- DimkaVénérable
Salut,
Je ne vois pas ce que les exemples personnels apportent, si ce n’est d’arriver à la conclusion que certains s’en sortent (grâce) à l’école, certains ne s’en sortent pas dans le cadre scolaire, certains s’en sortent en dehors de l’école, et d’autres non. Wahou, quelle conclusion…
Du coup, on ne sait même pas si ceux qui sont en échec s’en seraient mieux sortis s’ils avaient suivi l’autre voie. Quant aux généralisations… Moi, j’ai connu des gens qui avaient été scolarisés à l’école, franchement, niveau scolaire pas terrible, et super arrogants, super puérils, toujours en train de bavasser pour ne rien dire, et surtout, pas du tout socialisés, pas du tout capables de s’intégrer dans un groupe intergénérationnel. Clair que les gens scolarisés, ce sont des prétentieux imbuvables. Puis j’ai fait du soutien scolaire pour ces gens-là, franchement, ça ne donne pas envie d’avoir des gamins comme ça.
Par ailleurs, je ne comprends pas cette hargne à l’égard de la différence, et cette volonté de juger : genre, c’est pas grave, si dans une société, tout le monde n’a pas été forgé dans le même moule, et on n’est pas obligé de considérer d’emblée que tout témoignage de différence est une volonté de frime. Donc ouais, y a des gamins qui vont à l’école, d’autres qui n’y vont pas, c’est pas la peine de cracher sur les alternatives à son propre choix pour faire valoir ce dernier. Puis si une solution n’est pas accessible à tout le monde pour des raisons intellectuelles ou économiques…ben, c’est pas grave, tant qu’il existe des solutions pour tous. L’égalité ce n’est pas l’uniformité.
Puis s’il y a quelqu’un de bien placé pour juger le choix des parents, c’est l’enfant devenu adulte, pas les commères qui généralisent à partir de deux exemples et qui considèrent que de toute façon faire différemment de ce qu’ils font, eux, c’est prétentieux et mal.
Pour la socialisation… je ne vois pas ce que l’école apprend : dans la vraie vie, on ne passe jamais sa vie avec trente-cinq gus de son âge, dans une salle, à écouter un cours. L’école n’apprend qu’un type de socialisation, c’est la socialisation nécessaire à l’école, donc je suppose qu’on peut parfaitement s’en passer, à moins de vouloir choisir lycéen, comme métier.
Dernier truc : « comment feront-ils quand ils auront un patron ? ». C’est sympa d’admettre que le rôle de l’école est d’apprendre la discipline et la soumission dans le but de faire des individus au service de l’entreprise et du patronat. :|
(puis franchement… Comme si l’école actuelle avait un franc succès sur cet objectif… )
Je ne vois pas ce que les exemples personnels apportent, si ce n’est d’arriver à la conclusion que certains s’en sortent (grâce) à l’école, certains ne s’en sortent pas dans le cadre scolaire, certains s’en sortent en dehors de l’école, et d’autres non. Wahou, quelle conclusion…
Du coup, on ne sait même pas si ceux qui sont en échec s’en seraient mieux sortis s’ils avaient suivi l’autre voie. Quant aux généralisations… Moi, j’ai connu des gens qui avaient été scolarisés à l’école, franchement, niveau scolaire pas terrible, et super arrogants, super puérils, toujours en train de bavasser pour ne rien dire, et surtout, pas du tout socialisés, pas du tout capables de s’intégrer dans un groupe intergénérationnel. Clair que les gens scolarisés, ce sont des prétentieux imbuvables. Puis j’ai fait du soutien scolaire pour ces gens-là, franchement, ça ne donne pas envie d’avoir des gamins comme ça.
Par ailleurs, je ne comprends pas cette hargne à l’égard de la différence, et cette volonté de juger : genre, c’est pas grave, si dans une société, tout le monde n’a pas été forgé dans le même moule, et on n’est pas obligé de considérer d’emblée que tout témoignage de différence est une volonté de frime. Donc ouais, y a des gamins qui vont à l’école, d’autres qui n’y vont pas, c’est pas la peine de cracher sur les alternatives à son propre choix pour faire valoir ce dernier. Puis si une solution n’est pas accessible à tout le monde pour des raisons intellectuelles ou économiques…ben, c’est pas grave, tant qu’il existe des solutions pour tous. L’égalité ce n’est pas l’uniformité.
Puis s’il y a quelqu’un de bien placé pour juger le choix des parents, c’est l’enfant devenu adulte, pas les commères qui généralisent à partir de deux exemples et qui considèrent que de toute façon faire différemment de ce qu’ils font, eux, c’est prétentieux et mal.
Pour la socialisation… je ne vois pas ce que l’école apprend : dans la vraie vie, on ne passe jamais sa vie avec trente-cinq gus de son âge, dans une salle, à écouter un cours. L’école n’apprend qu’un type de socialisation, c’est la socialisation nécessaire à l’école, donc je suppose qu’on peut parfaitement s’en passer, à moins de vouloir choisir lycéen, comme métier.
Dernier truc : « comment feront-ils quand ils auront un patron ? ». C’est sympa d’admettre que le rôle de l’école est d’apprendre la discipline et la soumission dans le but de faire des individus au service de l’entreprise et du patronat. :|
(puis franchement… Comme si l’école actuelle avait un franc succès sur cet objectif… )
- RabelaisVénérable
Tu sais , mon collège n'est pas un collège violent, et il comporte surtout des CSP ++, celui de mes enfants aussi ( dans une moindre mesure) , mais le harcèlement, les insultes, les incivilités, les lacunes dans l'éducation de base sont bien là, comme dans la societe entière.Ponocrates a écrit:1) Il n'y a pas et il n'y aura pas davantage de "travail" pour tout le monde: ceux qui posent le plus de problème dans les établissements scolaires n'en verront probablement jamais la couleur.Rabelais a écrit:
Mais c'est l'état du monde, et ne pas les y confronter, ne pas leur permettre d'apprendre les règles maintenant, risque de gêner leur intégration future dans ce monde.
Il faudra bien pourtant qu'ils travaillent, et ce qui se passe au collège n'est ni plus ni moins qu'un mini-monde.
2) Le monde du travail comporte de la violence et des tensions - nous sommes bien placés pour le savoir- pour autant je ne considère pas qu'un collège violent y prépare.
3) En tant qu'enseignante je connais les ravages de la surcharge cognitive: demander à un enfant/ado de gérer sa propre maturation - corps et esprit qui changent-, l'apprentissage de nouvelles connaissances et l'assimilation de méthodes de travail et ajouter à cela le développement de techniques de survie en milieu hostile, cela me parait trop.
Là encore, je ne parle que pour les établissements violents et les profils d'enfant non atypiques.
Sinon je plussoie sur les ravages que peut faire le manque de réel travail scolaire durant le temps qui lui est officiellement imparti: ce n'est pas que l'on ne forme plus alors les élèves, on les déforme et on les rend impropres à l'effort et à l'exigence.
Ceci étant chacun fait ce qu'il peut, en fonction de ce qu'il est, de ce qu'est son histoire ou sa famille, et je ne donnerai de leçons d'éducation ni à ceux qui scolarisent leurs enfants dans le public, ni à ceux qui le font dans le privé ou chez eux. Mais nos choix nous engagent et ne doivent pas être le fruit de l'intimidation des chantres moraux qui veulent nous faire culpabiliser et agissent toujours au mieux de leurs intérêts à eux.
Alors ils n'apprennent pas les techniques de survie en milieu hostile, mais la vie au sein de notre société, telle qu'elle est :| .
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- ElyasEsprit sacré
J'aime beaucoup ce qu'écrit Dimka.
- PonocratesExpert spécialisé
Heu, non. Même à mon travail - mais je n'ai plus d'ados - je n'ai pas à subir quotidiennement ce que vous décrivez . De façon très ponctuelle, certes, et parfois violente, mais pas à la même fréquence que dans les établissements du secondaire où j'ai pu oeuvrer...Et dans la "vraie" vie- oui, parce que celle que connaissent enseignants et élèves est bien déconnectée du reste, mais pas pour les raisons généralement mises en avant - c'est-à-dire dans les transports, la rue, les administrations, une à deux fois par semaine au maximum, et pourtant je suis dans une grande ville, peu réputée pour son urbanité . Oh, et cela me semble bien suffisamment pour montrer aux enfants, en direct, à quoi ressemble la "vraie" vie...Rabelais a écrit:
mais le harcèlement, les insultes, les incivilités, les lacunes dans l'éducation de base sont bien là, comme dans la societe entière.
Alors ils n'apprennent pas les techniques de survie en milieu hostile, mais la vie au sein de notre société, telle qu'elle est :| .
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Philomène87Grand sage
Dimka, pour ta dernière remarque, je serais plus réservée : l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).
- PonocratesExpert spécialisé
Philomène87 a écrit: l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).
Blague à part: elle pourrait...Dans les faits...
Une question, ce ne serait pas aussi aux parents d'enseigner ces points-là ?
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- BoubouleDoyen
Elyas a écrit:J'aime beaucoup ce qu'écrit Dimka.
Moi, je me demande s'il n'y a pas une petite contradiction à venir sur un forum comme celui-ci reprocher à des intervenants de donner des exemples personnels.
(Quant à cette impression qu'on se la pète dès qu'on vient dire qu'on n'est pas emballé...)
- ElaïnaDevin
J'apprécie beaucoup ce que dit Dimka. Personnellement je comprendrais tout à fait le choix de faire l'école à la maison et qu'est-ce que j'aurais été heureuse de faire mon collège à la maison, loin de ces petits bourges méprisants et harceleurs que j'ai eu le bonheur de connaître de la 6e à la 3e (ni violence physique, ni mauvais niveau... juste des gens qui n'aimaient pas trop l'enfant de prof mal sapée, mal fagotée, pas à l'aise et un peu concon que j'étais, et qui me l'ont bien fait comprendre)
Par contre je suis un peu effrayée par certains discours. Entre ceux qui disent que si l'enfant ne sait lire qu'à 12 ans c'est pas grave, ou alors ceux qui font faire trois dictées par semaine et de la grammaire et de l'histoire et de la géographie à des gamines de 4 ou 5 ans, je ne sais pas ce qui me consterne le plus.
Je vous laisse, j'ai le chapitre sur les dynamique des espaces productifs à voir avec mon cadet de PS. Il a déjà trois ans et faudrait pas qu'il soit en retard.
Par contre je suis un peu effrayée par certains discours. Entre ceux qui disent que si l'enfant ne sait lire qu'à 12 ans c'est pas grave, ou alors ceux qui font faire trois dictées par semaine et de la grammaire et de l'histoire et de la géographie à des gamines de 4 ou 5 ans, je ne sais pas ce qui me consterne le plus.
Je vous laisse, j'ai le chapitre sur les dynamique des espaces productifs à voir avec mon cadet de PS. Il a déjà trois ans et faudrait pas qu'il soit en retard.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- ElyasEsprit sacré
Bouboule a écrit:Elyas a écrit:J'aime beaucoup ce qu'écrit Dimka.
Moi, je me demande s'il n'y a pas une petite contradiction à venir sur un forum comme celui-ci reprocher à des intervenants de donner des exemples personnels.
(Quant à cette impression qu'on se la pète dès qu'on vient dire qu'on n'est pas emballé...)
Je précise : j'apprécie ce que dit Dimka sur l'école et le discours sur la "vraie vie" enseignée à l'école.
- BoubouleDoyen
Elyas a écrit:Bouboule a écrit:Elyas a écrit:J'aime beaucoup ce qu'écrit Dimka.
Moi, je me demande s'il n'y a pas une petite contradiction à venir sur un forum comme celui-ci reprocher à des intervenants de donner des exemples personnels.
(Quant à cette impression qu'on se la pète dès qu'on vient dire qu'on n'est pas emballé...)
Je précise : j'apprécie ce que dit Dimka sur l'école et le discours sur la "vraie vie" enseignée à l'école.
Je n'ai pas dit que tout était à jeter ;-)
(Cela permettait de faire une citation plus courte renvoyant au même discours. Oui, l'école est une partie de la "vraie vie", une partie seulement, ou un carrefour, ou..., bref.)
- roxanneOracle
+1Elaïna a écrit:J'apprécie beaucoup ce que dit Dimka. Personnellement je comprendrais tout à fait le choix de faire l'école à la maison et qu'est-ce que j'aurais été heureuse de faire mon collège à la maison, loin de ces petits bourges méprisants et harceleurs que j'ai eu le bonheur de connaître de la 6e à la 3e (ni violence physique, ni mauvais niveau... juste des gens qui n'aimaient pas trop l'enfant de prof mal sapée, mal fagotée, pas à l'aise et un peu concon que j'étais, et qui me l'ont bien fait comprendre)
Par contre je suis un peu effrayée par certains discours. Entre ceux qui disent que si l'enfant ne sait lire qu'à 12 ans c'est pas grave, ou alors ceux qui font faire trois dictées par semaine et de la grammaire et de l'histoire et de la géographie à des gamines de 4 ou 5 ans, je ne sais pas ce qui me consterne le plus.
Je vous laisse, j'ai le chapitre sur les dynamique des espaces productifs à voir avec mon cadet de PS. Il a déjà trois ans et faudrait pas qu'il soit en retard.
Moi, il faut qu'on approfondisse un peu la physique nucléaire, il est un peu léger à mon goût.
- ElyasEsprit sacré
Mince, je discute pokemon et star wars avec mon fils. Vous me faites tous culpabiliser !
- roxanneOracle
Moi, en vrai il hurle en faisant le dinosaure.
Sérieusement, ce n'est pas une critique mais comme Hirondelle parlait de ces dictées en MS et des maths comme quelque chose de normal, ça m'interrogeait. C'est dommage qu'elle ne soit pas intervenue de nouveau pour nous en dire plus. Parce qu'admettons que l'enfant le fasse sans souffrance, soit demandeur (même si je ne vois pas comment on peut apprendre à lire, écrire, faire de la grammaire, des maths, de l'histoire-géo à 4 ans naturellement), qu'en est-il des autres apprentissages qui me paraissent essentiels à cet âge : tenir et se servir d'un ciseau, faire de la peinture, se servir d'un ballon, faire des parcours motricité, enfin tout ce qu'on fait en maternelle justement.
Sérieusement, ce n'est pas une critique mais comme Hirondelle parlait de ces dictées en MS et des maths comme quelque chose de normal, ça m'interrogeait. C'est dommage qu'elle ne soit pas intervenue de nouveau pour nous en dire plus. Parce qu'admettons que l'enfant le fasse sans souffrance, soit demandeur (même si je ne vois pas comment on peut apprendre à lire, écrire, faire de la grammaire, des maths, de l'histoire-géo à 4 ans naturellement), qu'en est-il des autres apprentissages qui me paraissent essentiels à cet âge : tenir et se servir d'un ciseau, faire de la peinture, se servir d'un ballon, faire des parcours motricité, enfin tout ce qu'on fait en maternelle justement.
- VerduretteModérateur
Si on a un enfant en souffrance, ou qui pour toute autre raison tire bénéfice de cette solution, et si on peut le faire, je ne vois aucun inconvénient à l'école à la maison. Mais avec une certaine rigueur, et je trouve donc délirant de laisser un gamin attendre l'âge de 12 pour "décider d'apprendre à lire".
Je suis très consciente des dysfonctionnements scolaires, dès le premier degré... raison pour laquelle, enseignante du public, j'ai mis mes enfants dans le privé. Aurais-je voulu les éduquer à la maison, ou les mettre dans le privé hors contrat pour des raisons pédagogiques, que je ne l'aurais pas pu, faute de moyens et devant travailler à plein temps. J'ai fait du mieux que je pouvais ...
Je rejoins Ponocrates sur un point : l'injustice du système pour les (très) bons élèves, que l'on néglige honteusement au profit des élèves en difficulté et des enquiquineurs notoires. Et une injustice institutionnelle puisque, si on vous prend en flagrant délit de nutrition de meilleure qualité à ces élèves-là, on vous envoie au goulag pour délit de creusement des inégalités...
Donner plus à ceux qui ont moins, pourquoi pas, mais donner moins à ceux qui ont naturellement plus pour les empêcher d'aller plus loin, ça, je trouve ça inique ...
Je suis très consciente des dysfonctionnements scolaires, dès le premier degré... raison pour laquelle, enseignante du public, j'ai mis mes enfants dans le privé. Aurais-je voulu les éduquer à la maison, ou les mettre dans le privé hors contrat pour des raisons pédagogiques, que je ne l'aurais pas pu, faute de moyens et devant travailler à plein temps. J'ai fait du mieux que je pouvais ...
Je rejoins Ponocrates sur un point : l'injustice du système pour les (très) bons élèves, que l'on néglige honteusement au profit des élèves en difficulté et des enquiquineurs notoires. Et une injustice institutionnelle puisque, si on vous prend en flagrant délit de nutrition de meilleure qualité à ces élèves-là, on vous envoie au goulag pour délit de creusement des inégalités...
Donner plus à ceux qui ont moins, pourquoi pas, mais donner moins à ceux qui ont naturellement plus pour les empêcher d'aller plus loin, ça, je trouve ça inique ...
- Hirondelle78Niveau 8
Bonjour à tous,
En postant mon message hier soir, je m'attendais certes à ce qu'il déclenchât des réactions, mais pas à ce point.
Tout d'abord, je remercie tous ceux qui y ont réagi, même de manière très critique. Cela constitue l'essence de tout débat.
Je ne pense pas, sincèrement, bourrer le crâne de mes filles ni, à plus forte raison, leur voler leur enfance.
Pour des raisons de santé, elles n'ont pas pu être mises en collectivité dans leurs deux premières années de vie. Dès l'accouchement, j'ai donc pris des mesures concrètes d'organisation, comme vous l'auriez sans doute fait dans la même situation. J'ai la chance, dans le supérieur, d'avoir peu d'heures de présentiel. Ça m'a beaucoup aidée.
À partir de là, oui, elles ont été éveillées tôt à de nombreuses choses. Les couleurs, les formes, les chiffres, etc., leur ont été connus bien avant que se pose la question de la maternelle.
Pour diversifier les supports, avoir plus d'idées, sans penser à mal, j'ai commencé à regarder ce que les établissements d'EAD proposaient pour la TPS. Le CNED commençait alors en GS. HATTEMER proposait un cursus TPS/PS. Je l'ai tenté et, comme les jeux proposés plaisaient à mes filles, j'ai renvoyé les devoirs.
Elles sont donc rentrées en TPS et ont vite glissé en PS, sur décision de la PE.
L'année dernière, rebelote. Rentrées en MS, passage en GS en janvier.
Donc, oui, elles auront 5 ans en mars, et elles sont actuellement en CP à distance.
Oui, je complète les supports avec le fichier CP de Singapour en maths et elles s'amusent avec.
Oui, elles commencent à bien comprendre la différence entre nom propre et nom commun, nom de personne, de chose et d'animal. Oui, elles soulignent en bleu le nom de personne, en noir le nom de chose, en vert le nom d'animal.
Les dictées sont effectivement des textes, issus de leur livre de lecture.
Combien de temps passent-elles sur des livres, des cahiers ou des ardoises ? À peu près deux heures, effectivement. Comme elles sont motivées et qu'il y a plus de rires que de cris, il n'est pas nécessaire d'y passer plus de temps.
Le reste du temps, elles jouent, elles courent, et puis oui, elles font de la musique et il m'arrive de les amener au musée.
Une chose : ne pensez pas que ce sont des décisions qui se prennent sur des coups de tête. L'enjeu est trop gros.
Peut-être que mes filles sont différentes. Si j'en crois le pédiatre, elles le sont.
Bien sûr que, si la situation avait été différente, ma décision l'aurait été également. Je ne suis pas une idéologue.
Merci, en tout cas, d'avoir pris la peine et le temps de me lire.
En postant mon message hier soir, je m'attendais certes à ce qu'il déclenchât des réactions, mais pas à ce point.
Tout d'abord, je remercie tous ceux qui y ont réagi, même de manière très critique. Cela constitue l'essence de tout débat.
Je ne pense pas, sincèrement, bourrer le crâne de mes filles ni, à plus forte raison, leur voler leur enfance.
Pour des raisons de santé, elles n'ont pas pu être mises en collectivité dans leurs deux premières années de vie. Dès l'accouchement, j'ai donc pris des mesures concrètes d'organisation, comme vous l'auriez sans doute fait dans la même situation. J'ai la chance, dans le supérieur, d'avoir peu d'heures de présentiel. Ça m'a beaucoup aidée.
À partir de là, oui, elles ont été éveillées tôt à de nombreuses choses. Les couleurs, les formes, les chiffres, etc., leur ont été connus bien avant que se pose la question de la maternelle.
Pour diversifier les supports, avoir plus d'idées, sans penser à mal, j'ai commencé à regarder ce que les établissements d'EAD proposaient pour la TPS. Le CNED commençait alors en GS. HATTEMER proposait un cursus TPS/PS. Je l'ai tenté et, comme les jeux proposés plaisaient à mes filles, j'ai renvoyé les devoirs.
Elles sont donc rentrées en TPS et ont vite glissé en PS, sur décision de la PE.
L'année dernière, rebelote. Rentrées en MS, passage en GS en janvier.
Donc, oui, elles auront 5 ans en mars, et elles sont actuellement en CP à distance.
Oui, je complète les supports avec le fichier CP de Singapour en maths et elles s'amusent avec.
Oui, elles commencent à bien comprendre la différence entre nom propre et nom commun, nom de personne, de chose et d'animal. Oui, elles soulignent en bleu le nom de personne, en noir le nom de chose, en vert le nom d'animal.
Les dictées sont effectivement des textes, issus de leur livre de lecture.
Combien de temps passent-elles sur des livres, des cahiers ou des ardoises ? À peu près deux heures, effectivement. Comme elles sont motivées et qu'il y a plus de rires que de cris, il n'est pas nécessaire d'y passer plus de temps.
Le reste du temps, elles jouent, elles courent, et puis oui, elles font de la musique et il m'arrive de les amener au musée.
Une chose : ne pensez pas que ce sont des décisions qui se prennent sur des coups de tête. L'enjeu est trop gros.
Peut-être que mes filles sont différentes. Si j'en crois le pédiatre, elles le sont.
Bien sûr que, si la situation avait été différente, ma décision l'aurait été également. Je ne suis pas une idéologue.
Merci, en tout cas, d'avoir pris la peine et le temps de me lire.
- DimkaVénérable
Pour le gamin qui apprend à lire à douze ans ou qui fait des dictées à trois ans… je ne jugerais pas aussi vite. Oui, c’est un pari, oui c’est risqué, oui c’est hors-norme. Mais juger cela délirant ? On juge sur les résultats : si à la fin, on a un adulte heureux et capable de choisir sa vie, c’est bon, non ? Et puis en termes de résultats, d’après l’article, le gamin est devenu bon lecteur, non ? Franchement, je préfère avoir un type bon lecteur en ayant commencé à douze ans que l’une de ses espèces de semi-illettrés qui doivent composer à peu près le quart de mes L1 et qui ont probablement suivi un parcours bien scolaire, bien dans la norme.
Je veux dire : je trouve ça un peu brutal de juger de façon définitive une pratique, en se foutant du résultat, quand les pratiques du système traditionnel donnent des résultats parfois… légers, dirons-nous.
bureau open-space et un emploi du temps strictement contrôlé par une horloge et une pointeuse, toute la journée, toute l’année, toute la vie.
Souvent, on dit que l’école prépare à la vie d’adulte, et je trouve que c’est à nuancer pour plein de raisons : parce que l’école est un environnement particulier qui ne ressemble en rien à la vie adulte (ce qui ne la disqualifie par pour autant, mais pour moi, l’école donne des connaissances et des capacités intellectuelles). Parce que « la vie d’adulte » est une expression idéologique qui se limite à une norme assez limitée (par exemple à la vie professionnelle et qui plus est la vie professionnelle d’un salarié, ou du tertiaire), et qui d’autre part est présentée comme un modèle immuable : or justement, la vie d’adulte est un truc qui peut évoluer (d’un point de vue individuel ou collectif), et qui peut évoluer notamment si l’éducation modifie l’individu et les pousse à refuser ou construire autre chose. Y a un cercle vicieux : on fabrique des individus craintifs en les menaçant avec « la vie d’adulte », mais en fait, cette vie d’adulte est justement comme elle est parce que les individus sont craintifs, soumis, disciplinés (ils n’osent pas trop envoyer tout bouler, prendre des risques pour révolutionner leur vie).
Après, bon… Je ne dis pas que l’école ne sert à rien. Juste que l’école est une possibilité. Une possibilité qui est pratique, pour les parents (ils n’ont pas à se casser la tête sur l’occupation, la formation, la surveillance… de leurs gamins), pour la société (au niveau de l’organisation, c’est pratique de caser les gens par générations, et d’organiser la formation de façon un peu industrielle), et qui est quand même assez efficace (ou qui a un potentiel d’efficacité). Mais c’est une possibilité, pas l’unique façon de faire. Et proposer d’autres possiblités ne disqualifie pas l’école (j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de rejets parce que l’existence d’autres façons de faire est vécue comme une attaque, une remise en cause de l’école… alors que les individus qui font autrement le font pour eux, et souvent ne cherchent pas à étendre leur façon de faire à la terre entière). Moi je trouve ça plutôt cool de fréquenter des gens qui ont eu des expériences, des éducations, des formations variées.
Je veux dire : je trouve ça un peu brutal de juger de façon définitive une pratique, en se foutant du résultat, quand les pratiques du système traditionnel donnent des résultats parfois… légers, dirons-nous.
Mais cela, d’une part tu peux l’apprendre ailleurs (dans une association, en ayant RDV avec un ami, ou un RDV tout court, etc.), d’autre part, si c’est vraiment problématique, les gens peuvent se forger une vie où ça ne sera pas utile. Je veux dire : si t’as le caractère pour être berger, tu deviens berger, pas employé du tertiaire enfermé dans unPhilomène87 a écrit:Dimka, pour ta dernière remarque, je serais plus réservée : l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).
Souvent, on dit que l’école prépare à la vie d’adulte, et je trouve que c’est à nuancer pour plein de raisons : parce que l’école est un environnement particulier qui ne ressemble en rien à la vie adulte (ce qui ne la disqualifie par pour autant, mais pour moi, l’école donne des connaissances et des capacités intellectuelles). Parce que « la vie d’adulte » est une expression idéologique qui se limite à une norme assez limitée (par exemple à la vie professionnelle et qui plus est la vie professionnelle d’un salarié, ou du tertiaire), et qui d’autre part est présentée comme un modèle immuable : or justement, la vie d’adulte est un truc qui peut évoluer (d’un point de vue individuel ou collectif), et qui peut évoluer notamment si l’éducation modifie l’individu et les pousse à refuser ou construire autre chose. Y a un cercle vicieux : on fabrique des individus craintifs en les menaçant avec « la vie d’adulte », mais en fait, cette vie d’adulte est justement comme elle est parce que les individus sont craintifs, soumis, disciplinés (ils n’osent pas trop envoyer tout bouler, prendre des risques pour révolutionner leur vie).
Après, bon… Je ne dis pas que l’école ne sert à rien. Juste que l’école est une possibilité. Une possibilité qui est pratique, pour les parents (ils n’ont pas à se casser la tête sur l’occupation, la formation, la surveillance… de leurs gamins), pour la société (au niveau de l’organisation, c’est pratique de caser les gens par générations, et d’organiser la formation de façon un peu industrielle), et qui est quand même assez efficace (ou qui a un potentiel d’efficacité). Mais c’est une possibilité, pas l’unique façon de faire. Et proposer d’autres possiblités ne disqualifie pas l’école (j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de rejets parce que l’existence d’autres façons de faire est vécue comme une attaque, une remise en cause de l’école… alors que les individus qui font autrement le font pour eux, et souvent ne cherchent pas à étendre leur façon de faire à la terre entière). Moi je trouve ça plutôt cool de fréquenter des gens qui ont eu des expériences, des éducations, des formations variées.
_________________
- Spoiler:
- RosanetteEsprit éclairé
Ca fait longtemps que le principe ne me choque pas s'il y a un minimum de contrôle.
Le problème étant que dans notre modèle de société, la chose est réservée à des foyers avec un parent à la maison et/ou qui peuvent se passer d'un salaire. Et c'est souvent la femme qui fait ce choix, et ça reste un problème à mon sens.
En outre, passé un certain âge, je pense qu'il est important que les connaissances soient apportées par des tiers, surtout dans des matières comme l'HG.
Le problème étant que dans notre modèle de société, la chose est réservée à des foyers avec un parent à la maison et/ou qui peuvent se passer d'un salaire. Et c'est souvent la femme qui fait ce choix, et ça reste un problème à mon sens.
En outre, passé un certain âge, je pense qu'il est important que les connaissances soient apportées par des tiers, surtout dans des matières comme l'HG.
- LeodaganFidèle du forum
l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc
Dans les Cahiers pédagogiques, j'ai lu récemment un article sur Montaigne: son éducation était complète, mais il n'a pas pu apprendre de compétences sociales, vu son isolement.
Cela explique le fait qu'il ait vécu comme un marginal dépressif le reste de son existence en vomissant la terre entière.
- VolediaNiveau 5
C'est un des trucs qui m'ont fait partir. J'arrivais pas à supporter que mes quelques bons élèves se fassent tirer vers le bas. Certains en étaient découragés et ont baissé les bras, les autres déprimaient en silence. Et je le vivais pas bien.Verdurette a écrit:Je rejoins Ponocrates sur un point : l'injustice du système pour les (très) bons élèves, que l'on néglige honteusement au profit des élèves en difficulté et des enquiquineurs notoires. Et une injustice institutionnelle puisque, si on vous prend en flagrant délit de nutrition de meilleure qualité à ces élèves-là, on vous envoie au goulag pour délit de creusement des inégalités...
Donner plus à ceux qui ont moins, pourquoi pas, mais donner moins à ceux qui ont naturellement plus pour les empêcher d'aller plus loin, ça, je trouve ça inique ...
Vraie et honnête question : combien de parents prendront cette initiative, s'ils ne scolarisent pas leurs enfants ? Surtout qu'il faut en avoir des assos à proximité (se faire des amis, faut généralement avoir un contexte social avant, dans la plupart des cas)... C'est pas le cas partout (je pense aux campagnes).Dimka a écrit:Mais cela, d’une part tu peux l’apprendre ailleurs (dans une association, en ayant RDV avec un ami, ou un RDV tout court, etc.), d’autre part, si c’est vraiment problématique, les gens peuvent se forger une vie où ça ne sera pas utile. Je veux dire : si t’as le caractère pour être berger, tu deviens berger, pas employé du tertiaire enfermé dans unPhilomène87 a écrit:Dimka, pour ta dernière remarque, je serais plus réservée : l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).bureauopen-space et un emploi du temps strictement contrôlé par une horloge et une pointeuse, toute la journée, toute l’année, toute la vie.
- Et encore plus honnêtement...:
- Quelle vision du monde du travail... c'est un peu attristant. De la part de quelqu'un qui dit qu'une expérience ne vaut rien, tu trouves pas que c'est un peu... disons comme une opinion bâtie sur une expérience personnelle ? Parce que j'ai vraiment cette impression en lisant.
C'est franchement restrictif la vie pro comme définition de la vie d'adulte... et si on y incluait le respect des autres (ce qui inclut la ponctualité et le respect des engagements), la politesse, en gros tout ce qui fait qu'on n'est pas encore tout à fait sous le coup de la loi de la jungle ?Dimka a écrit:Souvent, on dit que l’école prépare à la vie d’adulte, et je trouve que c’est à nuancer pour lein de raisons : parce que l’école est un environnement particulier qui ne ressemble en rien à la vie adulte (ce qui ne la disqualifie par pour autant, mais pour moi, l’école donne des connaissances et des capacités intellectuelles). Parce que « la vie d’adulte » est une expression idéologique qui se limite à une norme assez limitée (par exemple à la vie professionnelle et qui plus est la vie professionnelle d’un salarié, ou du tertiaire) [...]
Ça me paraît une erreur de croire soit que c'est inné, soit que les parents s'en occupent, et pour le reste je te renvoie à ce que je disais au-dessus. Quant à passer au monde du travail, on le fait pas encore en maternelle, heureusement, c'est un peu plus loin dans la scolarité, et on peut aussi considérer les premières années qui sont les principales concernées par ce que je cite : d'autant plus que de nos jours, c'est tout le temps qu'il faut en remettre une couche.
(Après, sur le succès de l'école et la bonne volonté de là-haut dans l'institution sur ces points, j'aurais plutôt tendance à te rejoindre mais par rapport à ce que j'ai graissé, je pense que l'école ressemble déjà plus à la vie d'adulte qu'un cocon familial. Mais bon. C'est mon avis.)
- neomathÉrudit
Hirondelle78 a écrit:Nous faisons deux à trois dictées de texte par semaine, une heure de calcul par jour, une heure de lecture/grammaire par jour. Je vais bientôt introduire l'histoire et la géographie.
Cela leur fera une belle jambe, dans vingt ans d'avoir appris à 5 ans ce que les autres auront appris à 7 ou 8.
Et surtout cela ne compensera pas tout ce dont elles auront été privées : les fous rires avec les copines, les amours enfantines, les disputes, les réconciliations, bref, leur enfance ...
- RosanetteEsprit éclairé
neomath a écrit:
Cela leur fera une belle jambe, dans vingt ans d'avoir appris à 5 ans ce que les autres auront appris à 7 ou 8.
Et surtout cela ne compensera pas tout ce dont elles auront été privées : les fous rires avec les copines, les amours enfantines, les disputes, les réconciliations, bref, leur enfance ...
On peut avoir des espaces de socialisation en dehors de l'école, même si le modèle actuel ne l'encourage pas vraiment.
Par contre c'est vrai que les enfants scolarisés à la maison, même s'ils ne sont pas reclus, ont une sociabilité que les parents contrôlent (cours de musique, de sport ou que sais-je). L'école permet malgré tout de se construire hors du monde que construisent nos parents pour nous, même ci cette confrontation n'est pas toujours rose.
Mais si on instaurait un revenu universel, peut-être que beaucoup de parents feraient davantage ce choix de l'école à la maison, et à l'école primaire ça ne me semblerait pas une terrible chose.
- roxanneOracle
Ben justement, j'ai été dan cette situation (enfant né avec malformation cardiaque interdit de crèche par ses médecins) et j'ai fait un autre choix, celui de la nounou , puis quand il a été jugé apte la crèche à 2.5 ans et l'école. Mon fils aura 5 ans dans 15 jours (mais il est en MS puisque de janvier), il commence à écrire son prénom, s'intéresser vaguement aux lettres. Et je le laisse tranquille avec ça, je laisse l'école s'en occuper. Mais il n'est pas très demandeur, ni "différent". Je ne porte pas de jugements , je suis étonnée, c'est tout. Je trouve qu'il est bien à l'école, lui aussi et puis très honnêtement je ne sais pas si on se supporterait toute la journée dans le les rôles de maitresse, maman... C'est bien aussi que les enfants soient confrontés à d'autres adultes, d'autres règles parfois. Il a ses maîtresses, une nounou qui lui a appris des choses différentes e moi. Et le soir, j'aime bien le moment où il me raconte sa journée à lui, il a sa petite vie indépendante de la nôtre, et c'est bien aussi. Et puis, puisqu'on parle de sociabilité, je pense aussi à la mienne et avoir d'autes intérêts que mon fils est aussi important pour moi.Hirondelle78 a écrit:Bonjour à tous,
En postant mon message hier soir, je m'attendais certes à ce qu'il déclenchât des réactions, mais pas à ce point.
Tout d'abord, je remercie tous ceux qui y ont réagi, même de manière très critique. Cela constitue l'essence de tout débat.
Je ne pense pas, sincèrement, bourrer le crâne de mes filles ni, à plus forte raison, leur voler leur enfance.
Pour des raisons de santé, elles n'ont pas pu être mises en collectivité dans leurs deux premières années de vie. Dès l'accouchement, j'ai donc pris des mesures concrètes d'organisation, comme vous l'auriez sans doute fait dans la même situation. J'ai la chance, dans le supérieur, d'avoir peu d'heures de présentiel. Ça m'a beaucoup aidée.
À partir de là, oui, elles ont été éveillées tôt à de nombreuses choses. Les couleurs, les formes, les chiffres, etc., leur ont été connus bien avant que se pose la question de la maternelle.
Pour diversifier les supports, avoir plus d'idées, sans penser à mal, j'ai commencé à regarder ce que les établissements d'EAD proposaient pour la TPS. Le CNED commençait alors en GS. HATTEMER proposait un cursus TPS/PS. Je l'ai tenté et, comme les jeux proposés plaisaient à mes filles, j'ai renvoyé les devoirs.
Elles sont donc rentrées en TPS et ont vite glissé en PS, sur décision de la PE.
L'année dernière, rebelote. Rentrées en MS, passage en GS en janvier.
Donc, oui, elles auront 5 ans en mars, et elles sont actuellement en CP à distance.
Oui, je complète les supports avec le fichier CP de Singapour en maths et elles s'amusent avec.
Oui, elles commencent à bien comprendre la différence entre nom propre et nom commun, nom de personne, de chose et d'animal. Oui, elles soulignent en bleu le nom de personne, en noir le nom de chose, en vert le nom d'animal.
Les dictées sont effectivement des textes, issus de leur livre de lecture.
Combien de temps passent-elles sur des livres, des cahiers ou des ardoises ? À peu près deux heures, effectivement. Comme elles sont motivées et qu'il y a plus de rires que de cris, il n'est pas nécessaire d'y passer plus de temps.
Le reste du temps, elles jouent, elles courent, et puis oui, elles font de la musique et il m'arrive de les amener au musée.
Une chose : ne pensez pas que ce sont des décisions qui se prennent sur des coups de tête. L'enjeu est trop gros.
Peut-être que mes filles sont différentes. Si j'en crois le pédiatre, elles le sont.
Bien sûr que, si la situation avait été différente, ma décision l'aurait été également. Je ne suis pas une idéologue.
Merci, en tout cas, d'avoir pris la peine et le temps de me lire.
- OlympiasProphète
Le problème est que les parents - du moins un certain nombre - se déchargent de tout sur l'école, cette école qui doit apprendre à être propre, à manger sainement, à se brosser les dents, à respecter le code de la route, à se tenir comme il faut sur internet, à être un éco-consommateur responsable ... What else ??Ponocrates a écrit:Philomène87 a écrit: l'école apprend des règles indispensables à la vie adulte (arriver à l'heure, faire le travail qu'on nous demande, etc).
Blague à part: elle pourrait...Dans les faits...
Une question, ce ne serait pas aussi aux parents d'enseigner ces points-là ?
- Reine MargotDemi-dieu
Si l'école apprend la socialisation, c'est dans la mesure où elle apprend à vivre une majeure partie de sa journée avec des pairs qu'on n'a pas choisis, pas forcément du même milieu ni avec les mêmes habitudes, et avec des contraintes (horaires et règles à respecter). Ces pairs ne sont pas forcément tous gentils et bienveillants et il faut savoir se faire son trou dans un milieu parfois hostile et une hiérarchie (profs puis chefs ensuite) pas forcément apte à vous aider non plus. C'est ça la vie...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
Oui et puis n'exagérons pas non plus, toutes les écoles ne sont pas des lieux de non-droit où ne règne que la loi du caïd dans l'indifférence totale des adultes forcément dépassés et dans lesquels on n'apprend rien.
- HimpyExpert spécialisé
Je suis d'accord avec Dimka.
Et puis pourquoi est-ce un problème que certains fassent différemment, pour des raisons de santé ou non d'ailleurs...
Être parent c'est faire des choix pour ses enfants, pour certains c'est de ne pas les mettre à l'école, pour d'autres c'est leur faire faire des heures et des heures de solfège, pour d'autres encore c'est un max de sport... bref, des situations variées qui font des adultes différents, qui composeront une société avec leurs différences.
Perso, dans ma vie d'adulte, je trouve la différence des uns et des autres enrichissante, c'est ce qui permet d'avancer, de réfléchir, bref d'évoluer...
Et puis pourquoi est-ce un problème que certains fassent différemment, pour des raisons de santé ou non d'ailleurs...
Être parent c'est faire des choix pour ses enfants, pour certains c'est de ne pas les mettre à l'école, pour d'autres c'est leur faire faire des heures et des heures de solfège, pour d'autres encore c'est un max de sport... bref, des situations variées qui font des adultes différents, qui composeront une société avec leurs différences.
Perso, dans ma vie d'adulte, je trouve la différence des uns et des autres enrichissante, c'est ce qui permet d'avancer, de réfléchir, bref d'évoluer...
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