- AscagneGrand sage
@gauvain31 et @Daphné : Bayrou va sans doute être tenté de placer son grain de sel dans d'autres sujets, ou d'utiliser son poids, certes. Vous parlez de Bayrou, mais c'est aussi une question de l'influence de l'éventuel groupe MoDem à l'Assemblée, et d'ailleurs aussi une question chez REM, dont le caractère composite fait que sur ce genre de questions il y aura sans doute des divergences par rapport à certains points (pas sur le programme global, mais plus on va dans le détail...).
- CeladonDemi-dieu
De toute façon le caractère "composite" de ce gvt pour rester soft contraindra Macron à gouverner seul. Gagné !
- Dr RaynalHabitué du forum
Bayrou....
La seule chose qui intéresse le bonhomme Bayrou, c'est de participer au grand jeu du pouvoir politique. On remarquera comment cet homme de conviction, ce Caton dans le siècle où nous sommes, qui n'avait pas de mots assez dur pour flétrir l'innommable réforme des collèges, a pris bien soin de se tenir très loin du ministère de l'éducation nationale (qu'il connait pourtant bien....) où il aurait pu mettre ses actes en cohérence avec ses propos.
Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance...
Prochaine partie de rigolade : la "simplification" des régimes de retraite...
One more thing : la réforme des lycées.
La seule chose qui intéresse le bonhomme Bayrou, c'est de participer au grand jeu du pouvoir politique. On remarquera comment cet homme de conviction, ce Caton dans le siècle où nous sommes, qui n'avait pas de mots assez dur pour flétrir l'innommable réforme des collèges, a pris bien soin de se tenir très loin du ministère de l'éducation nationale (qu'il connait pourtant bien....) où il aurait pu mettre ses actes en cohérence avec ses propos.
Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance...
Prochaine partie de rigolade : la "simplification" des régimes de retraite...
One more thing : la réforme des lycées.
- CeladonDemi-dieu
Mais non, c'est Macron qui ne voulait pas de lui à l'EN.
Tiens d'ailleurs, Lelièvre trouve que Blanquer va moins loin que ne serait allé Apparu...
https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/180517/j-m-blanquer-ministre-la-societe-civile-bon-dos
Tiens d'ailleurs, Lelièvre trouve que Blanquer va moins loin que ne serait allé Apparu...
https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/180517/j-m-blanquer-ministre-la-societe-civile-bon-dos
Par ailleurs, le périmètre du ministère de l'Education nationale ne comprend plus les enseignements supérieurs. Or, si l'on veut mettre sérieusement en place la réforme des baccalauréats (et des entrées dans les enseignements supérieurs) esquissée dans le programme d'Emmanuel Macron, il faut l'inscrire dans une réflexion et des décisions concernant l'ensemble des années scolaires ou universitaires allant de bac- 3 à bac +3. Et le mieux, alors, est qu'il y ait un ministère de l'Education nationale incluant les enseignement supérieurs. Et le mieux aurait été le choix d'un politique qui s'est tout particulièrement préparé à cette perspective, à savoir Benoist Apparu.
- gauvain31Empereur
T'inquiète DrRaynal, je n'ai absolument aucun espoir sur la politique éducative qui sera menée puisque je n'ai jamais eu aucune attente vis à vis de Macron. Je n'ai pas voté pour lui au 2nd tour (j'ai voté nul). Ça fait des décennies que ce ministère tourne en roue libre. C'est un état dans l'Etat qui a de beaux jours devant lui
- VanGogh59Expert spécialisé
Ascagne a écrit:c'est aussi une question de l'influence de l'éventuel groupe MoDem à l'Assemblée,
Merci de m'avoir offert ce moment de franche rigolade dans cette journée bien morose...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- ZagaraGuide spirituel
VanGogh59 a écrit:Ascagne a écrit:c'est aussi une question de l'influence de l'éventuel groupe MoDem à l'Assemblée,
Merci de m'avoir offert ce moment de franche rigolade dans cette journée bien morose...
(on notera que la Zaggy avait raison sur Bayrou : j'avais dit "au moins un gros ministère derrière" ; il a eu l'accord à 100 investitures + le ministère ! Il a bien joué aux petits chevaux)
- LefterisEsprit sacré
Non non , j'aime bien ton analyse, mais pas pour ce que j'ai mis en gras. Il y a bien quelques ravis de la crèche chez les pédagogistes, mais il faut parler clairement : l'excuse du "on ne savait pas pas" ne tient pas. Ils voient tous les jours le merdrier occasionné par les réformes qu'ils ont soutenu, le désarroi voire la souffrrance des collègues, et certains s'en réjouissent même par blogs et gazouillis interposés. Ce sont pour la plupart des viandards, qui on un bout de gras à quémander/conserver, ou de vieux comptes à régler dignes du divan d'un psy (comme la haine pur les savoirs, le latin, l'agrégation etc.).Zagara a écrit:
Ce qui me parait sûr, c'est que ce qui explique la répétition de toujours les mêmes réformes au MEN est la vitalité et la complémentarité de ces 2 mouvements (sans pour autant dire qu'ils ne font qu'un). A ma gauche des pédagogues persuadés d'agir pour le Bien Commun, le Bien des Elèves, et pour la Morale, contre de méchants réactionnaires ; à ma droite des énarques/technos qui ont rêvé d'être au Conseil d’État ou à Bercy et pensent d'abord budget, masse salariale, flexibilité des enseignants, efficacité des établissements, gestion des territoires... .
Le simple appel du pied d'une des ces officines au nouveau ministre témoigne de ce que je dis. Je reste dans un registre édulcoré pur ne pas être encore averti, ou mis au frais quelque temps.
Leur imprécation préférée est "catastrophiste". La tête sur le billot, ils n'y croient pas encore. Là, même le ministre dévoile la stratégie, ça va être difficile de nier...William Foster a écrit:
Pour le lien avec le rapport de l'OCDE, j'attends pop-corn en main les explications de ceux qui refusaient de croire que ça se fera.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- William FosterExpert
Lefteris a écrit:Leur imprécation préférée est "catastrophiste". La tête sur le billot, ils n'y croient pas encore. Là, même le ministre dévoile la stratégie, ça va être difficile de nier...William Foster a écrit:Pour le lien avec le rapport de l'OCDE, j'attends pop-corn en main les explications de ceux qui refusaient de croire que ça se fera.
KWA ?! Je vais encore me faire traiter de catastrophiste ? Quelle catastrophe !
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- ZagaraGuide spirituel
Ce n'est pas une "catastrophe" si on est du bon côté de la hache.
Je ne comprendrai jamais les gens qui "moralisent" les sujets politiques. L'autonomie des établissements, la salarialisation, l'évaluation permanente (joliment appelée "formation continue"), ce n'est "bien" ou "mal", ce n'est une "catastrophe" ou une "avancée", que selon d'où on se positionne et selon ses intérêts.
Ce que je trouve marrant par contre, c'est que souvent, ceux qui disent "roh tu es catastrophiste" sont du côté du tranchant. Moi je suis du côté du manche, donc je pourrais dire que tout cela est très bien.
D'ailleurs on remarquera que je n'ai jamais qualifié positivement ou négativement ces réformes, je n'ai fait que dérouler ce que je crois être leurs effets concrets. Ensuite, libre à chacun de considérer que c'est "bien" ou "mal". Après tout, les salariés du privé vivent ces conditions-là et il n'y a qu'entre 500 et 600 morts au travail par an, et le burn out (reconnu) ne touche qu'environ 5% de la masse salariale. Le tout, c'est de ne pas être dans les 5%... ou d'avoir assez peu d'empathie pour ne pas souffrir de voir ces 5% là (bon, là je perds... tanpis).
Je ne comprendrai jamais les gens qui "moralisent" les sujets politiques. L'autonomie des établissements, la salarialisation, l'évaluation permanente (joliment appelée "formation continue"), ce n'est "bien" ou "mal", ce n'est une "catastrophe" ou une "avancée", que selon d'où on se positionne et selon ses intérêts.
Ce que je trouve marrant par contre, c'est que souvent, ceux qui disent "roh tu es catastrophiste" sont du côté du tranchant. Moi je suis du côté du manche, donc je pourrais dire que tout cela est très bien.
D'ailleurs on remarquera que je n'ai jamais qualifié positivement ou négativement ces réformes, je n'ai fait que dérouler ce que je crois être leurs effets concrets. Ensuite, libre à chacun de considérer que c'est "bien" ou "mal". Après tout, les salariés du privé vivent ces conditions-là et il n'y a qu'entre 500 et 600 morts au travail par an, et le burn out (reconnu) ne touche qu'environ 5% de la masse salariale. Le tout, c'est de ne pas être dans les 5%... ou d'avoir assez peu d'empathie pour ne pas souffrir de voir ces 5% là (bon, là je perds... tanpis).
- AscagneGrand sage
Inversement, j'ai bien rigolé ces derniers temps en voyant Mélenchon et ses compagnons de route abandonner le ton séducteur de la présidentielle, pour, disons, autre chose. ;-)VanGogh59 a écrit:Merci de m'avoir offert ce moment de franche rigolade dans cette journée bien morose...
C'est vrai ça. Il n'avait qu'à demander Matignon, aussi, pour être encore plus aux manettes. Voire la Présidence de la République, afin de donner des garanties, mais on me souffle qu'il n'a pas eu assez de voix pour ça les autres fois.Dr Raynal a écrit:On remarquera comment cet homme de conviction, ce Caton dans le siècle où nous sommes, qui n'avait pas de mots assez dur pour flétrir l'innommable réforme des collèges, a pris bien soin de se tenir très loin du ministère de l'éducation nationale (qu'il connait pourtant bien....) où il aurait pu mettre ses actes en cohérence avec ses propos.
Bah, de toute façon, quoi que fasse Bayrou, ça ne va pas.Zagara a écrit:on notera que la Zaggy avait raison sur Bayrou : j'avais dit "au moins un gros ministère derrière" ; il a eu l'accord à 100 investitures + le ministère ! Il a bien joué aux petits chevaux.
Il veut être Président de la République ? Quelle horreur ! Il ne candidate plus à cette fonction ? Vade retro ! Il crée un parti ? C'est une cabine téléphonique ! Il présente des candidats indépendants en 2007 ? Quelle prétention ! Il s'allie avec Macron en 2017 ? Vieille politique ! Il peut entrer au gouvernement ? Pourvu qu'il soit à l'éducation ! Il finit à la justice ? Quelle dégringolade ! Et s'il quitte le gouvernement ? On le regrettera ! ^^
Je n'aimerais pas être à sa place !
Concernant Blanquer, j'espère que cela ne tournera pas aussi mal que certains semblent l'imaginer ici, mais je ne le connais pas, j'avoue.
- ZagaraGuide spirituel
Je n'ai pas dit que la course au siège était une mauvaise chose. J'ai simplement qualifié ce que je croyais qu'il avait derrière la tête et ai vu juste. Encore une fois, attribuer des positions morales à des discours descriptifs... ça ne marche pas trop. Il a bien joué, tant mieux pour lui.
- RendashBon génie
Ascagne a écrit:
Je n'aimerais pas être à sa place !
Ben, à vrai dire, je ne connais pas grand monde qui aimerait.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZeSandmanFidèle du forum
gauvain31 a écrit:roxanne a écrit:De toute façon, l'interdiction du redoublement et le passage obligatoire en première avec des notes proches du néant ont déjà tué le lycée public.
La parents ont encore le droit de demander le redoublement me semble-t-il... non?
Ils peuvent le demander, mais si la situation de leur enfant remplit des conditions assez restrictives (principalement longue absence scolaire pour maladie il me semble).
Et c'est le rectorat qui a le dernier mot...
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- AscagneGrand sage
Oh, il y a des gens qui feraient pas mal de choses pour être ministre de la Justice. Il y a des LR qui salivent, mais qui déchantent en voyant les sondages pour les législatives.Ben, à vrai dire, je ne connais pas grand monde qui aimerait.
Cependant je vais me faire tirer les oreilles si je continue sur ce thème-là ici !
Il faut que je me renseigne sur Blanquer, même si j'avoue que je suis plutôt curieux de la nouvelle ministre de l'ESR (étant ATER).
La moue apparue sur le visage de Najat Vallaud-Belkacem lorsqu'elle a appris que Blanquer allait lui succéder, est mémorable.
- RendashBon génie
Ascagne a écrit:Oh, il y a des gens qui feraient pas mal de choses pour être ministre de la Justice. Il y a des LR qui salivent, mais qui déchantent en voyant les sondages pour les législatives.Ben, à vrai dire, je ne connais pas grand monde qui aimerait.
Cependant je vais me faire tirer les oreilles si je continue sur ce thème-là ici !
Il faut que je me renseigne sur Blanquer, même si j'avoue que je suis plutôt curieux de la nouvelle ministre de l'ESR (étant ATER).
La moue apparue sur le visage de Najat Vallaud-Belkacem lorsqu'elle a appris que Blanquer allait lui succéder, est mémorable.
Ministre de la Justice, peut-être, mais dans la peau de Bayrou, certes non
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZagaraGuide spirituel
Il n'y a pas de topic sur la ministre ESR ; ce serait bien d'en avoir un. Ça m'intéresse de savoir quelles marges de manœuvre elle pourrait bien avoir et quel est son profil idéologique (notamment sa position vis à vis des lois de "liberté des universités" et les fusions ; sauf que dans le cadre du gouvernement Macron il est évident que, même si elle détestait ces lois, elles ne pourrait pas les entamer).
- William FosterExpert
Rendash a écrit:Ascagne a écrit:Oh, il y a des gens qui feraient pas mal de choses pour être ministre de la Justice. Il y a des LR qui salivent, mais qui déchantent en voyant les sondages pour les législatives.Ben, à vrai dire, je ne connais pas grand monde qui aimerait.
Cependant je vais me faire tirer les oreilles si je continue sur ce thème-là ici !
Il faut que je me renseigne sur Blanquer, même si j'avoue que je suis plutôt curieux de la nouvelle ministre de l'ESR (étant ATER).
La moue apparue sur le visage de Najat Vallaud-Belkacem lorsqu'elle a appris que Blanquer allait lui succéder, est mémorable.
Ministre de la Justice, peut-être, mais dans la peau de Bayrou, certes non
Tutut' ! On a dit "Pas le physique" !
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Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- TFSFidèle du forum
Zagara a écrit:Excellente question qu'il faudrait adresser par écrit au candidat En Marche de ta circonscription.William Foster a écrit:Zagara a écrit:
Grâce à ces réformes, on va louer notre force de travail contre des moyens de subsistance, en étant en compétition sur un marché contre d'autres travailleurs de l'éducation : l'enseignement va renouer avec la base fondamentale de l'expérience laborieuse.
Supposons que je ne fasse pas spécifiquement de démarches pour aller me vendre. Une fois que je suis nulle part, j'ai le droit de refuser combien de bahut pourri avant d'être obligé d'accepter ? C'est calqué sur les offres d'emploi et le droit au chômage ?
A priori, les rétifs qui refuseront de jouer le jeu auront soit un poste moisi (TZR en grande zone...), soit seront virés pour faute, selon l'avancement des réformes. Puisque si on va au bout de la logique, il doit être possible de virer les fonctionnaires afin de reproduire les rapports de force du privé entre patron et employé. Et le plus facilement possible, car ce serait "archaïque" de ne pas "flexibiliser et simplifier" les licenciements.
Mais c'est prévu bien entendu. Avec la réforme de l'assurance chômage. La suppression des cotisations signifie la mise en place d'un système d'indemnisation chômage étatisé. Plus personne ne cotise et tout le monde y aura droit. On n'a bien entendu vendu le projet qu'en l'illustrant avec les bienfaits promis aux autoentrepreneurs, petits artisans et cultivateurs... (cœur de cible...).
Mais une fois cette réforme mise en place, plus rien n'empêchera l’État de décider de licencier ses fonctionnaires et des les mettre au chômage !
- AshtrakFidèle du forum
Zagara a écrit:Je n'ai pas dit que la course au siège était une mauvaise chose. J'ai simplement qualifié ce que je croyais qu'il avait derrière la tête et ai vu juste. Encore une fois, attribuer des positions morales à des discours descriptifs... ça ne marche pas trop. Il a bien joué, tant mieux pour lui.
Disons que tu as des façons de décrire qui donnent au message une forme d'aura morale
Une forme de style qui me rappelle certains "caractères"*
* La bruyère inside, et c'est un compliment
_________________
Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- meskiangasherNiveau 9
Cela existe déjà :TFS a écrit:
Mais c'est prévu bien entendu. Avec la réforme de l'assurance chômage. La suppression des cotisations signifie la mise en place d'un système d'indemnisation chômage étatisé. Plus personne ne cotise et tout le monde y aura droit. On n'a bien entendu vendu le projet qu'en l'illustrant avec les bienfaits promis aux autoentrepreneurs, petits artisans et cultivateurs... (cœur de cible...).
Mais une fois cette réforme mise en place, plus rien n'empêchera l’État de décider de licencier ses fonctionnaires et des les mettre au chômage !
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F514
http://www.cdg61.fr/file_manager_download.php?id=1222
- Dame JouanneÉrudit
Et donc, dans la pratique, il n'y a plus de redoublement. Et tout le problème de cette fin d'année est de savoir où caser tous ces élèves de seconde. Gestion des flux... Pas besoin de réforme, même si elle aura bien lieu pour achever définitivement et plus rapidement le lycée public.ZeSandman a écrit:gauvain31 a écrit:roxanne a écrit:De toute façon, l'interdiction du redoublement et le passage obligatoire en première avec des notes proches du néant ont déjà tué le lycée public.
La parents ont encore le droit de demander le redoublement me semble-t-il... non?
Ils peuvent le demander, mais si la situation de leur enfant remplit des conditions assez restrictives (principalement longue absence scolaire pour maladie il me semble).
Et c'est le rectorat qui a le dernier mot...
- LefterisEsprit sacré
La catastrophe, c'est quand 90% des gens sont du côté du tranchant, et c'est ce qui va se passer. Ceux qui accusent de "catastrophisme" sont ceux qui sont déjà du côté du manche, ou qui espèrent l'être. La troisième catégorie représente les ravis , ceux qui ne voient jamais rien.Zagara a écrit:Ce n'est pas une "catastrophe" si on est du bon côté de la hache.
Je ne comprendrai jamais les gens qui "moralisent" les sujets politiques. L'autonomie des établissements, la salarialisation, l'évaluation permanente (joliment appelée "formation continue"), ce n'est "bien" ou "mal", ce n'est une "catastrophe" ou une "avancée", que selon d'où on se positionne et selon ses intérêts.
Ce que je trouve marrant par contre, c'est que souvent, ceux qui disent "roh tu es catastrophiste" sont du côté du tranchant. Moi je suis du côté du manche, donc je pourrais dire que tout cela est très bien.
D'ailleurs on remarquera que je n'ai jamais qualifié positivement ou négativement ces réformes, je n'ai fait que dérouler ce que je crois être leurs effets concrets. Ensuite, libre à chacun de considérer que c'est "bien" ou "mal". Après tout, les salariés du privé vivent ces conditions-là et il n'y a qu'entre 500 et 600 morts au travail par an, et le burn out (reconnu) ne touche qu'environ 5% de la masse salariale. Le tout, c'est de ne pas être dans les 5%... ou d'avoir assez peu d'empathie pour ne pas souffrir de voir ces 5% là (bon, là je perds... tanpis).
Un des éléments de langage managérial (que je n'ai pas entendu que dans l'E.N.) , quand les gens sont consternés et le montrent, comme lors de la dernière réforme c'est : "Il ne faut pas prendre les choses comme ça". Et ça ferme la discussion. A plus haut niveau, entendu jadis d'un directeur de cabinet par des collègues en délégation (quand je faisais bien plus de syndicalisme) "certes, c'est désavantageux , mais ils sont fonctionnaires et ont du boulot, alors...". Donc, tout est botté en touche, il n'y a jamais rien de grave.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- chmarmottineGuide spirituel
Ascagne a écrit:Oh, il y a des gens qui feraient pas mal de choses pour être ministre de la Justice. Il y a des LR qui salivent, mais qui déchantent en voyant les sondages pour les législatives.Ben, à vrai dire, je ne connais pas grand monde qui aimerait.
Cependant je vais me faire tirer les oreilles si je continue sur ce thème-là ici !
Il faut que je me renseigne sur Blanquer, même si j'avoue que je suis plutôt curieux de la nouvelle ministre de l'ESR (étant ATER).
La moue apparue sur le visage de Najat Vallaud-Belkacem lorsqu'elle a appris que Blanquer allait lui succéder, est mémorable.
où peut-on voir ceci ?
- AscagneGrand sage
@celinesud :
En apprenant le nom du ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem a fait une drôle de moue
En apprenant le nom du ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem a fait une drôle de moue
Rédaction du HuffPost a écrit:L'arrivée de Jean-Michel Blanquer rue de Grenelle ne plaît pas vraiment à celle qui l'a précédé.
- RendashBon génie
Lefteris a écrit:La catastrophe, c'est quand 90% des gens sont du côté du tranchant, et c'est ce qui va se passer. Ceux qui accusent de "catastrophisme" sont ceux qui sont déjà du côté du manche, ou qui espèrent l'être. La troisième catégorie représente les ravis , ceux qui ne voient jamais rien.Zagara a écrit:Ce n'est pas une "catastrophe" si on est du bon côté de la hache.
Je ne comprendrai jamais les gens qui "moralisent" les sujets politiques. L'autonomie des établissements, la salarialisation, l'évaluation permanente (joliment appelée "formation continue"), ce n'est "bien" ou "mal", ce n'est une "catastrophe" ou une "avancée", que selon d'où on se positionne et selon ses intérêts.
Ce que je trouve marrant par contre, c'est que souvent, ceux qui disent "roh tu es catastrophiste" sont du côté du tranchant. Moi je suis du côté du manche, donc je pourrais dire que tout cela est très bien.
D'ailleurs on remarquera que je n'ai jamais qualifié positivement ou négativement ces réformes, je n'ai fait que dérouler ce que je crois être leurs effets concrets. Ensuite, libre à chacun de considérer que c'est "bien" ou "mal". Après tout, les salariés du privé vivent ces conditions-là et il n'y a qu'entre 500 et 600 morts au travail par an, et le burn out (reconnu) ne touche qu'environ 5% de la masse salariale. Le tout, c'est de ne pas être dans les 5%... ou d'avoir assez peu d'empathie pour ne pas souffrir de voir ces 5% là (bon, là je perds... tanpis).
Un des éléments de langage managérial (que je n'ai pas entendu que dans l'E.N.) , quand les gens sont consternés et le montrent, comme lors de la dernière réforme c'est : "Il ne faut pas prendre les choses comme ça". Et ça ferme la discussion. A plus haut niveau, entendu jadis d'un directeur de cabinet par des collègues en délégation (quand je faisais bien plus de syndicalisme) "certes, c'est désavantageux , mais ils sont fonctionnaires et ont du boulot, alors...". Donc, tout est botté en touche, il n'y a jamais rien de grave.
Et quand tu essaies d'alerter un peu, tu es l'oiseau de mauvais augure, l'éternel râleur.
Florilège de la salle des profs de Collège 2 aujourd'hui :
" Vraiment ? Tu crois ? Hoo, ça n'arrivera pas, c'est pas possible". :aaq:
" T'abuses un peu, quand même, c'est pas non plus comme si c'était Fillon" (ahem... )
"Ben, c'est une bonne idée l'autonomie, on pourra s'adapter au public, comme ça"
"C'est quoi le problème avec ce truc d'annulation, là ? Ha ? Annualisation ? hé bien ?" :abb:
"Ha, mais tu fais flipper avec ton truc, là. Arrête, je vais pas en dormir après, ça me noue, on parle d'autre chose".
" "
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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