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- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour à tous,
Ma fille, actuellement en terminale, veut s'inscrire en cinéma-audiovisuel pour l'an prochain; nous sommes en pleine réflexion et nous examinons à la loupe les formations et les établissements: université, écoles privées, classes prépas ou BTS; c'est difficile d'y voir clair. Elle souhaiterait s'initier à la pratique en même temps qu'à la théorie.
Est-ce que quelqu'un a des conseils? Pour les parents: est-ce que votre/vos enfant(s) ont suivi ce type de formation? J'aimerais avoir un avis et savoir s'il est possible, dans les facs, d'avoir "l'annuaire" des anciens, comme dans certaines grandes écoles.
Merci pour votre aide et vos conseils.
PF
Ma fille, actuellement en terminale, veut s'inscrire en cinéma-audiovisuel pour l'an prochain; nous sommes en pleine réflexion et nous examinons à la loupe les formations et les établissements: université, écoles privées, classes prépas ou BTS; c'est difficile d'y voir clair. Elle souhaiterait s'initier à la pratique en même temps qu'à la théorie.
Est-ce que quelqu'un a des conseils? Pour les parents: est-ce que votre/vos enfant(s) ont suivi ce type de formation? J'aimerais avoir un avis et savoir s'il est possible, dans les facs, d'avoir "l'annuaire" des anciens, comme dans certaines grandes écoles.
Merci pour votre aide et vos conseils.
PF
- RosanetteEsprit éclairé
Ton enfant est-il en S ? La question a son importance dès lors qu'on considère le concours de Louis Lumière par exemple.
Pour le reste, mon conseil serait qu'il aille en prépa littéraire si ses résultats le permettent. Evidemment, certaines prépa ont une option ciné, mais le volet pratique sera inexistant. Dans l'absolu, certains de mes camarades en prépa louchaient sur les écoles de ciné sans faire cette fameuse option. La prépa offre un enseignement pluridisciplinaire qui donne une solide assise rédactionnelle et culturelle des plus utiles pour un concours comme la Fémis.
Et puis tout simplement, la prépa donne une ou deux années pour affiner son choix et tenter les écoles qui valent le coup dans la profession (et elles ne sont pas nombreuses). Voire changer d'avis (bah oui), ou tenter une école de commerce avec une voie domaines culturelles.
Partir bille en tête dans une école hors de prix après le bac, vu l'état de l'audiovisuel aujourd'hui, c'est du suicide, très honnêtement. Les formations à la fac ne sont pas forcément très performantes (et j'ai vu beaucoup d'étudiants en L3 à Paris se réorienter un peu dans l'urgence après échec aux concours).
Reste le BTS, où on peut véritablement réussir dans un métier technique (monteur, son), mais là clairement il ne faut pas trop compter sur le volet théorique, et les années de galère seront bien là. J'ai notamment l'exemple d'un ancien camarade de lycée qui en vit, mais ce fut dur, et surtout il avait suivi l'option audiovisuel au lycée, ce qui lui avait permis de maturer un peu son choix.
Pour le reste, mon conseil serait qu'il aille en prépa littéraire si ses résultats le permettent. Evidemment, certaines prépa ont une option ciné, mais le volet pratique sera inexistant. Dans l'absolu, certains de mes camarades en prépa louchaient sur les écoles de ciné sans faire cette fameuse option. La prépa offre un enseignement pluridisciplinaire qui donne une solide assise rédactionnelle et culturelle des plus utiles pour un concours comme la Fémis.
Et puis tout simplement, la prépa donne une ou deux années pour affiner son choix et tenter les écoles qui valent le coup dans la profession (et elles ne sont pas nombreuses). Voire changer d'avis (bah oui), ou tenter une école de commerce avec une voie domaines culturelles.
Partir bille en tête dans une école hors de prix après le bac, vu l'état de l'audiovisuel aujourd'hui, c'est du suicide, très honnêtement. Les formations à la fac ne sont pas forcément très performantes (et j'ai vu beaucoup d'étudiants en L3 à Paris se réorienter un peu dans l'urgence après échec aux concours).
Reste le BTS, où on peut véritablement réussir dans un métier technique (monteur, son), mais là clairement il ne faut pas trop compter sur le volet théorique, et les années de galère seront bien là. J'ai notamment l'exemple d'un ancien camarade de lycée qui en vit, mais ce fut dur, et surtout il avait suivi l'option audiovisuel au lycée, ce qui lui avait permis de maturer un peu son choix.
- RuthvenGuide spirituel
La formation au lycée Guist'hau à Nantes (Cinésup) était excellente, il y a quelques années, je suppose que cela est toujours le cas :
http://guisthau.paysdelaloire.e-lyco.fr/le-superieur/cine-sup-/
Sinon voir aussi la possibilité d'intégrer l'INSAS à Bruxelles :
http://insas.be/entrer/entrer_en_bac/
Il y a un annuaire des anciens élèves :
http://insas.be/insas/diplomes/
http://guisthau.paysdelaloire.e-lyco.fr/le-superieur/cine-sup-/
Sinon voir aussi la possibilité d'intégrer l'INSAS à Bruxelles :
http://insas.be/entrer/entrer_en_bac/
Il y a un annuaire des anciens élèves :
http://insas.be/insas/diplomes/
- inzilbethNiveau 6
Rosanette a écrit:Ton enfant est-il en S ? La question a son importance dès lors qu'on considère le concours de Louis Lumière par exemple.
Pour le reste, mon conseil serait qu'il aille en prépa littéraire si ses résultats le permettent. Evidemment, certaines prépa ont une option ciné, mais le volet pratique sera inexistant. Dans l'absolu, certains de mes camarades en prépa louchaient sur les écoles de ciné sans faire cette fameuse option. La prépa offre un enseignement pluridisciplinaire qui donne une solide assise rédactionnelle et culturelle des plus utiles pour un concours comme la Fémis.
Et puis tout simplement, la prépa donne une ou deux années pour affiner son choix et tenter les écoles qui valent le coup dans la profession (et elles ne sont pas nombreuses). Voire changer d'avis (bah oui), ou tenter une école de commerce avec une voie domaines culturelles.
Partir bille en tête dans une école hors de prix après le bac, vu l'état de l'audiovisuel aujourd'hui, c'est du suicide, très honnêtement. Les formations à la fac ne sont pas forcément très performantes (et j'ai vu beaucoup d'étudiants en L3 à Paris se réorienter un peu dans l'urgence après échec aux concours).
Reste le BTS, où on peut véritablement réussir dans un métier technique (monteur, son), mais là clairement il ne faut pas trop compter sur le volet théorique, et les années de galère seront bien là. J'ai notamment l'exemple d'un ancien camarade de lycée qui en vit, mais ce fut dur, et surtout il avait suivi l'option audiovisuel au lycée, ce qui lui avait permis de maturer un peu son choix.
+ 1000.
Le passage par une prépa littéraire permet de se donner plus de chances pour intégrer une école assez prestigieuse pour s'assurer de trouver un emploi dans ce domaine. Le concours d'entrée à la FEMIS par exemple est extrêmement sélectif. Les métiers du cinéma sont variés de l'assistant réalisateur, au monteur en passant par le recherchiste... ! Le temps de la réflexion lui sera toujours profitable et la formation lui permettra si besoin de basculer plus facilement de basculer vers des métiers de gestion de projet dans le culturel par exemple.
Bonne chance en tout cas !
- BelaLugosiNiveau 6
Je vais passer pour une rabat-joie, mais de tous les gens que j'ai connus qui ont fait une fac de cinéma ou une école de cinéma, je ne connais personne (à part un) qui a réussi dans ce domaine.
J'ai un pote qui a fait la Fémis il y a 10 ans. Il a réalisé un petit court métrage dont personne n'a parlé et puis plus rien.
J'ai des potes ayant fait des études de cinéma à Paris III : ils vivotent ou touchent les aides sociales ou se reconvertissent.
Je connais un seul mec, par amis interposés, qui est devenu enseignant de cinéma à la fac mais après un parcours brillantissime jusqu'en doctorat. C'est évidemment un cas isolé.
Si j'avais des enfants, je ne les encouragerais pas dans cette voie-là. Même les métiers techniques dans l'audiovisuel sont durs à trouver et payés des clopinettes...
J'ai un pote qui a fait la Fémis il y a 10 ans. Il a réalisé un petit court métrage dont personne n'a parlé et puis plus rien.
J'ai des potes ayant fait des études de cinéma à Paris III : ils vivotent ou touchent les aides sociales ou se reconvertissent.
Je connais un seul mec, par amis interposés, qui est devenu enseignant de cinéma à la fac mais après un parcours brillantissime jusqu'en doctorat. C'est évidemment un cas isolé.
Si j'avais des enfants, je ne les encouragerais pas dans cette voie-là. Même les métiers techniques dans l'audiovisuel sont durs à trouver et payés des clopinettes...
- SeiGrand Maître
Ah, bah pour contrecarrer Bela Lugosi, j'ai pas mal d'amis qui ont fait des études de cinéma et qui s'en sortent, sans forcément fouler le tapis rouge de Cannes. Ceux qui ont le plus de mal sont ceux qui veulent réaliser ou rien, faire du cinéma ou rien. J'ai beaucoup d'exemples de parcours différents, les chemins sont vraiment assez multiples. Il va sans dire que c'est plus difficile d'obtenir un salaire décent que si l'on se lance dans l'informatique, ou autres voies en vogue, mais si ta fille est vraiment motivée, elle trouvera son chemin. Et si elle se reconvertit, est-ce vraiment si grave ?
La pratique n'est pas inexistante en prépa littéraire option cinéma, même si, évidemment, ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg de travail demandé en classe préparatoire et que cela n'équivaut pas la pratique en BTS et autres écoles préparatoires, tel le lycée Guist'hau, qui a été mentionné. Il me semble même qu'il y a une épreuve pratique à l'oral de l'ENS.
Pour ma part, je n'y ai pas appris grand chose en matière de lumière, son, pellicule, faute de matériel, mais j'y ai appris les rudiments de cadrage, j'ai appris énormément en montage, et j'ai pu réaliser trois courts-métrages, deux documentaires vraiment pas mal et une fiction un peu plus bancale (on est d'accord, avec le peu de moyens matériels, mais bon).
Plusieurs de mes camarades de prépa travaillent actuellement dans l'audiovisuel - scénariste (pour TF1 notamment), montage, production, assistant réalisateur... Et plusieurs mènent leurs projets personnels.
Si ta fille choisit un BTS, sache que le lycée Jacques Prévert à Boulogne était très recommandé et bien côté il y a encore quelques années, je suppose que ça n'a pas changé. Je connais pas mal de personnes qui sont passées par là, celles qui ont choisi de le suivre en alternance ont toutes un job (de simple technicien au cadreur et au monteur, à la télé le plus souvent, rarement au cinéma).
Je sais aussi que Besson a ouvert récemment sa propre école de cinéma, gratuite, et très axée sur la pratique. Les places y sont chères.
Les grandes écoles qui ont été citées (y compris l'INSAS) sont la voie la plus élitiste. Moins canonique, vraiment accès sur le cinéma d'auteur (je schématise un peu), mais également élitiste dans son genre, il y a Le Fresnoy dans le Nord de la France.
Enfin, Paris III est très théorique (j'y ai fait mon master). Plus pratique (à Paris), Nanterre, Paris X ou Saint-Denis, Paris VIII.
La pratique n'est pas inexistante en prépa littéraire option cinéma, même si, évidemment, ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg de travail demandé en classe préparatoire et que cela n'équivaut pas la pratique en BTS et autres écoles préparatoires, tel le lycée Guist'hau, qui a été mentionné. Il me semble même qu'il y a une épreuve pratique à l'oral de l'ENS.
Pour ma part, je n'y ai pas appris grand chose en matière de lumière, son, pellicule, faute de matériel, mais j'y ai appris les rudiments de cadrage, j'ai appris énormément en montage, et j'ai pu réaliser trois courts-métrages, deux documentaires vraiment pas mal et une fiction un peu plus bancale (on est d'accord, avec le peu de moyens matériels, mais bon).
Plusieurs de mes camarades de prépa travaillent actuellement dans l'audiovisuel - scénariste (pour TF1 notamment), montage, production, assistant réalisateur... Et plusieurs mènent leurs projets personnels.
Si ta fille choisit un BTS, sache que le lycée Jacques Prévert à Boulogne était très recommandé et bien côté il y a encore quelques années, je suppose que ça n'a pas changé. Je connais pas mal de personnes qui sont passées par là, celles qui ont choisi de le suivre en alternance ont toutes un job (de simple technicien au cadreur et au monteur, à la télé le plus souvent, rarement au cinéma).
Je sais aussi que Besson a ouvert récemment sa propre école de cinéma, gratuite, et très axée sur la pratique. Les places y sont chères.
Les grandes écoles qui ont été citées (y compris l'INSAS) sont la voie la plus élitiste. Moins canonique, vraiment accès sur le cinéma d'auteur (je schématise un peu), mais également élitiste dans son genre, il y a Le Fresnoy dans le Nord de la France.
Enfin, Paris III est très théorique (j'y ai fait mon master). Plus pratique (à Paris), Nanterre, Paris X ou Saint-Denis, Paris VIII.
- JohannesNiveau 1
Sei a écrit:Ah, bah pour contrecarrer Bela Lugosi, j'ai pas mal d'amis qui ont fait des études de cinéma et qui s'en sortent, sans forcément fouler le tapis rouge de Cannes.
Ahem, à l'inverse, attention; c'est loin d'être une preuve de réussite que de fouler tous les ans le tapis rouge à Cannes tu sais .
Je connais pas mal de mecs loosers pour qui c'est le cas parce que, précisément, ils vivent dans l'apparence et parviennent à avoir leur "ticket" et louer un costard en faisant jouer leurs relations pour faire partie de l’événement.
Alors qu'en réalité, à 35 ans ils touchent le RSA et c'est encore leurs parents qui les aident à payer leur loyer. :| (Après les avoir aidés, des années plus tôt, à payer leurs écoles de cinéma privées et supers chères) et qui n'ont jamais rien fait d'autre en dix ans que de réaliser un ou deux courts-métrages et fait un ou deux stages sur des petites ou moyennes productions...
Bref, ce n'est pas pour contredire le fond de ton propos, mais je réagissais sur ce point précis : méfions-nous des apparences!
Après, je rejoins le premier conseil qui a été donné : la prépa littéraire (ou autre CPGE d'ailleurs), tout simplement car je pense que c'est pas mal de se faire une culture solide avant d'entrer dans le milieu du cinéma et je pense vraiment que ça peut faire la différence.
Le genre d'olibrius que je cite dans mon premier paragraphe n'ont même pas le baccalauréat (même pas le brevet des collèges à vrai dire...)
- Philippus magisterNiveau 7
merci à vous tous d'avoir pris la peine et le temps de m'écrire; ça me fait plaisir et ça m'éclaire. Plusieurs témoignages se recoupent ici ou là, je vais réfléchir à tout ça. Si vous avez du nouveau ou s'il vous revient autre chose, je suis toujours preneur.
Cordialement,
PF
Cordialement,
PF
- RosanetteEsprit éclairé
S'il finit pat aller en prepa sans option ciné, dis-lui de ne surtout pas lâcher le cinéma, il faut qu'il se garde des moments pour consolider sa culture, voire être très occasionnellement figurant.
Le cinéma comme art a une place marginale dans les enseignements de cette filière, donc qu'il ne lâche pas la rampe. Que ça reste son loisir. Donc dans l'absolu viser des villes avec une bonne offre de ce point de vue.
Le cinéma comme art a une place marginale dans les enseignements de cette filière, donc qu'il ne lâche pas la rampe. Que ça reste son loisir. Donc dans l'absolu viser des villes avec une bonne offre de ce point de vue.
- glucheNiveau 10
Bonjour,
Je fais remonter ce post pour une demande assez comparable au message initial. Ma fille est en terminale générale avec un profil littéraire et souhaite devenir... actrice (scénariste aussi) et aller à Paris. C'est un projet ancien, réfléchi. Elle prépare déjà différents concours dont celui du CNSAD. Mais il y a très peu de places et très peu d'élus. Nous ne savons pas trop que lui conseiller comme formation possible. Elle se résigne actuellement à aller en prépa littéraire avec option théâtre ou cinéma, mais cela lui laisserait très peu de temps pour préparer ses concours. La formation au lycée Guist'hau à Nantes (Cinésup) a l'air idéale, mais il y a tellement peu de places que son dossier ne passera pas. Par ailleurs, notre budget est loin d'être extensible et elle est l'aînée, c'est aussi une source d'inquiétude sur le long terme.
Si vous avez des éclairages, des expérience à partager... merci d'avance.
Je fais remonter ce post pour une demande assez comparable au message initial. Ma fille est en terminale générale avec un profil littéraire et souhaite devenir... actrice (scénariste aussi) et aller à Paris. C'est un projet ancien, réfléchi. Elle prépare déjà différents concours dont celui du CNSAD. Mais il y a très peu de places et très peu d'élus. Nous ne savons pas trop que lui conseiller comme formation possible. Elle se résigne actuellement à aller en prépa littéraire avec option théâtre ou cinéma, mais cela lui laisserait très peu de temps pour préparer ses concours. La formation au lycée Guist'hau à Nantes (Cinésup) a l'air idéale, mais il y a tellement peu de places que son dossier ne passera pas. Par ailleurs, notre budget est loin d'être extensible et elle est l'aînée, c'est aussi une source d'inquiétude sur le long terme.
Si vous avez des éclairages, des expérience à partager... merci d'avance.
- JennyMédiateur
A-t-elle pu suivre la spé CAV ? Les enseignants connaissent en général bien les formations.
- glucheNiveau 10
Non, initialement elle était partie plutôt vers le théâtre, qu'elle pratique au lycée et surtout au conservatoire.
- JennyMédiateur
Il existe une licence cinéma à Paris 3, certains de mes élèves y ont été pris l'an dernier. D'autres ont postulé en BTS, les places sont chères cependant.
- Clecle78Bon génie
Un de mes élèves a été pris à Nantes, il a fait ensuite Louis Lumière et la Femis. Il a d'ailleurs présenté un film à Cannes il y a quelques années. Très bon élève
en bac s mais ni en option cinéma ni en option théâtre. Ça vaut le coup d'essayer pour ta fille. Qui sait, elle a peut-être sa chance.
en bac s mais ni en option cinéma ni en option théâtre. Ça vaut le coup d'essayer pour ta fille. Qui sait, elle a peut-être sa chance.
- Patience et raisonFidèle du forum
Il y a aussi des cursus en université, notamment Gustave Eiffel à Marne la Vallée.
_________________
Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- PoupoutchModérateur
Pour les formations en théâtre :
- attention, pour beaucoup d'écoles comme pour le CNSAD, le concours est accessible en justifiant d'au moins une année de préparation dans un conservatoire régional ou un cours privé, et les options théâtre ne sont pas suffisantes, il faut une pratique par ailleurs. C'est important parce que chaque année, des candidats se "cassent le nez" en le découvrant.
- il faut multiplier les tentatives, donc les écoles, et parfois accepter un délai dans son projet : plusieurs écoles (ENSATT, TNS, etc.) prennent à bac+2, l'occasion d'associer deux années de fac ou de prépa à son parcours. Il faut aussi accepter la mobilité géographique (il n'y a pas que Paris, il y a par exemple d'excellentes écoles à Cannes, ou à Rennes, ou encore à Lille...). Ne pas hésiter à aller voir les formations moins cotées qui peuvent être de bons tremplins (dans ma région, il y a par exemple un théâtre qui propose une classe "égalité des chances" accessible sur critères sociaux, qui prépare en 1 an au CNSAD, mais une année en conservatoire regional, moins difficile d'accès, est déjà un bon moyen de savoir si on va dans la bonne direction).
Pour le cinéma :
- j'ai des anciens élèves qui ont été pris dans des BTS cinéma-audiovisuel très demandés grâce à leur spé théâtre.
- là aussi, ne pas hésiter à entamer une formation universitaire qui donnera de bonnes bases (celle de Paris 3 était bien avant, je ne sais pas ce qu'il en est à présent) pour viser ensuite des écoles qui recrutent à bac+2 ou 3. Mais une prépa est sans doute aussi une bonne idée.
Bref, il faut faire des voeux larges, et aussi (c'est en tous cas ce que je conseille toujours à mes élèves) un voeu "de sécurité" qui n'est pas un renoncement : les métiers du cinéma et du théâtre sont des métiers où on entre aussi beaucoup en formation continue, et où des reconversions sont possibles (je connais des anciens camarades de fac, devenus acteurs, puis auteurs, qui ont ensuite fait un parcours en formation continue à la Femis pour devenir scénaristes, puis réalisateurs).
Il me semble en outre qu'à Guist'hau, il y a aussi possibilité de faire spé theatre en CPGE, ce qui peut permettre de postuler aux filières dramaturgie ou écriture dramatique de l'ENSATT.
C'est un beau projet qu'elle a, ta fille. Sans doute pas le plus sécurisant du point de vue d'un parent, mais on peut vraiment s'y épanouir à condition de savoir où on met les pieds. (n'hésite pas à poser des questions en MP, je suis au point au niveau théâtre, moins côté cinéma).
- attention, pour beaucoup d'écoles comme pour le CNSAD, le concours est accessible en justifiant d'au moins une année de préparation dans un conservatoire régional ou un cours privé, et les options théâtre ne sont pas suffisantes, il faut une pratique par ailleurs. C'est important parce que chaque année, des candidats se "cassent le nez" en le découvrant.
- il faut multiplier les tentatives, donc les écoles, et parfois accepter un délai dans son projet : plusieurs écoles (ENSATT, TNS, etc.) prennent à bac+2, l'occasion d'associer deux années de fac ou de prépa à son parcours. Il faut aussi accepter la mobilité géographique (il n'y a pas que Paris, il y a par exemple d'excellentes écoles à Cannes, ou à Rennes, ou encore à Lille...). Ne pas hésiter à aller voir les formations moins cotées qui peuvent être de bons tremplins (dans ma région, il y a par exemple un théâtre qui propose une classe "égalité des chances" accessible sur critères sociaux, qui prépare en 1 an au CNSAD, mais une année en conservatoire regional, moins difficile d'accès, est déjà un bon moyen de savoir si on va dans la bonne direction).
Pour le cinéma :
- j'ai des anciens élèves qui ont été pris dans des BTS cinéma-audiovisuel très demandés grâce à leur spé théâtre.
- là aussi, ne pas hésiter à entamer une formation universitaire qui donnera de bonnes bases (celle de Paris 3 était bien avant, je ne sais pas ce qu'il en est à présent) pour viser ensuite des écoles qui recrutent à bac+2 ou 3. Mais une prépa est sans doute aussi une bonne idée.
Bref, il faut faire des voeux larges, et aussi (c'est en tous cas ce que je conseille toujours à mes élèves) un voeu "de sécurité" qui n'est pas un renoncement : les métiers du cinéma et du théâtre sont des métiers où on entre aussi beaucoup en formation continue, et où des reconversions sont possibles (je connais des anciens camarades de fac, devenus acteurs, puis auteurs, qui ont ensuite fait un parcours en formation continue à la Femis pour devenir scénaristes, puis réalisateurs).
Il me semble en outre qu'à Guist'hau, il y a aussi possibilité de faire spé theatre en CPGE, ce qui peut permettre de postuler aux filières dramaturgie ou écriture dramatique de l'ENSATT.
C'est un beau projet qu'elle a, ta fille. Sans doute pas le plus sécurisant du point de vue d'un parent, mais on peut vraiment s'y épanouir à condition de savoir où on met les pieds. (n'hésite pas à poser des questions en MP, je suis au point au niveau théâtre, moins côté cinéma).
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- EdithWGrand sage
Une solide formation littéraire (en prépa), avec l’option théâtre ou cinéma, ça ne sera pas du temps perdu. Et ce n’est pas totalement incompatible avec une pratique personnelle, les élèves de prépa ne peuvent pas multiplier les activités mais une, c’est possible. Deux ou trois ans (si on cube) pour se cultiver, mûrir, et éventuellement préparer un concours en lien avec sa passion, à un coût raisonnable (études quasi gratuites), ce serait mon conseil (d’ancienne élève de prépa et mère d’une élève qui y est cette année). Les sites des prépas indiquent les débouchés possibles dans le domaine artistique. J’ai eu de bons echos de l’hk théâtre d’Avignon, cinéma de Clermont-Ferrand aussi.
- PoupoutchModérateur
Pour les écoles de théâtre, la très grande majorité réclame une formation solide, pas un atelier théâtre de 2h par semaine. C'est d'ailleurs pour cela que la plupart des écoles supérieures n'acceptent pas les élèves d'option théâtre s'ils n'ont pas une autre formation à côté. Ce sont généralement des formations "à plein temps" (qui nécessitent un investissement personnel important, peu compatible avec les contraintes d'une prépa, et ce plus encore lorsqu'il faut réussir à entrer dans la bonne école et dans la bonne prépa). Les prépa qui promettent une entrée dans les écoles de comédiens, franchement, je doute, le volume d'heures de pratique qui y est dispensé est insuffisant. En revanche comme je le disais, elles permettent d'entrer dans des filières autres des écoles de théâtre (administration à l'ENSATT, dramaturgie et mise en scène à l'ENSATT ou au TNS par exemple).EdithW a écrit:Une solide formation littéraire (en prépa), avec l’option théâtre ou cinéma, ça ne sera pas du temps perdu. Et ce n’est pas totalement incompatible avec une pratique personnelle, les élèves de prépa ne peuvent pas multiplier les activités mais une, c’est possible. Deux ou trois ans (si on cube) pour se cultiver, mûrir, et éventuellement préparer un concours en lien avec sa passion, à un coût raisonnable (études quasi gratuites), ce serait mon conseil (d’ancienne élève de prépa et mère d’une élève qui y est cette année). Les sites des prépas indiquent les débouchés possibles dans le domaine artistique. J’ai eu de bons echos de l’hk théâtre d’Avignon, cinéma de Clermont-Ferrand aussi.
La fac, où l'assiduité est moins contrôlée, l'EDT un peu plus flexible, me semble quand même un bon compromis pour cumuler avec une école de théâtre. Et je le redis : sans suivre une ecole agréée, le conservatoire national est hors de portée, quel que soit le talent du candidat.
Et pour le coup, je parle vraiment d'expérience, ayant enseigné dans ces différentes filières.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
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- Dadoo33Grand sage
Il y a l’université également Paris-Est, ex Marne-la-Vallée qui propose un cursus de cinéma depuis 20 ans.
Une amie y a fait ses études et s’en sort très bien.
Je la mets en contacte chaque année avec mes tles intéressés par la filière.
MP si tu veux pour plus de précisions.
Une amie y a fait ses études et s’en sort très bien.
Je la mets en contacte chaque année avec mes tles intéressés par la filière.
MP si tu veux pour plus de précisions.
- glucheNiveau 10
Merci à tous pour vos réponses.
Pour préciser un peu, ma fille suit déjà un cursus important au conservatoire en art dramatique (11 heures par semaine cette année), elle va tenter des concours cette année. Nous savons bien que ses chances sont plus que minces, d'autant qu'elle est très jeune, mais ce sera toujours une bonne expérience. Elle est à la fois tentée par une prépa parce qu'elle a conscience de viser haut et pense que la prépa serait formatrice, mais d'un autre côté, elle craint d'être trop frustrée. Elle va quand même demander la prépa à Nantes, elle n'a de toute façon rien à perdre, je pense. Son père pense qu'IL FAUT qu'elle fasse une prépa, moi, je serais plutôt de l'avis de Poupoutch, ça me semble difficilement compatible avec la poursuite d'une formation exigeante en art dramatique.
Concernant les licences Cinéma, je vais lui montrer celles que vous m'avez suggérées. Est-ce que le niveau se vaut à peu près partout ou est-ce qu'il y en a de plus cotées ou à éviter?
Merci pour ta proposition Dadoo, je te recontacterai par MP.
Pour préciser un peu, ma fille suit déjà un cursus important au conservatoire en art dramatique (11 heures par semaine cette année), elle va tenter des concours cette année. Nous savons bien que ses chances sont plus que minces, d'autant qu'elle est très jeune, mais ce sera toujours une bonne expérience. Elle est à la fois tentée par une prépa parce qu'elle a conscience de viser haut et pense que la prépa serait formatrice, mais d'un autre côté, elle craint d'être trop frustrée. Elle va quand même demander la prépa à Nantes, elle n'a de toute façon rien à perdre, je pense. Son père pense qu'IL FAUT qu'elle fasse une prépa, moi, je serais plutôt de l'avis de Poupoutch, ça me semble difficilement compatible avec la poursuite d'une formation exigeante en art dramatique.
Concernant les licences Cinéma, je vais lui montrer celles que vous m'avez suggérées. Est-ce que le niveau se vaut à peu près partout ou est-ce qu'il y en a de plus cotées ou à éviter?
Merci pour ta proposition Dadoo, je te recontacterai par MP.
- zeprofGrand sage
Je m'ajoute sur le fil car ma fille ainée est en pleine interrogation : elle s'était jusqu'ici destinée à une licence de lettres modernes car elle voulait, à terme, devenir bibliothécaire.
Depuis un an et demi environ, elle pense de plus en plus à travailler dans l'audio visuel (montage, réalisation etc.)
Elle a toujours été passionnée par le cinéma (elle voit beaucoup de vieux films), la photographie (elle a un reflex depuis 2 ans et travaille en manuel dessus), elle fait des montages de vidéos depuis plusieurs années et cette année, participe à un atelier audio-visuel où elle apprend à manipuler le matériel et elle est en train de réaliser un court métrage avec le groupe.
Bon c'est surtout du loisir pour l'instant, mais ça prend de plus en plus de place et elle envisage vraiment sérieusement en faire un métier. Jouer ne l'intéresse pas. Ce qui lui plait, c'est la réalisation le montage, la prise de son, etc.
Elle voudrait donc s'inscrire dans une école où elle pourrait apprendre ces métiers-là.
Nous la soutenons si c'est ce qu'elle veut faire, mais le problème, c'est que nous n'y connaissons absolument rien et n'avons aucun contact dans ce milieu et nous ne savons pas comment l'aider.
Elle est en terminale cette année (dominante littéraire : elle a HLP et LLCE anglais comme enseignement de spé) et parcoursup approchant elle commence à paniquer et à se poser une multitude de questions et je ne sais pas trop vers qui me tourner pour avoir les bons renseignements.
merci d'avance pour toute piste
Depuis un an et demi environ, elle pense de plus en plus à travailler dans l'audio visuel (montage, réalisation etc.)
Elle a toujours été passionnée par le cinéma (elle voit beaucoup de vieux films), la photographie (elle a un reflex depuis 2 ans et travaille en manuel dessus), elle fait des montages de vidéos depuis plusieurs années et cette année, participe à un atelier audio-visuel où elle apprend à manipuler le matériel et elle est en train de réaliser un court métrage avec le groupe.
Bon c'est surtout du loisir pour l'instant, mais ça prend de plus en plus de place et elle envisage vraiment sérieusement en faire un métier. Jouer ne l'intéresse pas. Ce qui lui plait, c'est la réalisation le montage, la prise de son, etc.
Elle voudrait donc s'inscrire dans une école où elle pourrait apprendre ces métiers-là.
Nous la soutenons si c'est ce qu'elle veut faire, mais le problème, c'est que nous n'y connaissons absolument rien et n'avons aucun contact dans ce milieu et nous ne savons pas comment l'aider.
Elle est en terminale cette année (dominante littéraire : elle a HLP et LLCE anglais comme enseignement de spé) et parcoursup approchant elle commence à paniquer et à se poser une multitude de questions et je ne sais pas trop vers qui me tourner pour avoir les bons renseignements.
merci d'avance pour toute piste
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- JennyMédiateur
Il y a un BTS Audiovisuel à Jacques Prévert à Boulogne Billancourt. Il doit y en avoir ailleurs.
- zeprofGrand sage
D'accord, merci. J'avais effectivement repéré les BTS qui me semblent plus aller dans le sens de ce qui l'intéresse. je vais regarder où il y en a.
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- RuthvenGuide spirituel
Ces BTS recrutaient plutôt des profils scientifiques.
- zeprofGrand sage
Oui j'en ai l'impression... le profil de ma fille ne correspond pas du coup...
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