Ras le bol...

Haha, j'ai l'impression d'entendre ma soeur qui me disait, pas plus tard qu'hier, que si son enfant rentrait de l'école avec un 0/20, elle lui offrirait une bière, parce que "l'école ça sert à rien, de toute façon on finit tous à Pôle Emploi" (sic).

WonderWoman a écrit:Bah, c'est bien, mais depuis quand être plombier empêche d'aimer le théâtre, les musées, la culture ?

En effet c'est comme les langues, c'est en dehors de l'école que ça se passe. Ca ne me choque pas que des jeunes n'aiment pas l'école, ils apprendront quand même.

goeland78 a écrit:Bonsoir, j'ai enseigné deux ans seulement mais il faut relativiser, j'ai vu une video de François Damiens où il fait une caméra cachée en Belgique.

Il vient avec "son fils" dans le bureau du proviseur pour le décharger d'heures car ils jouent aux jeux videos.

Un moment le prof de 4ème lui dit "oui mais à ce moment là s'il ne veut aller qu'aux cours utiles il vient 10 heures et encore ..."

Il a entièrement raison, ensuite il a ajouté "après la geo c'sey peu d'heures mais en termes d'ouverture d'esprit...."

Pour ma part j'ai enseigné les maths et ça ne sert à rien sauf à un haut niveau, nous servons globalement à rien, je n'ai rien retenu de mes cours de bio ni de physique.

Tu as bien retenu quelque chose d'un cours quelconque, j'espère. Peut-être même que tu as appris à réfléchir au passage. Sinon, c'est assurément dommage, j'en conviens. À part ça, je n'ai pas bien compris ce que tu entendais démontrer avec ta vidéo de François Damiens.

Cela demande d'être spécialiste pour vraiment être à l'aise sans réviser sur un sujet.

Il faut savoir rester humble aussi: parfois on a l'impression de savoir mais la notion de connaissance est relative.

Les travaux de Descartes, par exemple, dans le monde d'aujourd'hui il serait ridicule de les critiquer: l'époque n'était pas la même.

Ça tombe bien car personne ne les critique... je ne comprends pas bien l'argument là non plus.

Pour vivre les 3 postes d'emploi sont les déchets, les vieux (aide à la personne) et la bouffe. Pour vivre on n'a pas besoin de faire beaucoup d'études.

Si j'avais un fils, s'il me disait je veux être plombier, je l'encouragerai. Un métier qu'on peut exercer partout.

Et j'espère que tu l'encouragerais à devenir un plombier qui ne fait pas une faute par mot dans ses devis, qui est capable de faire une addition voire, soyons fous, sa compta, et qui, une fois sa plomberie finie, peut se distraire en lisant un bouquin. Sinon, je dois dire que je trouverais ça assez méprisant envers les plombiers.

L'essentiel est le bonheur, il est personnel, chacun est à la quête du bonheur. Et cela ne passe pas nécessairement par les études et les diplômes.

A+

Et sur ces belles paroles qui n'ont en fait que peu de rapport avec le débat, je t'engage vivement, et note que je le fais à titre de modérateur, à faire attention à l'orthographe de tes posts, et à ne pas revenir systématiquement à la ligne (voire en sauter une) après chaque phrase, parce que c'est un peu pénible à lire en fait.

WonderWoman a écrit:

goeland78 a écrit:Si j'avais un fils, s'il me disait je veux être plombier, je l'encouragerai. Un métier qu'on peut exercer partout.

Bah, c'est bien, mais depuis quand être plombier empêche d'aimer le théâtre, les musées, la culture ?

C'est un truc d'intello, ça ! J'avais un pote de promo (master d'histoire) qui me disait qu'il était contre l'allemand et le latin au collège parce que c'était élitiste et donc opposé à l'égalité républicaine.

Philomène87 a écrit:Contrôle d'histoire en 3e.
Comme j'en ai marre de souligner toutes les fautes et d'enlever 2 pts s'il y a trop de rouge, et que surtout, ça ne sert à rien, voilà ce que j'ai fait. J'ai dit aux élèves que l'orthographe était sur 2 et que je ne compterais que les fautes suivantes :
- oubli de l'accord singulier/pluriel, féminin/masculin
- oubli des majuscules et des points
- confusion entre a et à
- confusion entre -er, -é, ée, etc (en écrivant des exemples sur la copie)
15 mn avant la fin, presque tout le monde avait fini (!), alors je leur dis de se relire et que je serai intolérante sur la moindre faute (2 pts en moins à partir de 4 fautes parmi celles que j'avais interdites).
J'ai commencé à corriger. Eh bien pour l'instant, tout le monde a 0/2 pour l'orthographe. Que des oublis de pluriels, etc.
Je ne sais plus quoi faire.

Cette semaine a l'ESPE, j'ai appris que pour le bac, un élève qui faisait peu de fautes (encore heureux étant donné qu'il est à l'école depuis au moins dix ans) voyait sa copie valorisée de 2 points (en spé économie /sciences po)
C'est pas juste un pré-requis pour passer dans le supérieur de savoir écrire notre langue ? (je connais la réponse.. )

goeland78 a écrit:

WonderWoman a écrit:Bah, c'est bien, mais depuis quand être plombier empêche d'aimer le théâtre, les musées, la culture ?

En effet c'est comme les langues, c'est en dehors de l'école que ça se passe. Ca ne me choque pas que des jeunes n'aiment pas l'école, ils apprendront quand même.

Euh Mais bon, non, désolée, l'école apporte la culture. Enfin, devrait l'apporter. Surtout à ceux qui n'ont pas forcément la possibilité d'y accéder par ailleurs.

J'ai bien une amie documentaliste, qui a fait Lettres Modernes, qui trouve qu'étudier les classiques, c'est chiant. Elle est pourtant loin d'être bête ou inculte, mais voilà, les classiques, c'est chiant. M'en suis toujours pas remise...

Hey, rappelez-vous : je passe pour une extra-terrestres auprès de mes jeunes collègues de lettres parce que je lis Jane Eyre pour le plaisir hein...

Philomène87 a écrit:Haha, j'ai l'impression d'entendre ma soeur qui me disait, pas plus tard qu'hier, que si son enfant rentrait de l'école avec un 0/20, elle lui offrirait une bière, parce que "l'école ça sert à rien, de toute façon on finit tous à Pôle Emploi" (sic).

:| et dire que beaucoup de personnes pensent comme cela ....

Eh oui, mais c'est surtout qu'elle est braquée contre l'école qui ne lui a pas fait réussir ce qu'elle souhaitait. C'est ce genre de parents que l'on a à gérer, en fait.

Carabas a écrit:J'ai bien une amie documentaliste, qui a fait Lettres Modernes, qui trouve qu'étudier les classiques, c'est chiant. Elle est pourtant loin d'être bête ou inculte, mais voilà, les classiques, c'est chiant. M'en suis toujours pas remise...

Attention, tu vas te faire modérer
Blague à part, j'ai fait Lettres Modernes au début de mes études, et je me souviens avoir été avec des camarades qui souhaitaient devenir professeurs de lettres et qui n'en faisaient que le strict minimum : "ça sert à quoi de lire des bouquins sur lesquels on ne va pas être évalués aux partiels ?"

"ça sert à quoi" dans la bouche de presque tous les élèves ! je ne me posais pas la question à l'époque ...

C'est affligeant, mais finalement on voit que la baisse du niveau, c'est à tous les échelons. Y compris du côté de ceux qui sont censés étudier des trucs qu'ils aiment.

goeland78 a écrit:

WonderWoman a écrit:Bah, c'est bien, mais depuis quand être plombier empêche d'aimer le théâtre, les musées, la culture ?

En effet c'est comme les langues, c'est en dehors de l'école que ça se passe. Ca ne me choque pas que des jeunes n'aiment pas l'école, ils apprendront quand même.

C'est tout- à- fait vrai. J'ai appris l' anglais, l'espagnol et le latin en faisant le guet dans la cité pour mon cousin qui vendait du shit.

Personnellement j'ai fait du latin parce que Maman voulait et aujourd'hui je refuserais. Aujourd'hui ma mère est d'accord aussi. Le monde évolue, les gens changent.
Au lycée, nous avions été éjectés d'une salle de théâtre et la prof nous a dit qu'elle ne recommencerait plus. La pièce était pédante, trop décalée.
Il y avait un post sur ce forum qui citait Simone de Beauvoir et elle était confrontée aux réalités.Dans le premier post, il est fait mention à Trump; mais d'une part il n'a pas eu le plus de voix, il a été élu par les grands électeurs et d'autre part les gens souhaitent qu'on leur parle concrètement.
Fini le temps où on disait, les études ça ne sert pas à avoir un travail, c'est pas grave tu as le temps. Ma génération a un bac +5, et s'est fait piéger par le système, il est logique que les adultes et les enfants, désormais baignés dans un nouveau monde d'information continue, soit en quête de plus de réalisme.

Entrappedinparadise a écrit:

Philomène87 a écrit:Contrôle d'histoire en 3e.
Comme j'en ai marre de souligner toutes les fautes et d'enlever 2 pts s'il y a trop de rouge, et que surtout, ça ne sert à rien, voilà ce que j'ai fait. J'ai dit aux élèves que l'orthographe était sur 2 et que je ne compterais que les fautes suivantes :
- oubli de l'accord singulier/pluriel, féminin/masculin
- oubli des majuscules et des points
- confusion entre a et à
- confusion entre -er, -é, ée, etc (en écrivant des exemples sur la copie)
15 mn avant la fin, presque tout le monde avait fini (!), alors je leur dis de se relire et que je serai intolérante sur la moindre faute (2 pts en moins à partir de 4 fautes parmi celles que j'avais interdites).
J'ai commencé à corriger. Eh bien pour l'instant, tout le monde a 0/2 pour l'orthographe. Que des oublis de pluriels, etc.
Je ne sais plus quoi faire.

Cette semaine a l'ESPE, j'ai appris que pour le bac, un élève qui faisait peu de fautes (encore heureux étant donné qu'il est à l'école depuis au moins dix ans) voyait sa copie valorisée de 2 points (en spé économie /sciences po)
C'est pas juste un pré-requis pour passer dans le supérieur de savoir écrire notre langue ?  (je connais la réponse.. )

Heu, on vous a raconté n'importe quoi
Je n'ai pas encore beaucoup d'expérience dans le métier, d'accord, mais le bac de spé, je l'ai corrigé l'année dernier (oui, j'assurais les deux spés, donc double ration de correction ), je peux te certifier que les grilles de barème ne comprennent pas deux points bonus pour l'orthographe ! Par contre, elles incluent bien un item "orthographe"... qui peut faire perdre un point au candidat le cas échéant.

Bref, désolée pour la parenthèse, un peu hors sujet, mais il ne faut pas exagérer non plus la baisse des attendus au bac (et toujours se méfier des délires de l'Espe )

goeland78 a écrit:Personnellement j'ai fait du latin parce que Maman voulait et aujourd'hui je refuserais. Aujourd'hui ma mère est d'accord aussi. Le monde évolue, les gens changent.
Au lycée, nous avions été éjectés d'une salle de théâtre et la prof nous a dit qu'elle ne recommencerait plus. La pièce était pédante, trop décalée.
Il y avait un post sur ce forum qui citait Simone de Beauvoir et elle était confrontée aux réalités.Dans le premier post, il est fait mention à Trump; mais d'une part il n'a pas eu le plus de voix, il a été élu par les grands électeurs et d'autre part les gens souhaitent qu'on leur parle concrètement.
Fini le temps où on disait, les études ça ne sert pas à avoir un travail, c'est pas grave tu as le temps. Ma génération a un bac +5, et s'est fait piéger par le système, il est logique que les adultes et les enfants, désormais baignés dans un nouveau monde d'information continue, soit en quête de plus de réalisme.

Ah bon. Ben moi j'ai aussi fait du latin. Bon, surtout du grec, en réalité, je préférais. Et devine quoi ? Je m'en sers. Dans mes cours. Et en dehors. Très souvent. Il se trouve que je suis passionnée d'étymologie, et je me suis aperçue que les élèves appréciaient aussi, le retenaient souvent et comprenaient mieux certains termes quand on leur en expliquait l'origine. Ah, oui, et qu'ils faisaient moins de fautes d'orthographe sur ces termes, aussi.
Des exemples ? Rien qu'en SES : anomie, monopole, oligopole, démocratie, gérontocratie, scripturale, fiduciaire, démographie, apolitique, etc.

Evidemment, si on considère que maîtriser la langue française et ses règles ne sert à rien, le grec et le latin non plus. Mais il se trouve que les recruteurs, par une curieuse coïncidence, préfèrent les CV rédigés correctement, dans un français compréhensible. Tous des élitistes, j'imagine !

(ah, j'oubliais : je cite aussi Simone de Beauvoir, dans mes cours. Et je ne suis pas dans un établissement huppé, bien au contraire.)

Danska a écrit:

Entrappedinparadise a écrit:

Philomène87 a écrit:Contrôle d'histoire en 3e.
Comme j'en ai marre de souligner toutes les fautes et d'enlever 2 pts s'il y a trop de rouge, et que surtout, ça ne sert à rien, voilà ce que j'ai fait. J'ai dit aux élèves que l'orthographe était sur 2 et que je ne compterais que les fautes suivantes :
- oubli de l'accord singulier/pluriel, féminin/masculin
- oubli des majuscules et des points
- confusion entre a et à
- confusion entre -er, -é, ée, etc (en écrivant des exemples sur la copie)
15 mn avant la fin, presque tout le monde avait fini (!), alors je leur dis de se relire et que je serai intolérante sur la moindre faute (2 pts en moins à partir de 4 fautes parmi celles que j'avais interdites).
J'ai commencé à corriger. Eh bien pour l'instant, tout le monde a 0/2 pour l'orthographe. Que des oublis de pluriels, etc.
Je ne sais plus quoi faire.

Cette semaine a l'ESPE, j'ai appris que pour le bac, un élève qui faisait peu de fautes (encore heureux étant donné qu'il est à l'école depuis au moins dix ans) voyait sa copie valorisée de 2 points (en spé économie /sciences po)
C'est pas juste un pré-requis pour passer dans le supérieur de savoir écrire notre langue ?  (je connais la réponse.. )

Heu, on vous a raconté n'importe quoi
Je n'ai pas encore beaucoup d'expérience dans le métier, d'accord, mais le bac de spé, je l'ai corrigé l'année dernier (oui, j'assurais les deux spés, donc double ration de correction ), je peux te certifier que les grilles de barème ne comprennent pas deux points bonus pour l'orthographe ! Par contre, elles incluent bien un item "orthographe"... qui peut faire perdre un point au candidat le cas échéant.

Bref, désolée pour la parenthèse, un peu hors sujet, mais il ne faut pas exagérer non plus la baisse des attendus au bac (et toujours se méfier des délires de l'Espe )

Je suis rassurée alors

goeland78 a écrit: il est logique que les adultes et les enfants, désormais baignés dans un nouveau monde d'information continue, soit en quête de plus de réalisme.

Qu'entends-tu par plus de réalisme à l'école? Pas de culture générale? Pas de sciences? Pas de langues? Un exposé Powerpoint? Une recherche sur le web? Une conférence sur la citoyenneté?

Il y a plus de 20 ans, nous avions en 4ième, fait une représentation en latin devant les parents d'élèves; personne n'avait aimé, les adultes discutaient. J'ai dit à ma prof de latin "plus jamais ça". Elle a réalisé aussi que c'était un échec ce jour là, mais réaliste, elle m'a dit que c'est eux qui avaient raison. Elle n'avait rien expliqué, trop dans son univers elle pensait que le latin suffisait à dégager une atmosphère.
La même journée, il y avait d'autres spectacles danse, sport ...Ce qu'il se passe aujourd'hui est exactement pareil avec des émissions comme The Voice.
Je discutais avec un retraité de l'Enac, des maths, il a tout oublié, et ce qu'il retient de sa vie aujourd'hui c'est beaucoup de choses mais pas les études...
Et je pense que pas mal de parents ont intégré cela et préfèrent privilégier l'équilibre de leurs enfants. J'ai connu un camarade qui était moyen à l'école et préférait jouer au foot avec les copains, il est aujourd'hui maitre de conf. Pourquoi ? parce qu'il avait des capacités et que son goût s'est développé plus tard. Ce n'est pas parce qu'on va formater un enfant jeune, qu'il va réussir plus tard. Il n'y a rien de pire qu'un gamin scolaire. Donc si un enfant n'aime pas le théâtre; eh bien il n'aime pas le théâtre et peut-être que demain oui.

Pourquoi n'y aurait-il rien de pire qu'un gamin scolaire ????????

WonderWoman a écrit:Pourquoi n'y aurait-il rien de pire qu'un gamin scolaire ????????

Le genre de reproche que je n'ai jamais compris.

LemmyK a écrit:Qu'entends-tu par plus de réalisme à l'école? Pas de culture générale? Pas de sciences? Pas de langues? Un exposé Powerpoint? Une recherche sur le web? Une conférence sur la citoyenneté?

Question intéressante. Je casse le système: cours de 8h à 13h. L'après-midi les profs n'enseignent pas, les élèves peuvent faire du sport, de la musique, des langues, des cours de leur choix mais pas plus de 2 heures.

Les profs enseignent moins, mais ils doivent travailler ensemble pour élaborer des supports numériques, en 2016 cela reste pauvre. Il faut se servir des moyens technologiques qui existent; mais cela demande que chaque lycée ait un infographiste et un webmaster qui épauleraient les enseignants.

Et encore une fois, les profs enseignent moins, l'idée étant de limiter les séances de classe en groupe, subies et trop passives. Copier un cours ça ne sert à rien, autant l'étudier au calme chez soi.

Moi je trouve qu'il n'y a rien de pire que des gamins qui n'en ont rien à fiche de l'école, mais je ne dois rien comprendre à rien, puisque pour moi l'école n'a pas à avoir une visée purement utilitaire.
Faut dire que j'ai toujours aimé les trucs qui ne servaient "à rien" ...

WonderWoman a écrit:Pourquoi n'y aurait-il rien de pire qu'un gamin scolaire ????????

Bien sûr, ce n'est pas une critique du gamin; mais des notes il ne restera rien; on peut avoir 16 en langue au bac et ne pas savoir parler.

goeland78 a écrit:

LemmyK a écrit:Qu'entends-tu par plus de réalisme à l'école? Pas de culture générale? Pas de sciences? Pas de langues? Un exposé Powerpoint? Une recherche sur le web? Une conférence sur la citoyenneté?

Les profs enseignent moins, mais ils doivent travailler ensemble pour élaborer des supports numériques, en 2016 cela reste pauvre. Il faut se servir des moyens technologiques qui existent; mais cela demande que chaque lycée ait un infographiste et un webmaster qui épauleraient les enseignants.

Non mais pourquoi faudrait-il absolument élaborer des supports numériques pour dispenser un enseignement de qualité ?
Franchement, bien souvent, le numérique n'apporte absolument rien aux savoirs.