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
https://www.change.org/p/ange-polidori-non-%C3%A0-la-marchandisation-de-l-enseignement
- ChamilNiveau 9
RogerMartin a écrit:Je ne salue rien. Les inégalités territoriales deviennent de plus en plus criantes, à preuve ce fil et celui récemment sur Dijon.
.
Nous sommes d'accord mais ces inégalités ne sont pas liées aux choix de la communauté universitaire. On ne peut que saluer la rigueur de la grande majorité des équipes de collègues qui gèrent du mieux qu'ils peuvent la pénurie imposée par l'Etat, l'absence de sélection et la gestion de flux croissants.
- Moses2Niveau 5
Même pas la RAFP ?PauvreYorick a écrit:Zéro charges sociales dans ce cas (HC effectuées par les EC de l'université).John a écrit:Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
- User17706Bon génie
Après vérification supplémentaire, le montant de 50€ coût employeur par heure complémentaire éq. TD est souvent retenu dans la mesure où il se trouve à peu près à mi-chemin des 41€ qu'elles coûtent à l'employeur quand elles sont confiées aux personnels titulaires de l'Université et des 58€ qu'elles lui coûtent quand elles sont confiées à des intervenants extérieurs.
- User17706Bon génie
Le texte pertinent est apparemment celui-ci : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000613510&dateTexte=20170102 (mais ça ne se lit pas comme un roman...).Moses2 a écrit:Même pas la RAFP ?PauvreYorick a écrit:Zéro charges sociales dans ce cas (HC effectuées par les EC de l'université).John a écrit:Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
- RogerMartinBon génie
John a écrit:Le rapport cite un exemple à Rennes : "Le principe de classe unique « regroupant plusieurs niveaux dontRogerMartin a écrit:http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2015/31/6/2014-035_425316.pdf
un seul est porteur de charge » a par ailleurs été proposé pour les unités libres de latin et de
grec ainsi que pour certaines langues à faibles effectifs entre les niveaux L3 et M1 : « les
enseignements ne sont bien sûr pas les mêmes, mais la faiblesse des effectifs permet à
l’enseignant de prendre en charge en parallèle les différents niveaux ». Le CEVU
du 23 mai 2011 a voté la fermeture de la préparation à l’agrégation de lettres classiques, dans
l’attente d’une éventuelle mutualisation avec Nantes. Il a décidé en revanche de maintenir
celles proposées en italien et en géographie, au motif qu’il n’en existait pas d’autres dans le
Grand-Ouest."
Voilà. Deux niveaux d'enseignement = 1 seul groupe-cours. Dans deux cycles diplomants différents. La bonne blague. Enfin, ils trouveront forcément des pigeons pour faire les cours, mais les dindons de la farce seront les étudiants, à qui on file des cours de L3 alors qu'ils sont inscrits en M1. Idem pour les fermetures de formations aux concours : le cout d'aller faire ses études à Nantes plutot qu'à Rennes est bien sur insignifiant.
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- User17706Bon génie
Ah, ça il faudrait vérifier... pfiou, c'est coton.RogerMartin a écrit: Et il me semble que pour les fonctionnaires extérieurs (ex. les collègues du secondaire) faisant des vacations en fac le taux est de 5% seulement.
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Bref, tout ça pour dire que...
Voilà.RogerMartin a écrit: Si vraiment la fac est aux abois, elle confie les heures à un titulaire en heures complémentaires. Mais là, il s'agit certainement d'éviter de recruter en latin pour mieux transférer un support vers des cours de macramé/pré-professionnalisation/méthodologie des nouvelles technologies (comprenez : bureautique à un niveau abyssal), si utiles aux étudiants.
L'an dernier, un seul poste de MCF en latin en France. Le voilà le scandale.
- RogerMartinBon génie
PauvreYorick a écrit:Après vérification supplémentaire, le montant de 50€ coût employeur par heure complémentaire éq. TD est souvent retenu dans la mesure où il se trouve à peu près à mi-chemin des 41€ qu'elles coûtent à l'employeur quand elles sont confiées aux personnels titulaires de l'Université et des 58€ qu'elles lui coûtent quand elles sont confiées à des intervenants extérieurs.
En lettres, nombre de ces cours sont assurés par des collègues du secondaire, et il me semble me souvenir que le taux fonctionnaire c'est 5% seulement. Ce qui est rarement courageusement chiffré, c'est le cout des heures selon les filières. Je gage que les étudiants latinistes sont au final bien moins couteux que les futurs avocats ou journalistes inscrits en master de droit ou de communication.
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- virgereNeoprof expérimenté
Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
- Presse-puréeGrand sage
John a écrit:Je ne comprends pas : il n'y a pas de cotisations patronales sur la rémunération des heures complémentaires dans le supérieur ?Si c'est confié à un enseignant titulaire (en heures complémentaires) ça coûte 40,91€ par heure à l'employeur et pas un centime de plus, soit exactement le brut que reçoit l'enseignant.
Lorsque tu n'es pas titulaire du sup, on te demande souvent de monter ton auto-entreprise pour rémunérer les cours que tu assurerais dans le sup.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
John a écrit:Oui, c'est comme les réceptions au rectorat : tout le monde n'y est pas forcément invitéAprès, dans les établissements que je connais, les réceptions à petits fours et champagne ne sont pas légion. Mais je ne dois pas être assez proche des bâtiments de la présidence :-)
Ou à l'Elysée pour parler du numérique et de l'école qui change.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- archebocEsprit éclairé
virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.
- BoubouleDoyen
archeboc a écrit:virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.
Les étudiants sont lésés, pourquoi n'attaquent-ils pas au TA parallèlement à leur pétition ?
- gauvain31Empereur
Bouboule a écrit:archeboc a écrit:virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.
Les étudiants sont lésés, pourquoi n'attaquent-ils pas au TA parallèlement à leur pétition ?
En plus d'être un manque de respect, l'université d'Avignon se tire une balle dans le pied, car elle risque de perdre la confiance des futurs étudiants qui ne viendront pas s'inscrire l'an prochain. Qui accepterait de se déplacer dans une université dont on est pas sûr qu'elle respecte l'intégralité de sa formation ? Ceux qui voudront faire du latin iront dans les plus grandes métropoles....
Oui il faudrait aller au TA pour que cela fasse jurisprudence
- User17706Bon génie
On parie combien que la présidence de ladite Université s'en bat l'oculus?gauvain31 a écrit:Ceux qui voudront faire du latin iront dans les plus grandes métropoles...
- JohnMédiateur
L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- gauvain31Empereur
PauvreYorick a écrit:On parie combien que la présidence de ladite Université s'en bat l'oculus?gauvain31 a écrit:Ceux qui voudront faire du latin iront dans les plus grandes métropoles...
Oh oui sûrement PY, elle se débarrassera du latin et se recentrera sur des filières qui remplissent bien. Je le vois très bien en Biologie et en Géologie surtout entre les facs de Pau et de Toulouse où je suis passé. J'ai vu et je continue à voir l'évolution de l'offre....Plus aucune structure désormais n'est à l'abri.... et ça , ça me casse les orcheis car ces inégalités de formations universitaires accroissent forcément les inégalités territoriales par rapport à l'emploi et en particulier les inégalités entre les métropoles et la France périphérique (pour paraphraser Christophe Guilly). Cette dernière a aussi besoin de jeunes gens à (très) hautes compétences pour pouvoir entreprendre et développer une dynamique qui lui sera profitable à long terme.
- gauvain31Empereur
John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
Mais ces autres latinistes, ont-ils sous les yeux le cours qui leur était promis dans le programme ?
- BoubouleDoyen
John a écrit:L'université propose toujours du latin confirmé ; simplement le cours est assuré par un prof en même temps qu'avec les autres latinistes.archeboc a écrit:L'Université doit respecter la maquette. Je ne sais pas ce que dirait le TA de cette entourloupe, mais de toute façon, jouer ce numéro d'équilibrisme en milieu d'année, cela augure de biens sombres septembres.virgere a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est comment il est possible d'arrêter un cours au milieu d'une année : une année de fac n'est pas gratuite, même si elle n'est pas chère, et on s'inscrit à des cours bien identifiés. Partant, comment peut-il être possible, légal, de changer l'offre en milieu d'année ?
Quant à l'enseignement du latin... il faudra bientôt quitter la France pour pouvoir en bénéficier...
Sur le plan légal, ça ne me semble pas poser de problèmes par rapport au T.A.
Oui, tu as raison.
Il suffira donc de proposer des examens validant des compétences de niveaux différents pour respecter la maquette.
Pour les cours, on va faire appel à l'innovation pédagogique (cf autre fil).
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- élèves autorisés à abandonner l'option latin ou grec en plein milieu de l'année...
- Cité scolaire Stendhal (Aiguillon, 47) : Un élève de 11 ans se défenestre en plein cours.
- temps partiel de droit et reprise à temps plein en cours d'année scolaire
- classe de 6e difficile en plein milieu d'année.
- Integration TBI dans le milieu scolaire
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