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- VoltigeurHabitué du forum
Les professeurs se sont mis en grève plusieurs jour pour dénoncer la violence de leurs élèves et le manque de moyens de surveillance.
Un mot mal interprété ou un simple rappel à l’ordre. Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres. Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
En première ligne : les enseignants, confrontés quotidiennement à la violence verbale de leurs élèves. Des insultes mais aussi des coups, de plus en plus. Trois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement
http://www.20minutes.fr/lyon/1944043-20161017-lyon-ras-bol-enseignants-college-longchambon-frappes-eleves?utm_medium=Social&xtref=twitter.com&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#link_time=1476728049
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- Docteur OXGrand sage
Voltigeur a écrit:Les professeurs se sont mis en grève plusieurs jour pour dénoncer la violence de leurs élèves et le manque de moyens de surveillance.
Un mot mal interprété ou un simple rappel à l’ordre. Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres. Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
En première ligne : les enseignants, confrontés quotidiennement à la violence verbale de leurs élèves. Des insultes mais aussi des coups, de plus en plus. Trois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement
http://www.20minutes.fr/lyon/1944043-20161017-lyon-ras-bol-enseignants-college-longchambon-frappes-eleves?utm_medium=Social&xtref=twitter.com&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#link_time=1476728049
Ben et le numérique alors ? Et la Réforme contre l'ennui ? Et la bienveillance ?
- gauvain31Empereur
Que fait (ou qu'a fait) l'administration jusqu'à présent? Dommage que cela ne paraisse pas dans l'article
Car j'ose espérer que ceux qui ont commis une agression physique ont déjà été exclus en attendant le conseil de discipline.
Car j'ose espérer que ceux qui ont commis une agression physique ont déjà été exclus en attendant le conseil de discipline.
- HonchampDoyen
Et un établissement de plus...
La question que je pose toujours sans jamais avoir de réponse : ces élèves, comment étaient-ils dans le primaire ? Déja à PB, et donc, cela ne s'est pas arrangé, ou bien c'est le collège qui les fait exploser, alors qu'ils étaient convenables en primaire?
La question que je pose toujours sans jamais avoir de réponse : ces élèves, comment étaient-ils dans le primaire ? Déja à PB, et donc, cela ne s'est pas arrangé, ou bien c'est le collège qui les fait exploser, alors qu'ils étaient convenables en primaire?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- roxanneOracle
Enfin, soyons rassurés, des activités seront proposées aux élèves.
- Tallulah23Niveau 7
Ca alors, encore des élèves qui s'ennuient et/ou qui protestent contre le manque de bienveillance de leurs professeurs. Ce sont des victimes au fond, les profs sont coupables. Il parait.
- VerduretteModérateur
Il faudrait que l'académie organise un stage de krav maga pour les profs...
Je ris, mais très jaune ... Des élèves 'barrés' nous en avons de plus en plus en élémentaire, qui passent de classe en classe sans que les parents reconnaissent les faits ni n'agissent, c'est la faute de la classe, de l'école, de la maîtresse, d'un autre enfant , jamais la leur ni celle de leur enfant. Et puis un beau jour, les petits chéris arrivent au collège ...
(on se dit "ouf", chaque prof ne l'aura que quelques heures par semaine, nous c'était 24 ...)
Je ris, mais très jaune ... Des élèves 'barrés' nous en avons de plus en plus en élémentaire, qui passent de classe en classe sans que les parents reconnaissent les faits ni n'agissent, c'est la faute de la classe, de l'école, de la maîtresse, d'un autre enfant , jamais la leur ni celle de leur enfant. Et puis un beau jour, les petits chéris arrivent au collège ...
(on se dit "ouf", chaque prof ne l'aura que quelques heures par semaine, nous c'était 24 ...)
- gauvain31Empereur
... et après au lycée.... on a quelques spécimens également
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Verdurette a écrit:Il faudrait que l'académie organise un stage de krav maga pour les profs...
Je ris, mais très jaune ... Des élèves 'barrés' nous en avons de plus en plus en élémentaire, qui passent de classe en classe sans que les parents reconnaissent les faits ni n'agissent, c'est la faute de la classe, de l'école, de la maîtresse, d'un autre enfant , jamais la leur ni celle de leur enfant. Et puis un beau jour, les petits chéris arrivent au collège ...
(on se dit "ouf", chaque prof ne l'aura que quelques heures par semaine, nous c'était 24 ...)
Comme je plussoie...
- Docteur OXGrand sage
« La première fois, une enseignante a été la cible de jet de chaise en plein cours. Ce lundi matin, une élève a empoigné l’une de nos collègues au col afin de l’étrangler. Elle lui a mis des coups de poing et de pied car ayant séché le cours, elle avait été envoyée chez la principale. La situation aurait pu être bien plus grave si certains n’étaient pas intervenus »
Mais qui a envie de faire ce métier de fada ? :shock: :shock: :shock:
Et qui va prendre la relève dans ces bahuts ?
- ChocolatGuide spirituel
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- gauvain31Empereur
Docteur OX a écrit:« La première fois, une enseignante a été la cible de jet de chaise en plein cours. Ce lundi matin, une élève a empoigné l’une de nos collègues au col afin de l’étrangler. Elle lui a mis des coups de poing et de pied car ayant séché le cours, elle avait été envoyée chez la principale. La situation aurait pu être bien plus grave si certains n’étaient pas intervenus »
Mais qui a envie de faire ce métier de fada ? :shock: :shock: :shock:
Et qui va prendre la relève dans ces bahuts ?
Euh d'abord je dirais: qui va mettre rapidement de l'ordre dans ce collège et mettre en sécurité les enseignants? Les conseils de disciplines ont-ils eu lieu? Parce qu'il va falloir prendre des mesures de rétorsion exemplaires. On n'est même plus dans l'éducatif, mais dans le pénal et la protection des personnes.
- profs(Niveau 9
Voltigeur a écrit:Les professeurs se sont mis en grève plusieurs jour pour dénoncer la violence de leurs élèves et le manque de moyens de surveillance.
Un mot mal interprété ou un simple rappel à l’ordre. Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres. Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
En première ligne : les enseignants, confrontés quotidiennement à la violence verbale de leurs élèves. Des insultes mais aussi des coups, de plus en plus. Trois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement
http://www.20minutes.fr/lyon/1944043-20161017-lyon-ras-bol-enseignants-college-longchambon-frappes-eleves?utm_medium=Social&xtref=twitter.com&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#link_time=1476728049
On peut imaginer que tout est fait par quasi tout le monde pour qu'il n'y ait pas un regard ferme, un ordre ou un reproche. Chacun doit essayer de sauver sa peau et surtout ne pas se risquer à faire cela. Parfois, malheureusement, il est impossible de faire autrement.. et là ...
Je ne sais pas quoi dire à ces collègues... je suis vraiment désolé....
- gauvain31Empereur
profs:( a écrit:Voltigeur a écrit:Les professeurs se sont mis en grève plusieurs jour pour dénoncer la violence de leurs élèves et le manque de moyens de surveillance.
Un mot mal interprété ou un simple rappel à l’ordre. Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres. Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
En première ligne : les enseignants, confrontés quotidiennement à la violence verbale de leurs élèves. Des insultes mais aussi des coups, de plus en plus. Trois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement
http://www.20minutes.fr/lyon/1944043-20161017-lyon-ras-bol-enseignants-college-longchambon-frappes-eleves?utm_medium=Social&xtref=twitter.com&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#link_time=1476728049
On peut imaginer que tout est fait par quasi tout le monde pour qu'il n'y ait pas un regard ferme, un ordre ou un reproche. Chacun doit essayer de sauver sa peau et surtout ne pas se risquer à faire cela. Parfois, malheureusement, il est impossible de faire autrement.. et là ...
Je ne sais pas quoi dire à ces collègues... je suis vraiment désolé....
Ben si on en arrive là , c'est la barbarie. Et c'est le cas dans ce collège.
- LefterisEsprit sacré
La violence des élèves est une légitime défense contre la violence institutionnelle , et notamment celle des savoirs et de la culture. On se demande bien ce qu'a pu faire cette enseignante pour mériter de se faire corriger : une tentative abjecte de transmission des savoirs ? Un cours frontal ? Une note ? Une demande de silence ? On ne sait jamais,certains enseignants osent toutes ces choses. Et après toutes ces provocations, ils osent encore se plaindre...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
On attend la fiche eduscol.
- gauvain31Empereur
Je dirais que c'est le résultat d'une accumulation , de renoncement, de lâcheté.... qui fait qu'au bout de quelques années, un comportement légitime d'un enseignant devient insupportable pour des élèves à qui ont a tout cédé depuis le primaire. Ils ne savent donc plus gérer leur frustration et n'assument plus leurs fautes.
Ou alors, il peut y avoir le cas de gains dont le milieu familiale est déstructuré et qui n'est pas apte à suivre un cours classique. Ils relève alors d'une structure spécialisée... mais non admis car les parents ne veulent pas ou que le nombre de place est limité. Il s'agit d'un abandon de la part des adultes.
Dans tous les cas, la faute est collective et vient de l'adulte
Ou alors, il peut y avoir le cas de gains dont le milieu familiale est déstructuré et qui n'est pas apte à suivre un cours classique. Ils relève alors d'une structure spécialisée... mais non admis car les parents ne veulent pas ou que le nombre de place est limité. Il s'agit d'un abandon de la part des adultes.
Dans tous les cas, la faute est collective et vient de l'adulte
- VerduretteModérateur
gauvain31 a écrit:Je dirais que c'est le résultat d'une accumulation , de renoncement, de lâcheté.... qui fait qu'au bout de quelques années, un comportement légitime d'un enseignant devient insupportable pour des élèves à qui ont a tout cédé depuis le primaire. Ils ne savent donc plus gérer leur frustration et n'assument plus leurs fautes.
Ou alors, il peut y avoir le cas de gains dont le milieu familiale est déstructuré et qui n'est pas apte à suivre un cours classique. Ils relève alors d'une structure spécialisée... mais non admis car les parents ne veulent pas ou que le nombre de place est limité. Il s'agit d'un abandon de la part des adultes.
Dans tous les cas, la faute est collective et vient de l'adulte
Je suis d'accord, avec une nuance : les enseignants du primaire aimeraient bien ne pas céder ... mais que faire d'efficace lorsqu'on n'a pas le droit d'exclure de cours, pas le droit de priver un élève de récréation , pas le droit de donner des lignes (je ne dis pas que ce soit la panacée, mais que voulez-vous ...) ... même refuser d'emmener au gymnase ou en sortie un élève odieux, si les parents s'en mêlent, vous ne pouvez pas le faire.
Nous avons cette année trois gamins de CP, je dis bien CP, 6 ans, absolument odieux, violents, un a déjà provoqué volontairement deux accidents, la mère nous dit d'un ton geignard qu'elle est "dépassée", on va déclencher équipe éducative, signalement ... mais on sait très bien que la situation va trainer en longueur ... dans cinq ans, c'est votre tour !
Si vous avez des solutions, nous sommes preneurs !
Ces gamins n'ont aucune peur de l'adulte. (même si mon but n'est pas de régner par la terreur ).
Pour moi ça passe par des sanctions pour les parents qui ne font pas leur boulot ( je précise : alors qu'on propose tout ce qu'il faut pour les aider) mais il parait que c'est réac et inhumain.
- oxaNiveau 9
gauvain31 a écrit:Que fait (ou qu'a fait) l'administration jusqu'à présent?
Il existe une procédure précise pour obliger l’administration a réagir et à protéger ses agents.
Article 11 du code de la fonction publique.
Ensuite, des registres sont présents dans tous les établissements (accidents, dangers grave...) en remplir un exemplaire avec copie à son syndicat. Enfin, contacter le CHSCT
Le jour où ceci sera passé dans les mœurs dans le second degré, les choses évolueront
- Spoiler:
- Notre Ministre ne se contentera pas de "condamner fermement" et mettre en place "une cellule psychologique"
- FibonacciNiveau 3
"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire leurs enfants,
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au dessus d'eux, l'autorité de rien et de personne,
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
Platon
Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au dessus d'eux, l'autorité de rien et de personne,
Alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
Platon
- AjupouetFidèle du forum
"...Moi en bon prof, J'suis préparé
Un peu de maths et de français
Du kickboxing du karaté
Tant pis pour la géographie
Tout s'k'y connaissent de l'Italie
C'est juste vaguement les spaghettis
Et Rocco Siffredi..."
Un peu de maths et de français
Du kickboxing du karaté
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- CeladonDemi-dieu
Ce qu'explique Verdurette est hélas tout à fait vrai. L'enseignant est totalement dépossédé de toute autorité. IL NE PEUT RIEN FAIRE, n'a à sa disposition aucun panel de sanctions et s'il ose lever le petit doigt, gare à lui.
Tout et tous ont concouru à installer ce désastre. Les politiques, les "concepteurs de programmes" indigents, la hiérarchie qui ne veut pas de vagues et est prête à donner raison trop souvent à l'élève contre l'enseignant, l'association de parents d'élèves qui a le vent en poupe hélas, les émissions de télé débilitantes pour les gamins style Hanouna où le respect de l'autre est totalement ringardisé, la démission des parents et son corollaire paradoxal du monchérimoncoeur, les journalistes qui ne font pas leur boulot d'investigation, colportent des ragots sur la profession et contribuent à enkyster les problèmes, and so on. Je ne parle même pas du mépris permanent des politiques qui nous ont en charge. Là c'est le pompon.
Condamnés à subir. Voilà le sort enviable des enseignants de nos jours.
Je serais pour un permis à points concernant la parentalité, tiens.
Tout et tous ont concouru à installer ce désastre. Les politiques, les "concepteurs de programmes" indigents, la hiérarchie qui ne veut pas de vagues et est prête à donner raison trop souvent à l'élève contre l'enseignant, l'association de parents d'élèves qui a le vent en poupe hélas, les émissions de télé débilitantes pour les gamins style Hanouna où le respect de l'autre est totalement ringardisé, la démission des parents et son corollaire paradoxal du monchérimoncoeur, les journalistes qui ne font pas leur boulot d'investigation, colportent des ragots sur la profession et contribuent à enkyster les problèmes, and so on. Je ne parle même pas du mépris permanent des politiques qui nous ont en charge. Là c'est le pompon.
Condamnés à subir. Voilà le sort enviable des enseignants de nos jours.
Je serais pour un permis à points concernant la parentalité, tiens.
- gauvain31Empereur
oxa a écrit:gauvain31 a écrit:Que fait (ou qu'a fait) l'administration jusqu'à présent?
Il existe une procédure précise pour obliger l’administration a réagir et à protéger ses agents.
Article 11 du code de la fonction publique.
Ensuite, des registres sont présents dans tous les établissements (accidents, dangers grave...) en remplir un exemplaire avec copie à son syndicat. Enfin, contacter le CHSCT
Le jour où ceci sera passé dans les mœurs dans le second degré, les choses évolueront
- Spoiler:
Notre Ministre ne se contentera pas de "condamner fermement" et mettre en place "une cellule psychologique"
Merci de le rappeler oxa
- gauvain31Empereur
Verdurette a écrit:gauvain31 a écrit:Je dirais que c'est le résultat d'une accumulation , de renoncement, de lâcheté.... qui fait qu'au bout de quelques années, un comportement légitime d'un enseignant devient insupportable pour des élèves à qui ont a tout cédé depuis le primaire. Ils ne savent donc plus gérer leur frustration et n'assument plus leurs fautes.
Ou alors, il peut y avoir le cas de gains dont le milieu familiale est déstructuré et qui n'est pas apte à suivre un cours classique. Ils relève alors d'une structure spécialisée... mais non admis car les parents ne veulent pas ou que le nombre de place est limité. Il s'agit d'un abandon de la part des adultes.
Dans tous les cas, la faute est collective et vient de l'adulte
Je suis d'accord, avec une nuance : les enseignants du primaire aimeraient bien ne pas céder ... mais que faire d'efficace lorsqu'on n'a pas le droit d'exclure de cours, pas le droit de priver un élève de récréation , pas le droit de donner des lignes (je ne dis pas que ce soit la panacée, mais que voulez-vous ...) ... même refuser d'emmener au gymnase ou en sortie un élève odieux, si les parents s'en mêlent, vous ne pouvez pas le faire.
Nous avons cette année trois gamins de CP, je dis bien CP, 6 ans, absolument odieux, violents, un a déjà provoqué volontairement deux accidents, la mère nous dit d'un ton geignard qu'elle est "dépassée", on va déclencher équipe éducative, signalement ... mais on sait très bien que la situation va trainer en longueur ... dans cinq ans, c'est votre tour !
Si vous avez des solutions, nous sommes preneurs !
Ces gamins n'ont aucune peur de l'adulte. (même si mon but n'est pas de régner par la terreur ).
Pour moi ça passe par des sanctions pour les parents qui ne font pas leur boulot ( je précise : alors qu'on propose tout ce qu'il faut pour les aider) mais il parait que c'est réac et inhumain.
Tout à fait , quand je parlais de la responsabilité des adultes, celles des parents est la plus importante lorsqu'on a tout essayé.Je sais que vous avez plus de mal à gérer ces gamins par l'absence d'étude surveillée (j'ai un cousin PE). L'essentiel est d'avoir tout fait de votre côté et d'avoir puni malgré tout. Ça donnera un cadre minimal.
Les mesures de rétorsions sont plus importantes en collège et en lycée puisqu'on peut exclure un élève, lui mettre des heures de colle à des créneaux difficile pour lui, même s'il y a beaucoup de laxisme dans certains collèges
- DaphnéDemi-dieu
Celadon a écrit:Ce qu'explique Verdurette est hélas tout à fait vrai. L'enseignant est totalement dépossédé de toute autorité. IL NE PEUT RIEN FAIRE, n'a à sa disposition aucun panel de sanctions et s'il ose lever le petit doigt, gare à lui.
Tout et tous ont concouru à installer ce désastre. Les politiques, les "concepteurs de programmes" indigents, la hiérarchie qui ne veut pas de vagues et est prête à donner raison trop souvent à l'élève contre l'enseignant, l'association de parents d'élèves qui a le vent en poupe hélas, les émissions de télé débilitantes pour les gamins style Hanouna où le respect de l'autre est totalement ringardisé, la démission des parents et son corollaire paradoxal du monchérimoncoeur, les journalistes qui ne font pas leur boulot d'investigation, colportent des ragots sur la profession et contribuent à enkyster les problèmes, and so on. Je ne parle même pas du mépris permanent des politiques qui nous ont en charge. Là c'est le pompon.
Condamnés à subir. Voilà le sort enviable des enseignants de nos jours.
Je serais pour un permis à points concernant la parentalité, tiens.
C'est exactement la triste réalité et ça fait un moment que ça a commencé ! On voit ce que ça donne.
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