- KeaFidèle du forum
Je suis d'accord sur le principe, mais je suis pour l'instant incapable de relier les compétences que j'évalue (qui sont les compétences du programme de ma discipline) aux compétences du socle.Franck059 a écrit:Je ne suis pas pro-compétences mais j'essaie d'être logique :
Avec des notes sur le bulletin, est-ce que l'ensemble des devoirs notés d'une matière apparaissaient ? non
Est-ce qu'apparaissaient les détails des exercices pour chaque devoir ? non.
Pour les compétences, c'est la même chose.
Que les domaines apparaissent, c'est une chose. Que l'ensemble des items apparaissent, c'est une absurdité.
On parle de compétences pour les élèves, mais certains CDE semblent totalement incompétents, d'une part dans le paramétrage de Pronote (il y a pourtant des tutoriels en ligne), d'autre part dans la communication aux parents, ce qui est plus grave.
Par exemple, lorsque j'évalue "Ecrire pour communiquer et échanger", mes critères recouvrent à la fois la maîtrise des langages (expression) et les représentations du monde (à travers les connaissances utilisées par l'élève, notamment).
Le programme relie chaque compétence disciplinaire à au moins deux domaines du socle... J'ai cherché à faire correspondre chaque sous-compétence du programme à un seul domaine du socle. En vain. Idem pour mes collègues. On a donc laissé tomber.
Je ne sais déjà pas comment je vais m'en sortir en fin d'année quand il faudra se positionner sur la maîtrise de chaque domaine du socle, alors si on me demande de le faire pour le premier trimestre... :gratte:
Comment Pronote gère-t-il l'évaluation d'un même domaine du socle par plusieurs disciplines ? Par exemple, si le professeur de Français et le professeur de SVT entrent une compétence du domaine 1 mais ne sont pas d'accord sur le niveau, qu'est-ce qui apparaît sur le bulletin ?
- LaepixiaNiveau 8
Si le professeur de SVT choisit "vert" sur une compétence et le professeur de français choisit "rouge" sur la même, tu as une jolie barre moitié verte moitié rouge.
On réduit de plus en plus l'importance du français de cette façon détournée. Il faut bien cacher la misère et ne surtout pas montrer que la perte conséquente des heures de français en primaire et au collège depuis 30 ans pourrait bien être la cause majeure de cette misère.
On réduit de plus en plus l'importance du français de cette façon détournée. Il faut bien cacher la misère et ne surtout pas montrer que la perte conséquente des heures de français en primaire et au collège depuis 30 ans pourrait bien être la cause majeure de cette misère.
- VinZTDoyen
A-t-on pensé aux parents daltoniens ?
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- LaepixiaNiveau 8
J'ai une solution à proposer : utiliser des pikachus.
Maîtrise géniale : 4 pikachus
Maîtrise presque géniale : 3 pikachus
Maîtrise moyennement géniale : 2 pikachus
Maîtrise petitement géniale : 1 pikachu.
Je ne sais plus dans quel article était mentionnée une formidable enseignante qui utilise des petits montres à la place des couleurs.
NB : vous pouvez choisir vos propres personnages pour vous adapter à votre jeune public, soyez inventif.
Maîtrise géniale : 4 pikachus
Maîtrise presque géniale : 3 pikachus
Maîtrise moyennement géniale : 2 pikachus
Maîtrise petitement géniale : 1 pikachu.
Je ne sais plus dans quel article était mentionnée une formidable enseignante qui utilise des petits montres à la place des couleurs.
NB : vous pouvez choisir vos propres personnages pour vous adapter à votre jeune public, soyez inventif.
- bernardoFidèle du forum
Ci-dessous un tract rédigé par des professeurs d'une école de Paris 13e :
"
La meilleure évaluation des élèves restera toujours la connaissance que les enseignants ont de leurs élèves. Que l'on mette des notes, des appréciations, que l'on vise des compétences, des scores... bref quelque soit la façon dont on procède pour savoir où en sont nos élèves, c'est le rapport personnel que nous avons avec nos élèves et l'observation de leurs travaux qui nous permettent de juger de l'avancée de leur scolarité.
L'évaluation de nos élèves est donc indubitablement liée à nos pratiques pédagogiques et au regard que nous avons sur chacun de nos élèves.
Vouloir uniformiser l'évaluation à travers un Livret scolaire unique, qui plus est numérique, est tout simplement une aberration mortifère pour nos libertés pédagogiques et la richesse qui découle de nos différences de pratiques, richesse qui bénéficie aux élèves et à l'ensemble du système scolaire.
Le LSUN est dans la lignée des réformes en œuvre depuis plus de dix ans. Sa principale fonction est de faire croire aux parents que le ministère met tout en œuvre pour assurer un suivi personnalisé de chaque élève. Ce soi-disant suivi personnalisé, comme pour l'aide personnalisée (AP) devenue activités pédagogiques complémentaires (APC), ne sert qu'à masquer deux choses : la première, la lente dégradation des conditions d'enseignement et notamment des systèmes d'aide aux élèves en grande difficultés, disparition des RASED, disparition des ULIS avec l'intégration forcée dans les classes et donc la désintégration des ULIS, la seconde le nivellement par le bas des programmes et donc la baisse programmée du niveau scolaire général.
Il ne s'agit plus de se donner les moyens de fournir aux élèves un solide bagage scolaire qui leur permettra de faire des choix, mais de faire atteindre à moindre coût un niveau minimal, normalisé et d'usage pratique pour le patronat. On est donc bien loin d'une politique éducative ambitieuse.
Le LSUN, salué positivement par le MEDEF, est donc un aboutissement, celui d'une politique normative en matière de pédagogie et restrictive en terme de contenu, car l'outil numérique si il ne garantie en rien un regard simplifié pour les parents, permet en revanche un véritable flicage par le ministère du travail des enseignants en plus de la création d'un dossier scolaire qui suit l'élève pour le meilleur et aussi pour le pire.
En effet la création d'un fichier numérisé, fait que le livret scolaire anciennement propriété de l'élève et de sa famille devient alors propriété de l'Etat, ce qui change singulièrement la donne, avec le fait que l'accès aux données limité confidentiellement à la seule Education nationale n'est nullement garanti.
En conclusion le LSUN n'est pas qu'un simple gadget informatique visant à masquer l'absence d'une politique ambitieuse pour l'Ecole publique. Outil de normalisation et de mise au pas des pratiques pédagogiques des enseignants, outil de fichage des élèves et de dés-appropriation pour les élèves et leur famille, notamment celle les plus éloignées de l'école, le LSUN mérite d'être combattu.
Un petit survol syndical montre que partout en France la grogne monte autour du LSUN, les appels à moratoire, à ne pas remplir telle partie du livret, à ne pas faire le premier livret , les constats de surcharge de travail, de dysfonctionnement se multiplient avec les mêmes réserves, critiques et arguments qui reviennent à longueur de sites syndicaux, département par département, voire nationalement.
Alors face à un ministère aux abois qui n'a plus que quelques mois pour faire passer en force son dernier mauvais coup, en multipliant les injonctions hiérarchiques, les réunions dites de « formation » et les pressions, qu'attend-on ?
Lançons un véritable appel au boycott du LSUN avec nos collègues du secondaire !"
"
NON au LSUN !!!
La meilleure évaluation des élèves restera toujours la connaissance que les enseignants ont de leurs élèves. Que l'on mette des notes, des appréciations, que l'on vise des compétences, des scores... bref quelque soit la façon dont on procède pour savoir où en sont nos élèves, c'est le rapport personnel que nous avons avec nos élèves et l'observation de leurs travaux qui nous permettent de juger de l'avancée de leur scolarité.
L'évaluation de nos élèves est donc indubitablement liée à nos pratiques pédagogiques et au regard que nous avons sur chacun de nos élèves.
Vouloir uniformiser l'évaluation à travers un Livret scolaire unique, qui plus est numérique, est tout simplement une aberration mortifère pour nos libertés pédagogiques et la richesse qui découle de nos différences de pratiques, richesse qui bénéficie aux élèves et à l'ensemble du système scolaire.
Le LSUN est dans la lignée des réformes en œuvre depuis plus de dix ans. Sa principale fonction est de faire croire aux parents que le ministère met tout en œuvre pour assurer un suivi personnalisé de chaque élève. Ce soi-disant suivi personnalisé, comme pour l'aide personnalisée (AP) devenue activités pédagogiques complémentaires (APC), ne sert qu'à masquer deux choses : la première, la lente dégradation des conditions d'enseignement et notamment des systèmes d'aide aux élèves en grande difficultés, disparition des RASED, disparition des ULIS avec l'intégration forcée dans les classes et donc la désintégration des ULIS, la seconde le nivellement par le bas des programmes et donc la baisse programmée du niveau scolaire général.
Il ne s'agit plus de se donner les moyens de fournir aux élèves un solide bagage scolaire qui leur permettra de faire des choix, mais de faire atteindre à moindre coût un niveau minimal, normalisé et d'usage pratique pour le patronat. On est donc bien loin d'une politique éducative ambitieuse.
Le LSUN, salué positivement par le MEDEF, est donc un aboutissement, celui d'une politique normative en matière de pédagogie et restrictive en terme de contenu, car l'outil numérique si il ne garantie en rien un regard simplifié pour les parents, permet en revanche un véritable flicage par le ministère du travail des enseignants en plus de la création d'un dossier scolaire qui suit l'élève pour le meilleur et aussi pour le pire.
En effet la création d'un fichier numérisé, fait que le livret scolaire anciennement propriété de l'élève et de sa famille devient alors propriété de l'Etat, ce qui change singulièrement la donne, avec le fait que l'accès aux données limité confidentiellement à la seule Education nationale n'est nullement garanti.
En conclusion le LSUN n'est pas qu'un simple gadget informatique visant à masquer l'absence d'une politique ambitieuse pour l'Ecole publique. Outil de normalisation et de mise au pas des pratiques pédagogiques des enseignants, outil de fichage des élèves et de dés-appropriation pour les élèves et leur famille, notamment celle les plus éloignées de l'école, le LSUN mérite d'être combattu.
Un petit survol syndical montre que partout en France la grogne monte autour du LSUN, les appels à moratoire, à ne pas remplir telle partie du livret, à ne pas faire le premier livret , les constats de surcharge de travail, de dysfonctionnement se multiplient avec les mêmes réserves, critiques et arguments qui reviennent à longueur de sites syndicaux, département par département, voire nationalement.
Alors face à un ministère aux abois qui n'a plus que quelques mois pour faire passer en force son dernier mauvais coup, en multipliant les injonctions hiérarchiques, les réunions dites de « formation » et les pressions, qu'attend-on ?
Lançons un véritable appel au boycott du LSUN avec nos collègues du secondaire !"
- BalthamosDoyen
J'étais en train de remplir un bulletin avec l'intention de ne pas faire figurer les compétences et éléments du programme travaillé mais par curiosité j'ai cliqué dessus.
Et ça m'a donné envie de cliquer pour indiquer malgré tout.
Avec la décomposition des différentes compétences (analyser un document devient : comprendre le sens général / identifier le document et son point de vu particulier/ extraire les informations/ confronter un document/ utiliser les connaissances pour le comprendre/ extraire des informations pertinentes), je peux cliquer sur environ 70 cases pour le premier trimestre. Plus la possibilité d'en ajouter des personnelles.
J'imagine si chaque enseignant faisait ça, il y aurait 15 pages de bulletin.
Et ça m'a donné envie de cliquer pour indiquer malgré tout.
Avec la décomposition des différentes compétences (analyser un document devient : comprendre le sens général / identifier le document et son point de vu particulier/ extraire les informations/ confronter un document/ utiliser les connaissances pour le comprendre/ extraire des informations pertinentes), je peux cliquer sur environ 70 cases pour le premier trimestre. Plus la possibilité d'en ajouter des personnelles.
J'imagine si chaque enseignant faisait ça, il y aurait 15 pages de bulletin.
- amethysteDoyen
Message du PA : au vu du bulletin, et comme les compétences affichées sont celles du cahier de textes, il faut décocher les compétences pour éviter de surcharger le bulletin. Joint un exemple d'un bulletin (et encore, partiellement rempli : 2 pages). Ah, oui, le 1er conseil de classe est demain, je n'aurai pas le temps de défaire mon joli travail. Ils veulent des compétences, ils vont en avoir !
- BalthamosDoyen
Le système est génial quand il pousse le chef a te demander de ne pas suivre les règles.
_________________
- Spoiler:
- AsarteLilithBon génie
amethyste a écrit: Message du PA : au vu du bulletin, et comme les compétences affichées sont celles du cahier de textes, il faut décocher les compétences pour éviter de surcharger le bulletin. Joint un exemple d'un bulletin (et encore, partiellement rempli : 2 pages). Ah, oui, le 1er conseil de classe est demain, je n'aurai pas le temps de défaire mon joli travail. Ils veulent des compétences, ils vont en avoir !
Pareil, avec 3 pages. Tant pis pour eux, moi j'ai coché ce que j'ai bossé, ça fait moins de 10 items. Qu'ils se débrouillent : ils l'ont voulu, ces Georges Dandin !
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- InvitéInvité
Que ce soit en français ou en mathématiques, pour ne citer que ces matières, les compétences ont été mal pensées... en regard des domaines du socle. En effet, c'est le foutoir dans la mesure où une compétence peut se rattacher à plusieurs domaines...Kea a écrit:Je suis d'accord sur le principe, mais je suis pour l'instant incapable de relier les compétences que j'évalue (qui sont les compétences du programme de ma discipline) aux compétences du socle.Franck059 a écrit:Je ne suis pas pro-compétences mais j'essaie d'être logique :
Avec des notes sur le bulletin, est-ce que l'ensemble des devoirs notés d'une matière apparaissaient ? non
Est-ce qu'apparaissaient les détails des exercices pour chaque devoir ? non.
Pour les compétences, c'est la même chose.
Que les domaines apparaissent, c'est une chose. Que l'ensemble des items apparaissent, c'est une absurdité.
On parle de compétences pour les élèves, mais certains CDE semblent totalement incompétents, d'une part dans le paramétrage de Pronote (il y a pourtant des tutoriels en ligne), d'autre part dans la communication aux parents, ce qui est plus grave.
Par exemple, lorsque j'évalue "Ecrire pour communiquer et échanger", mes critères recouvrent à la fois la maîtrise des langages (expression) et les représentations du monde (à travers les connaissances utilisées par l'élève, notamment).
Le programme relie chaque compétence disciplinaire à au moins deux domaines du socle... J'ai cherché à faire correspondre chaque sous-compétence du programme à un seul domaine du socle. En vain. Idem pour mes collègues. On a donc laissé tomber.
Je ne sais déjà pas comment je vais m'en sortir en fin d'année quand il faudra se positionner sur la maîtrise de chaque domaine du socle, alors si on me demande de le faire pour le premier trimestre... :gratte:
Comment Pronote gère-t-il l'évaluation d'un même domaine du socle par plusieurs disciplines ? Par exemple, si le professeur de Français et le professeur de SVT entrent une compétence du domaine 1 mais ne sont pas d'accord sur le niveau, qu'est-ce qui apparaît sur le bulletin ?
En EPS, une compétence par domaine ! Idem en svt, sciences physiques et technologie, qui partagent les mêmes compétences (il fallait bien préparer la fusion des ces trois disciplines en une seule), à l'exception peut être d'un domaine qui en contient deux.
Dans ce cas, il vaut peut être mieux se référer aux documents d'accompagnement sur l'évaluation mis en ligne tout récemment sur eduscol, mais parus trop tard, le premier trimestre étant déjà bien engagé...
Pour chaque domaine, il y a une colonne reprenant les éléments signifiants (on ne parle plus donc de compétences, il s'agit même parfois d'un retour aux capacités du programme officiel !!!)
Cycle 4 :
Domaine 1.1 6 éléments signifiants
Domaine 1.2 5 éléments
Domaine 1.3 7 éléments
Domaine 1.4 4 éléments
Domaine 2 4 éléments
Domaine 3 4 éléments
Domaine 4 4 éléments
Domaine 5 3 éléments
- InvitéInvité
Le LSUN est évidemment un outil politique.bernardo a écrit:Ci-dessous un tract rédigé par des professeurs d'une école de Paris 13e :
"NON au LSUN !!!
La meilleure évaluation des élèves restera toujours la connaissance que les enseignants ont de leurs élèves. Que l'on mette des notes, des appréciations, que l'on vise des compétences, des scores... bref quelque soit la façon dont on procède pour savoir où en sont nos élèves, c'est le rapport personnel que nous avons avec nos élèves et l'observation de leurs travaux qui nous permettent de juger de l'avancée de leur scolarité.
L'évaluation de nos élèves est donc indubitablement liée à nos pratiques pédagogiques et au regard que nous avons sur chacun de nos élèves.
Vouloir uniformiser l'évaluation à travers un Livret scolaire unique, qui plus est numérique, est tout simplement une aberration mortifère pour nos libertés pédagogiques et la richesse qui découle de nos différences de pratiques, richesse qui bénéficie aux élèves et à l'ensemble du système scolaire.
Le LSUN est dans la lignée des réformes en œuvre depuis plus de dix ans. Sa principale fonction est de faire croire aux parents que le ministère met tout en œuvre pour assurer un suivi personnalisé de chaque élève. Ce soi-disant suivi personnalisé, comme pour l'aide personnalisée (AP) devenue activités pédagogiques complémentaires (APC), ne sert qu'à masquer deux choses : la première, la lente dégradation des conditions d'enseignement et notamment des systèmes d'aide aux élèves en grande difficultés, disparition des RASED, disparition des ULIS avec l'intégration forcée dans les classes et donc la désintégration des ULIS, la seconde le nivellement par le bas des programmes et donc la baisse programmée du niveau scolaire général.
Il ne s'agit plus de se donner les moyens de fournir aux élèves un solide bagage scolaire qui leur permettra de faire des choix, mais de faire atteindre à moindre coût un niveau minimal, normalisé et d'usage pratique pour le patronat. On est donc bien loin d'une politique éducative ambitieuse.
Le LSUN, salué positivement par le MEDEF, est donc un aboutissement, celui d'une politique normative en matière de pédagogie et restrictive en terme de contenu, car l'outil numérique si il ne garantie en rien un regard simplifié pour les parents, permet en revanche un véritable flicage par le ministère du travail des enseignants en plus de la création d'un dossier scolaire qui suit l'élève pour le meilleur et aussi pour le pire.
En effet la création d'un fichier numérisé, fait que le livret scolaire anciennement propriété de l'élève et de sa famille devient alors propriété de l'Etat, ce qui change singulièrement la donne, avec le fait que l'accès aux données limité confidentiellement à la seule Education nationale n'est nullement garanti.
En conclusion le LSUN n'est pas qu'un simple gadget informatique visant à masquer l'absence d'une politique ambitieuse pour l'Ecole publique. Outil de normalisation et de mise au pas des pratiques pédagogiques des enseignants, outil de fichage des élèves et de dés-appropriation pour les élèves et leur famille, notamment celle les plus éloignées de l'école, le LSUN mérite d'être combattu.
Un petit survol syndical montre que partout en France la grogne monte autour du LSUN, les appels à moratoire, à ne pas remplir telle partie du livret, à ne pas faire le premier livret , les constats de surcharge de travail, de dysfonctionnement se multiplient avec les mêmes réserves, critiques et arguments qui reviennent à longueur de sites syndicaux, département par département, voire nationalement.
Alors face à un ministère aux abois qui n'a plus que quelques mois pour faire passer en force son dernier mauvais coup, en multipliant les injonctions hiérarchiques, les réunions dites de « formation » et les pressions, qu'attend-on ?
Lançons un véritable appel au boycott du LSUN avec nos collègues du secondaire !"
Voyez comme on s'occupe de vos rejetons et voyez comme ils réussissent grâce aux projets, à l'AP, aux parcours individuels... Objet de communication à l'attention des parents.
Par contre le côté flicage, pur fantasme selon moi. Cet outil franco-français aura une valeur proche de zéro tout simplement. Parce que au final, tout le monde sera beau et gentil, comme à l'école des fans.
Les universités, les entreprises réclament désormais des certifications internationales reconnues, telles le TOEFL, le TOIC, VOLTAIRE; PIX, etc... On laisse désormais à des officines privées le soin, moyennant finance, de procéder à l'évaluation.
Les évaluations de l'EN ? Du pipeau... Et son LSUN ne vaudra pas un clou.
- amethysteDoyen
Pour ce que j'en ai lu/compris, dans notre programme de SVT, chaque compétence est clairement rattachée à 1,2 ou 3 domaines. D'où l'incompréhension totale de la chose.Franck059 a écrit: Idem en svt, sciences physiques et technologie, qui partagent les mêmes compétences (il fallait bien préparer la fusion des ces trois disciplines en une seule), à l'exception peut être d'un domaine qui en contient deux.
- amethysteDoyen
Bon, je viens de consulter Pronotes, les compétences/éléments du programme n'apparaissent plus.
- SheldonNiveau 9
J'ai lancé une impression test d'un bulletin d'élève.
Le bulletin sort sur une page.
Les profs ont pourtant mis jusqu’à 40 items.
Il n'y a que les 6 premières compétences qui s'impriment.
Est-ce un paramétrage pronote (je suis admin et je ne le trouve nul part) ou bien est-ce tronqué d'office ?
Du coup, ceux qui saisissent plus de 6 compétences pour faire un bulletin king size, ça ne marche pas.
Et les parents n'en verront RIEN.
Le bulletin sort sur une page.
Les profs ont pourtant mis jusqu’à 40 items.
Il n'y a que les 6 premières compétences qui s'impriment.
Est-ce un paramétrage pronote (je suis admin et je ne le trouve nul part) ou bien est-ce tronqué d'office ?
Du coup, ceux qui saisissent plus de 6 compétences pour faire un bulletin king size, ça ne marche pas.
Et les parents n'en verront RIEN.
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- amethysteDoyen
Sur la page que nous a envoyé le cde (page de bilan sur la classe, jointe au bulletin), il y a jusqu'à 15 compétences affichées pour les Maths . Je pense qu'il doit y avoir un paramétrage effectivement.
- InvitéInvité
Au temps pour moi, effectivement.amethyste a écrit:Pour ce que j'en ai lu/compris, dans notre programme de SVT, chaque compétence est clairement rattachée à 1,2 ou 3 domaines. D'où l'incompréhension totale de la chose.Franck059 a écrit: Idem en svt, sciences physiques et technologie, qui partagent les mêmes compétences (il fallait bien préparer la fusion des ces trois disciplines en une seule), à l'exception peut être d'un domaine qui en contient deux.
Les choses sont par contre plus simples en physique-chimie, et encore plus en technologie.
Les compétences majeures portent le même intitulé mais ne renvoient pas systématiquement aux mêmes domaines (sans doute à cause des sous-compétences). Quel foutoir quand même...
La palme de la simplicité va donc à l'EPS.
- RabelaisVénérable
L'ensemble des profs de français de notre collège a signifié une fin de non recevoir à la demande de les faire apparaître dans les bulletins.
Nous espérons être suivis.
Nous espérons être suivis.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- VanGogh59Expert spécialisé
Il faudrait que dans tous les établissements, on fasse le forcing ou au moins on traîne sacrément les pieds pour éviter qu'on continue à nous imposer cette usine à gaz. A force de bras-de-fer, les CDE à bout de nerf seront bien obligés de faire remonter au plus haut notre opposition à cette idiotie...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- GalliaNiveau 9
Dans notre collège, le CDE a supprimé cette case pour le 1er trimestre. Il a dit qu'on verrait ça plus tard.
_________________
On nous apprend à désapprendre.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Pas de nouveau bulletin ce trimestre, on fait tout à l'ancienne.
_________________
Asinus asinum fricat
- SheldonNiveau 9
La page bilan du cc est peut-être longue mais je parlais du bulletin ÉLÈVE.
En avez vous vus avec plus de 6 competences ???
En avez vous vus avec plus de 6 competences ???
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- GrypheMédiateur
Sur le site d'Index-education, le point sur la question :
http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5515.php
Une autre page plus pointue : http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5520.php
Pronote a écrit:
Quelles données de PRONOTE vont être remontées vers LSU ?
La remontée des données vers LSU est obligatoire à la fin de chaque cycle (CE2, 6e, 3e) mais il est conseillé de faire l’export à la fin de chaque période (a minima à la fin de chaque année scolaire).
1/ Les données obligatoires pour chaque élève
Si certaines données sont manquantes, l'élève ou les résultats pour la discipline ne seront pas remontés vers LSU.
L'identifiant SIECLE
Pour chaque discipline : le professeur, les éléments de programme travaillés, la moyenne ou le positionnement, l’appréciation
Le nombre d’absences justifiées et injustifiées, le nombre de retards (calculés automatiquement par PRONOTE)
La date du conseil de classe (récupéré d'EDT ou saisi dans la colonne Conseil de classe de la liste des classes)
L’appréciation du conseil de classe concernant les acquis et conseils pour progresser
2/ Les données facultatives pour chaque élève
Ces données ne sont pas obligatoires mais seront remontées dans LSU si elles ont été saisies ou calculées dans le logiciel.
Les parcours éducatifs
Les thématiques EPI et les appréciations
Les accompagnements personnalisés et les appréciations
Le nombre d’heures de cours manqués
Les modalités spécifiques d’accompagnement
Les bilans de compétences de fin de cycle (sans le détail des items)
Les données administratives liées à l’élève et ses responsables
http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5515.php
Une autre page plus pointue : http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5520.php
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- KeaFidèle du forum
Merci pour les détails.Franck059 a écrit:Que ce soit en français ou en mathématiques, pour ne citer que ces matières, les compétences ont été mal pensées... en regard des domaines du socle. En effet, c'est le foutoir dans la mesure où une compétence peut se rattacher à plusieurs domaines...
En EPS, une compétence par domaine ! Idem en svt, sciences physiques et technologie, qui partagent les mêmes compétences (il fallait bien préparer la fusion des ces trois disciplines en une seule), à l'exception peut être d'un domaine qui en contient deux.
Dans ce cas, il vaut peut être mieux se référer aux documents d'accompagnement sur l'évaluation mis en ligne tout récemment sur eduscol, mais parus trop tard, le premier trimestre étant déjà bien engagé...
Pour chaque domaine, il y a une colonne reprenant les éléments signifiants (on ne parle plus donc de compétences, il s'agit même parfois d'un retour aux capacités du programme officiel !!!)
Cycle 4 :
Domaine 1.1 6 éléments signifiants
Domaine 1.2 5 éléments
Domaine 1.3 7 éléments
Domaine 1.4 4 éléments
Domaine 2 4 éléments
Domaine 3 4 éléments
Domaine 4 4 éléments
Domaine 5 3 éléments
En HG, c'est aussi le foutoir. Je viens de regarder les documents d'accompagnement. Pour une malheureuse petite réponse construite de 5-6 lignes, je devrais évaluer au moins un élément signifiant du domaine 1.1 (par exemple, écrire) et deux éléments du domaine 5 (par exemple, se situer dans le temps ou l'espace, et raisonner). Seulement, décomposer le travail d'un élève de la sorte n'a pour moi aucun sens (et c'est à l'inverse de ce qu'une compétence est censée être) et je ne veux pas avoir trois cases à cocher à chaque réponse sur une copie.
- KeaFidèle du forum
Tiens, en lisant l'arrêté du 31/12/2015, j'avais compris que la mention des EPI et de l'AP était obligatoire.Gryphe a écrit:Sur le site d'Index-education, le point sur la question :Pronote a écrit:
Quelles données de PRONOTE vont être remontées vers LSU ?
La remontée des données vers LSU est obligatoire à la fin de chaque cycle (CE2, 6e, 3e) mais il est conseillé de faire l’export à la fin de chaque période (a minima à la fin de chaque année scolaire).
1/ Les données obligatoires pour chaque élève
Si certaines données sont manquantes, l'élève ou les résultats pour la discipline ne seront pas remontés vers LSU.
L'identifiant SIECLE
Pour chaque discipline : le professeur, les éléments de programme travaillés, la moyenne ou le positionnement, l’appréciation
Le nombre d’absences justifiées et injustifiées, le nombre de retards (calculés automatiquement par PRONOTE)
La date du conseil de classe (récupéré d'EDT ou saisi dans la colonne Conseil de classe de la liste des classes)
L’appréciation du conseil de classe concernant les acquis et conseils pour progresser
2/ Les données facultatives pour chaque élève
Ces données ne sont pas obligatoires mais seront remontées dans LSU si elles ont été saisies ou calculées dans le logiciel.
Les parcours éducatifs
Les thématiques EPI et les appréciations
Les accompagnements personnalisés et les appréciations
Le nombre d’heures de cours manqués
Les modalités spécifiques d’accompagnement
Les bilans de compétences de fin de cycle (sans le détail des items)
Les données administratives liées à l’élève et ses responsables
http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5515.php
Une autre page plus pointue : http://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-0-0-5520.php
Y aurait-il eu lâchage de lest ?
A l'inverse, les voeux d'orientation (en 3e) sont obligatoires d'après l'arrêté mais pas d'après Index-education.
\"Arrêté du 31/12/2015, Annexe 3 a écrit:Contenu des bilans périodiques au cycle 4, cycle des approfondissements
Au cycle 4, les bilans périodiques de l'évolution des acquis scolaires de l'élève comportent au moins :
1 - Un bilan de l'acquisition des connaissances et compétences et des conseils pour progresser.
2 - Un suivi des acquis scolaires de l'élève qui mentionne, pour chaque enseignement du volet 3 de l'annexe 3 de l'arrêté du 9 novembre 2015 susvisé (programmes du cycle 4) et, le cas échéant, chaque enseignement de complément mentionné à l'article 7 de l'arrêté du 19 mai 2015 relatif à l'organisation des enseignements dans les classes de collège :
- les principaux éléments du programme du cycle travaillés durant la période ;
- les acquisitions, progrès et difficultés éventuelles de l'élève ;
- la note de l'élève ou tout autre positionnement de l'élève au regard des objectifs d'apprentissage fixés pour la période.
3 - Une indication des actions réalisées dans le cadre de l'accompagnement personnalisé, ainsi qu'une appréciation de l'implication de l'élève dans celles-ci.
4 - La mention et l'appréciation des projets réalisés dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires, en précisant la thématique travaillée et les disciplines d'enseignement concernées.
5 - Le cas échéant, la mention et l'appréciation des projets mis en œuvre durant la période dans le cadre du parcours d'éducation artistique et culturelle, du parcours citoyen et du parcours Avenir.
6 - Le cas échéant, la mention des modalités spécifiques d'accompagnement en cours mises en place, parmi la liste suivante :
- dispositif spécifique à vocation transitoire prévu à l'article D. 332-6 du code de l'éducation ;
- projet d'accompagnement personnalisé (PAP) ;
- projet d'accueil individualisé (PAI) ;
- projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) ;
- projet personnalisé de scolarisation (PPS) ;
- unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis) ;
- unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A) ;
- section d'enseignement général adapté (Segpa).
7 - Pour la classe de 3e, la mention des vœux d'orientation et de la décision d'orientation.
8 - Des éléments d'appréciation portant sur la vie scolaire : assiduité, ponctualité ; participation à la vie de l'établissement. Sont notamment consignés, pour la période considérée :
- le nombre de demi-journées d'absences justifiées par les responsables légaux ;
- le nombre de demi-journées d'absences non justifiées par les responsables légaux.
- Isis39Enchanteur
Kea a écrit:
Merci pour les détails.
En HG, c'est aussi le foutoir. Je viens de regarder les documents d'accompagnement. Pour une malheureuse petite réponse construite de 5-6 lignes, je devrais évaluer au moins un élément signifiant du domaine 1.1 (par exemple, écrire) et deux éléments du domaine 5 (par exemple, se situer dans le temps ou l'espace, et raisonner). Seulement, décomposer le travail d'un élève de la sorte n'a pour moi aucun sens (et c'est à l'inverse de ce qu'une compétence est censée être) et je ne veux pas avoir trois cases à cocher à chaque réponse sur une copie.
De quels documents parles-tu ?
Pour ma part je n'évalue la capacité Ecrire que pour les rédactions de plus de 10 lignes.
Se repérer dans le temps, je le fais sur des contrôles de connaissances.
Se repérer dans l'espace pour le travail cartographique.
- BalthamosDoyen
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