- OlympiasProphète
Ce qui est scandaleux en plus, c'est qu'on ferme des structures de soins dont des enfants handicapés ont un urgent besoin, au lieu de créer des places qui manquent. Et il en manque beaucoup.
On court à la catastrophe. Certains enfants ont besoin de SOINS d'abord, de scolarisation ensuite.
Si mon fils avait posé des problèmes à l'école, il serait allé ailleurs. Mais il ne relevait pas de l'enseignement spécialisé ou d'une structure médicalisée.
Avoir un enfant différent, c'est d'abord un drame personnel, peu compréhensible par autrui.
Oui, certains parents sont dans le déni (j'en ai vu) et en refusant des soins (les bons, pas n'importe quels soins...), vont aggraver le handicap de leur enfant. Mais l'Etat, en refusant de mettre les moyens dans les CMP, CMPP, CAMSP, hôpitaux de jour, IME, ITEP...contribue à l'aggravation de l'état de certains gosses. Et ça, c'est inacceptable quand on voit les gaspillages dans certains secteurs, les millions dépensés inutilement.
Certaines familles sont dépassées, ne connaissent pas leurs droits, ne savent pas se défendre.
C'est pour ça que je refuse toutes les assimilations à des handicaps, de pathologies/comportements qui n'en sont pas. L'autisme, c'est pour toute la vie.
On court à la catastrophe. Certains enfants ont besoin de SOINS d'abord, de scolarisation ensuite.
Si mon fils avait posé des problèmes à l'école, il serait allé ailleurs. Mais il ne relevait pas de l'enseignement spécialisé ou d'une structure médicalisée.
Avoir un enfant différent, c'est d'abord un drame personnel, peu compréhensible par autrui.
Oui, certains parents sont dans le déni (j'en ai vu) et en refusant des soins (les bons, pas n'importe quels soins...), vont aggraver le handicap de leur enfant. Mais l'Etat, en refusant de mettre les moyens dans les CMP, CMPP, CAMSP, hôpitaux de jour, IME, ITEP...contribue à l'aggravation de l'état de certains gosses. Et ça, c'est inacceptable quand on voit les gaspillages dans certains secteurs, les millions dépensés inutilement.
Certaines familles sont dépassées, ne connaissent pas leurs droits, ne savent pas se défendre.
C'est pour ça que je refuse toutes les assimilations à des handicaps, de pathologies/comportements qui n'en sont pas. L'autisme, c'est pour toute la vie.
- CathEnchanteur
Lornet, l'état ou l'EN ont proposé des solutions, ce sont les parents qui n'en veulent pas.
- henrietteMédiateur
Merci pour ces paroles, Olympias.Olympias a écrit:Ce qui est scandaleux en plus, c'est qu'on ferme des structures de soins dont des enfants handicapés ont un urgent besoin, au lieu de créer des places qui manquent. Et il en manque beaucoup.
On court à la catastrophe. Certains enfants ont besoin de SOINS d'abord, de scolarisation ensuite.
Si mon fils avait posé des problèmes à l'école, il serait allé ailleurs. Mais il ne relevait pas de l'enseignement spécialisé ou d'une structure médicalisée.
Avoir un enfant différent, c'est d'abord un drame personnel, peu compréhensible par autrui.
Oui, certains parents sont dans le déni (j'en ai vu) et en refusant des soins (les bons, pas n'importe quels soins...), vont aggraver le handicap de leur enfant. Mais l'Etat, en refusant de mettre les moyens dans les CMP, CMPP, CAMSP, hôpitaux de jour, IME, ITEP...contribue à l'aggravation de l'état de certains gosses. Et ça, c'est inacceptable quand on voit les gaspillages dans certains secteurs, les millions dépensés inutilement.
Certaines familles sont dépassées, ne connaissent pas leurs droits, ne savent pas se défendre.
C'est pour ça que je refuse toutes les assimilations a des handicaps, de pathologies/comportements qui n'en sont pas. L'autisme, c'est pour toute la vie.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ycombeMonarque
Ça, c'est ce que dit la mère, qui n'est pas vraiment blanc-blanc dans l'histoire. Elle a quand même enlevé son enfant alors qu'elle est divorcée d'avec le père.Olympias a écrit:
Le gosse est en Irlande et va bien. Mieux qu'avec une camisole chimique et attaché.
Cette histoire de camisole, c'est comme ce qu'elle raconte dans la vidéo: elle ne dit pas tout. Le jugement a été contre elle et note, tout de même, qu'elle a perturbé son enfant en déménageant et en refusant d'appliquer les décisions de la MDPH en dehors de tout cadre légal (elle aurait pu faire appel de ces décisions).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- InvitéInvité
Une seule solution. Et s'ils n'en veulent pas, ils ont leurs raisons.
Lesquelles ? Nous n'en savons rien.
Mais comme nous vivons dans un État démocratique, ils ont quand même le droit de ne pas être d'accord.
En revanche, c'est la solution proposée par l'État dont ils ne veulent pas. La PE n'a rien à voir là-dedans et pourtant, c'est elle qui essuie les plâtres.
Lesquelles ? Nous n'en savons rien.
Mais comme nous vivons dans un État démocratique, ils ont quand même le droit de ne pas être d'accord.
En revanche, c'est la solution proposée par l'État dont ils ne veulent pas. La PE n'a rien à voir là-dedans et pourtant, c'est elle qui essuie les plâtres.
- ycombeMonarque
C'était le but de la loi de 2005. les associations de handicapés viennent pleurer alors qu'elles ont applaudi cette loi à deux mains. Elles ont été manipulées pour légitimer la baisse des moyens, en quelque sorte.Olympias a écrit:Ce qui est scandaleux en plus, c'est qu'on ferme des structures de soins dont des enfants handicapés ont un urgent besoin, au lieu de créer des places qui manquent. Et il en manque beaucoup.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- jacoblazloNiveau 1
Lornet a écrit:Non. J'ai bien parlé d'une posture et d'une mise en scène.
Elle a voulu faire sa méchante.
Mais ce n'était pas drôle. C'était même pénible.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce qui attend ma fille quand elle aura 6 ans.
Là je me demande si on va devoir s'exiler en Irlande.
:/
Forcément.
Brrrr
Lornet,
Entièrement d'accord avec toi mais je crois que tu perds ton temps à essayer de discuter [modéré]
Plus sérieusement, je suis un peu sidéré (le terme est faible!) par le niveau de certaines interventions et j'ai préféré attendre un petit peu afin d'y répondre sans s'énerver.
Je suis moi aussi le papa d'un petit garçon handicapé dont l'origine est génétique. Il est scolarisé en maternelle et bénéficie d'une AVS. Tout comme toi Lornet, nous ne connaissons pas encore toutes les conséquences de son dysfonctionnement chromosomique. Il est suivi depuis la naissance et pour avoir côtoyé des parents dans les salles d'attente à l'hôpital ou au Camsp, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est difficile d'être dans le déni du handicap. Le seul mécanisme qui peut éventuellement toucher les parents (comme d'ailleurs les individus confrontés à un choc ou un traumatisme) c'est de vouloir "relativiser" l'importance du handicap ou la difficulté à anticiper la vie future ("l'espoir fait vivre"; en même temps il arrive un moment où la réalité se rappelle violemment à vous ) . Cette représentation que j'ai pu lire dans certaines réponses , un peu simpliste, des parents d'enfants handicapés qui sont dans le déni et dont l'objectif dans la vie est de "menacer" la scolarité des élèves "normaux eux" et de "pourrir" la vie de la pauvre enseignante dans sa classe ne peut correspondre qu'à la vision rapide de personnes qui ne connaissent pas grand chose au problème (ce qui est normal d'ailleurs) et qui ne se posent pas beaucoup de questions (cela par contre pour un enseignant est déjà un petit peu plus problématique)
Je tiens par contre à indiquer, afin d'éviter les faux débats, que le PE qui s'occupe de mon fils comme des autres enfants (pas plus et pas moins pour en rassurer certains) est quelqu'un de formidable à qui je tire mon chapeau. Je comprends également la réelle difficulté à laquelle peut être confronté un PE face à ce type de situation. Face à l'institution (MDPH,mais aussi EN) dont la pratique consiste à limiter le nb d'heures d'AVS considérant et justifiant que le PE peut s'en occuper (dans la mesure ou il y a un Atsem et j'en passe..); j'ai toujours défendu les PE de l'établissement en rappelant qu'il ne pouvait pas tout faire! (on est souvent obligé de contester les propositions de la MDPH en commission afin d'obtenir plus d'heures d'AVS en particulier lorsque son enfant a moins de 6 ans)
Pour l'instant mon fils a un retard dans son développement mais il progresse et son langage s'est fortement amélioré (construction de phrases avec sujet, verbe , complément) alors qu'à la naissance nous ne savions pas s'il pourrait parler. Pour l'instant, une scolarité en IME pour déficience légère est préconisé et il faut s'en occuper plusieurs années à l'avance car il n'y a pas toujours de place. Je confirme ce que j'ai lu sur l'aspect extérieur des IME qui ressemblent fortement à des ghettos scolaires fermés et sinistres. Par contre pour m'être renseigné sur le sujet, le suivi en petits groupes peut être pratiqué par des enseignants compétents et qualifiés. En même temps, quand je lis certains propos sur ce fil, je n'aimerais pas que mon fils se retrouve dans une formation "normale" avec certains PE. On pourrait alors s'attendre au pire!
- gnafron2004Grand sage
C'est du second degré, Lornet, j'en suis persuadée. Après, je comprends que tu sois blessée, mais essaie de relativiser aussi...
Je pense qu'il est très important, ce fil. justement pour que chacun puisse apprendre à relativiser, et à comprendre comment on en arrive à ces situations, et comment on (parents et enseignants) peut gérer ça. Et se poser la question de savoir si, en tant qu'enseignant, on doit gérer ces situations. Ou mettre les parents/ l'institution/que sais-je, devant ses responsabilités, quelles en soient les conséquences immédiates/à long terme/pour qui...
Très, très complexe...
Je pense qu'il est très important, ce fil. justement pour que chacun puisse apprendre à relativiser, et à comprendre comment on en arrive à ces situations, et comment on (parents et enseignants) peut gérer ça. Et se poser la question de savoir si, en tant qu'enseignant, on doit gérer ces situations. Ou mettre les parents/ l'institution/que sais-je, devant ses responsabilités, quelles en soient les conséquences immédiates/à long terme/pour qui...
Très, très complexe...
- CathEnchanteur
Le problème, c'est que chaque participant à cette discussion qui a un enfant handicapé sent son cœur se serrer à l'idée que l'enfant dont on parle puisse être le sien.
Le débat ainsi personnalisé perd de son objectivité car ces participants réagissent en parent face à l'institution, représentée ici par les PE (dont aucun d'ailleurs n'a dit que lui accepterait de gérer : ce sont les profs/parents/participants qui sont en demande). Chacun y va de son exemple et de son vécu mais aucun ne semble avoir un enfant aussi lourdement handicapé que celui dont parle Verdurette (ne marche pas/ne parle pas si j'ai bien compris)
Le débat ainsi personnalisé perd de son objectivité car ces participants réagissent en parent face à l'institution, représentée ici par les PE (dont aucun d'ailleurs n'a dit que lui accepterait de gérer : ce sont les profs/parents/participants qui sont en demande). Chacun y va de son exemple et de son vécu mais aucun ne semble avoir un enfant aussi lourdement handicapé que celui dont parle Verdurette (ne marche pas/ne parle pas si j'ai bien compris)
- InvitéInvité
?
Ma fille a le syndrome de West.
Ma fille a le syndrome de West.
- VolubilysGrand sage
En effet, c'était du second degré, et comme d'habitude, les profs du secondaire oublient qu'on est sur un forum d'enseignants et non de parents et réagissent avec leurs hormones parentales et non leur raison professionnelle à la situation décrite.
C'est pénible.
C'est pénible.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- henrietteMédiateur
"les profs du secondaire" : je pense que tu peux dire "les profs qui ont des enfants", voire "les profs" tout court. Réagir avec ses hormones parentales n'est pas l'apanage des profs du secondaire, si ?Volubilys a écrit:En effet, c'était du second degré, et comme d'habitude, les profs du secondaire oublient qu'on est sur un forum d'enseignants et non de parents et réagissent avec leurs hormones parentales et non leur raison professionnelle à la situation décrite.
C'est pénible.
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- CathEnchanteur
J'ai bien compris Lornet. Ta fille est en pleine évolution d'après ce que je lis (et je m'en réjouis !) et elle est bien plus avancée que l'enfant dont parle Verdurette qui est plus âgé, qui plus est.
- henrietteMédiateur
Pour les différends entre membres, merci de passer par les MP.
Et sinon, je ne sais pas comment je réagirais dans la situation de ces parents, sincèrement.
En tant que prof, oui, bien sûr, accepter cet enfant dans ces conditions qui mettent en danger et lui et les autres, c'est hors de question.
Mais si j'étais ses parents, à cet enfant, et que ceci me permettent de "tenir", de me raccrocher à l'idée que si, c'est possible, il n'est pas si handicapé, je réagirais peut-être bien comme eux, je ne sais pas. Il faudrait qu'ils soient vraiment accompagnés pour les aider à sortir du déni dans lequel ils se réfugient apparemment.
Et sinon, je ne sais pas comment je réagirais dans la situation de ces parents, sincèrement.
En tant que prof, oui, bien sûr, accepter cet enfant dans ces conditions qui mettent en danger et lui et les autres, c'est hors de question.
Mais si j'étais ses parents, à cet enfant, et que ceci me permettent de "tenir", de me raccrocher à l'idée que si, c'est possible, il n'est pas si handicapé, je réagirais peut-être bien comme eux, je ne sais pas. Il faudrait qu'ils soient vraiment accompagnés pour les aider à sortir du déni dans lequel ils se réfugient apparemment.
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- InvitéInvité
Cath a écrit:J'ai bien compris Lornet. Ta fille est en pleine évolution d'après ce que je lis (et je m'en réjouis !) et elle est bien plus avancée que l'enfant dont parle Verdurette qui est plus âgé, qui plus est.
En fait, oui et non.
Le syndrome de West, dans les grandes lignes, ce sont des spasmes, des convulsions et des crises d'épilepsie qui endommagent le cerveau de l'enfant et entraînent un retard important au niveau des acquisitions. Donc il faut un traitement, plus ou moins lourd, plutôt lourd dans son cas, pour stopper toutes ces crises.
Un adulte qui a le syndrome de West peut rester à l'état de légume ou avoir le même développement qu'un enfant de neuf mois.
En gros, elle est comme une casserole sur un feu. Il faut la surveiller.
En ce moment, elle se développe plutôt bien mais elle peut régresser. Elle ne dit aucun mot. Je peux tout à fait imaginer qu'à six ans, elle soit comme l'enfant dont parle Verdurette.
Sur le long terme, je ne sais pas ce que ça va donner. Je n'envisage pas qu'elle soit scolarisée mais pas non plus qu'elle aille en IME.
Je pense qu'il faudra que son père ou moi, l'un ou l'autre, cessions de travailler.
Mais je vois mal comment on peut faire un déni de handicap lourd.
- NasopiBon génie
Volubilys a écrit:En effet, c'était du second degré, et comme d'habitude, les profs du secondaire oublient qu'on est sur un forum d'enseignants et non de parents et réagissent avec leurs hormones parentales et non leur raison professionnelle à la situation décrite.
C'est pénible.
On est tous enseignants, sur ce forum.
Justement, sur ces situations qui sont complexes, comme le rappelle gnafron, et difficiles pour tout le monde, je trouve que c'est intéressant d'avoir aussi le point de vue de parents. Pour ceux qui en sont capables, ça permet de nuancer un peu des opinions aussi simplistes que :
Volubilys a écrit:que l'enfant reste dans son coin après tout, qu'il se fasse dessus, qu'il ne fasse rien, vu que c'est en fait le voeu des parents.
Volubilys a écrit:pff, les parents et le déni de handicap
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- jacoblazloNiveau 1
Nasopi a écrit:Volubilys a écrit:En effet, c'était du second degré, et comme d'habitude, les profs du secondaire oublient qu'on est sur un forum d'enseignants et non de parents et réagissent avec leurs hormones parentales et non leur raison professionnelle à la situation décrite.
C'est pénible.
On est tous enseignants, sur ce forum.
Justement, sur ces situations qui sont complexes, comme le rappelle gnafron, et difficiles pour tout le monde, je trouve que c'est intéressant d'avoir aussi le point de vue de parents. Pour ceux qui en sont capables, ça permet de nuancer un peu des opinions aussi simplistes que :Volubilys a écrit:que l'enfant reste dans son coin après tout, qu'il se fasse dessus, qu'il ne fasse rien, vu que c'est en fait le voeu des parents.Volubilys a écrit:pff, les parents et le déni de handicap
+1
- jacoblazloNiveau 1
Lornet a écrit:Cath a écrit:J'ai bien compris Lornet. Ta fille est en pleine évolution d'après ce que je lis (et je m'en réjouis !) et elle est bien plus avancée que l'enfant dont parle Verdurette qui est plus âgé, qui plus est.
En fait, oui et non.
Le syndrome de West, dans les grandes lignes, ce sont des spasmes, des convulsions et des crises d'épilepsie qui endommagent le cerveau de l'enfant et entraînent un retard important au niveau des acquisitions. Donc il faut un traitement, plus ou moins lourd, plutôt lourd dans son cas, pour stopper toutes ces crises.
Un adulte qui a le syndrome de West peut rester à l'état de légume ou avoir le même développement qu'un enfant de neuf mois.
En gros, elle est comme une casserole sur un feu. Il faut la surveiller.
En ce moment, elle se développe plutôt bien mais elle peut régresser. Elle ne dit aucun mot. Je peux tout à fait imaginer qu'à six ans, elle soit comme l'enfant dont parle Verdurette.
Sur le long terme, je ne sais pas ce que ça va donner. Je n'envisage pas qu'elle soit scolarisée mais pas non plus qu'elle aille en IME.
Je pense qu'il faudra que son père ou moi, l'un ou l'autre, cessions de travailler.
Mais je vois mal comment on peut faire un déni de handicap lourd.
tu peux demander un temps partiel et demander à ton chef d'établissement un emploi du temps adapté (c'est mon cas et cela me permet d'articuler le temps de scolarité en maternelle (sur 4 matinées ), les rdv au camsp, et la disponibilité pour s'en occuper) ; sinon tu as droit à un congé d'un an faiblement indemnisé par la mdph. Il faut savoir aussi que si tu es en temps partiel en lien avec le handicap de ton enfant, la MDPH peut en plus de l'AEEH te faire bénéficier d'un complément d'AEEH dont le montant est variable en fonction du temps partiel et du handicap. C'est vrai que souvent, vu certaines carences du système, un des 2 parents s’arrête de travailler mais cela est quelquefois un peu dur sur le plan psychologique. Travailler un petit peu te permet de sortir temporairement de cette situation... d'où la solution du temps partiel. Maintenant chaque situation est particulière.
- InvitéInvité
Mon emploi du temps est adapté cette année (suite à une réclamation de ma part et grâce à la compréhension du CDE-adjoint) mais la CDE a dit qu'elle espérait qu'on ne puisse plus faire de voeux à partir de l'année prochaine car ça lui facilitera la mise en place des EDT. Je vais sans doute demander ma mutation, ce qui règlera le problème. Pour la MDPH, je découvre tout ça. On en est à la première étape, l'AEEH. On avait droit à l'AJPP mais le rectorat n'est pas d'accord pour que je m'arrête de temps à autre, selon l'état de santé de ma fille, à cause des difficultés à me trouver un(e) remplaçant(e), donc soit je m'arrête, soit j'enseigne, mais des arrêts ponctuels ne sont pas possibles (alors que les arrêts maladie sont possibles, mais les arrêts pour hospitalisation d'un enfant, j'ai découvert que c'était compliqué).
- henrietteMédiateur
Pour la dernière fois, les différends entre membres se règlent en MP. Et le "membre x ou y-bashing" n'est pas admis, quels que soient les sentiments des uns et des autres. Fil verrouillé, donc, le temps que la tension retombe.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PabloPEExpert
La question n'est pas là je pense, la principale différence est que nous sommes seuls à gérer à 100% ces enfants alors que vous pouvez vous vous reposer sur d'autres intervenants (infirmières, AS, CPE, CDE) et vous ne les avez au pire que 5 heures par semaine.henriette a écrit:"les profs du secondaire" : je pense que tu peux dire "les profs qui ont des enfants", voire "les profs" tout court. Réagir avec ses hormones parentales n'est pas l'apanage des profs du secondaire, si ?Volubilys a écrit:En effet, c'était du second degré, et comme d'habitude, les profs du secondaire oublient qu'on est sur un forum d'enseignants et non de parents et réagissent avec leurs hormones parentales et non leur raison professionnelle à la situation décrite.
C'est pénible.
En plus la plupart ont déjà été orientés avant le collège alors que nous devons les orienter. Et encore j'avoue avoir de la chance car en cycle 3 il ne reste que très peu d'orientations à faire.
Après évidemment c'est sans commune mesure avec le parcours du combattant que vivent les parents, raison de plus je trouve pour être ulcérés quand ceux-ci refusent les solutions mises en place au terme de multiples réunions prises au passage en intégralité sur notre temps libre.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- VerduretteModérateur
Je me suis absentée, et je ne pensais pas provoquer un tel débat.
Il est clair que ma collègue, telle qu je la connais, ne laissera pas cette enfant en souffrance.
Mais elle s'en occupera dans la mesure de ses moyens, de ses possibilités, juqu'au 29 novembre.
Il me semble en effet qu'il aurait été plus judicieux de garder l'AVS jusqu'à la fin novembre. Est-ce en effet un moyen de pression pour faire prendre conscience aux parents que l'école ne convient pas, sans AVS, à leur fille ? Je ne sais pas. Ce qui est embêtant, c'est que les premiers à faire les frais de cette décision seront l'enfant et ma collègue.
Le déni d handicap lord, en effet, ça me parait difficile. Dans ce cas précis, qui n'est pas isolé, il importe de savoir quel est le bénéfice réel de cette scolarisation : l'enfant va t-elle réellement progresser, ou est-ce pour donner une illusion de normalité aux parents ? Là, je crains les désillusions ...
Je suis très consciente de la difficulté que représente pour les parents la découverte et la "gestion" du handicap d'un enfant, du deuil de l'enfant en bonne santé que tout le monde rêve d'avoir, mais il faudrait une "vraie" école inclusive.
Ce concept existe en Suède, où on regroupe sur un même lieu des classes "normales", pardonnez-moi le mot, et des classes spécialisées, les enfants se mélangeant en fonction des activités. Même pour des handicaps légers, des "dys", les thérapeutes sont dans les locaux scolaires, et interviennent au sein de l'école. Cela contribue très certainement à l'efficacité de la remédiation et au regard extrêmement naturel que posent les Suédois sur les personnes handicapées.
Il est clair que ma collègue, telle qu je la connais, ne laissera pas cette enfant en souffrance.
Mais elle s'en occupera dans la mesure de ses moyens, de ses possibilités, juqu'au 29 novembre.
Il me semble en effet qu'il aurait été plus judicieux de garder l'AVS jusqu'à la fin novembre. Est-ce en effet un moyen de pression pour faire prendre conscience aux parents que l'école ne convient pas, sans AVS, à leur fille ? Je ne sais pas. Ce qui est embêtant, c'est que les premiers à faire les frais de cette décision seront l'enfant et ma collègue.
Le déni d handicap lord, en effet, ça me parait difficile. Dans ce cas précis, qui n'est pas isolé, il importe de savoir quel est le bénéfice réel de cette scolarisation : l'enfant va t-elle réellement progresser, ou est-ce pour donner une illusion de normalité aux parents ? Là, je crains les désillusions ...
Je suis très consciente de la difficulté que représente pour les parents la découverte et la "gestion" du handicap d'un enfant, du deuil de l'enfant en bonne santé que tout le monde rêve d'avoir, mais il faudrait une "vraie" école inclusive.
Ce concept existe en Suède, où on regroupe sur un même lieu des classes "normales", pardonnez-moi le mot, et des classes spécialisées, les enfants se mélangeant en fonction des activités. Même pour des handicaps légers, des "dys", les thérapeutes sont dans les locaux scolaires, et interviennent au sein de l'école. Cela contribue très certainement à l'efficacité de la remédiation et au regard extrêmement naturel que posent les Suédois sur les personnes handicapées.
- InvitéInvité
Verdurette a écrit:Je me suis absentée, et je ne pensais pas provoquer un tel débat.
Il est clair que ma collègue, telle qu je la connais, ne laissera pas cette enfant en souffrance.
Mais elle s'en occupera dans la mesure de ses moyens, de ses possibilités, juqu'au 29 novembre.
Il me semble en effet qu'il aurait été plus judicieux de garder l'AVS jusqu'à la fin novembre. Est-ce en effet un moyen de pression pour faire prendre conscience aux parents que l'école ne convient pas, sans AVS, à leur fille ? Je ne sais pas. Ce qui est embêtant, c'est que les premiers à faire les frais de cette décision seront l'enfant et ma collègue.
Bonsoir Verdurette,
c'est bien le drame humain que j'avais envisagé. Selon moi, c'est un moyen de pression à l'égard des parents mais ce seront bien leur enfant et ta collègue qui seront les premiers touchés. Il me semble impossible que ta collègue se charge, seule, de cet enfant en plus des autres élèves de sa classe. Si les parents ne veulent pas entendre raison, il y a bien quelqu'un, à l'IEN ou ailleurs, qui peut l'entendre ?
Verdurette a écrit:Ce concept existe en Suède, où on regroupe sur un même lieu des classes "normales", pardonnez-moi le mot, et des classes spécialisées, les enfants se mélangeant en fonction des activités. Même pour des handicaps légers, des "dys", les thérapeutes sont dans les locaux scolaires, et interviennent au sein de l'école. Cela contribue très certainement à l'efficacité de la remédiation et au regard extrêmement naturel que posent les Suédois sur les personnes handicapées.
Je l'avais un jour suggéré lors d'une réunion dans mon collège. Plutôt que 2 à 4 enfants dyslexiques par classe, avec ou sans AVS, le plus souvent ponctuellement, pourquoi ne pas les regrouper dans une classe par niveau, dans une classe de moins de vingt élèves, dans une salle avec un ou deux AVS pour aider les enseignants, des ordinateurs portables, une petite bibliothèque avec des livres adaptés aux dys, une LV1 italien ou espagnol (puisque l'anglais n'est pas adapté aux "dys"). On m'a répondu que ce serait de la discrimination, que ce serait les mettre à part. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle.
- anndreinaNiveau 4
Lornet a écrit:Une seule solution. Et s'ils n'en veulent pas, ils ont leurs raisons.
Lesquelles ? Nous n'en savons rien.
Mais comme nous vivons dans un État démocratique, ils ont quand même le droit de ne pas être d'accord.
En revanche, c'est la solution proposée par l'État dont ils ne veulent pas. La PE n'a rien à voir là-dedans et pourtant, c'est elle qui essuie les plâtres.
Je suis d'accord. En tant que PE, je peux râler sur les difficultés de l'inclusion, mais en tant que parent, c'est ma responsabilité de prendre les décisions que je juge les meilleures pour mon enfant. Et je pense qu'en tant qu'enseignants, nous sommes plutôt d'accord sur le fait que les décisions de l'institution ne sont pas toujours celles que nous aurions choisies (rythmes scolaires, interdiction du redoublement...).
Après, dans le cas cité, la situation est extrêmement délicate et compliquée, c'est vrai.
- jacoblazloNiveau 1
Verdurette a écrit:Je me suis absentée, et je ne pensais pas provoquer un tel débat.
Il est clair que ma collègue, telle qu je la connais, ne laissera pas cette enfant en souffrance.
Mais elle s'en occupera dans la mesure de ses moyens, de ses possibilités, juqu'au 29 novembre.
Il me semble en effet qu'il aurait été plus judicieux de garder l'AVS jusqu'à la fin novembre. Est-ce en effet un moyen de pression pour faire prendre conscience aux parents que l'école ne convient pas, sans AVS, à leur fille ? Je ne sais pas. Ce qui est embêtant, c'est que les premiers à faire les frais de cette décision seront l'enfant et ma collègue.
Le déni d handicap lord, en effet, ça me parait difficile. Dans ce cas précis, qui n'est pas isolé, il importe de savoir quel est le bénéfice réel de cette scolarisation : l'enfant va t-elle réellement progresser, ou est-ce pour donner une illusion de normalité aux parents ? Là, je crains les désillusions ...
Je suis très consciente de la difficulté que représente pour les parents la découverte et la "gestion" du handicap d'un enfant, du deuil de l'enfant en bonne santé que tout le monde rêve d'avoir, mais il faudrait une "vraie" école inclusive.
Ce concept existe en Suède, où on regroupe sur un même lieu des classes "normales", pardonnez-moi le mot, et des classes spécialisées, les enfants se mélangeant en fonction des activités. Même pour des handicaps légers, des "dys", les thérapeutes sont dans les locaux scolaires, et interviennent au sein de l'école. Cela contribue très certainement à l'efficacité de la remédiation et au regard extrêmement naturel que posent les Suédois sur les personnes handicapées.
Rassures toi. Il n'y a rien dans ce que tu a pu écrire qui soit choquant. D'ailleurs tes interrogations sont tout à fait légitimes. Et ce ne sont pas tes propos qui ont provoqué les réactions sur ce fil. La question est bien de prendre en considération les attentes des parents mais aussi les possibilités des enseignants et de ne pas perdre de vue (aussi lorsque l'on est parent d'enfant handicapé) l'intérêt de l'enfant. EN réalité chaque cas est particulier et la généralisation risque d'être forcément abusive et simpliste. Je reste convaincu cependant qu'un dialogue constructif ne peut se faire que si l'on respecte la position des uns et des autres ce qui nécessite de dépasser le points de vue impressionnistes.
- caroletteNeoprof expérimenté
Saska a écrit:L'impasse ? Au lien donné par XIII, j'ajouterais : y a pas d'enseignant référent sur le secteur ? Ni d'infirmière ni de médecin scolaire ? ni de CMP et autres structures spécialisées ? Ni de possibilités de signaler le problème à la MDPH ?gnafron2004 a écrit:Je comprends plutôt "les parents m'obligent à maltraiter leur enfant". Ce qu'exprime Volubilis, c'est l'impasse dans laquelle le PE est jeté dans ce genre de situation...
(mais je peux me tromper)
Il faut une sacrée lassitude vis à vis de son métier pour se dire "je n'ai pas de solution" sans en chercher - et c'est sans doute qui m'interroge le plus dans les propos de Volubylis...
Dans la réalité, on est souvent dans l'impasse : j'ai en mémoire le cas d'un élève dont les parents sont alertés depuis la crèche. L'enfant est actuellement en CE1 après avoir été maintenu en CP, après que les parents aient refusé un maintien en GS, et il ne parle pas, ne dénombre pas, ne communique pas, ne joue pas,... ne progresse que très très peu, au point de ne pas avoir le niveau d'un enfant de MS. Il bénéficie de l'aide d'une AVS.
Il y a donc depuis 6 ans des équipes éducatives qui se réunissent avec les parents plusieurs fois par an, un signalement a même été fait (pour lui et son petit frère, dont les difficultés sont encore bien plus grandes), une CLIS a été proposée. Le médecin scolaire, le psy scolaire, les innombrables psys qui l'ont suivi, ses orthophonistes, ses enseignants... tout le monde sait qu'il y a un souci dans cette famille, mais personne ne peut rien faire : les parents ont le dernier mot malgré toutes les préconisations unanimes au fil des années (les enseignants référents pensent qu'il n'a pas, pour le moment en tout cas, les capacités pour suivre une CLIS, ce qui est confirmé par les psys divers et variés qui proposent plutôt un hôpital de jour). Et la MDPH qui autorise le recours à une AVS depuis plusieurs années, tout en mettant sur la feuille de suivi annuel qu'un bilan au CRA (Centre de recherche sur l'autisme) devrait être fait, est au courant, forcément. Mais rien n'oblige les parents à faire faire ce bilan...
Et la Maison de la Solidarité (qui a assuré le suivi après la procédure de signalement) estime que pousser les parents dans leurs retranchements reviendrait à risquer une déscolarisation, et donc à une absence de "vue" sur le devenir de l'enfant.
Le signalement a obligé les parents à maintenir et/ou mettre en place des soins, mais ils restent dans le déni complet en expliquant qu'à la maison il sait tout faire, qu'il commence à lire, et que tout va bien (ce qu'ils disent d'ailleurs aux soignants qu'ils rencontrent et qui n'ont toujours qu'une vue partielle de la situation, et qui sont toujours très étonnés quand ils découvrent le panorama complet... Ce qui montre donc que parfois il n'y a AUCUN suivi des dossiers par les CMP et autres CAMPS.).
Le gamin est toujours là et le sera sans doute jusqu'en CM2, et cela fait mal au ventre à tous ses enseignants de l'avoir en classe sans pouvoir lui apporter une quelconque aide (on ne sait même pas ce qu'il a, ce dont il souffre...) si ce n'est une "socialisation". Et le petit frère a été maintenu en GS, il mord, crie, s'échappe, n'entre pas dans les apprentissages, et entrera sans doute en CP l'an prochain...
Les parents sont en souffrance, c'est certain. L'enfant aussi, mais personne n'a pu encore évaluer ce qu'il comprend réellement.
Les équipes éducatives ont essuyé tous les recours, au point de faire un signalement. Elles sont également en souffrance : celle de ne pas assister un enfant comme il pourrait y prétendre. Quel va être son devenir ? Quelle autonomie va-t-il pouvoir développer ? Que deviendra-t-il quand ses parents ne seront plus là ?
Merci de ne pas citer ce message, je le supprimerai d'ici quelques heures.
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