élèves autorisés à abandonner l'option latin ou grec en plein milieu de l'année...

Bonjour à tous,
mon chef d'établissement a permis à des élèves d'abandonner le latin en plein milieu d'année. Je n'ai pas une passion pour lui (le chef...), et on se doute que cette décision immotivée (pour l'élève non plus) ne fait rien pour l'entretenir... L'élève s'est levé un matin, en n'éprouvant plus le besoin de venir jusqu'à 18h pour suivre mon cours... Est-ce que les textes disent quelque chose? Est-ce que tout cela est flou et au bon vouloir des établissements, comme je crains. Je veux éviter de croiser le fer, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il en est.
merci!
PF

Normalement, le choix d'une option en début de cycle engage pour la totalité du cycle. C'était du moins la doctrine de mes chefs d'établissement successifs.

Il n'y a pas de texte malheureusement.
Le plus "contraignant" disait "a vocation à être poursuivi", rien de plus. Et il a été supprimé par la réforme NVB.
Mais tu es en lycée je crois, donc les textes scélérats pour le collège ne s'y appliquent pas.
Par contre, je ne connais pas les textes en vigueur pour le lycée.
Est-il envisageable pour toi de demander l'appui de ton IPR ?

J'ai toujours cru que lorsqu'un élève s'inscrivait dans une option c'était pour l'année entière... Cela me semble normal, on ne choisit pas ses options à la légère. Mais le sentiment que ton CDE ne t'aime pas beaucoup.

Le règlement du lycée peut l'indiquer.

merci à vous, cela confirme malheureusement ce dont je me doutais.
à bientôt

Deux élèves avaient arrêté deux mois avant la fin de l'année, l'an dernier. L'une était insupportable de prétention et avait une dent contre moi, donc cela ne m'a pas gêné. L'autre a fini par reprendre le latin à la rentrée, même s'il a hésité quand il a su que c'était moi, l'enseignant... mais il a eu raison de rester et même si (avec les élèves que j'ai) je dois composer et tolérer certaines choses, il est plutôt bon en latin.
Les deux gênaient plus qu'autre chose (bavardages incessants et rébellion envers moi), donc je n'allais pas m'opposer à leur demande d'arrêt.
Toutefois, dans l'absolu, je considère qu'un engagement est un engagement.