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- DesolationRowEmpereur
PauvreYorick a écrit:Et merci de ne pas publier des allusions à mes organes génitaux sur un fil public, mon chou, même flatteuses. À ce soir, bisous.Tem-to a écrit:PauvreYorick a écrit:Une puissance bien réelle depuis tous les étages de mon anatomie ? C'est de l'outing sauvage !
Sans agressivité aucune, cher PY, j'ai écrit : "une puissance parfois bien réelle depuis tous les étages de leur anatomie" avant d'enchaîner dans le paragraphe suivant sur ce qui se passe dans ce milieu au niveau cérébral et qui a des répercussions déontologiques, moraux, éthiques. Merci de ne pas faire comme les journalistes en déformant ou commentant mon propos hors contexte au sens littéral.
(Peut-être qu'en forçant le trait, ça passera, cette fois ?...)
Je sens qu'il y a une allusion
- JaleeNiveau 3
Bonsoir à tous,
Bien sûr le thème du reportage fait plus que sourciller et l'angle d'approche de la question est résolument orienté. Néanmoins, il faut reconnaître que le recrutement des contractuels n'est pas au point. Il n'y a aucun test, aucun entretien légèrement formel, rien de rien. Une de mes collègues a été recrutée par son IEN par téléphone en 45 secondes chrono! La pauvre est larguée, n'a rien compris au métier et cumule les problèmes. Bref..
Il y a quinze ans j'ai été recrutée en tant qu'enseignante contractuelle par un Proviseur de Lycée de campagne, fort sympathique au demeurant. A l'époque j'étais contente et j'ai tout fait pour m'auto-former. Je n'ai jamais été inspectée, ni formée, ni quoique ce soit durant 5 ans dans le même lycée. J'adorais mon travail et ça se voyait, mes chefs n'avaient pas à se plaindre de moi et m'ont toujours bien notée. Le pire dans tout ça c'est que j'ai même été sollicitée pour tutorer une autre collègue contractuelle de la ville d'à côté !!! J'ai cru en perdre mon latin: la demoiselle avait un master de SVT et n'avait pas le niveau d'une élève de terminale S...bref ça a été long et difficile.
Bon, je précise qu'à l'époque, j'enseignais une discipline rare et donc pas d'autres solutions j'imagine pour le rectorat. Ensuite j'ai évidemment passé le concours et l'ai obtenu haut la main au regard des nombreuses années de tâtonnements et de réflexion. C'est le seul avantage à être contractuel; ça permet de devenir professeur avant la pseudo-formation et avec un peu de rigueur ( ce qui est le cas de la grande majorité des contractuels) on assure aux élèves un enseignement d'aussi bonne qualité qu'un titulaire. Dons ce n'est pas le recrutement le problème mais l'accompagnement qui fait défaut.
Bien sûr le thème du reportage fait plus que sourciller et l'angle d'approche de la question est résolument orienté. Néanmoins, il faut reconnaître que le recrutement des contractuels n'est pas au point. Il n'y a aucun test, aucun entretien légèrement formel, rien de rien. Une de mes collègues a été recrutée par son IEN par téléphone en 45 secondes chrono! La pauvre est larguée, n'a rien compris au métier et cumule les problèmes. Bref..
Il y a quinze ans j'ai été recrutée en tant qu'enseignante contractuelle par un Proviseur de Lycée de campagne, fort sympathique au demeurant. A l'époque j'étais contente et j'ai tout fait pour m'auto-former. Je n'ai jamais été inspectée, ni formée, ni quoique ce soit durant 5 ans dans le même lycée. J'adorais mon travail et ça se voyait, mes chefs n'avaient pas à se plaindre de moi et m'ont toujours bien notée. Le pire dans tout ça c'est que j'ai même été sollicitée pour tutorer une autre collègue contractuelle de la ville d'à côté !!! J'ai cru en perdre mon latin: la demoiselle avait un master de SVT et n'avait pas le niveau d'une élève de terminale S...bref ça a été long et difficile.
Bon, je précise qu'à l'époque, j'enseignais une discipline rare et donc pas d'autres solutions j'imagine pour le rectorat. Ensuite j'ai évidemment passé le concours et l'ai obtenu haut la main au regard des nombreuses années de tâtonnements et de réflexion. C'est le seul avantage à être contractuel; ça permet de devenir professeur avant la pseudo-formation et avec un peu de rigueur ( ce qui est le cas de la grande majorité des contractuels) on assure aux élèves un enseignement d'aussi bonne qualité qu'un titulaire. Dons ce n'est pas le recrutement le problème mais l'accompagnement qui fait défaut.
- amourExpert
Pareil :gratte:DesolationRow a écrit:PauvreYorick a écrit:Et merci de ne pas publier des allusions à mes organes génitaux sur un fil public, mon chou, même flatteuses. À ce soir, bisous.Tem-to a écrit:PauvreYorick a écrit:Une puissance bien réelle depuis tous les étages de mon anatomie ? C'est de l'outing sauvage !
Sans agressivité aucune, cher PY, j'ai écrit : "une puissance parfois bien réelle depuis tous les étages de leur anatomie" avant d'enchaîner dans le paragraphe suivant sur ce qui se passe dans ce milieu au niveau cérébral et qui a des répercussions déontologiques, moraux, éthiques. Merci de ne pas faire comme les journalistes en déformant ou commentant mon propos hors contexte au sens littéral.
(Peut-être qu'en forçant le trait, ça passera, cette fois ?...)
Je sens qu'il y a une allusion
Je crains que ni Tabouta, ni PY ne la lève (l'ambiguïté)
- henrietteMédiateur
Moi aussi, je subodore quelque chose...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Tem-toGrand sage
- Excuse-moi PY mais si tes deux interventions étaient de l'humour, ton implicite - dénué de smiley - m'avait échappé, le post n'ayant jusqu'alors pas pris cette direction.
Venant du sérail non pas télévisuel mais étant tout de même un peu informé, ce que font - malheureusement fort habilement - les journalistes du journalisme, à la TV mais aussi sur d'autres supports, me met facilement en colère et m'ôte toute envie de rire.
Quant à ton invitation, ma caille, faudrait voir. Mais ce ne serait pas un moment de considérations sur la philosophie moderne et contemporaine ou de logique...
Venant du sérail non pas télévisuel mais étant tout de même un peu informé, ce que font - malheureusement fort habilement - les journalistes du journalisme, à la TV mais aussi sur d'autres supports, me met facilement en colère et m'ôte toute envie de rire.
Quant à ton invitation, ma caille, faudrait voir. Mais ce ne serait pas un moment de considérations sur la philosophie moderne et contemporaine ou de logique...
- Tem-toGrand sage
Oh oh, y'a du public dans le studio. Je ne sais pas ce qu'en pense PY, mais moi, je ne fais pas ça devant toutes ces paires d'yeux. Je ne suis pas suffisamment intime avec tout le monde.
- zbuldJe viens de m'inscrire !
ce qui est sur c'est qu'on va s'en prendre plein la gueule encore une fois !!!
- OlympiasProphète
Oh je sens que cette émission va m'énerver ...
- amourExpert
Je trouve que ces deux phrases entrent en contradiction. Sauf bien entendu si on considère que la demoiselle ne voyait que des sixièmes et qu'il faut recruter les professeurs de sixième avec un concours différent du CAPES, pour lequel le prérequis serait d'avoir suivi une première S; proposition que je ne trouve pas recevable.Jalee a écrit:Bonsoir à tous,
Bien sûr le thème du reportage fait plus que sourciller et l'angle d'approche de la question est résolument orienté. Néanmoins, il faut reconnaître que le recrutement des contractuels n'est pas au point. Il n'y a aucun test, aucun entretien légèrement formel, rien de rien. Une de mes collègues a été recrutée par son IEN par téléphone en 45 secondes chrono! La pauvre est larguée, n'a rien compris au métier et cumule les problèmes. Bref..
Il y a quinze ans j'ai été recrutée en tant qu'enseignante contractuelle par un Proviseur de Lycée de campagne, fort sympathique au demeurant. A l'époque j'étais contente et j'ai tout fait pour m'auto-former. Je n'ai jamais été inspectée, ni formée, ni quoique ce soit durant 5 ans dans le même lycée. J'adorais mon travail et ça se voyait, mes chefs n'avaient pas à se plaindre de moi et m'ont toujours bien notée. Le pire dans tout ça c'est que j'ai même été sollicitée pour tutorer une autre collègue contractuelle de la ville d'à côté !!! J'ai cru en perdre mon latin: la demoiselle avait un master de SVT et n'avait pas le niveau d'une élève de terminale S...bref ça a été long et difficile.
Bon, je précise qu'à l'époque, j'enseignais une discipline rare et donc pas d'autres solutions j'imagine pour le rectorat. Ensuite j'ai évidemment passé le concours et l'ai obtenu haut la main au regard des nombreuses années de tâtonnements et de réflexion. C'est le seul avantage à être contractuel; ça permet de devenir professeur avant la pseudo-formation et avec un peu de rigueur ( ce qui est le cas de la grande majorité des contractuels) on assure aux élèves un enseignement d'aussi bonne qualité qu'un titulaire. Dons ce n'est pas le recrutement le problème mais l'accompagnement qui fait défaut.
- User17706Bon génie
Pas de souciTem-to a écrit:Oh oh, y'a du public dans le studio. Je ne sais pas ce qu'en pense PY, mais moi, je ne fais pas ça devant toutes ces paires d'yeux. Je ne suis pas suffisamment intime avec tout le monde.
- Tem-toGrand sage
PauvreYorick a écrit:Pas de souciTem-to a écrit:Oh oh, y'a du public dans le studio. Je ne sais pas ce qu'en pense PY, mais moi, je ne fais pas ça devant toutes ces paires d'yeux. Je ne suis pas suffisamment intime avec tout le monde.
:topera:
- User17706Bon génie
Plus sérieusement, donc, le reportage devrait mettre la ministre en difficulté, s'il montre (comme il semble) qu'on peut être recruté prof sans avoir la moindre qualification.
Ce n'est pas dire que les contractuels sont généralement incompétents, simplement que le contrôle de leurs compétences est parfois tout à fait minimal.
Ce n'est pas dire que les contractuels sont généralement incompétents, simplement que le contrôle de leurs compétences est parfois tout à fait minimal.
- adamantinNiveau 1
Ça n'a pas un air de déjà-vu ?
En 2015 : http://www.slate.fr/story/106129/devenir-prof-simple-apres-complique
En 2014 : http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/education-90-minutes-pour-devenir-prof-02-10-2014-4182177.php
En 2015 : http://www.slate.fr/story/106129/devenir-prof-simple-apres-complique
En 2014 : http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/education-90-minutes-pour-devenir-prof-02-10-2014-4182177.php
- JaleeNiveau 3
amour a écrit:Je trouve que ces deux phrases entrent en contradiction. Sauf bien entendu si on considère que la demoiselle ne voyait que des sixièmes et qu'il faut recruter les professeurs de sixième avec un concours différent du CAPES, pour lequel le prérequis serait d'avoir suivi une première S; proposition que je ne trouve pas recevable.Jalee a écrit:Bonsoir à tous,
Bien sûr le thème du reportage fait plus que sourciller et l'angle d'approche de la question est résolument orienté. Néanmoins, il faut reconnaître que le recrutement des contractuels n'est pas au point. Il n'y a aucun test, aucun entretien légèrement formel, rien de rien. Une de mes collègues a été recrutée par son IEN par téléphone en 45 secondes chrono! La pauvre est larguée, n'a rien compris au métier et cumule les problèmes. Bref..
Il y a quinze ans j'ai été recrutée en tant qu'enseignante contractuelle par un Proviseur de Lycée de campagne, fort sympathique au demeurant. A l'époque j'étais contente et j'ai tout fait pour m'auto-former. Je n'ai jamais été inspectée, ni formée, ni quoique ce soit durant 5 ans dans le même lycée. J'adorais mon travail et ça se voyait, mes chefs n'avaient pas à se plaindre de moi et m'ont toujours bien notée. Le pire dans tout ça c'est que j'ai même été sollicitée pour tutorer une autre collègue contractuelle de la ville d'à côté !!! J'ai cru en perdre mon latin: la demoiselle avait un master de SVT et n'avait pas le niveau d'une élève de terminale S...bref ça a été long et difficile.
Bon, je précise qu'à l'époque, j'enseignais une discipline rare et donc pas d'autres solutions j'imagine pour le rectorat. Ensuite j'ai évidemment passé le concours et l'ai obtenu haut la main au regard des nombreuses années de tâtonnements et de réflexion. C'est le seul avantage à être contractuel; ça permet de devenir professeur avant la pseudo-formation et avec un peu de rigueur ( ce qui est le cas de la grande majorité des contractuels) on assure aux élèves un enseignement d'aussi bonne qualité qu'un titulaire. Dons ce n'est pas le recrutement le problème mais l'accompagnement qui fait défaut.
Je comprends ce que tu dis. Il se trouve que si cette jeune collègue - dont j'avais environ le même âge à l'époque - avait été reçue en entretien -même sommaire- avant embauche, cette situation n'aurait pas été. L'inspecteur aurait rapidement perçu l'inadéquation entre le poste et la candidate. De plus, je persiste à dire qu'en cas d'embauche de contractuel il faudrait mettre en place une sélection et un accompagnement digne de ce nom (j'entends au moins par un enseignant chevronné).
Ensuite, concernant le niveau de la collègue en question, elle était au niveau en sciences de la terre mais avait de graves lacunes en bio humaine. Bio humaine qui représentait la totalité du programme à mettre en oeuvre pour ses classes. Bref peut-être une conséquence des compensations qui commençaient à être appliquées un peu partout déjà à l'époque.
- CathEnchanteur
J'ai été "recrutée" comme MA en ...1989.
A l'époque, on remplissait un dossier qu'on faisait viser par le président de l'université (qui ne savait rien de moi, sauf éventuellement mes notes) et c'était bon. Le dossier était envoyé au rectorat, posé sur une pile et au premier besoin, hop, le dossier était attrapé. Voilà comment se passait le "recrutement".
Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Ah si, une différence: nous étions 25% d'une classe d'âge à accéder au bac.
A l'époque, on remplissait un dossier qu'on faisait viser par le président de l'université (qui ne savait rien de moi, sauf éventuellement mes notes) et c'était bon. Le dossier était envoyé au rectorat, posé sur une pile et au premier besoin, hop, le dossier était attrapé. Voilà comment se passait le "recrutement".
Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Ah si, une différence: nous étions 25% d'une classe d'âge à accéder au bac.
- celitianSage
Autre grosse différence, je suis dans une matière professionnelle, et les contractuels arrivent du privé avec une image de notre métierCath a écrit:J'ai été "recrutée" comme MA en ...1989.
A l'époque, on remplissait un dossier qu'on faisait viser par le président de l'université (qui ne savait rien de moi, sauf éventuellement mes notes) et c'était bon. Le dossier était envoyé au rectorat, posé sur une pile et au premier besoin, hop, le dossier était attrapé. Voilà comment se passait le "recrutement".
Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Ah si, une différence: nous étions 25% d'une classe d'âge à accéder au bac.
En 5 ans ans, 3 contractuels (cadre dirigeant ou cadre) qui sont arrivés en déclarant que professeur c'était cool, que l'on ne fichait rien, que l'on était tout en temps en vacances, que l'on avait plein de temps libre....
A notre grand plaisir :diable: la catastrophe pour les 3, incapables de gérer les classes, de faire passer des connaissances, de supporter les élèves, et tout cela dès la 1ère semaine.
Bon le problème est de récupérer les classes après, c'est mon cas cette année, et très rapidement j'ai du faire un courrier aux parents, naturellement sans mettre en cause la contractuelle qui n'y est pour rien, elle n'aurait jamais du se retrouver dans une classe, pour expliquer que le niveau était catastrophique, et malheureusement irrécupérable, pour une matière essentielle à l'examen de fin d'année, hors de question que j'assume les incompétences de l'administration.
- DanskaProphète
celitian a écrit:Autre grosse différence, je suis dans une matière professionnelle, et les contractuels arrivent du privé avec une image de notre métierCath a écrit:J'ai été "recrutée" comme MA en ...1989.
A l'époque, on remplissait un dossier qu'on faisait viser par le président de l'université (qui ne savait rien de moi, sauf éventuellement mes notes) et c'était bon. Le dossier était envoyé au rectorat, posé sur une pile et au premier besoin, hop, le dossier était attrapé. Voilà comment se passait le "recrutement".
Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Ah si, une différence: nous étions 25% d'une classe d'âge à accéder au bac.
En 5 ans ans, 3 contractuels (cadre dirigeant ou cadre) qui sont arrivés en déclarant que professeur c'était cool, que l'on ne fichait rien, que l'on était tout en temps en vacances, que l'on avait plein de temps libre....
A notre grand plaisir :diable: la catastrophe pour les 3, incapables de gérer les classes, de faire passer des connaissances, de supporter les élèves, et tout cela dès la 1ère semaine.
Bon le problème est de récupérer les classes après, c'est mon cas cette année, et très rapidement j'ai du faire un courrier aux parents, naturellement sans mettre en cause la contractuelle qui n'y est pour rien, elle n'aurait jamais du se retrouver dans une classe, pour expliquer que le niveau était catastrophique, et malheureusement irrécupérable, pour une matière essentielle à l'examen de fin d'année, hors de question que j'assume les incompétences de l'administration.
Même dans les matières générales, on trouve des contractuels (voire des stagiaires) qui ont cette idée du métier. Vu l'année dernière encore en maths (un ex-ingénieur reconverti, qui en avait assez de travailler tout le temps et pensait "bosser une vingtaine d'heures par semaine, pas plus") ou il y a deux ans (un contractuel, en SES cette fois, qui "aimait bien la politique", mais pas la socio, et n'avait pas du tout l'intention de se mettre à niveau - trop de travail, n'est-ce pas ).
- User21929Expert
Rétroactivement on comprend beaucoup de chose. je m'explique.Cath a écrit:J'ai été "recrutée" comme MA en ...1989.
A l'époque, on remplissait un dossier qu'on faisait viser par le président de l'université (qui ne savait rien de moi, sauf éventuellement mes notes) et c'était bon. Le dossier était envoyé au rectorat, posé sur une pile et au premier besoin, hop, le dossier était attrapé. Voilà comment se passait le "recrutement".
Rien de nouveau sous le soleil, donc.
Ah si, une différence: nous étions 25% d'une classe d'âge à accéder au bac.
Le 24 juin 1988 à 14H00, je suis devant une feuille qui contient mon nom. Je viens d'obtenir mon BTS.
Le même jour 14H05, un de nos professeurs nous met à l'écart avec trois de mes camarades pour nous faire une proposition indécente. Il nous a proposé de devenir professeur, Maître Auxiliaire, et de participer à l'ouverture d'une nouvelle section dans l'établissement.
14H15, nous sommes à deux dans sa voiture, direction le Rectorat.
14H35, nous ressortons du Rectorat avec la quasi certitude d'être MA dans notre lycée !
15H00, flute ! Trouver une cabine téléphonique et prévenir les parents que le BTS est dans la poche et que je continue au lycée en tant que professeur. Allo... ? Allo... ? Maman... !?
Bon, après coup, on apprend que ce professeur avait ses entrées au Rectorat et que son coup était bien préparé en accord avec
Je suis donc propulsé dans une classe d'élèves ayant raté deux fois leur bac. Donc plus vieux que moi , mais accompagné par ce même
C'est bien plus tard que j'ai appris que mes avis étaient élogieux grâce à lui. Je le paierai plus tard...
Il me prépare donc a obtenir le concours, je ne suis donc inscrit à aucune formation officielle. Je passe le concours, ai une excellente place à l'écrit. Mais à l'oral je me fais descendre . Aurais-je été nul ? Non ! Pas de formation officielle !!!!!
Re-MA, re concours mais avec inscription à la formation à l'IUFM (jamais mis les pieds !). Ecrit, haut la main, oral dans le c** ! Bah oui, il faut aller à la formation
Re-MA, re concours avec inscription à la formation à l'IUFM (mais j'y suis allé, nulle !). Ecrit, haut la main, oral (le même que l'année précédente) haut la main ! Bah oui, il faut aller à la formation
Puis l'année de titularisation sans voir
Et les années passent sans voir d'inspecteur alors que papa est parti. Jusqu'à ce qu'en 2013 je convoque celui-ci en urgence de désespoir. Et là j'apprends que mon dossier est tellement élogieux ( ) qu'il n'avait aucun intérêt à venir. Mais ces dernières années je passais toujours à l'ancienneté !!! En effet pas d'inspection pas de note qui correspond à ces fameux avis !
Bref l'IUFM, le Rectorat, n'a jamais rien fait (de bien) pour me former. Par contre je ne dirais jamais assez merci à ce collègue qui m'a formé sur son temps (et à son papa ).
- GrypheMédiateur
Article d'Europe1 à ce sujet :
http://www.europe1.fr/medias-tele/un-journaliste-denvoye-special-se-glisse-dans-la-peau-dun-professeur-2889818
http://www.europe1.fr/medias-tele/un-journaliste-denvoye-special-se-glisse-dans-la-peau-dun-professeur-2889818
Pour enquêter sur la crise des vocations dans l’Education nationale, Paul Sanfourche a choisi de se faire embaucher en tant que contractuel.
LE CHOIX TÉLÉ
Un document édifiant. Jeudi soir à 20h55 sur France 2, Envoyé Spécial propose un reportage qui plonge dans les coulisses du système de recrutement de l'Education nationale. Le résultat risque de surprendre de nombreux téléspectateurs.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- sifiÉrudit
Je n'ai plus l'énergie de regarder ce genre de choses. Bien sûr qu'il y a un souci au niveau du recrutement. Mais le reportage va-t-il avoir l'honnêteté d'évoquer les causes, ou les enseignants vont-ils en prendre (encore une fois) plein la tronche?
Je n'ai plus l'énergie de regarder, je n'ai pas envie de m'énerver. Et puis Najat, je n'arrive même plus à voir sa tête en photo, alors l'écouter expliquer que tout va pour le mieux...
D'ailleurs, ce soir le débat pour la primaire de droite portera sur l'éducation. Si c'est pour les entendre tous dire qu'on ne travaille pas assez, et écouter les énormités de Sarko je préfère aller me coucher.
Je n'ai plus l'énergie de regarder, je n'ai pas envie de m'énerver. Et puis Najat, je n'arrive même plus à voir sa tête en photo, alors l'écouter expliquer que tout va pour le mieux...
D'ailleurs, ce soir le débat pour la primaire de droite portera sur l'éducation. Si c'est pour les entendre tous dire qu'on ne travaille pas assez, et écouter les énormités de Sarko je préfère aller me coucher.
- Tem-toGrand sage
sifi a écrit:Je n'ai plus l'énergie de regarder ce genre de choses. Bien sûr qu'il y a un souci au niveau du recrutement. Mais le reportage va-t-il avoir l'honnêteté d'évoquer les causes, ou les enseignants vont-ils en prendre (encore une fois) plein la tronche?
Je n'ai plus l'énergie de regarder, je n'ai pas envie de m'énerver. (...)
Moi, en revanche, si gagne le combat de catch contre ma femme pour savoir ce qu'on met ce soir à la TV, je vais regarder le débat des droitiers. Histoire de savoir un peu plus comment ils vont garder la réforme du collège et surtout comment ils envisagent celle du lycée. Enfin, si tant est qu'une fois en (ir)responsabilité ils feront ce qu'ils auront dit.
- gauvain31Empereur
Tem-to a écrit:sifi a écrit:Je n'ai plus l'énergie de regarder ce genre de choses. Bien sûr qu'il y a un souci au niveau du recrutement. Mais le reportage va-t-il avoir l'honnêteté d'évoquer les causes, ou les enseignants vont-ils en prendre (encore une fois) plein la tronche?
Je n'ai plus l'énergie de regarder, je n'ai pas envie de m'énerver. (...)
Moi, en revanche, si gagne le combat de catch contre ma femme pour savoir ce qu'on met ce soir à la TV, je vais regarder le débat des droitiers. Histoire de savoir un peu plus comment ils vont garder la réforme du collège et surtout comment ils envisagent celle du lycée. Enfin, si tant est qu'une fois en (ir)responsabilité ils feront ce qu'ils auront dit.
Ils n'envisagent rien du tout sur la réforme du lycée. Ils appliqueront ce que leur diront les technobureaucrates de la rue de Grenelle. Elle est déjà dans les cartons. Le ministre est un pantin désormais. Seule la DGESCO gouverne
- CeladonDemi-dieu
Je crois que nous allons perdre notre temps car tu sais bien que non.Tem-to a écrit:sifi a écrit:Je n'ai plus l'énergie de regarder ce genre de choses. Bien sûr qu'il y a un souci au niveau du recrutement. Mais le reportage va-t-il avoir l'honnêteté d'évoquer les causes, ou les enseignants vont-ils en prendre (encore une fois) plein la tronche?
Je n'ai plus l'énergie de regarder, je n'ai pas envie de m'énerver. (...)
Moi, en revanche, si gagne le combat de catch contre ma femme pour savoir ce qu'on met ce soir à la TV, je vais regarder le débat des droitiers. Histoire de savoir un peu plus comment ils vont garder la réforme du collège et surtout comment ils envisagent celle du lycée. Enfin, si tant est qu'une fois en (ir)responsabilité ils feront ce qu'ils auront dit.
- Tem-toGrand sage
Oui gauvain et Celadon. Mais je voudrais voir comment ils vont s'en sortir en terme de communication audiovisuelle et s'il n'y en a pas un qui va faire fuiter ce qui se prépare, intentionnellement ou non. Ca dépendra aussi de la façon dont les journalistes aiguilleront le débat. Wait and see.
- CeladonDemi-dieu
Tu as dit "les journalistes" ? La réponse est tout entière contenue dans ce terme.
- Tem-toGrand sage
Oui, les porte-micros quoi...
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