- gunépileNiveau 2
Même quand on a plus de 10 ans d'ancienneté contractuel = 1300€ et rien sur le compte en banque dès le 1er du mois.
Envoyés au lance-pierre, un petit coup par ci, un petit coup par là, pas de salaire pendant les petites vacances (1), pas de salaire pendant les grandes vacances non plus (1).
Retour à la case chômage en fin de contrat, sans argent pendant deux moi.
Le banquier est humain, compréhensif, vous donne une astuce gratuite : pas de quoi manger, il n'y a qu'a aller mendier auprès des services sociaux.
Ils sont punis, les vilains, parce que profs depuis dix ans mais sans concours, les "desdichados".
Et puis voici enfin ceux qui se la jouent grave en présence du pauvre "BMP" (2) et jouissent de le tailler en pièces dans son dos, en présence des élèves, des collègues et de la hiérarchie : tout être endure une guerre pour survivre. Souriez plus aux gens.
1- Se référer aux conditions contractuelles
2- Bloc de Moyen Provisoire, cela permet de moins stigmatiser l'être humain que "c'est le pire", "pôle emploi", "intermittent du spectacle", ou "prof à la gomme"
Envoyés au lance-pierre, un petit coup par ci, un petit coup par là, pas de salaire pendant les petites vacances (1), pas de salaire pendant les grandes vacances non plus (1).
Retour à la case chômage en fin de contrat, sans argent pendant deux moi.
Le banquier est humain, compréhensif, vous donne une astuce gratuite : pas de quoi manger, il n'y a qu'a aller mendier auprès des services sociaux.
Ils sont punis, les vilains, parce que profs depuis dix ans mais sans concours, les "desdichados".
Et puis voici enfin ceux qui se la jouent grave en présence du pauvre "BMP" (2) et jouissent de le tailler en pièces dans son dos, en présence des élèves, des collègues et de la hiérarchie : tout être endure une guerre pour survivre. Souriez plus aux gens.
1- Se référer aux conditions contractuelles
2- Bloc de Moyen Provisoire, cela permet de moins stigmatiser l'être humain que "c'est le pire", "pôle emploi", "intermittent du spectacle", ou "prof à la gomme"
- surfeuseNiveau 8
Oui, la question du casier judiciaire est importante, a fortiori à l'heure où des affaires de pédocriminalité défraient la chronique et où l'on multiplie les exercices dans le cadre de Vigipirate !
_________________
"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- YazilikayaNeoprof expérimenté
PabloPE a écrit:Faux...presque 20 ans d'ancienneté et 25 h par semaine face aux élèves et je n'y suis toujours pasDanska a écrit:tschai a écrit:Merci! Je me sens riche à posteriori. Mais combien gagne un néotitulaire en net après deux mois de fonction, de nos jours? (CAPES)Brontosaure a écrit:
Pour faciliter les comparaisons, j'ai utilisé le calculateur d'inflation suivant :
http://france-inflation.com/calculateur_inflation.php
Il indique que 6529 francs en octobre 1986 correspondent à 1693 euros en octobre 2016 (inflation cumulée 70,1%)
Néotit l'année dernière, en octobre 2015, j'ai gagné 1 508,46 euros net.
En novembre, avec rattrapage des trois HSA (octobre-novembre), j'étais à 2 072,27 euros net.
Morale de l'histoire : un jeune enseignant peut gagner 2000 euros nets mensuels... à condition de travailler 24 h/semaine devant les élèves
De plus, les PE y sont à 24h/semaine et ils sont loin de toucher 2000€ en début de carrière. Je les touche enfin, à plein temps, après 16 ans.
Edit: désolée PabloPE, je n'ai vu qu'après que c'était toi qui avait réagi. Je réagis un peu vite quand les PE sont oubliés
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:lisette83 a écrit:3,5 HSA, c'est beaucoup !
Et rien ne dit qu'il y aura toujours des HSA. De plus par la suite le salaire augmente très très lentement.
Par les temps qui courent, il y a plus de chance que les hsa deviennent de plus en plus courantes.
Attention, dans le reportage, on parle du traitement brut des débutants (donc pas des stagiaires), pas du net. La présentatrice ajoute l'isoe pour arriver à son chiffre: 2100 euros bruts.
Le salaire allemand fait rêver. Cependant comme il manque les détails sur les conditions de travail, c'est délicat de comparer. Il est probablement que si on regroupait les collèges, qu'on supprimait les cpe et les adjoints et qu'on faisait le ménage et la surveillance de la récréation, de la cantine et des permanences, on ferait des économies qui permettraient de nous augmenter considérablement, mais qui voudrait d'une réforme qui nous fasse travailler 35 heures dans les établissements ?
En primaire, pas de CPE, on surveille toutes les récrés. Perso, à temps plein, je suis 34h dans l'établissement. NVB n'a pas pensé à augmenter considérablement les PE.
- Thalia de GMédiateur
Gunépile, merci de bien vouloir te présenter dans la section ad hoc du forum : https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
Thalia pour la modération
Thalia pour la modération
- HLPFNiveau 4
gunépile a écrit:Même quand on a plus de 10 ans d'ancienneté contractuel = 1300€ et rien sur le compte en banque dès le 1er du mois.
Envoyés au lance-pierre, un petit coup par ci, un petit coup par là, pas de salaire pendant les petites vacances (1), pas de salaire pendant les grandes vacances non plus (1).
Retour à la case chômage en fin de contrat, sans argent pendant deux moi.
Le banquier est humain, compréhensif, vous donne une astuce gratuite : pas de quoi manger, il n'y a qu'a aller mendier auprès des services sociaux.
Ils sont punis, les vilains, parce que profs depuis dix ans mais sans concours, les "desdichados".
Et puis voici enfin ceux qui se la jouent grave en présence du pauvre "BMP" (2) et jouissent de le tailler en pièces dans son dos, en présence des élèves, des collègues et de la hiérarchie : tout être endure une guerre pour survivre. Souriez plus aux gens.
1- Se référer aux conditions contractuelles
2- Bloc de Moyen Provisoire, cela permet de moins stigmatiser l'être humain que "c'est le pire", "pôle emploi", "intermittent du spectacle", ou "prof à la gomme"
Chez moi, on n'est pas payé pendant les "grandes vacances", mais on n'est pas payé non plus pendant les moyennes vacances de Noël. En l'espèce, les contracts des remplaçants s'arrêtent vers le 15 décembre pour en signer un nouveau vers le 12 janvier. En conséquence, chaque année tu perds près d'un mois d'ancienneté/expérience effective, ce qui fait que lorsque tu passes enfin le concours (c'est mon cas), tu ne fais pas partie des ex contractuels "avec expérience" parfois à 2 ou 3 jours près, donc niveau bonification de points pour les affectations, t'es aussi perdant là-dessus.
De ce que j'ai compris...
- alanneFidèle du forum
surfeuse a écrit:Oui, la question du casier judiciaire est importante, a fortiori à l'heure où des affaires de pédocriminalité défraient la chronique et où l'on multiplie les exercices dans le cadre de Vigipirate !
Quand j'étais contractuelle , c'est une information obtenue en 48h même pas entre le coup de fil du rectorat et l'entretien. Donc très rapide à avoir.
_________________
Wait and see
- archebocEsprit éclairé
RogerMartin a écrit:archeboc a écrit:* Avez-vous reconnu le collège ou la région du reportage ?
Rectorat d'Amiens pour la séquence avec l'inspecteur de maths, c'est certain.
[...]
A mon avis, vu ce qui s'est passé lors de l'entretien, la production s'est efforcée de rendre l'endroit moins aisément identifiable.
C'est loupé. D'entrée les images de la plaine à betterave, avec la raffinerie au fond, donne le ton.
surfeuse a écrit:Oui, la question du casier judiciaire est importante, a fortiori à l'heure où des affaires de pédocriminalité défraient la chronique et où l'on multiplie les exercices dans le cadre de Vigipirate !gnafron2004 a écrit:Moi je me suis posé une question tout le long à laquelle le journaliste n'a pas répondu: a t'on vérifié son casier judiciaire? Parce que être nul, c'est très embêtant, mais on peut faire encore pire...
Je pense qu'ils ont au moins vérifié l'identité. Pour le casier judiciaire, le journaliste ne peut pas savoir si le boulot a été fait correctement.
- amourExpert
Mais enfin qu'en dit la FCPE? On l'a entendue l'autre jour sur INTER avoir une opinion sur la durée de notre temps de travail. Dommage qu'elle n'ait pas eu son mot à dire aux côtés de NVB ce soir là.
Notre ministre en arrive donc, admettant qu'une génération est sacrifiée, à faire, sans même prononcer un seul mot, une pub magistrale pour les cours particuliers et les cours privés...
Notre ministre en arrive donc, admettant qu'une génération est sacrifiée, à faire, sans même prononcer un seul mot, une pub magistrale pour les cours particuliers et les cours privés...
- Dadoo33Grand sage
archeboc a écrit:Je suis en train de regarder l'émission.
* Je suis frappé par le CV calligraphié à la plume sur carreau Seyes. Je ne sais pas si c'est cela qu'ont reçu les différents rectorats contactés, ou si c'est un effet visuel pour le reportage, mais si c'est le CV qu'il a effectivement posté, rien que cela, cela fait peur.
* J'ai beaucoup ri quand, après avoir répondu n'importe quoi en grammaire, Sanfourche passe aux maths : "franchement, en math, je suis nul".
* Il se trouve dépassé par sa classe le deuxième jour, mais le premier, il a plutôt bien réussi sa prise en main.
* A la fin du reportage, son départ donne envie de pleurer.
* De pleurer aussi à écouter NVB. Même si tout ce qu'elle dit n'est pas faux, en particulier sur la question du temps long. Une partie de la désaffection pour le métier est due au yoyo dans le recrutement. Un resserrement du recrutement provoque quelques années après une baisse des candidatures. C'est logique : les étudiants sont réceptif au mauvais signal durant leurs premières années d'université. C'est donc trois ans plus tard qu'ils vont particulièrement manquer dans le vivier. C'est un effet sensible dans les courbes de candidatures des années 80-90.
* Avez-vous reconnu le collège ou la région du reportage ? Un modérateur pourrait-il nous dire si on a le droit d'en parler ?
Pour le rectorat, concernant l'entretien de maths, il s'agit de celui d'Amiens.
- skindiverÉrudit
gunépile a écrit:Même quand on a plus de 10 ans d'ancienneté contractuel = 1300€ et rien sur le compte en banque dès le 1er du mois.
Envoyés au lance-pierre, un petit coup par ci, un petit coup par là, pas de salaire pendant les petites vacances (1), pas de salaire pendant les grandes vacances non plus (1).
Retour à la case chômage en fin de contrat, sans argent pendant deux moi.
Le banquier est humain, compréhensif, vous donne une astuce gratuite : pas de quoi manger, il n'y a qu'a aller mendier auprès des services sociaux.
Ils sont punis, les vilains, parce que profs depuis dix ans mais sans concours, les "desdichados".
Et puis voici enfin ceux qui se la jouent grave en présence du pauvre "BMP" (2) et jouissent de le tailler en pièces dans son dos, en présence des élèves, des collègues et de la hiérarchie : tout être endure une guerre pour survivre. Souriez plus aux gens.
1- Se référer aux conditions contractuelles
2- Bloc de Moyen Provisoire, cela permet de moins stigmatiser l'être humain que "c'est le pire", "pôle emploi", "intermittent du spectacle", ou "prof à la gomme"
Avant d'avoir le concours, j'ai été contractuel, j'ai toujours été payé pendant les petites vacances et les grandes vacances. En revanche clairement mon salaire n'était vraiment pas élevé.
Être contractuel c'est comme être en intérim, il faut se mettre ça dans le crane quand même! Tu veux de la stabilité? Tu passes les concours et tu les réussis, sinon il faut changer de voie et trouver un CDI ailleurs.
- HimpyExpert spécialisé
J'ai déjà posé la question (sur un autre fil) mais aucun contractuel ne souhaite répondre : si la condition précaire de contractuel ne leur convient pas, pourquoi ne passent-ils pas le concours ?
- User14996Niveau 10
skindiver a écrit:gunépile a écrit:Même quand on a plus de 10 ans d'ancienneté contractuel = 1300€ et rien sur le compte en banque dès le 1er du mois.
Envoyés au lance-pierre, un petit coup par ci, un petit coup par là, pas de salaire pendant les petites vacances (1), pas de salaire pendant les grandes vacances non plus (1).
Retour à la case chômage en fin de contrat, sans argent pendant deux moi.
Le banquier est humain, compréhensif, vous donne une astuce gratuite : pas de quoi manger, il n'y a qu'a aller mendier auprès des services sociaux.
Ils sont punis, les vilains, parce que profs depuis dix ans mais sans concours, les "desdichados".
Et puis voici enfin ceux qui se la jouent grave en présence du pauvre "BMP" (2) et jouissent de le tailler en pièces dans son dos, en présence des élèves, des collègues et de la hiérarchie : tout être endure une guerre pour survivre. Souriez plus aux gens.
1- Se référer aux conditions contractuelles
2- Bloc de Moyen Provisoire, cela permet de moins stigmatiser l'être humain que "c'est le pire", "pôle emploi", "intermittent du spectacle", ou "prof à la gomme"
Avant d'avoir le concours, j'ai été contractuel, j'ai toujours été payé pendant les petites vacances et les grandes vacances. En revanche clairement mon salaire n'était vraiment pas élevé.
Être contractuel c'est comme être en intérim, il faut se mettre ça dans le crane quand même! Tu veux de la stabilité? Tu passes les concours et tu les réussis, sinon il faut changer de voie et trouver un CDI ailleurs.
Être payé en retard est inadmissible ; jamais je n'ai connu cela en tant qu'intérimaire.
Beaucoup les tentent, j'imagine.J'ai déjà posé la question (sur un autre fil) mais aucun contractuel ne souhaite répondre : si la condition précaire de contractuel ne leur convient pas, pourquoi ne passent-ils pas le concours ?
- HLPFNiveau 4
Himpy a écrit:J'ai déjà posé la question (sur un autre fil) mais aucun contractuel ne souhaite répondre : si la condition précaire de contractuel ne leur convient pas, pourquoi ne passent-ils pas le concours ?
je ne sais pas. Peut-être que certains l'ont tenté x fois mais raté... Il y a des gens qui, pour x ou y raison, perdent tous leurs moyens lors des concours. J'ai une amie qui n'a jamais réussi à obtenir son avocature à cause de la plaidoirie alors qu'au sein d'entreprises, s'adresser à 300 inconnus ne lui faisait ni chaud ni froid...
- HimpyExpert spécialisé
Oui c'est vrai ce que vous dites Sullien et HLPF.
- RogerMartinBon génie
Disons que l'angoisse qui saisissait parfois les parents qui comprenaient de quoi il retourne vraiment dans la classe de leurs gosses lorsqu'il y a lieu de s'inquiéter vient de s'étendre potentiellement à tous ceux capables de comprendre le reportage.amour a écrit:Mais enfin qu'en dit la FCPE? On l'a entendue l'autre jour sur INTER avoir une opinion sur la durée de notre temps de travail. Dommage qu'elle n'ait pas eu son mot à dire aux côtés de NVB ce soir là.
Notre ministre en arrive donc, admettant qu'une génération est sacrifiée, à faire, sans même prononcer un seul mot, une pub magistrale pour les cours particuliers et les cours privés...
C'est moi ou il est vraiment nul en tout ce journaliste ? :shock: S'il ne joue pas la comédie, quand on le voit se débattre avec la différence quoique/quoi que, les subtilités de la subordonnée relative ou de la multiplication à retenue on comprend mieux le traitement ménagé aux nouvelles liées à l'enseignement dans les media.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- amourExpert
J'avoue que sur le quoique/quoi que, les relatives, la multiplication ou même le ton sur lequel, interrogé sur le théorème de Thalès, je crois, il répond "là, je crois que ça va aller", je l'ai trouvé très drôle. Avant d'être un postulant agréable et poli, il est tout de même un ancien étudiant diplômé de ScPo et de l'ESJ. Nous sommes tous coupables, ou il joue très bien, j'hésite sur la version à laquelle je préfère croire. :shock:RogerMartin a écrit:Disons que l'angoisse qui saisissait parfois les parents qui comprenaient de quoi il retourne vraiment dans la classe de leurs gosses lorsqu'il y a lieu de s'inquiéter vient de s'étendre potentiellement à tous ceux capables de comprendre le reportage.amour a écrit:Mais enfin qu'en dit la FCPE? On l'a entendue l'autre jour sur INTER avoir une opinion sur la durée de notre temps de travail. Dommage qu'elle n'ait pas eu son mot à dire aux côtés de NVB ce soir là.
Notre ministre en arrive donc, admettant qu'une génération est sacrifiée, à faire, sans même prononcer un seul mot, une pub magistrale pour les cours particuliers et les cours privés...
C'est moi ou il est vraiment nul en tout ce journaliste ? :shock: S'il ne joue pas la comédie, quand on le voit se débattre avec la différence quoique/quoi que, les subtilités de la subordonnée relative ou de la multiplication à retenue on comprend mieux le traitement ménagé aux nouvelles liées à l'enseignement dans les media.
- ZagaraGuide spirituel
Le journalisme c'est un peu la poubelle des sciences humaines ces temps-ci. D'ailleurs ils sont encore plus mal traités que les enseignants ; être pigiste c'est compliqué. Au final, c'est là où vont ceux qui n'ont pas le niveau pour accéder aux concours de la fonction publique. Ça renverse la perspective. :lol:
- ErgoDevin
Je suis profondément naïve, j'ai pensé qu'il faisait peut-être exprès pour les besoins de sa thèse.
Pour les contractuels, il peut aussi y avoir le souhait de rester près de chez soi quand on voit tous les fils sur les titulaires qui sont envoyés ailleurs.
Pour les contractuels, il peut aussi y avoir le souhait de rester près de chez soi quand on voit tous les fils sur les titulaires qui sont envoyés ailleurs.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- HLPFNiveau 4
oui, c'est possible aussi que les contractuels le demeurent pour rester pas loin.
- Lowpow29Fidèle du forum
Salsepareille a écrit:
Je m'interroge surtout sur le niveau du journaliste. Je n'ai pas retenu son parcours: il a fait école de journalisme et....? Une grande école?? Je me suis demandé comment recrutait l'école de journalisme. Ecole privée? Faut payer? Parce que là, avoir de telles lacunes en maths (tables de multiplications) et en français ("quoi que..."), :shock:
Bon, un journaliste est supposé savoir faire de bons reportages, ok. Mais son reportage à lui n'est pas remarquable par la qualité (la caméra qui n'a plus de batterie au moment clef???), il est plutôt remarquable par le culot qu'il a eu. J'ai l'impression de deviner quel genre d'élève c'était: le genre d'élève qui triomphe dans les EPI et les exposés où la tchatche joue en partie, mais qui n'a rien fichu de toute sa scolarité. Je juge peut-être mal... Je suis juste en colère.
Je pense sincèrement qu'il fait exprès...
Il joue un rôle tout le temps, que ce soit pendant les entretiens, lorsqu'il voit à plusieurs reprises la principale, lorsqu'il est en classe...
Quitte à faire ce reportage, autant le faire en ayant l'air le plus simple d'esprit possible, pourquoi essayer de bien faire ? Puis justement, le reportage veut montrer qu'on embauche n’importe qui !
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- User21929Expert
Sullien a écrit:
Être payé en retard est inadmissible ; jamais je n'ai connu cela en tant qu'intérimaire.
1988, je suis rentré en tant que MA le 8 septembre (eh oui, en ce temps là les rentrées ne se faisaient pas en août !), à force de gueuler (il n'y a pas d'autre mot, désolé) j'ai eu une avance de 800 francs le 20 décembre ! Noël avant l'heure
La régularisation ne s'était faite (et c'était fête, du
- HLPFNiveau 4
chez moi tu commences le 1er septembre, t'es payé le 5 novembre. Mais par contre, pas le droit d'être absent car ta CB a été refusée quand t'as voulu payer l'essence de la voiture...
- vyneilNiveau 5
C'est moi qui rêve ou le journaliste est d'abord recruté pour son "honnêteté intellectuelle" alors qu'il pipote tout de A à Z: Faux CV, faux diplôme...
Alors, que vais-je retenir de ce reportage ? Le collègue de mathématiques qui propose son aide dès l'arrivée du professeur contractuel dans l'établissement ? Le chef d'établissement qui essaye d'être rassurant, propose de l'aide ? La profession qui se démène tous les jours, fait de son mieux et donne de sa personne ? Non, évidemment...
Je me souviendrai seulement de l'attitude exécrable de l'Inspecteur Académique qui ose émettre un avis "favorable" (!!!) à un candidat qui ne sait rien et des mensonges en cascade de notre ministre.
Si vous ne faites pas partie de la solution
Vous êtes probablement un politique.
Alors, que vais-je retenir de ce reportage ? Le collègue de mathématiques qui propose son aide dès l'arrivée du professeur contractuel dans l'établissement ? Le chef d'établissement qui essaye d'être rassurant, propose de l'aide ? La profession qui se démène tous les jours, fait de son mieux et donne de sa personne ? Non, évidemment...
Je me souviendrai seulement de l'attitude exécrable de l'Inspecteur Académique qui ose émettre un avis "favorable" (!!!) à un candidat qui ne sait rien et des mensonges en cascade de notre ministre.
Si vous ne faites pas partie de la solution
Vous êtes probablement un politique.
- amourExpert
Bah au final, tout est là. On ne peut pas savoir. C'est peut-être l'un, l'autre ou l'un et l'autre. Et c'est bien le problème! Enfin un des problèmes.Ergo a écrit: Je suis profondément naïve, j'ai pensé qu'il faisait peut-être exprès pour les besoins de sa thèse.
Pour les contractuels, il peut aussi y avoir le souhait de rester près de chez soi quand on voit tous les fils sur les titulaires qui sont envoyés ailleurs.
Pour lui comme pour d'autres contractuels, certains sont sans doute impeccables, d'autres moins sur les contenus disciplinaires, ce que l'on a montré c'est que l'institution ne fait pas son travail de vérification.
On a brossé l'audience dans le sens du poil.
Elle est en droit de se plaindre.
Elle se plaignait déjà quand un enseignant n'était pas remplacé, elle peut maintenant le faire quand il l'est.
Je ne suis cependant pas persuadée que la situation de la classe filmée soit tout à fait représentative. Le journaliste a en effet le luxe de se demander s'il va revenir le lendemain (il n'a pas besoin du job), de s'enquérir d'éventuelles formations à l'intercours (il n'a pas à changer de bâtiment et rencontre une collègue sympa), de réaliser son erreur au tableau (il n'a pas trop de brouhaha derrière lui), de se remettre en question le soir même (il n'a pas eu à séparer deux élèves, à se protéger lui-même, ni à rédiger un rapport d'incident accueilli avec un froncement de sourcils.). L'effectif du groupe ne me semble pas pléthorique. La principale a eu le temps de le recevoir et de le rassurer. Ce n'est pas toujours le cas. J'aurais aimé que l'immersion dure un mois.
Cela aurait peut-être eu le mérite de montrer, un peu plus, les raisons pour lesquelles celles et ceux qui savent multiplier, accorder, construire des énoncés n'ont plus l'intention, au delà des salaires - le fait qu'ils soient de misère ne date pas d'hier, de travailler devant des classes.
- Tem-toGrand sage
Un mélange des deux je crois. Les erreurs de multiplication sont certainement feintes, sans doute pas les autres questions sur les maths. Quand j'ai commencé ma première année de Master, soit vingt-cinq ans après avoir arrêté les études, j'avais gardé le souvenir de la relative mais pas de la circonstancielle. Alors en vingt-cinq année de vie professionnelle, on oublie ce que nous avaient enseigné nos profs même si on les aimait, même si on était bon élève ? Evidemment ! Soyons modestes quant à notre efficacité de prof sur le durée dans l'esprit des élèves.amour a écrit:
J'avoue que sur le quoique/quoi que, les relatives, la multiplication ou même le ton sur lequel, interrogé sur le théorème de Thalès, je crois, il répond "là, je crois que ça va aller", je l'ai trouvé très drôle. Avant d'être un postulant agréable et poli, il est tout de même un ancien étudiant diplômé de ScPo et de l'ESJ. Nous sommes tous coupables, ou il joue très bien, j'hésite sur la version à laquelle je préfère croire. :stock:
Tout cela permet de réfléchir sur à quoi sert vraiment ce qu'on enseigne aux élèves, quelle est l'utilité pragmatique de cet enseignement dans le monde professionnel où il va falloir qu'ils s'imposent car il ne les attend pas. Et chacun donne une inflexion différente à sa réflexion dont les "conclusions" sont des plus diverses.
Le Reste, et j'y mets un R majuscule, c'est de la culture et, pour moi, relève davantage du domaine du privé, je dirais même de l'intimité de chaque élève laquelle intimité, intériorité, doit s'autorévéler. Et là, nous devons leur montrer leur carte, celle où s'étend leur territoire. Nous sommes contraints -que cela nous plaise ou non- à leur imposer la boussole des programmes mais ils sont le territoire. Il faut les encourager à se vivre, à s'explorer, à ne pas avoir peur de rentrer dans leur forêt, leur village, leur mégalopole intimes et puis en ressortir avec "des fruits, des feuilles, des branches" avant d'y retourner, d'en ressortir, d'y retourner, d'en ressortir, d'y retourner d'en ressortir. Incessamment. Plus ou moins intensément. Tout au long du temps que leur donnera la vie, ce mélange d'activités et de contemplations qui est à la porté de tous. Présentons leur nos instruments. Et en avant la musique ! Un jour, ils créeront leurs propres instruments. Et en avant leur musique. Nous en serons soufflés.
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