Agressions sur les personnels de l'EN, un fil pour leur recensement.

anthracite a écrit:n'importe quoi en effet. Mais quelles conséquences sur les collègues et leurs familles !
Franchement, il faudrait vraiment que les gens réfléchissent 2 secondes avant de poster ou retweeter la première ânerie venue... en terme d'éducation, si on arrive à inculquer cela, ce sera un grand pas.

C’est un acte de violence que les profs du collège Jean-Moulin, à Saint-Antoine, dans le 15ᵉ arrondissement de Marseille, n’entendent pas laisser passer. Selon nos informations, jeudi 17 octobre au matin, un parent d’élève s’est rendu dans l’établissement et a demandé au principal adjoint un document que celui-ci ne pouvait lui fournir.

La mère de famille s’est emportée et après avoir tenté longuement (et de manière virulente, selon les témoignages) d’arracher le document des mains du responsable, elle l’a saisi par le col.

Le professeur de mathématiques d’un lycée de Corbeil-Essonnes indique avoir reçu des coups de poing par un élève à qui il demandait de retirer sa casquette. Le proviseur n’a pas soutenu l’enseignant.

Le professeur de mathématiques, qui a déposé plainte après l’altercation, a reçu un examen médico-légal attestant qu’il présentait une tuméfaction à la mâchoire et des hématomes aux jambes, et s'est vu prescrire 2 jours d'ITT.

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Des affiches ont été placardées aux abords de l’établissement, montrant le visage de l’enseignant et son nom, avec la mention «wanted : dead or alive».

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La communauté enseignante semble divisée, depuis une semaine, au sujet de la responsabilité de chacun dans l’agression : plusieurs professeurs se sont en effet désolidarisés de leur collègue, en soutenant que celui-ci «a un historique» au sein du lycée.

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Mais plutôt que de soutenir le professeur de mathématiques, le proviseur du lycée a décidé de ne convoquer le conseil de discipline que pour le motif des violences verbales reconnues par le jeune homme, écartant donc le coup de poing que l’enseignant assure avoir reçu.

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Les lycéens ont exigé une sanction disciplinaire contre l’enseignant, et exigé des démentis de la part du proviseur au sujet des premières informations parues dans la presse. Surtout, ils ont réclamé de revoir le règlement intérieur sur le port des casquettes à l’intérieur des bâtiments du lycée, ce que le proviseur a accepté, tout en refusant donc de soutenir son enseignant.

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Ces incidents surviennent également dans un contexte déjà très tendu. Depuis septembre, une vive contestation a lieu au sein du lycée à cause d’emplois du temps présentant des «anomalies», selon les élèves et les parents : des cours avaient en effet été positionnés dès 7h30 du matin ou jusqu’à 19h certains soirs pour plusieurs classes du lycée, avec parfois d’importantes plages laissées vacantes à l’intérieur des journées scolaires.

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Du reste, le proviseur de l’établissement, un fonctionnaire excentrique connu sur les réseaux sociaux pour ses publications décalées, en tenue de karatéka, est également dans le viseur de l’inspection de l’Éducation nationale : l’IGESR avait été saisie à la suite d’accusations portées l’an dernier par le gestionnaire de l’établissement. Lors du conseil d’administration du lycée, celui-ci avait relevé près de 250.000 € de dépenses jugées détournées à des fins personnelles : usage de la carte bleue du lycée pour des fastes repas au restaurant, travaux somptueux dans les logements de fonction du proviseur et de ses adjoints...

Plutarque a écrit:Article du JDD : https://www.lejdd.fr/societe/corbeil-essonnes-un-professeur-lache-par-son-proviseur-apres-avoir-ete-frappe-et-menace-de-mort-par-un-eleve-150752