- InvitéInvité
LemmyK a écrit:Tout professeur éclairé, humaniste,honnête se doit de lire Libération, le Monde , Télérama et le Huffpost, voyons! Sinon il est un peu moisi, rance, nauséabond, au choix...
- joebar69Fidèle du forum
Je te laisse à tes lectures droitières et te souhaite bon vent en Figaro-land.maldoror1 a écrit:joebar69 a écrit:Ce qui est FAUX :maldoror1 a écrit:Ganbatte a écrit:
C'est à dire qu'un journal qui donne un rond de serviette d'éditorialiste à quelqu'un déjà condamné pour provocation à la haine raciale (Zemmour) c'est pas encore assez... mais alors le qualificatif de "facho" il arrive quand pour désigner un média ? Cnews avec Elisabeth Levy ou Jean Messiha c'est ok, Rivarol tout de même c'est un peu trop ?
J'imagine donc que tu as cessé rapidement de lire Mediapart et d'écouter France Inter, puisque deux de leurs journalistes ont envoyé de l'argent à des djihadistes syriens ? Et que Plenel s'est réjoui de l'assassinat des athlètes israéliens aux JO ?
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-non-edwyplenel-ne-s-est-pas-rejoui-de-l-assassinat-d-israeliens-aux-jeux-demunich-en-1972-meme-s-il-a-defendu-septembre-noir_2691078.html
Ah oui, septembre noir. Alors ça va, c'est un brave type !
- PrezboGrand Maître
maldoror1 a écrit:
J'imagine donc que tu as cessé rapidement de lire Mediapart et d'écouter France Inter, puisque deux de leurs journalistes ont envoyé de l'argent à des djihadistes syriens ?
Sans contester sur le principe la condamnation de ces deux journaliste, balancer ceci sans plus de précisions est une présentation assez orientée et inexacte de l'affaire.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/22/financement-du-terrorisme-un-avocat-et-deux-journalistes-condamnes-par-le-tribunal-de-paris_6223539_3224.html
- PrezboGrand Maître
maldoror1 a écrit:Prezbo a écrit:maldoror1 a écrit:
J'imagine donc que tu as cessé rapidement de lire Mediapart et d'écouter France Inter, puisque deux de leurs journalistes ont envoyé de l'argent à des djihadistes syriens ?
Sans contester sur le principe la condamnation de ces deux journaliste, balancer ceci sans plus de précisions est une présentation assez orientée et inexacte de l'affaire.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/22/financement-du-terrorisme-un-avocat-et-deux-journalistes-condamnes-par-le-tribunal-de-paris_6223539_3224.html
Je l'ai balancé comme tu dis, car je pensais que personne ne l'ignorait, mais évidemment les sources sont nombreuses, je peux en poster d'autres si tu veux. Je ne comprends pas ton allusion sur l'orientation de ma présentation. Je ne vois pas comment on peut défendre ce qui moi me fait vomir...
Les deux femmes concernées n'ont pas "envoyée de l'argent à des djihadistes syriens" (ils n'étaient pas syriens, d'ailleurs), du moins pas au sens où quelqu'un n'ayant pas plus d'information le comprendrait, et tu le sais très bien.
- PrezboGrand Maître
maldoror1 a écrit:
Ah bon ? Non je ne le sais pas très bien.
Lis les infos, alors.
maldoror1 a écrit:Du coup, si je comprends bien, tu n'as aucun problème avec le financement du terrorisme islamique ?
Ça doit être ça, oui.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est largement hors sujet et qui, plus est, en dehors du restreint.
_________________
Si tu vales valeo.
- BaldredSage
maldoror1 a écrit:Baldred a écrit:maldoror1 a écrit:Disons que je ne vois pas de facho, ni de faf, ni de fascisme dans le Figaro. Je trouve même ce psittacisme un peu limité.
Ah, donc tu ne blaguais pas sur la question des biais idéologiques du Figaro.
Tu n'as pas compris Baldred, je me fous des biais idéologiques d'un journal (s'il ne plait pas, il suffit de ne pas le lire). La blague, c'est toi employant le terme "fachosphère"... Tu as oublié rance/heures les plus sombres/nauséabonds, à propos.
En effet je ne comprends rien. Tu te fous des biais idéologiques... de certains medias. Mon message initial regrettait que l'affaire de ce Principal soit l'objet de commentaires idéologiques par ta presse non idéologique et LFI, dont je suppose, tu connais l'idéologie.
- PrezboGrand Maître
maldoror1 a écrit:Prezbo a écrit:maldoror1 a écrit:
Ah bon ? Non je ne le sais pas très bien.
Lis les infos, alors.maldoror1 a écrit:Du coup, si je comprends bien, tu n'as aucun problème avec le financement du terrorisme islamique ?
Ça doit être ça, oui.
Je le redis, pour moi tu défends l'indéfendable, je me pose donc la question. Mais nous ne somme pas obligés de continuer et de polluer le fil
Je ne "défends" rien.
- TontondubledNiveau 6
Vendredi 5 avril, une collègue a été agressée en plein cours au lycée André Malraux de Montataire (Oise).
En conséquence, 34 enseignants sur 35 ont exercé leur droit de retrait.
Une équipe mobile de sécurité (EMS) déléguée par l’académie d’Amiens est actuellement sur place.
https://www.oisehebdo.fr/2024/04/05/montataire-les-professeurs-debrayent-apres-lagression-dun-des-leurs/
En conséquence, 34 enseignants sur 35 ont exercé leur droit de retrait.
Une équipe mobile de sécurité (EMS) déléguée par l’académie d’Amiens est actuellement sur place.
https://www.oisehebdo.fr/2024/04/05/montataire-les-professeurs-debrayent-apres-lagression-dun-des-leurs/
- faustine62Érudit
Voir aussi le témoignage de cette professeure de mathématiques :
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/le-temoignage-bouleversant-de-catherine-weill-professeur-agressee-dans-un-lycee-professionnel-a-paris-20240406/
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/le-temoignage-bouleversant-de-catherine-weill-professeur-agressee-dans-un-lycee-professionnel-a-paris-20240406/
- faustine62Érudit
Que dit le texte de loi précisément ? On peut lire dans l'article : "Une décision saluée par les membres du SNPDEN-UNSA dans leur communiqué". "Un représentant d’une association, intervenant au sein de l’école en sa qualité de membre de l’association, se doit de respecter les principes de laïcité de l’école publique et n’afficher aucun signe d’appartenance religieuse, même s’il est aussi parent d’élève."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/femmes-voilees-refoulees-d-un-college-de-l-yonne-le-principal-qui-devait-s-excuser-recoit-de-nouveaux-soutiens-2950004.html
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/femmes-voilees-refoulees-d-un-college-de-l-yonne-le-principal-qui-devait-s-excuser-recoit-de-nouveaux-soutiens-2950004.html
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Oui. Sans compter qu'une agression est une agression et qu'il s'agit de la dénoncer avec toute la force nécessaire (pour ma part, j'en ai par dessus de la tête de toutes les circonlocutions, les hésitations et les bavardages des torchons médias et des démagogues responsables politiques en forme de “oui mais” : ni insultes, ni menaces, ni agressions — point à la ligne).
_________________
Si tu vales valeo.
- ScarabéeNiveau 2
Zetitcheur a écrit:À Crest, mardi dernier, un collégien avait amené un couteau pour s’en prendre à son professeur de maths suite à une punition. Il en avait parlé à des camarades, qui ont alerté la CPE avant qu’il ne passe à l’acte.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/crest-un-collegien-avec-un-couteau-dit-vouloir-s-en-prendre-a-un-professeur-il-est-stoppe-et-exclu-4444205
Je n'avais pas vu passer cette histoire.
Près de chez moi, un élève de sixième est allé voir le CPE et les surveillants pour dire qu'il allait tuer sa prof, qu'il s'entraînait tous les soirs sur des coussins et des cartons, que ça lui faisait un bien fou etc.
Bah il n'a eu aucune sanction car "il n'a rien fait" et la prof est en arrêt maladie depuis plusieurs mois ...
Consigne à l'équipe : que cette histoire ne sorte surtout pas de l'établissement.
Ça me révolte et cet article montre bien que des choses sont possibles même s'il n'y a pas de passage à l'acte.
- zigmag17Guide spirituel
Scarabée a écrit:Zetitcheur a écrit:À Crest, mardi dernier, un collégien avait amené un couteau pour s’en prendre à son professeur de maths suite à une punition. Il en avait parlé à des camarades, qui ont alerté la CPE avant qu’il ne passe à l’acte.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/crest-un-collegien-avec-un-couteau-dit-vouloir-s-en-prendre-a-un-professeur-il-est-stoppe-et-exclu-4444205
Je n'avais pas vu passer cette histoire.
Près de chez moi, un élève de sixième est allé voir le CPE et les surveillants pour dire qu'il allait tuer sa prof, qu'il s'entraînait tous les soirs sur des coussins et des cartons, que ça lui faisait un bien fou etc.
Bah il n'a eu aucune sanction car "il n'a rien fait" et la prof est en arrêt maladie depuis plusieurs mois ...
Consigne à l'équipe : que cette histoire ne sorte surtout pas de l'établissement.
Ça me révolte et cet article montre bien que des choses sont possibles même s'il n'y a pas de passage à l'acte.
Je trouve épouvantable ce qui est arrivé à ta collègue, et atroce la réponse de sa hiérarchie.
Très récemment , à la suite d'une affaire liée à l'utilisation des réseaux sociaux par une élève ayant transformé mon image dans un contexte laissant présager au départ une menace ( je résume vraiment beaucoup), j'ai eu la peur de ma vie et suis allée au commissariat en plus d'accomplir d'autres démarches pour me protéger. Comme, en plus d'ici, j'en ai beaucoup parlé IRL autour de moi et au lycée, les langues se sont déliées : j'ai appris que l'année dernière dans mon établissement une collègue avait été menacée en plein cours par un élève qui avait sorti un couteau de son sac. Elle a porté plainte, l'élève a démissionné. Qui l'a su? Personne.
Elle n'a jamais rien dit en sdp, je suppose que seuls ses très proches collègues l'ont su ( mais je n'en suis même pas sûre). Elle m'a assuré que la direction l'avait soutenue et avait pris des dispositions mais rien n'a jamais filtré .
J'ai reçu aussi des témoignages de deux collègues d'autres lycées, auprès de qui j'évoquais ce qui m'arrivait : des menaces directes à chaque fois, " Je vais te brûler tu vas voir", "Fais gaffe à tes enfants ", j'en passe. A chaque fois il y a eu dépôt de plainte et les élèves ont été exclus du lycée ou sont partis d'eux-mêmes. Mais ce qui me frappe le plus c'est qu'il s'agit de personnes à qui je parle de temps en temps, et qui n'ont jamais évoqué ces sujets au cours de nos quelques conversations quand on parlait de notre travail, en les amorçant par exemple par "Si tu savais ce qui m'arrive.." Non c'est comme si elles avaient intégré le fait que ça faisait partie du boulot.
Pour ma part ça m'a tellement secouée que j'en ai parlé partout.
Je suis pour le fait de clamer haut et fort ce qui nous arrive.
Je trouve aussi que tous se réunir au sein d'un établissement pour évoquer ce genre de faits et en faire la recension pourrait être salutaire pour évoquer des solutions possibles. Hélas tout se fait à pas feutrés et tout reste dans l'ombre ou dans le secret de la salle de classe.
Je suis sûre qu'il existe des tas d'agressions jamais relatées, et pendant ce temps-la la violence trace sa route.
Pour nous il est salutaire de parler je trouve, mais le pasdevague existe encore et c'est le silence des premiers concernés qui fait son lit.
La hiérarchie pourrait toujours me dire de ne pas en parler, je parlerais quand même, que ce soit l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement.
Tout cela doit se savoir.
- ZetitcheurHabitué du forum
Bien d’accord avec tout ça. Les faits évoqués sont parlants et l’impression de leur banalisation est effectivement inquiétante. Or, il faut absolument que leur recensement systématique n’accentue pas cette banalisation, mais au contraire véhicule leur caractère inacceptable et abominable.
Même le supérieur n’est pas exempt : j’ai eu des collègues dont l’accès au cours était surveillé par un vigile suite à des menaces explicites, ou qui manquaient se faire renverser par une voiture folle sur le parking de la fac. Leur “tort” ayant été de faire des réflexions désobligeantes en TD sur la désinvolture d’un étudiant. Dans les années 90, la fac où j’enseignais a été le théâtre d’agressions quotidiennes au couteau, avec des conséquences parfois graves sur les étudiants victimes. Et dans la Grande école où j’enseigne aujourd’hui, la période post Covid a été marquée par des agressions sur le campus (fort heureusement c’est redevenu calme).
Le journal Sud-Ouest a publié un article éclairant sur l’histoire de ces violences, leur classement comme faits divers pendant longtemps, et rappelle que l’école est un miroir de la société : https://www.sudouest.fr/france/violences-a-l-ecole-une-longue-histoire-19268935.php
Même le supérieur n’est pas exempt : j’ai eu des collègues dont l’accès au cours était surveillé par un vigile suite à des menaces explicites, ou qui manquaient se faire renverser par une voiture folle sur le parking de la fac. Leur “tort” ayant été de faire des réflexions désobligeantes en TD sur la désinvolture d’un étudiant. Dans les années 90, la fac où j’enseignais a été le théâtre d’agressions quotidiennes au couteau, avec des conséquences parfois graves sur les étudiants victimes. Et dans la Grande école où j’enseigne aujourd’hui, la période post Covid a été marquée par des agressions sur le campus (fort heureusement c’est redevenu calme).
Le journal Sud-Ouest a publié un article éclairant sur l’histoire de ces violences, leur classement comme faits divers pendant longtemps, et rappelle que l’école est un miroir de la société : https://www.sudouest.fr/france/violences-a-l-ecole-une-longue-histoire-19268935.php
- nonoHabitué du forum
+1000zigmag17 a écrit:Scarabée a écrit:Zetitcheur a écrit:À Crest, mardi dernier, un collégien avait amené un couteau pour s’en prendre à son professeur de maths suite à une punition. Il en avait parlé à des camarades, qui ont alerté la CPE avant qu’il ne passe à l’acte.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/crest-un-collegien-avec-un-couteau-dit-vouloir-s-en-prendre-a-un-professeur-il-est-stoppe-et-exclu-4444205
Je n'avais pas vu passer cette histoire.
Près de chez moi, un élève de sixième est allé voir le CPE et les surveillants pour dire qu'il allait tuer sa prof, qu'il s'entraînait tous les soirs sur des coussins et des cartons, que ça lui faisait un bien fou etc.
Bah il n'a eu aucune sanction car "il n'a rien fait" et la prof est en arrêt maladie depuis plusieurs mois ...
Consigne à l'équipe : que cette histoire ne sorte surtout pas de l'établissement.
Ça me révolte et cet article montre bien que des choses sont possibles même s'il n'y a pas de passage à l'acte.
Je trouve épouvantable ce qui est arrivé à ta collègue, et atroce la réponse de sa hiérarchie.
Très récemment , à la suite d'une affaire liée à l'utilisation des réseaux sociaux par une élève ayant transformé mon image dans un contexte laissant présager au départ une menace ( je résume vraiment beaucoup), j'ai eu la peur de ma vie et suis allée au commissariat en plus d'accomplir d'autres démarches pour me protéger. Comme, en plus d'ici, j'en ai beaucoup parlé IRL autour de moi et au lycée, les langues se sont déliées : j'ai appris que l'année dernière dans mon établissement une collègue avait été menacée en plein cours par un élève qui avait sorti un couteau de son sac. Elle a porté plainte, l'élève a démissionné. Qui l'a su? Personne.
Elle n'a jamais rien dit en sdp, je suppose que seuls ses très proches collègues l'ont su ( mais je n'en suis même pas sûre). Elle m'a assuré que la direction l'avait soutenue et avait pris des dispositions mais rien n'a jamais filtré .
J'ai reçu aussi des témoignages de deux collègues d'autres lycées, auprès de qui j'évoquais ce qui m'arrivait : des menaces directes à chaque fois, " Je vais te brûler tu vas voir", "Fais gaffe à tes enfants ", j'en passe. A chaque fois il y a eu dépôt de plainte et les élèves ont été exclus du lycée ou sont partis d'eux-mêmes. Mais ce qui me frappe le plus c'est qu'il s'agit de personnes à qui je parle de temps en temps, et qui n'ont jamais évoqué ces sujets au cours de nos quelques conversations quand on parlait de notre travail, en les amorçant par exemple par "Si tu savais ce qui m'arrive.." Non c'est comme si elles avaient intégré le fait que ça faisait partie du boulot.
Pour ma part ça m'a tellement secouée que j'en ai parlé partout.
Je suis pour le fait de clamer haut et fort ce qui nous arrive.
Je trouve aussi que tous se réunir au sein d'un établissement pour évoquer ce genre de faits et en faire la recension pourrait être salutaire pour évoquer des solutions possibles. Hélas tout se fait à pas feutrés et tout reste dans l'ombre ou dans le secret de la salle de classe.
Je suis sûre qu'il existe des tas d'agressions jamais relatées, et pendant ce temps-la la violence trace sa route.
Pour nous il est salutaire de parler je trouve, mais le pasdevague existe encore et c'est le silence des premiers concernés qui fait son lit.
La hiérarchie pourrait toujours me dire de ne pas en parler, je parlerais quand même, que ce soit l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement.
Tout cela doit se savoir.
_________________
Prof en LP
- lisa81Habitué du forum
faustine62 a écrit:Voir aussi le témoignage de cette professeure de mathématiques :
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/le-temoignage-bouleversant-de-catherine-weill-professeur-agressee-dans-un-lycee-professionnel-a-paris-20240406/
L'agression date de 2019, je me souviens de son témoignage dans "Zone Interdite"
Elle a intenté une action en justice contre le rectorat de Paris et a perdu son procès.
https://www.dailymotion.com/video/x8piove
- MalavitaÉrudit
zigmag17 a écrit:
Je trouve épouvantable ce qui est arrivé à ta collègue, et atroce la réponse de sa hiérarchie.
Très récemment , à la suite d'une affaire liée à l'utilisation des réseaux sociaux par une élève ayant transformé mon image dans un contexte laissant présager au départ une menace ( je résume vraiment beaucoup), j'ai eu la peur de ma vie et suis allée au commissariat en plus d'accomplir d'autres démarches pour me protéger. Comme, en plus d'ici, j'en ai beaucoup parlé IRL autour de moi et au lycée, les langues se sont déliées : j'ai appris que l'année dernière dans mon établissement une collègue avait été menacée en plein cours par un élève qui avait sorti un couteau de son sac. Elle a porté plainte, l'élève a démissionné. Qui l'a su? Personne.
Elle n'a jamais rien dit en sdp, je suppose que seuls ses très proches collègues l'ont su ( mais je n'en suis même pas sûre). Elle m'a assuré que la direction l'avait soutenue et avait pris des dispositions mais rien n'a jamais filtré .
J'ai reçu aussi des témoignages de deux collègues d'autres lycées, auprès de qui j'évoquais ce qui m'arrivait : des menaces directes à chaque fois, " Je vais te brûler tu vas voir", "Fais gaffe à tes enfants ", j'en passe. A chaque fois il y a eu dépôt de plainte et les élèves ont été exclus du lycée ou sont partis d'eux-mêmes. Mais ce qui me frappe le plus c'est qu'il s'agit de personnes à qui je parle de temps en temps, et qui n'ont jamais évoqué ces sujets au cours de nos quelques conversations quand on parlait de notre travail, en les amorçant par exemple par "Si tu savais ce qui m'arrive.." Non c'est comme si elles avaient intégré le fait que ça faisait partie du boulot.
Pour ma part ça m'a tellement secouée que j'en ai parlé partout.
Je suis pour le fait de clamer haut et fort ce qui nous arrive.
Je trouve aussi que tous se réunir au sein d'un établissement pour évoquer ce genre de faits et en faire la recension pourrait être salutaire pour évoquer des solutions possibles. Hélas tout se fait à pas feutrés et tout reste dans l'ombre ou dans le secret de la salle de classe.
Je suis sûre qu'il existe des tas d'agressions jamais relatées, et pendant ce temps-la la violence trace sa route.
Pour nous il est salutaire de parler je trouve, mais le pasdevague existe encore et c'est le silence des premiers concernés qui fait son lit.
La hiérarchie pourrait toujours me dire de ne pas en parler, je parlerais quand même, que ce soit l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement.
Tout cela doit se savoir.
Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que toute la salle des professeurs est au courant que j'ai déposé plainte pour diffamation car je l'ai dit haut et fort (au grand désarroi de ma CDE). En revanche, nous avons eu un atelier "self défense" pour les collègues volontaires et j'ai appris un certain nombre de choses que des collègues ont vécu sans en avoir entendu parlé avant. Les intervenants nous ont d'ailleurs dit qu'il faudrait se réunir régulièrement pour parler des incidents et ils ont aussi halluciné sur les mesures de sécurité en général. Par exemple, le fait que l'on ne sache pas utiliser les extincteurs ni même où ils se trouvent car on peut avoir à s'en servir et pas seulement pour éteindre un début d'incendie.
Bon courage @zigmag pour ton histoire . J'espère que tu as le soutien de ta direction.
- zigmag17Guide spirituel
Malavita a écrit:zigmag17 a écrit:
Je trouve épouvantable ce qui est arrivé à ta collègue, et atroce la réponse de sa hiérarchie.
Très récemment , à la suite d'une affaire liée à l'utilisation des réseaux sociaux par une élève ayant transformé mon image dans un contexte laissant présager au départ une menace ( je résume vraiment beaucoup), j'ai eu la peur de ma vie et suis allée au commissariat en plus d'accomplir d'autres démarches pour me protéger. Comme, en plus d'ici, j'en ai beaucoup parlé IRL autour de moi et au lycée, les langues se sont déliées : j'ai appris que l'année dernière dans mon établissement une collègue avait été menacée en plein cours par un élève qui avait sorti un couteau de son sac. Elle a porté plainte, l'élève a démissionné. Qui l'a su? Personne.
Elle n'a jamais rien dit en sdp, je suppose que seuls ses très proches collègues l'ont su ( mais je n'en suis même pas sûre). Elle m'a assuré que la direction l'avait soutenue et avait pris des dispositions mais rien n'a jamais filtré .
J'ai reçu aussi des témoignages de deux collègues d'autres lycées, auprès de qui j'évoquais ce qui m'arrivait : des menaces directes à chaque fois, " Je vais te brûler tu vas voir", "Fais gaffe à tes enfants ", j'en passe. A chaque fois il y a eu dépôt de plainte et les élèves ont été exclus du lycée ou sont partis d'eux-mêmes. Mais ce qui me frappe le plus c'est qu'il s'agit de personnes à qui je parle de temps en temps, et qui n'ont jamais évoqué ces sujets au cours de nos quelques conversations quand on parlait de notre travail, en les amorçant par exemple par "Si tu savais ce qui m'arrive.." Non c'est comme si elles avaient intégré le fait que ça faisait partie du boulot.
Pour ma part ça m'a tellement secouée que j'en ai parlé partout.
Je suis pour le fait de clamer haut et fort ce qui nous arrive.
Je trouve aussi que tous se réunir au sein d'un établissement pour évoquer ce genre de faits et en faire la recension pourrait être salutaire pour évoquer des solutions possibles. Hélas tout se fait à pas feutrés et tout reste dans l'ombre ou dans le secret de la salle de classe.
Je suis sûre qu'il existe des tas d'agressions jamais relatées, et pendant ce temps-la la violence trace sa route.
Pour nous il est salutaire de parler je trouve, mais le pasdevague existe encore et c'est le silence des premiers concernés qui fait son lit.
La hiérarchie pourrait toujours me dire de ne pas en parler, je parlerais quand même, que ce soit l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement.
Tout cela doit se savoir.
Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que toute la salle des professeurs est au courant que j'ai déposé plainte pour diffamation car je l'ai dit haut et fort (au grand désarroi de ma CDE). En revanche, nous avons eu un atelier "self défense" pour les collègues volontaires et j'ai appris un certain nombre de choses que des collègues ont vécu sans en avoir entendu parlé avant. Les intervenants nous ont d'ailleurs dit qu'il faudrait se réunir régulièrement pour parler des incidents et ils ont aussi halluciné sur les mesures de sécurité en général. Par exemple, le fait que l'on ne sache pas utiliser les extincteurs ni même où ils se trouvent car on peut avoir à s'en servir et pas seulement pour éteindre un début d'incendie.
Bon courage @zigmag pour ton histoire . J'espère que tu as le soutien de ta direction.
Malavita tu as bien fait.
Et les extincteurs c'est vrai personne n'en parle.
Juste un petit HS vite fait pour te répondre : j'ai le soutien de ma direction.
Merci
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