- Thalia de GMédiateur
les chiffres communiqués par le ministère au sujet des démissions d’enseignants révèlent une progression inquiétante du phénomène auprès des enseignants stagiaires, particulièrement dans le premier degré. Le ministère n’a pas fourni d’explication à cette augmentation du taux de démission des enseignants stagiaires, lequel triple dans le premier degré et double dans le second entre les années scolaires 2012-2013 et 2015-2016. Le caractère éprouvant de l’année de stage, pendant laquelle les stagiaires doivent assurer un service d’enseignement à mi-temps, suivre leur formation et mener un travail de recherche, a été mis en avant par plusieurs des syndicats interrogés par votre rapporteur.
P 36 du rapport du Sénat http://www.senat.fr/rap/a16-144-3/a16-144-31.pdf
Information relayée par le Café pédagogique http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/12/02122016Article636162595116040468.aspx#.WEE-_W2nZQY.twitter
Je pense que beaucoup d'entre vous ne seront pas étonnés.
- ZagaraGuide spirituel
J'ai plus travaillé pendant l'année de stage que pour obtenir l'agrégation. Ce n'est pas une blague et je trouve ça idiot.
- S'adapter à un nouveau métier en étant mis immédiatement face à des classes, préparer les cours
- Se faire prendre 2 jours par semaines par l'ESPE + préparer des trucs pour eux
- Faire un mémoire qui a demandé des passages en archives, des lectures et, de manière générale, beaucoup de temps
- Faire toutes les heures non payées liées à l'enseignement et fonctions annexes (rdv/soirées parents, conseils, correction de copies, ateliers/coordination entre enseignants, etc)
- Être traité comme des enfants par les formateurs et les inspecteurs alors qu'on est bac+5+concours et donc des professionnels reconnus
-> tout ça pour un salaire de misère, pas étonnant que ça défecte à tout va.
- S'adapter à un nouveau métier en étant mis immédiatement face à des classes, préparer les cours
- Se faire prendre 2 jours par semaines par l'ESPE + préparer des trucs pour eux
- Faire un mémoire qui a demandé des passages en archives, des lectures et, de manière générale, beaucoup de temps
- Faire toutes les heures non payées liées à l'enseignement et fonctions annexes (rdv/soirées parents, conseils, correction de copies, ateliers/coordination entre enseignants, etc)
- Être traité comme des enfants par les formateurs et les inspecteurs alors qu'on est bac+5+concours et donc des professionnels reconnus
-> tout ça pour un salaire de misère, pas étonnant que ça défecte à tout va.
- RogerMartinBon génie
Le ministère n'a pas d'explications, mais le rapporteur a de magnifiques suggestions :
C'est clair, ce qu'il faut, c'est déshabiller le secondaire, qui se vautre dans le vison et les plumes.
En conclusion, votre rapporteur pour avis déplore l’absence de réel redéploiement des moyens en faveur du premier degré
. Comme le souligne la Cour des comptes dans son rapport sur le coût du lycée, il existe des leviers permettant de réduire le surcoût relatif du secondaire, afin d’en redéployer une partie des moyens au profit de l’enseignement primaire.
C'est clair, ce qu'il faut, c'est déshabiller le secondaire, qui se vautre dans le vison et les plumes.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- InvitéInvité
Zagara a écrit:J'ai plus travaillé pendant l'année de stage que pour obtenir l'agrégation. Ce n'est pas une blague et je trouve ça idiot.
- S'adapter à un nouveau métier en étant mis immédiatement face à des classes, préparer les cours
- Se faire prendre 2 jours par semaines par l'ESPE + préparer des trucs pour eux
- Faire un mémoire qui a demandé des passages en archives, des lectures et, de manière générale, beaucoup de temps
- Faire toutes les heures non payées liées à l'enseignement et fonctions annexes (rdv/soirées parents, conseils, correction de copies, ateliers/coordination entre enseignants, etc)
- Être traité comme des enfants par les formateurs et les inspecteurs alors qu'on est bac+5+concours et donc des professionnels reconnus
-> tout ça pour un salaire de misère, pas étonnant que ça défecte à tout va.
Zagara, je suis bien d'accord avec le fait que la charge de travail des stagiaires est trop lourde. Néanmoins je ne suis pas d'accord avec les deux dernières phrases:
- les heures non devant élèves dont tu parles sont payées (ce qui ne veut pas dire qu'on ne devrait pas nous payer plus...)
- un stagiaire sortant de concours n'est pas un professionnel reconnu. Il l'est après la réussite de son année de stage. Avant il est compétent dans sa discipline ce qui est indispensable mais pas la même chose.
- ZagaraGuide spirituel
OK mais ça ne légitime pas les pédagos de l'ESPE à parler à des adultes compétents comme à des petits enfants. Se faire mettre en îlot, se faire poser des questions "de compréhension" et ce genre de simagrées, c'est plus humiliant qu'autre chose. Certains stagiaires ont même eu une vie professionnelle antérieure dans le privé et se retrouvent en maternelle à l'ESPE. Je comprends tout à fait que la confrontation à ces méthodes violentes de gens qui ne savent pas distinguer leurs publics en décourage plus d'un. C'était d'ailleurs un sujet qui revenait régulièrement à table entre stagiaires ; mais j'imagine que ça dépend fortement des ESPE.
- alanneFidèle du forum
Le problème c'est que l'on demande au stagiaire d'être professionnel dans l'établissement où il exerce (ce qui , quand on débute prend énormément de temps , ils n'ont pas de "banque" de données e cours ....), aussi bien devant les parents que devant les élèves. Le stagiaire est professionnel , à mi temps mais son travail à une vrai valeur.
De plus , l'article ne va pas plus loin que l'année en cours , et pourtant les licenciement en fin de stage explose entre 10 et 15 % selon les académies. Il y aurait aussi des choses à dire de ce point vue.
De plus , l'article ne va pas plus loin que l'année en cours , et pourtant les licenciement en fin de stage explose entre 10 et 15 % selon les académies. Il y aurait aussi des choses à dire de ce point vue.
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Wait and see
- liliepingouinÉrudit
Si vraiment le ministère ne sait pas expliquer la hausse (prévisible) des démissions, c'est qu'il ignore tout des conditions d'exercice des stagiaires (et des enseignants en général).
J'ai beaucoup d'admiration et de compassion pour les stagiaires, tant ce qu'on leur demande est difficile.
J'ai beaucoup d'admiration et de compassion pour les stagiaires, tant ce qu'on leur demande est difficile.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Roumégueur IerÉrudit
Ce rapport indique aussi clairement une augmentation sans précédent des démissions de titulaires (me semble-t-il, mais il faudrait des chiffres antérieurs).
C'est le tableau p 37
2012-2013 :
démissions de titulaires du primaire : 299
démissions de titulaires du secondaire : 416
2015-2016 :
démissions de titulaires du primaire : 539 (pratiquement le double)
démissions de titulaires du secondaire : 641 (environ 30% de plus)
C'est le tableau p 37
2012-2013 :
démissions de titulaires du primaire : 299
démissions de titulaires du secondaire : 416
2015-2016 :
démissions de titulaires du primaire : 539 (pratiquement le double)
démissions de titulaires du secondaire : 641 (environ 30% de plus)
- MoonchildSage
En même temps, si la formation à l'ESPE était à même de rendre qui que ce soit compétent, on finirait par le savoir ; jusqu'à ce que soit faite la preuve de leur efficacité, les formateurs seraient donc bien inspirés d'adopter une attitude beaucoup plus humble lorsqu'ils se retrouvent devant le public qui doit subir leur discours trop souvent déconnecté de la réalité.Tamerlan a écrit:Zagara a écrit:J'ai plus travaillé pendant l'année de stage que pour obtenir l'agrégation. Ce n'est pas une blague et je trouve ça idiot.
- S'adapter à un nouveau métier en étant mis immédiatement face à des classes, préparer les cours
- Se faire prendre 2 jours par semaines par l'ESPE + préparer des trucs pour eux
- Faire un mémoire qui a demandé des passages en archives, des lectures et, de manière générale, beaucoup de temps
- Faire toutes les heures non payées liées à l'enseignement et fonctions annexes (rdv/soirées parents, conseils, correction de copies, ateliers/coordination entre enseignants, etc)
- Être traité comme des enfants par les formateurs et les inspecteurs alors qu'on est bac+5+concours et donc des professionnels reconnus
-> tout ça pour un salaire de misère, pas étonnant que ça défecte à tout va.
Zagara, je suis bien d'accord avec le fait que la charge de travail des stagiaires est trop lourde. Néanmoins je ne suis pas d'accord avec les deux dernières phrases:
- les heures non devant élèves dont tu parles sont payées (ce qui ne veut pas dire qu'on ne devrait pas nous payer plus...)
- un stagiaire sortant de concours n'est pas un professionnel reconnu. Il l'est après la réussite de son année de stage. Avant il est compétent dans sa discipline ce qui est indispensable mais pas la même chose.
- CathEnchanteur
les chiffres communiqués par le ministère au sujet des démissions d’enseignants révèlent une progression inquiétante du phénomène auprès des enseignants stagiaires, particulièrement dans le premier degré. Le ministère n’a pas fourni d’explication à cette augmentation du taux de démission des enseignants stagiaires, lequel triple dans le premier degré et double dans le second entre les années scolaires 2012-2013 et 2015-2016. Le caractère éprouvant de l’année de stage, pendant laquelle les stagiaires doivent assurer un service d’enseignement à mi-temps, suivre leur formation et mener un travail de recherche, a été mis en avant par plusieurs des syndicats interrogés par votre rapporteur.
Oh, vraiment ?
- skindiverÉrudit
Pour ce qui est des démissions des salaires et des T1 T2, je pense qu'on peut en partie l'expliquer par la différence entre l'image que l'on se fait du métier et la réalité.
Ma mère avait un stagiaire l'année dernière qui était étonné de devoir travailler le soir et les weekends. Il pensait que les cours étaient dans les manuels et qu'il n'y avait rien à préparer...
Il suffit de lire la presse et les commentaires sur internet pour se rendre compte que pour 90% des gens, les enseignants sont des feignasses qui sont tout le temps en vacances, et certains en passant les concours s'imaginent avoir que du temps libre, ce qui n'est évidement pas le cas.
Certains se mettent aussi une pression tout seul. Dans mon académie et dans ma matière, les formateurs sont vraiment très bien, les inspecteurs très bienveillants, personne n'est infantilisé, il n'y a pas de travaux inutiles à rendre et pourtant certains arrivent pourtant à pleurer à chaque formation... A un moment il faut aussi s'interroger afin de savoir si on a fait ou non le bon choix et allant dans l'enseignement.
Ma mère avait un stagiaire l'année dernière qui était étonné de devoir travailler le soir et les weekends. Il pensait que les cours étaient dans les manuels et qu'il n'y avait rien à préparer...
Il suffit de lire la presse et les commentaires sur internet pour se rendre compte que pour 90% des gens, les enseignants sont des feignasses qui sont tout le temps en vacances, et certains en passant les concours s'imaginent avoir que du temps libre, ce qui n'est évidement pas le cas.
Certains se mettent aussi une pression tout seul. Dans mon académie et dans ma matière, les formateurs sont vraiment très bien, les inspecteurs très bienveillants, personne n'est infantilisé, il n'y a pas de travaux inutiles à rendre et pourtant certains arrivent pourtant à pleurer à chaque formation... A un moment il faut aussi s'interroger afin de savoir si on a fait ou non le bon choix et allant dans l'enseignement.
- EnaecoVénérable
Roumégueur Ier a écrit:Ce rapport indique aussi clairement une augmentation sans précédent des démissions de titulaires (me semble-t-il, mais il faudrait des chiffres antérieurs).
C'est le tableau p 37
2012-2013 :
démissions de titulaires du primaire : 299
démissions de titulaires du secondaire : 416
2015-2016 :
démissions de titulaires du primaire : 539 (pratiquement le double)
démissions de titulaires du secondaire : 641 (environ 30% de plus)
Je m'interroge un peu sur ces chiffres tout de même...
400 sur combien? Ca représente quoi? 0,1%? Et dans les autres secteurs?
L'augmentation est-elle réellement significative?
- VicomteDeValmontGrand sage
skindiver a écrit:Pour ce qui est des démissions des salaires et des T1 T2, je pense qu'on peut en partie l'expliquer par la différence entre l'image que l'on se fait du métier et la réalité.
Ma mère avait un stagiaire l'année dernière qui était étonné de devoir travailler le soir et les weekends. Il pensait que les cours étaient dans les manuels et qu'il n'y avait rien à préparer...
Il suffit de lire la presse et les commentaires sur internet pour se rendre compte que pour 90% des gens, les enseignants sont des feignasses qui sont tout le temps en vacances, et certains en passant les concours s'imaginent avoir que du temps libre, ce qui n'est évidement pas le cas.
Certains se mettent aussi une pression tout seul. Dans mon académie et dans ma matière, les formateurs sont vraiment très bien, les inspecteurs très bienveillants, personne n'est infantilisé, il n'y a pas de travaux inutiles à rendre et pourtant certains arrivent pourtant à pleurer à chaque formation... A un moment il faut aussi s'interroger afin de savoir si on a fait ou non le bon choix et allant dans l'enseignement.
La réalité c'est aussi
+ le traitement de misère (1,1 SMIC à l'échelon 1)
+ être envoyé à perpète en tant que stagiaire puis en tant que T1
Il fut un temps où le statut et le traitement contrebalançaient les inconvénients du début, ce n'est plus le cas.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Roumégueur IerÉrudit
Enaeco a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Ce rapport indique aussi clairement une augmentation sans précédent des démissions de titulaires (me semble-t-il, mais il faudrait des chiffres antérieurs).
C'est le tableau p 37
2012-2013 :
démissions de titulaires du primaire : 299
démissions de titulaires du secondaire : 416
2015-2016 :
démissions de titulaires du primaire : 539 (pratiquement le double)
démissions de titulaires du secondaire : 641 (environ 30% de plus)
Je m'interroge un peu sur ces chiffres tout de même...
400 sur combien? Ca représente quoi? 0,1%? Et dans les autres secteurs?
L'augmentation est-elle réellement significative?
Un bond de 50% et de 30%, est-ce significatif?
On peut évidemment se dire que sur le total de titulaires, ça ne veut pas dire grand chose (il doit y avoir 800 000 titulaires premier et second degré mélangés)... je pense pourtant que cela a du sens, surtout au moment où l'on claironne que tout va mieux depuis qu'on est en place et que les réformes menées (remise de la formation, rythmes scolaires, collège2016) vont dans le bon sens, surtout au moment où fleurissent sur le bon coin des annonces pour recruter des enseignants, surtout au moment où l'on met en place des concours exceptionnels, au moment où l'on affiche les 60 000 créations de postes...
J'aimerais avoir des chiffres antérieurs, avant les années 2000, les démissions devaient se compter sur les doigts d'une main.
[EDIT] 717 500 enseignants premier et second degré réunis en 2015 ; 137 500 dans le privé
http://www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
- NitaEmpereur
Si j'avais 15 ans de moins, j'envisagerais très sérieusement la chose.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- ErgoDevin
Le tableau donne les pourcentages pour les stagiaires:
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- DesolationRowEmpereur
C'est une hausse impressionnante.
- thrasybuleDevin
Je ne comprends pas. Les temps sont durs, la pente est forte, Armageddon est pour demain et de honteux privilégiés sabotent leurs chances de bénéficier d'un emploi à vie. Il y a vraiment des choses qui m'échappent..
- LefterisEsprit sacré
Ce qu'on ne voit pas, c'est le nombre de gens qui partiraient s'ils le pouvaient, et parmi ceux-ci ceux qui ont réellement fait des démarches de détachement , ou passé des concours. On aurait de sérieuses surprises, même si dans un pays de 6 millions de chômeurs ou précaires, on préfère évidemment rester enseignant que partir à la cloche de bois, ou dégringoler dans une situation bien pire. On ne quitte pas un emploi de titulaire pour un travail précaire de manoeuvre, de caissière, c'est évident...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NitaEmpereur
Surtout quand on approche de la date de péremption du travailleur (45 ans, en gros).
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- thrasybuleDevin
Oui mais avec les 35 heures sur place, ça sera cool, on ne ramènera, bien sûr, aucun boulot à la maison, et, chose admirable, on pourra parler des "gosses" à loisir avec les copains-copines de boulot. Je suis joie!
- LefterisEsprit sacré
Les "gosses", c'est pour les chiards perso. Pour ceux des autres, le terme en vogue c'est plutôt "les gamins". Qui restent "gamins" d'ailleurs jusqu'à un âge pas possible.thrasybule a écrit:Oui mais avec les 35 heures sur place, ça sera cool, on ne ramènera, bien sûr, aucun boulot à la maison, et, chose admirable, on pourra parler des "gosses" à loisir avec les copains-copines de boulot. Je suis joie!
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VolediaNiveau 5
Je suis sûre que je ne figure même pas dans ces chiffres. J'ai démissionné après réussite à un autre concours, mais le rectorat considère que j'ai consenti à mon licenciement.
(Ce qui a donné lieu à un gag financier assez rigolo d'ailleurs...)
J'ai pas protesté, parce qu'en cas de pépin chômage ça m'arrangeait, mais du coup je n'y figure pas.
Vous croyez qu'on est combien comme ça ?
Personnellement, en rétrospective, cette année de stage, j'ai du mal à y croire. J'ai l'impression de m'être fait endoctriner à tolérer ce que jamais je n'aurais dû tolérer, tant des élèves que de l'institution. Je vous le promets, quand on sort de là, c'est effarant.
(Ce qui a donné lieu à un gag financier assez rigolo d'ailleurs...)
J'ai pas protesté, parce qu'en cas de pépin chômage ça m'arrangeait, mais du coup je n'y figure pas.
Vous croyez qu'on est combien comme ça ?
Je pense que ces deux chiffres sont les plus significatifs, car ils ont une fenêtre plus étroite sur le moment de la démission. Arriver à dégoûter sur la première année deux à trois fois plus de monde proportionnellement en 3 ans, ça tient quand même de la performance.Le ministère n’a pas fourni d’explication à cette augmentation du taux de démission des enseignants stagiaires, lequel triple dans le premier degré et double dans le second entre les années scolaires 2012-2013 et 2015-2016
Personnellement, en rétrospective, cette année de stage, j'ai du mal à y croire. J'ai l'impression de m'être fait endoctriner à tolérer ce que jamais je n'aurais dû tolérer, tant des élèves que de l'institution. Je vous le promets, quand on sort de là, c'est effarant.
- ysabelDevin
Je dois avouer que quand je vois l'état d'épuisement où se trouve notre collègue- stagiaire en lettres je suis sidérée.
J'étais stagiaire en 2001-2002, j'ai passé une année hyper cool - bon après, j'avais 30 ans (mais aussi un gamin de 5 ans) et je venais de l'agriculture...
J'étais stagiaire en 2001-2002, j'ai passé une année hyper cool - bon après, j'avais 30 ans (mais aussi un gamin de 5 ans) et je venais de l'agriculture...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- VicomteDeValmontGrand sage
Et tu étais stagiaire à tiers temps, non?
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- 40 démissions de professeurs stagiaires ?
- Hausse inquiétante de la proportion des élèves en difficulté en histoire-géographie-EC en fin de collège
- Un rapport du Sénat, à l'initiative de l'UMP, daté de juin 2011, annonce très clairement certaines couleurs : "De la pyramide aux réseaux : une nouvelle architecture pour l'école (rapport)"
- 24% de démissions supplémentaires parmi les stagiaires : ce chiffre est-il vrai?
- Rapport du Sénat sur le métier d'enseignant.
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