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- Dame JouanneÉrudit
Ce qui est frustrant avec ce genre de débat, c'est qu'on y parle de la méfiance des enseignants à l’encontre des experts, de l'écart entre ce que disent ces mêmes experts et les journalistes avec le ressenti des enseignants sur le terrain... mais que finalement on laisse très peu parler ces enseignants si par hasard on en invite un. Je ne sais pas comment s'est organisé le débat, mais j'ai trouvé le temps de parole de Loys Bonot bien court par rapport à tous les autres. A part ses interventions, le débat est resté sur le très classique dialogue journalistes/"expert" et c'est justement là qu'est le problème. La composition du débat est d’ailleurs éclairante: 3 journalistes, 1 universitaire et 1 seul enseignant "de terrain". Mais les participants du débat ne semblent avoir voulu le voir.
- ZagaraGuide spirituel
J'ai aussi trouvé la structure du débat et des temps de parole assez étranges.
Et ils parlent toujours de "la défiance des enseignants vis à vis des experts" mais par contre exonèrent les experts en ne parlant pas de ce qu'on ne peut pas appeler autrement que leur arrogance et morgue qui suintent dans les rendez-vous autorisés, du Sénat ou de l'Assemblée, où ces experts s'expriment. Quand j'entends un "expert des sciences de l'éducation" dire que la réforme du collège est un échec parce que les enseignants "réactionnaires" refusent de "jouer le jeu" et "freinent" la "bonne réforme", la défiance, je la vois dans les deux sens.
Et ils parlent toujours de "la défiance des enseignants vis à vis des experts" mais par contre exonèrent les experts en ne parlant pas de ce qu'on ne peut pas appeler autrement que leur arrogance et morgue qui suintent dans les rendez-vous autorisés, du Sénat ou de l'Assemblée, où ces experts s'expriment. Quand j'entends un "expert des sciences de l'éducation" dire que la réforme du collège est un échec parce que les enseignants "réactionnaires" refusent de "jouer le jeu" et "freinent" la "bonne réforme", la défiance, je la vois dans les deux sens.
- Padre P. LucasNiveau 10
ylm a écrit:Louise Tourret me semble toujours plutôt honnête, sachant de quoi elle parle et faisant effort d'objectivité dans ses papiers sur l'enseignement (au contraire d'un Luc Cédelle par exemple, qui est incompétent et d'une affligeante malhonnêteté).
ça, c'est fait ...
- Dame JouanneÉrudit
D'accord avec toi Zagara. Et il est très étonnant de voir à quel point le débat est parti dans le hors-sujet malgré l'ouverture de LB (un expert n'en est pas vraiment un s'il ne met pas lui-même en pratique ce qu'il préconise ).
- IphigénieProphète
C'est tout le problème d'une " expertise" qui porte sur un avenir fantasmé là où elle devrait émettre un jugement sur un bilan objectivement analysé... Dans l'educ les experts devraient s'appeler les devins ( on pourrait aussi accepter" les bardes") en fait ce serait un vocabulaire plus adéquat qui permettrait une meilleure critique de la chose....Zagara a écrit:J'ai aussi trouvé la structure du débat et des temps de parole assez étranges.
Et ils parlent toujours de "la défiance des enseignants vis à vis des experts" mais par contre exonèrent les experts en ne parlant pas de ce qu'on ne peut pas appeler autrement que leur arrogance et morgue qui suintent dans les rendez-vous autorisés, du Sénat ou de l'Assemblée, où ces experts s'expriment. Quand j'entends un "expert des sciences de l'éducation" dire que la réforme du collège est un échec parce que les enseignants "réactionnaires" refusent de "jouer le jeu" et "freinent" la "bonne réforme", la défiance, je la vois dans les deux sens.
- pailleauquebecFidèle du forum
Un débat de qualité.
La présence de quelqu'un comme Loys Bono change clairement la teneur du débat, bravo!
Pourvu que Lousie Tourret invite à Rue des écoles plus souvent des contradicteurs de terrain de ce niveau, l'émission a tout à y gagner : Vive la pluralité d'opinions!
La présence de quelqu'un comme Loys Bono change clairement la teneur du débat, bravo!
Pourvu que Lousie Tourret invite à Rue des écoles plus souvent des contradicteurs de terrain de ce niveau, l'émission a tout à y gagner : Vive la pluralité d'opinions!
- Esteban PacoNiveau 1
Je suis déçu en bien par ce numéro de "Rue des écoles". Une fois n'est pas coutume il y avait une dose de débat contradictoire.
Généralement, l’allégeance de Louise Tourret (nouvelles pédagogies, PISA, M.E.N...) est plus désagréable que son élocution (c'est dire!).
Les chroniqueurs semblent réellement inféodés et il est souvent difficile d'écouter un débat sans débat.
J'attendais pour ma part des attaques plus vives sur la montée en puissance des experts depuis la stratégie de Lisbonne.
Généralement, l’allégeance de Louise Tourret (nouvelles pédagogies, PISA, M.E.N...) est plus désagréable que son élocution (c'est dire!).
Les chroniqueurs semblent réellement inféodés et il est souvent difficile d'écouter un débat sans débat.
J'attendais pour ma part des attaques plus vives sur la montée en puissance des experts depuis la stratégie de Lisbonne.
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