Agressions sur les personnels de l'EN, un fil pour leur recensement.

epekeina.tes.ousias a écrit:Par un proviseur qui aurait détourné 25000€

Plutarque a écrit:La députée Farida Amrani y va elle-même de son petit courrier au recteur :

Jenny a écrit:Sincèrement, tout mon soutien au collègue agressé et à l'ensemble de l'équipe. Travailler dans ces conditions, c'est atroce.
ETO : Le problème, c'est que quand ça dérape à l'EN, l'institution ne fait pas de vagues et laisse pourrir la situation... On en arrive à des choses hallucinantes.

L’article du JDD va jusqu’à y voir «un écho troublant à l’abandon vécu par Samuel Paty», presque quatre ans jour pour jour après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie de Conflans-Sainte-Honorine. A la suite de quoi des internautes ont diffusé sur X des messages, sous forme de liste, de noms d’enseignants du lycée, ayant supposément apporté leur «soutien» à l’élève.
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Si d’autres contenus similaires (bien que moins relayés) demeurent en ligne, Beauvau fait savoir que toutes les publications de ce type «seront signalées». Une démarche qui ne parvient pas à faire oublier le rôle des autorités dans cette histoire, et le fait que cet imbroglio tient son origine dans une fuite d’informations contestées auprès de la presse d’extrême droite. Informations dont la source demeure inconnue, mais que Beauvau a, a minima, confirmées, avant d’y apporter de la nuance.
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Laotzi a écrit:Ce proviseur qui semble effectivement atypique est officier dans l'ordre des palmes académiques, a publié deux ouvrages en tant que proviseur (dont le premier a une couverture particulière), a déjà une assez longue expérience de chef d'établissement et la presse en faisait des portraits élogieux les années précédentes. Visiblement, il est en pleine sortie de route (mais cela couvait peut-être déjà avant, notamment le détournement de fonds de 250 000 euros - s'il est avéré - qui n'a pas pu se faire en trois mois).
On a effectivement le portrait ici d'un établissement à la dérive, d'abord parce que sa direction semble à la dérive (et un rectorat qui laisse faire au maximum, alors que les problèmes ont dû sans doute pourtant remonter depuis quelques temps déjà, avant cette agression).

Plutarque a écrit:Quelques nouvelles des réseaux sociaux :







Je ne comprends absolument pas qu'on laisse s'exprimer de tels voyous. L'affaire commence à prendre une tournure abjecte pour le collègue. Le dégoût prédomine.

zigmag17 a écrit:

Plutarque a écrit:Quelques nouvelles des réseaux sociaux :







Je ne comprends absolument pas qu'on laisse s'exprimer de tels voyous. L'affaire commence à prendre une tournure abjecte pour le collègue. Le dégoût prédomine.

Je suis dégoûtée aussi. On va vraiment vers le pire. Le collègue doit se sentir bien seul. Honte à ceux qui ne le soutiennent pas et ont plié par lâcheté.

Aperçu par hasard a écrit:

zigmag17 a écrit:

Plutarque a écrit:Quelques nouvelles des réseaux sociaux :







Je ne comprends absolument pas qu'on laisse s'exprimer de tels voyous. L'affaire commence à prendre une tournure abjecte pour le collègue. Le dégoût prédomine.

Je suis dégoûtée aussi. On va vraiment vers le pire. Le collègue doit se sentir bien seul. Honte à ceux qui ne le soutiennent pas et ont plié par lâcheté.

L'impression d'un établissement à la dérive. Pas sûr que ce soit représentatif de grand chose.

Malavita a écrit:C'est le propre d'un établissement qui ne fonctionne pas. C'est ce qu'il s'est passé l'an dernier dans mon établissement (et encore actuellement) et visiblement c'est la même chose, ici mais puissance 10. Je reconnais les mêmes rouages, à savoir des collègues, qui cherchent à faire appliquer les règles (et peut-être à dénoncer les dysfonctionnements) et qui ne sont pas soutenus lorsqu'ils ont un problème notamment lié à la laïcité car c'est un moyen de les isoler et de les décrédibiliser. Heureusement, cela n'a pas pris une telle proportion mais cela aurait pu.

Vittoria a écrit:

Malavita a écrit:C'est le propre d'un établissement qui ne fonctionne pas. C'est ce qu'il s'est passé l'an dernier dans mon établissement (et encore actuellement) et visiblement c'est la même chose, ici mais puissance 10. Je reconnais les mêmes rouages, à savoir des collègues, qui cherchent à faire appliquer les règles (et peut-être à dénoncer les dysfonctionnements) et qui ne sont pas soutenus lorsqu'ils ont un problème notamment lié à la laïcité car c'est un moyen de les isoler et de les décrédibiliser. Heureusement, cela n'a pas pris une telle proportion mais cela aurait pu.

Je reconnais bien également des mécanismes tels que les décrit @Malavita. Un collègue qui n'est pas soutenu n'est pas nécessairement "problématique", si ce n'est pour les agissements d'autres personnes de l'établissement qui sont en contradiction avec le règlement intérieur.

LemmyK a écrit:En tout cas, ce cher proviseur aime bien se montrer!
Et la presse l'aime bien également.
Tapez son nom et vous verrez une quantité de vidéos ou d'articles.
https://www.leparisien.fr/essonne-91/longjumeau-91160/essonne-le-proviseur-karateka-prepare-ses-eleves-au-bac-facon-moine-shaolin-14-06-2017-7050657.php
https://www.youtube.com/watch?v=gycI3ufDuyE
Je n'aimerais pas avoir un tel proviseur.