- DimkaVénérable
Pour le trente-deuxième défi (un livre avec du langage oral, familier), j’ai lu Raoul de Cambrai. Chanson de geste du XIIe siècle. Comme c’est une chanson de geste, je pense qu’on peut considérer ça comme du langage oral, et comme ils passent leur temps à se traiter de bastars, de fil a *** et de *** chanberiere qi ait esté corsaus ne maailliere, a toute gens communax garsoniere, je pense qu’on peut admettre qu’il y a du langage familier.
Sinon, c’est cool, il y a plein de bastons chevaleresques.
Edit : d’ailleurs, c’est tellement familier que le forum s’en trouve tout ébaubi.
Sinon, c’est cool, il y a plein de bastons chevaleresques.
Edit : d’ailleurs, c’est tellement familier que le forum s’en trouve tout ébaubi.
- PointàlaligneExpert
Merci pour ces bonnes idées Dimka
- DimkaVénérable
Pour le trente-troisième défi (un livre sans chapitres), j’ai lu le discours de Claude Simon, lors de sa réception du Prix Nobel de littérature, sur les conseils de Tem-to et un Terry Pratchett, sur les conseils de Sphinx.
Pour le Terry Pratchett, j’ai lu Les Annales du Disque-monde. La huitième couleur, qui traînait depuis un moment dans le tas des livres à lire.
Ça m’a plu, mais ça ne m’a pas plus emballé que cela. J’aime bien l’écriture, le côté complètement délire, et plus subtilement l’ironie, tant vis-à-vis de la littérature, de la fantasy, que du monde d’aujourd’hui. Je trouve que ça répond assez bien à ce qui est dit dans Morwenna de Jo Walton, l’idée que la SF et la fantasy permettent de voir des choses à propos de la réalité sous des angles auxquels on n’aurait pas pensé, grâce à la fiction.
D’un autre côté, ça ne m’a pas emballé, je pense parce que ça ne répond pas à des questions qui m’intéressent spécialement. Après, je ne veux pas faire le snob : je pense que c’est vraiment très bon, et je lirai probablement d’autres tomes, à l’occasion. Simplement, ça ne répond pas à ce que je cherche en ce moment.
En ce qui concerne strictement le défi, je ne suis pas tout à fait certain que ça réponde parfaitement à la contrainte : le livre est quand même divisé en parties, et l’une d’elle est même subdivisée puisqu’elle comporte un prologue et la partie en elle-même. Certes, il n’est pas question de « chapitres », mais c’est quand même bien la subdivision d’un livre.
Mais ce n’est pas grave, vu que j’ai lu le discours de Claude Simon quand il a eu son Nobel.
Je pense que je ne suis pas d’accord avec les idées avancées par l’auteur. Je trouve qu’il a une vision un peu limitée et caricaturale de la littérature (et de la peinture, en passant), dans le but clairement affiché de défendre son œuvre. Après, comme je n’ai justement pas lu son œuvre, mon avis reste limité. Mais de base, il me semble que ce discours ne peut pas avoir de valeur de discours scientifique (ni même idéologique) sur l’histoire littéraire, dans la mesure où il s’agit avant tout d’une auto-justification, et donc qu’il va sélectionner et généraliser les éléments qui l’arrangent, au lieu de prendre toute la complexité et la totalité des choses en compte.
Il y a des points auxquels j’accroche. Par exemple, l’idée que le travail, l’artisanat soient dévalorisés dans l’art, et je suis d’accord avec le rejet de cette espèce d’idée de génie transcendant qui serait à la source de l’art.
Mais d’un autre côté, je trouve que l’auteur met en place des oppositions ou des généralisations qui n’ont pas lieu d’être.
Déjà, je trouve qu’il s’agit un peu d’un discours d’intello, notamment basé sur une culture d’intello assez caricaturale. Je veux dire : le gars qui te met, en géants du XXe, Joyce et Proust… Okay, si tu veux. Spontanément, en géants du XXe, je te mets Tolkien, Poul Anderson, et d’autres (et dans d’autres genres), et à partir de là, je vais avoir des conclusions radicalement différentes. Je veux dire : tu ne peux pas affirmer que, ouais, la littérature évolue des fabliaux au roman réaliste jusqu’à son évolution du XXe, résumée à une alternative entre un nouveau roman représentant le mouvement et le roman de gare comme genre réactionnaire asservissant les masses. C’est juste caricatural, tant pour le moyen âge que pour le XXe.
Ensuite, je.ne pense pas qu’il y ait un lien entre avoir quelque chose à dire, et se prendre pour un prof de l’humanité. Claude Simon est extrêmement critique avec l’idée qu’un écrivain puisse avoir quelque chose à dire. Or, justement, je suis plutôt agacé par les romans où j’ai l’impression que l’auteur n’a rien à dire. De même, quand je lis sur des forums des gens qui veulent « écrire », et que la question de savoir pourquoi, pour dire quoi, ne se pose absolument pas, ça me fait un peu tilter.
En général, quand j’apprécie beaucoup un livre, c’est justement parce qu’il a modifié ma perception du monde, et parce que l’auteur a quelque chose à dire. Et je trouve que Claude Simon a une vision caricaturale de cet aspect :
Du coup, je ne suis pas d’accord avec cette idée qu’avoir quelque chose à dire, ce serait se prendre pour le prof de l’humanité :
Du coup, je ne vois pas l’auteur « qui a quelque chose à dire » comme un prof qui te fait la leçon, mais comme un pair qui te bouscule. Mais il faudrait que je lise du Claude Simon, pour voir s’il est du genre à bousculer.
Pour le Terry Pratchett, j’ai lu Les Annales du Disque-monde. La huitième couleur, qui traînait depuis un moment dans le tas des livres à lire.
Ça m’a plu, mais ça ne m’a pas plus emballé que cela. J’aime bien l’écriture, le côté complètement délire, et plus subtilement l’ironie, tant vis-à-vis de la littérature, de la fantasy, que du monde d’aujourd’hui. Je trouve que ça répond assez bien à ce qui est dit dans Morwenna de Jo Walton, l’idée que la SF et la fantasy permettent de voir des choses à propos de la réalité sous des angles auxquels on n’aurait pas pensé, grâce à la fiction.
D’un autre côté, ça ne m’a pas emballé, je pense parce que ça ne répond pas à des questions qui m’intéressent spécialement. Après, je ne veux pas faire le snob : je pense que c’est vraiment très bon, et je lirai probablement d’autres tomes, à l’occasion. Simplement, ça ne répond pas à ce que je cherche en ce moment.
En ce qui concerne strictement le défi, je ne suis pas tout à fait certain que ça réponde parfaitement à la contrainte : le livre est quand même divisé en parties, et l’une d’elle est même subdivisée puisqu’elle comporte un prologue et la partie en elle-même. Certes, il n’est pas question de « chapitres », mais c’est quand même bien la subdivision d’un livre.
Mais ce n’est pas grave, vu que j’ai lu le discours de Claude Simon quand il a eu son Nobel.
Je pense que je ne suis pas d’accord avec les idées avancées par l’auteur. Je trouve qu’il a une vision un peu limitée et caricaturale de la littérature (et de la peinture, en passant), dans le but clairement affiché de défendre son œuvre. Après, comme je n’ai justement pas lu son œuvre, mon avis reste limité. Mais de base, il me semble que ce discours ne peut pas avoir de valeur de discours scientifique (ni même idéologique) sur l’histoire littéraire, dans la mesure où il s’agit avant tout d’une auto-justification, et donc qu’il va sélectionner et généraliser les éléments qui l’arrangent, au lieu de prendre toute la complexité et la totalité des choses en compte.
Il y a des points auxquels j’accroche. Par exemple, l’idée que le travail, l’artisanat soient dévalorisés dans l’art, et je suis d’accord avec le rejet de cette espèce d’idée de génie transcendant qui serait à la source de l’art.
Mais d’un autre côté, je trouve que l’auteur met en place des oppositions ou des généralisations qui n’ont pas lieu d’être.
Déjà, je trouve qu’il s’agit un peu d’un discours d’intello, notamment basé sur une culture d’intello assez caricaturale. Je veux dire : le gars qui te met, en géants du XXe, Joyce et Proust… Okay, si tu veux. Spontanément, en géants du XXe, je te mets Tolkien, Poul Anderson, et d’autres (et dans d’autres genres), et à partir de là, je vais avoir des conclusions radicalement différentes. Je veux dire : tu ne peux pas affirmer que, ouais, la littérature évolue des fabliaux au roman réaliste jusqu’à son évolution du XXe, résumée à une alternative entre un nouveau roman représentant le mouvement et le roman de gare comme genre réactionnaire asservissant les masses. C’est juste caricatural, tant pour le moyen âge que pour le XXe.
Ensuite, je.ne pense pas qu’il y ait un lien entre avoir quelque chose à dire, et se prendre pour un prof de l’humanité. Claude Simon est extrêmement critique avec l’idée qu’un écrivain puisse avoir quelque chose à dire. Or, justement, je suis plutôt agacé par les romans où j’ai l’impression que l’auteur n’a rien à dire. De même, quand je lis sur des forums des gens qui veulent « écrire », et que la question de savoir pourquoi, pour dire quoi, ne se pose absolument pas, ça me fait un peu tilter.
En général, quand j’apprécie beaucoup un livre, c’est justement parce qu’il a modifié ma perception du monde, et parce que l’auteur a quelque chose à dire. Et je trouve que Claude Simon a une vision caricaturale de cet aspect :
Parce que justement, la littérature et la fiction me semblent être des instruments qui permettent de dire des choses, ou plus précisément d’y réfléchir, de façon un peu subtile, sans forcément beaucoup de certitude. Un traité affirme et développe une opinion, de façon rationnelle, alors qu’un roman − parfois − interroge, illustre, il n’affirme pas, il propose, et peut poser une question sans y répondre en en montrant la complexité, l’impossibilité d’avoir une opinion manichéenne. Un bon livre, pour moi, ne donne pas des réponses mais des questions, il complexifie le monde.Comme on voit, je n'ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression. D'ailleurs, si m'avait été révélée quelque vérité importante dans l'ordre du social, de l'histoire ou du sacré, il m'eût semblé pour le moins burlesque d'avoir recours pour l'exposer à une fiction inventée au lieu d'un traité raisonné de philosophie, de sociologie ou de théologie.
Du coup, je ne suis pas d’accord avec cette idée qu’avoir quelque chose à dire, ce serait se prendre pour le prof de l’humanité :
Pour moi, un écrivain qui a quelque chose à dire (et qui le fait habilement) participe au débat, il propose des idées, ou plus précisément, il illustre des idées qui pré-existent souvent, il propose une situation (tiens, si je mets tel personnage dans telle situation, il se passe ceci), un angle de vue (voire le débat lui-même) auquel on n’aurait pas forcément pensé. Puis parfois, un auteur va juste te montrer quelque chose, te forcer à le prendre en compte, te forcer à sortir de ton petit confort moral ou intellectuel, en te disant que, hey, regarde ça, tu ne peux pas faire comme si ça n’existait pas, tu ne peux pas faire comme si les choses étaient simplistes.Dépositaire ou détenteur privilégié par l'effet de cette grâce d'un savoir (« Qu'avez-vous à dire ?» demandait Sartre — en d'autres termes : « Quel savoir possédez-vous ?»), dépositaire donc avant même d'écrire d'une connaissance refusée au commun des mortels, l'écrivain se voit assigner la mission de les en instruire, et le roman va tout naturellement prendre la forme imagée sous laquelle est délivré l'enseignement religieux, celle de la parabole, de la fable
Du coup, je ne vois pas l’auteur « qui a quelque chose à dire » comme un prof qui te fait la leçon, mais comme un pair qui te bouscule. Mais il faudrait que je lise du Claude Simon, pour voir s’il est du genre à bousculer.
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- Spoiler:
- EudeNiveau 2
Lu pour le défi n°32, "un livre avec du langage oral, familier":
La nuit, le jour et toutes les autres nuits, de Michel Audiard (valable aussi pour le défi n°8)
Je suis très mitigée quant à cette lecture. Je n'ai pas apprécié le roman de manière générale, et j'ai même fait une pause dans ma lecture, ce qui ne m'arrive jamais.
En même temps, je trouve que c'est écrit avec talent et que le propos d'Audiard est intéressant.
Je m'explique:
je n'ai pas accroché d'abord à cause de l'univers de référence, à savoir le Paris des années 1970, années que je n'ai pas connues et qui ne m'attirent pas. C'est d'autant plus le cas quand Audiard raconte des personnages plutôt tirés du monde du cinéma, du show business... Pour moi c'est assez rédhibitoire. Deuxième point qui me gène: la langue, que certains qualifieront de "salée" mais qui se rapproche plus, pour moi, de la vulgarité. Comique, certes, mais en fait ça ne me fait pas trop rire. Et enfin, une misanthropie assez affirmée...
Si je passe outre ces trois points, qui pour deux d'entre eux sont quand même des considérations assez subjectives, c'est un roman intéressant pour les raisons suivantes:
- le lien entre la déambulation dans la ville et la déambulation dans la mémoire
- l'évocation des disparus aimés et la réflexion sur la vie et la mort
- le souvenir du fils décédé, raison principale de l'écriture mais dont la rareté est pourtant criante
- malgré tout, le ton proche de celui de Céline
- des moments profonds et émouvants, sur les horreurs à la fois de l'Occupation et de la Libération, et sur son fils.
Tout compte fait il y a beaucoup de bonnes choses dans cet Audiard, mais uniquement si on n'est pas trop allergique au cynisme...
La nuit, le jour et toutes les autres nuits, de Michel Audiard (valable aussi pour le défi n°8)
Je suis très mitigée quant à cette lecture. Je n'ai pas apprécié le roman de manière générale, et j'ai même fait une pause dans ma lecture, ce qui ne m'arrive jamais.
En même temps, je trouve que c'est écrit avec talent et que le propos d'Audiard est intéressant.
Je m'explique:
je n'ai pas accroché d'abord à cause de l'univers de référence, à savoir le Paris des années 1970, années que je n'ai pas connues et qui ne m'attirent pas. C'est d'autant plus le cas quand Audiard raconte des personnages plutôt tirés du monde du cinéma, du show business... Pour moi c'est assez rédhibitoire. Deuxième point qui me gène: la langue, que certains qualifieront de "salée" mais qui se rapproche plus, pour moi, de la vulgarité. Comique, certes, mais en fait ça ne me fait pas trop rire. Et enfin, une misanthropie assez affirmée...
Si je passe outre ces trois points, qui pour deux d'entre eux sont quand même des considérations assez subjectives, c'est un roman intéressant pour les raisons suivantes:
- le lien entre la déambulation dans la ville et la déambulation dans la mémoire
- l'évocation des disparus aimés et la réflexion sur la vie et la mort
- le souvenir du fils décédé, raison principale de l'écriture mais dont la rareté est pourtant criante
- malgré tout, le ton proche de celui de Céline
- des moments profonds et émouvants, sur les horreurs à la fois de l'Occupation et de la Libération, et sur son fils.
Tout compte fait il y a beaucoup de bonnes choses dans cet Audiard, mais uniquement si on n'est pas trop allergique au cynisme...
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 6, un livre d'un auteur syrien, j'ai lu Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville de Khaled Khalifa (2015). Il convient aussi pour les défis 5 (les odeurs n'en sont pas le thème principal mais il en est tout de même très souvent question), 8 (un titre de plus de 6 mots), 12 (l'oncle homosexuel est l'un des personnages que l'on suit) et 36 (saga familiale, héros frères et sœurs). [Quelqu'un ici l'avait proposé pour le défi 1 "plusieurs narrateurs" mais ce n'est pas le cas.]
Je n’ai pas été enthousiasmée par cette lecture même si elle n’était pas inintéressante ; j’ai du mal à savoir ce que j’en pense, en fait. Le récit est un peu trop décousu à mon goût, car le narrateur retrace la vie de ses frère et sœur, de sa mère, de son oncle, mais en les entremêlant, en passant de l’un à l’autre souvent sans transition et avec peu de repères temporels. Je suis aussi un peu perplexe devant ce narrateur qui ne nous raconte jamais sa propre vie mais nous donne des détails intimes sur celles des membres de sa famille ; ce n’est pas gênant en soi pour la lecture mais cela ne m’a pas semblé très cohérent.
Je n’ai pas été enthousiasmée par cette lecture même si elle n’était pas inintéressante ; j’ai du mal à savoir ce que j’en pense, en fait. Le récit est un peu trop décousu à mon goût, car le narrateur retrace la vie de ses frère et sœur, de sa mère, de son oncle, mais en les entremêlant, en passant de l’un à l’autre souvent sans transition et avec peu de repères temporels. Je suis aussi un peu perplexe devant ce narrateur qui ne nous raconte jamais sa propre vie mais nous donne des détails intimes sur celles des membres de sa famille ; ce n’est pas gênant en soi pour la lecture mais cela ne m’a pas semblé très cohérent.
- PointàlaligneExpert
"Un livre sans chapitres"...
Cela veut-il dire sans aucune séparation, tout d'un bloc, ou alors avec des séparations qui ne sont pas des chapitres au sens habituel ? (Un dictionnaire par exemple...) ?
Il doit y avoir plusieurs interprétations possibles... J'ai lu le fil "Venez créer le Néo Défi lecture 2017" mais je n'ai pas trouvé de réponse...
Cela veut-il dire sans aucune séparation, tout d'un bloc, ou alors avec des séparations qui ne sont pas des chapitres au sens habituel ? (Un dictionnaire par exemple...) ?
Il doit y avoir plusieurs interprétations possibles... J'ai lu le fil "Venez créer le Néo Défi lecture 2017" mais je n'ai pas trouvé de réponse...
- DimkaVénérable
Pour le défi trente-quatre (un livre original dans sa forme), j’ai lu Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier, et j’ai trouvé ça franchement creux, avec du bon gros défonçage de portes ouvertes (ohlala, tuer un type pour une bière, c’est pas bien du tout). Et un peu de oulala, je suis un écrivain qui fait du style, regardez j’ai pas changé de phrase, d’ailleurs, elle ne commence pas ni ne finit.
Heureusement, ça fait cinquante-quatre pages, c’est écrit gros, avec de bonnes marges, donc on ne souffre pas trop longtemps. Bon, d’un autre côté, ça fait quand même plus de treize cents la page, ça fait cher le bout de papier.
Heureusement, ça fait cinquante-quatre pages, c’est écrit gros, avec de bonnes marges, donc on ne souffre pas trop longtemps. Bon, d’un autre côté, ça fait quand même plus de treize cents la page, ça fait cher le bout de papier.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le trente-cinquième défi (un livre parlant de mathématiques), j’ai lu En cheminant avec Kakeya. Voyage au cœur des mathématiques de Vincent Borrelli et Jean-Luc Rullière. Ça ne m’a pas spécialement intéressé, mais j’ai trouvé ça plutôt bien fait. Après, ça fait un bail que je n’ai pas fait de maths, et je trouve que parfois, ça va un peu vite, j’ai dû aller relire des pages wikipédia.
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- Spoiler:
- marininhaHabitué du forum
Alors, j'ai trouvé un peu de temps de lecture mais c'est compliqué.
Défi n° 7 : un ebd primée à Angoulême. J'ai lu le prix adulte : Carnet d'une santé foireuse de Pozla. C'est dérangeant et en même temps, ça donne à réfléchir (il raconte la découverte tardive et le traitement chirurgical de sa maladie de Crohn). C'est cru et en même temps très humain. Je l'ai lu il y a un moment mais il me trotte dans la tête. J'ai aussi lu le prix jeunesse que j'ai adoré, mais je le laisse dans cette catégorie, c'est le grand méchant renard de Benjamin Renner. C'est drôlissime. Ce renard nigaud veut voler des oeufs de poule pour impressionner son "pote" le loup mais il se retrouve à les couver et à élever les poussins pour qu'ils soient plus dodus. Je vous laisse découvrir, ça se lit très facilement, avec un grand sourire aux lèvres.
Défi n°17 : un livre paru en 17 : La revanche de l'épouvanteur de Joseph Delaney. J'ai adoré cette série, vraiment, et ce treizième volume clôture l'histoire. Dès les premières lignes je replonge dans cet univers, c'est comme des chaussons. Je n'en dis pas plus (je ne veux pas trop en dévoiler à ceux qui liraient la série plus tard), je suis un peu déçue du dénouement mais il y a de la place pour une suite.
Défi n° 25 : un livre déjà lu : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. J'aime tellement cette pièce. Je l'étudie en ce moment avec mes 4e.
Défi n°43 : Disparition : Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon. J'ai beaucoup aimé court texte qui relate les derniers jours de Victor Hugo et l'organisation de ses funérailles (l'aspect poilitique est mêlé au populaire et à l'intime. Un très joli livre.
Voilà. ça progresse tranquillement, j'en suis à 7/50, je tiens bon. J'ai deux lectures en cours. Vivement les vacances pour avancer hein !
Défi n° 7 : un ebd primée à Angoulême. J'ai lu le prix adulte : Carnet d'une santé foireuse de Pozla. C'est dérangeant et en même temps, ça donne à réfléchir (il raconte la découverte tardive et le traitement chirurgical de sa maladie de Crohn). C'est cru et en même temps très humain. Je l'ai lu il y a un moment mais il me trotte dans la tête. J'ai aussi lu le prix jeunesse que j'ai adoré, mais je le laisse dans cette catégorie, c'est le grand méchant renard de Benjamin Renner. C'est drôlissime. Ce renard nigaud veut voler des oeufs de poule pour impressionner son "pote" le loup mais il se retrouve à les couver et à élever les poussins pour qu'ils soient plus dodus. Je vous laisse découvrir, ça se lit très facilement, avec un grand sourire aux lèvres.
Défi n°17 : un livre paru en 17 : La revanche de l'épouvanteur de Joseph Delaney. J'ai adoré cette série, vraiment, et ce treizième volume clôture l'histoire. Dès les premières lignes je replonge dans cet univers, c'est comme des chaussons. Je n'en dis pas plus (je ne veux pas trop en dévoiler à ceux qui liraient la série plus tard), je suis un peu déçue du dénouement mais il y a de la place pour une suite.
Défi n° 25 : un livre déjà lu : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. J'aime tellement cette pièce. Je l'étudie en ce moment avec mes 4e.
Défi n°43 : Disparition : Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon. J'ai beaucoup aimé court texte qui relate les derniers jours de Victor Hugo et l'organisation de ses funérailles (l'aspect poilitique est mêlé au populaire et à l'intime. Un très joli livre.
Voilà. ça progresse tranquillement, j'en suis à 7/50, je tiens bon. J'ai deux lectures en cours. Vivement les vacances pour avancer hein !
- miss sophieExpert spécialisé
Une "lecture en plus" qui conviendrait aux défis 4 (parution en septembre 2016) et 31 (personnage médecin) : Pour dans peu, roman inédit du regretté Yves Navarre.
Un roman surprenant, singulier, assez envoûtant, où l’on cherche à définir la cause du mal-être qui oppresse le personnage principal et où l’on se demande ce qu’il va advenir de lui. On pourrait dire de lui qu’il est en fin de parcours : médecin en charge d’un rapport sur la santé dans les prisons pour un cabinet ministériel, il effectue sa dernière visite dans une prison ; sa femme et lui viennent de se séparer maintenant que leurs enfants ont grandi et sont partis ; son meilleur ami est mort il y a quelque temps, un suicide… Nous le suivons dans une sorte d’errance qui le ramène dans les différents lieux qui ont compté pour lui et dans son évocation des êtres qu’il a aimés comme de ceux qui l’ont fait souffrir (parfois, ce sont les mêmes) ; nous pénétrons même au cœur de ses rêves. C’est un voyage assez troublant dans l’intimité du personnage, sur le fil.
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
Un roman surprenant, singulier, assez envoûtant, où l’on cherche à définir la cause du mal-être qui oppresse le personnage principal et où l’on se demande ce qu’il va advenir de lui. On pourrait dire de lui qu’il est en fin de parcours : médecin en charge d’un rapport sur la santé dans les prisons pour un cabinet ministériel, il effectue sa dernière visite dans une prison ; sa femme et lui viennent de se séparer maintenant que leurs enfants ont grandi et sont partis ; son meilleur ami est mort il y a quelque temps, un suicide… Nous le suivons dans une sorte d’errance qui le ramène dans les différents lieux qui ont compté pour lui et dans son évocation des êtres qu’il a aimés comme de ceux qui l’ont fait souffrir (parfois, ce sont les mêmes) ; nous pénétrons même au cœur de ses rêves. C’est un voyage assez troublant dans l’intimité du personnage, sur le fil.
https://www.neoprofs.org/t107801p25-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3932251
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
J'ai fini Les gens dans l'enveloppe, d'Isabelle Monnin et dont plusieurs ont parlé ici. Ma mère m'avait dit que c'était un livre merveilleux... Je n'ai pas été transportée mais j'ai lu avec plaisir les deux parties (roman et enquête). "Bien mais pas top", en somme. En revanche, certaines chansons qui accompagnent le livre m'ont touchée.
- Tem-toGrand sage
Bon alors au train où ça va, je crois que je ne vais lire qu'un seul bouquin du défi. Mais je savoure, c'est exprès que je vais lentement et j'apprends plein de choses. Je les connaissais dans les grandes lignes (pour la plupart d'entre elles) mais là, on entre vraiment dans le détail où bien des diables se cachent.
1917, l'année qui a changé le monde par Jean-Christophe Buisson. En fait, c'est une recension historique internationale qui, article daté par article daté avec le recul et les analyses qu'on peut en avoir aujourd'hui, vous convainc, petit à petit, de la légitimité du titre de l'ouvrage. La folie de l'homme commence à le faire disparaître en masse. Bon, y'a encore d'la marge. J'en suis au mois de mai.
Plus jamais ça qu'ils disaient .
319 pages, format album, 24,90 €, Ed. Perrin (non non, je n'ai pas d'actions dans la boîte).
1917, l'année qui a changé le monde par Jean-Christophe Buisson. En fait, c'est une recension historique internationale qui, article daté par article daté avec le recul et les analyses qu'on peut en avoir aujourd'hui, vous convainc, petit à petit, de la légitimité du titre de l'ouvrage. La folie de l'homme commence à le faire disparaître en masse. Bon, y'a encore d'la marge. J'en suis au mois de mai.
Plus jamais ça qu'ils disaient .
319 pages, format album, 24,90 €, Ed. Perrin (non non, je n'ai pas d'actions dans la boîte).
- SoirHabitué du forum
Pour 'Un livre qui évoque l'histoire de l'Europe' Guillaume le Maréchal ou Le meilleur chevalier du monde de Georges Duby. Duby relate le théâtre de la chevalerie (tournois et liens unissant les chevaliers entre eux, leurs femmes et leurs supérieurs dans la société, comtes comme rois). Guillaume a servi Henri II, son fils, Richard Coeur de Lion et Jean Sans Terre. Le récit tourne donc principalement autour de l'Angleterre mais aussi de la France (où se déroule les tournois et parfois les guerres), et évoque d'autres pays comme l'Irlande où Guillaume posséda des terres. Instructif, j'ai moins apprécié les hypothèses formulées par l'auteur et ses points de vue mais on finit par plonger dans l'histoire et le Moyen Age. Le début est assez déroutant car on commence avec une cinquantaine de pages sur la mort de Guillaume et les codes qui l'entourent. On plonge ensuite dans son enfance avant de suivre l'ordre chronologique.
- FrisouilleEnchanteur
Lady Susan de Jane Austen, pour le défi 1 : court roman épistolaire dans lequel chaque protagoniste rapporte sa version des faits. On plonge dans la bonne société britannique, ses codes c'est sympathique mais j'ai moins été séduite que pour ses autres grands romans car le personnage éponyme est une femme assez détestable.
Incendies de Wajdi Mouawad pour le défi 29. Bon ben fait rare, j'ai franchement préféré le film. Mais je reconnais ma nullitude en théâtre contemporain.
https://www.neoprofs.org/t107801-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3928459
Incendies de Wajdi Mouawad pour le défi 29. Bon ben fait rare, j'ai franchement préféré le film. Mais je reconnais ma nullitude en théâtre contemporain.
https://www.neoprofs.org/t107801-le-neo-defi-lecture-2017-les-listes-des-participants#3928459
- DimkaVénérable
Pour le défi trente-six (une saga familiale ou un livre dont les héros sont frères et/ou sœurs), j’ai lu Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides, et, euh… Ça m’a saoulé, je n’ai absolument pas pigé l’intérêt de l’histoire et j’ai trouvé ça superficiel. La critique implicite des commentateurs (les experts, les journalistes, les commères) est vaguement rigolote, mais c’est tout.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le défi trente-sept (un livre policier ou d’espionnage), j’étais assez perplexe. Je ne connais pas du tout ce genre, et à vrai dire, il m’attire assez peu (moi, les histoires de flics…). Par contre, je me suis souvenu qu’au moment où je cherchais une BD primée pour Angoulême, j’étais tombé sur Tungstène de Marcello Quintanilha, qui avait reçu le Fauve Polar : http://www.bdangouleme.com/879,selection-off?id_selection=31&sid=5
La couverture m’avait vaguement attiré, je ne sais trop pourquoi. Peut-être l’idée de marcher dans la mer, et en plus dans une mer aussi limpide, peut-être l’idée de mer chaude en plein pendant l’hiver, je ne sais pas trop, ça a dû me rappeler des souvenirs de vacances. Bref, ça ne m’avait pas assez motivé sur le coup (moi, les polars… ), mais je l’avais gardé en tête. Et là, je me suis dit que puisqu’il fallait lire un livre policier ou d’espionnage… au moins, c’était une BD, et j’aime la BD. J’ai vérifié avec Google que « polar » signifie bien « policier », et je suis allé me procurer l’ouvrage.
Bref. En fait, j’ai moyennement été convaincu. Je pense que c’est une bonne BD, l’histoire est bien menée, le trait me plaît. Mais c’est juste qu’à la fin, tu te dis que « et alors ? ». Y a pas une grosse intrigue, c’est juste un fait divers, il se passe, et à la fin, la vie reprend son cours. D’ailleurs, c’est peut-être l’intérêt de cette BD : montrer une réalité sociale, montrer « la vie » qui se passe, avec ses incidents, les liens entre les choses et les gens… et d’ailleurs, c’est peut-être aussi pour ça que je n’ai pas détesté. Disons que ça ne correspond pas à l’idée que je me fais d’un roman policier : ça n’aurait pas été primé comme ça, je ne l’aurais pas du tout classé spontanément dans cette catégorie. Et du coup, je l’aurais peut-être plus apprécié comme témoignage fictionnel sur le Brésil.
La couverture m’avait vaguement attiré, je ne sais trop pourquoi. Peut-être l’idée de marcher dans la mer, et en plus dans une mer aussi limpide, peut-être l’idée de mer chaude en plein pendant l’hiver, je ne sais pas trop, ça a dû me rappeler des souvenirs de vacances. Bref, ça ne m’avait pas assez motivé sur le coup (moi, les polars… ), mais je l’avais gardé en tête. Et là, je me suis dit que puisqu’il fallait lire un livre policier ou d’espionnage… au moins, c’était une BD, et j’aime la BD. J’ai vérifié avec Google que « polar » signifie bien « policier », et je suis allé me procurer l’ouvrage.
Bref. En fait, j’ai moyennement été convaincu. Je pense que c’est une bonne BD, l’histoire est bien menée, le trait me plaît. Mais c’est juste qu’à la fin, tu te dis que « et alors ? ». Y a pas une grosse intrigue, c’est juste un fait divers, il se passe, et à la fin, la vie reprend son cours. D’ailleurs, c’est peut-être l’intérêt de cette BD : montrer une réalité sociale, montrer « la vie » qui se passe, avec ses incidents, les liens entre les choses et les gens… et d’ailleurs, c’est peut-être aussi pour ça que je n’ai pas détesté. Disons que ça ne correspond pas à l’idée que je me fais d’un roman policier : ça n’aurait pas été primé comme ça, je ne l’aurais pas du tout classé spontanément dans cette catégorie. Et du coup, je l’aurais peut-être plus apprécié comme témoignage fictionnel sur le Brésil.
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- Spoiler:
- HermionyGuide spirituel
-défi : livre qui aborde les relations parents-enfants : La Reine des Pirates, de Thorne Hansen. Lu pour mes élèves, ce livre court et plutôt bien écrit raconte l'histoire de Victor 12 ans, fils de pirates, mais qui ne connaît pas sa mère, partie peu de temps après sa naissance et qui doit vivre avec un père taiseux, qui refuse de lui révéler quoi que ce soit à propos de cette femme dont il est toujours amoureux. A la mort brutale de son père, Victor découvre une lettre laissée par sa mère à son intention, dans laquelle elle lui dévoile certains pans de sa mystérieuse existence. Contrairement à beaucoup de livres de ce genre, la fin n'est pas une "happy end" à base de retrouvailles larmoyantes (oui, je spolie un peu) et le roman a de plus le mérite de d'expliquer en quoi consistait exactement la piraterie. Bref, une bonne découverte !
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- DimkaVénérable
Pour le conte ou la légende (défi trente-huit), j’ai lu d’Amadou Hampâté Bâ, Il n’y a pas de petite querelle, soit treize contes du Mali. Je me souviens qu’un prof d’histoire africaniste de ma fac nous en avait parlé, en cours, et le lire m’a rappelé ses cours qui étaient assez rigolos et intéressants.
J’ai plutôt bien aimé, sauf le dernier conte (« Le cadavre de Hyène-mère ou La justice des grands »), qui est une invention contemporaine de l’auteur : j’ai trouvé qu’il se traînait, et qu’il manquait de subtilité, qu’il était trop terre-à-terre, trop collé à la situation qu’il dénonce, par rapport aux autres contes.
Pour le reste, dans la présentation, il est expliqué que le conte peut être lu à plusieurs niveaux, le divertissement, la connaissance, le guide moral, et que la compréhension d’un conte évolue toute la vie en fonction des expériences, qu’une expérience peut permettre de découvrir une nouvelle lecture. J’aime bien cette façon de voir les choses, et il me semble que les contes de ce recueil (sauf le dernier) peuvent bien répondre à cette définition.
Je trouve aussi que la morale n’est pas caricaturale, et même parfois, les contes avancent des idées inhabituelles dans la littérature traditionnelle. Par exemple, dans le conte « le chapelet d’or, ou la fidélité récompensée », la princesse ne se contente pas d’attendre que le prince ait terminé ses aventures : elle fonde un village et devient renommée pour la pertinence de ses décisions judiciaires. J’ai trouvé ça carrément cool.
Bon, après, ça n’a pas révolutionné ma vision du monde. Mais c’est une lecture agréable quand même.
J’ai plutôt bien aimé, sauf le dernier conte (« Le cadavre de Hyène-mère ou La justice des grands »), qui est une invention contemporaine de l’auteur : j’ai trouvé qu’il se traînait, et qu’il manquait de subtilité, qu’il était trop terre-à-terre, trop collé à la situation qu’il dénonce, par rapport aux autres contes.
Pour le reste, dans la présentation, il est expliqué que le conte peut être lu à plusieurs niveaux, le divertissement, la connaissance, le guide moral, et que la compréhension d’un conte évolue toute la vie en fonction des expériences, qu’une expérience peut permettre de découvrir une nouvelle lecture. J’aime bien cette façon de voir les choses, et il me semble que les contes de ce recueil (sauf le dernier) peuvent bien répondre à cette définition.
Je trouve aussi que la morale n’est pas caricaturale, et même parfois, les contes avancent des idées inhabituelles dans la littérature traditionnelle. Par exemple, dans le conte « le chapelet d’or, ou la fidélité récompensée », la princesse ne se contente pas d’attendre que le prince ait terminé ses aventures : elle fonde un village et devient renommée pour la pertinence de ses décisions judiciaires. J’ai trouvé ça carrément cool.
Bon, après, ça n’a pas révolutionné ma vision du monde. Mais c’est une lecture agréable quand même.
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Pour le trente-neuvième défi (un livre d'un auteur dont le nom commence par deux voyelles), j’ai lu de Jane Austen Lady Susan, dont j’avais déjà vu l’adaptation cinématographique Love and Friendship. Je ne sais pas trop quoi en penser. D’un côté, ces histoires de mariages m’ennuient, ces histoires de riches m’agacent, sans compter l’aspect moral un poil caricatural et manichéen. D’un autre côté, comme avec Pride and Prejudice, en dépit de cela, sur le moment, j’accroche à l’écriture de Jane Austen. Par ailleurs, c’est assez troublant d’avoir un personnage central négatif, sans être repoussant non plus (genre Don Juan version femme).
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- Spoiler:
- SoirHabitué du forum
Pour le 26 (Un livre ayant pour thème une œuvre d'art ou dont le personnage est un artiste) Le portrait de Dorian Gray non censuré de Oscar Wilde. C'est la première version manuscrite de Wilde, je n'ai malheureusement pas la version habituelle avec moi pour comparer. On note en revanche que le frère de Sybil n'existe pas dans cette version, il y a donc des chapitres en moins. Ce fut un plaisir de relire les propos de Lord Henry et de retrouver l'atmosphère et le style de ce fabuleux roman.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 1 (un livre avec plusieurs narrateurs) : Romances sans paroles d’Yves Navarre (1982).
Autour de la mort d’un homme au milieu de cette semaine-là, l’auteur convoque tout un réseau de personnages, ceux qui l’ont connu mais aussi les proches ou moins proches de ceux-là, par ricochet. Chaque chapitre s’attache à un personnage, un jour de cette semaine (certains reviennent plusieurs fois, plusieurs jours), explorant l’intimité de chacun et le tissu des relations humaines. La narration à la 3e personne est régulièrement coupée de longs passages (voire de chapitres entiers) où un personnage raconte lui-même, par le biais d’une lettre ou d’un journal, exprimant par écrit ce qu’il ne saurait communiquer par la parole, tant ces êtres sont souvent enfermés dans une représentation, un passé, des non-dits. Ces solitudes se croisent et se rencontrent tout de même, parfois. Un livre plein d’humanité.
Autour de la mort d’un homme au milieu de cette semaine-là, l’auteur convoque tout un réseau de personnages, ceux qui l’ont connu mais aussi les proches ou moins proches de ceux-là, par ricochet. Chaque chapitre s’attache à un personnage, un jour de cette semaine (certains reviennent plusieurs fois, plusieurs jours), explorant l’intimité de chacun et le tissu des relations humaines. La narration à la 3e personne est régulièrement coupée de longs passages (voire de chapitres entiers) où un personnage raconte lui-même, par le biais d’une lettre ou d’un journal, exprimant par écrit ce qu’il ne saurait communiquer par la parole, tant ces êtres sont souvent enfermés dans une représentation, un passé, des non-dits. Ces solitudes se croisent et se rencontrent tout de même, parfois. Un livre plein d’humanité.
- MalagaModérateur
Je viens de lire Une étude en rouge de Sir Arthur Conan Doyle pour valider le défi n° 15 (le premier livre d'une série de romans). Il s'agit donc de la première apparition de Sherlock Holmes. Pour être honnête, je n'ai pas été très emballée par l'enquête policière. J'imaginais (à tort) retrouver l'atmosphère des livres d'Agatha Christie mais ce n'est pas le cas ; les personnages ne sont pas très attachants, le dénouement de l'enquête est un peu fade.
Je me suis téléchargée l'intégrale des oeuvres de Conan Doyle donc je vais en lire d'autres pour voir si les autres livres me plaisent plus.
Je me suis téléchargée l'intégrale des oeuvres de Conan Doyle donc je vais en lire d'autres pour voir si les autres livres me plaisent plus.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- PointàlaligneExpert
Est-ce que Le Dictionnaire amoureux des chats de F. Vitoux vous paraît aller pour "un livre sans chapitres" ? Je tourne autour depuis quelques jours mais je ne suis pas sûre de comprendre la catégorie...
Bon de toute façon je vais le lire (il cause de Bébert, le chat de Céline...) :chat:
Bon de toute façon je vais le lire (il cause de Bébert, le chat de Céline...) :chat:
- FrisouilleEnchanteur
Pointàlaligne a écrit: merci Soir !
Attends, il faut que nous votions tous pour t'accorder la validité de ce défi, alors t'emballe pas.
- Spoiler:
- :pas vrai:
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