- elisa18Neoprof expérimenté
C'est ma collègue qui s'y est collée! je lui avais dit de faire attention au lieu: elle va être ravie d'apprendre que c'est à Orléans!!!!! Juste 1h30 de route, sans les embouteillages!
- OxfordNeoprof expérimenté
Très beau texte de Pierre Jourde, merci beaucoup V.Marchais.
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- GrypheMédiateur
Il ne fera jamais cela.emanao a écrit:(Lorsque j'ai professionnellement un coup de "moins bien", je relis Patrick Laudet et ça me relance à chaque fois. Je ne peux pas croire qu'il ait vendu son âme au diable.)
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- trompettemarineMonarque
Il n'a pas vendu son âme au diable,... mais il manque peut-être un peu de courage chez les IG face à rue de Grenelle. Que risquent-ils ? (vraie question)
- User14996Niveau 10
Vatrouchka a écrit:Sullien a écrit:Le type qui explique aux candidats du CAPES que de présenter Racine comme un auteur du XIXe siècle n'est pas bien grave ?
Il ne disait pas qu'on pouvait excuser certaines grosses bêtises sous le coup du stress et de l'angoisse d'un oral et qu'il demandait au jury de nous repêcher et de nous donner une chance de nous corriger ?
Dans le contexte, c'était plutôt du pragmatisme : les concours recrutent tellement large que peu importe de savoir si Racine est du XIXe ou du XVIIe.
De sa part, connaissant son exigence et sa conception humaniste de l'enseignement, j'ai été très déçu par la désinvolture de cette remarque.
- AtolijoahNiveau 4
Bonsoir à tous,
Inscrite depuis longtemps sur neo, je vous suis mais ne participe pas aux échanges. J'interviens toutefois ce soir car j'assisterai demain à la conférence de Patrick Laudet (qui fut il y a fort longtemps mon professeur en Hypokhâgne).
Je ne sais pas si elle sera enregistrée, en tout cas je prendrai des notes et les partagerai avec plaisir ici (peut-être pas pile poil demain soir car j'habite à plus de deux heures de route d'Orléans!)
Bonne soirée à tous.
Inscrite depuis longtemps sur neo, je vous suis mais ne participe pas aux échanges. J'interviens toutefois ce soir car j'assisterai demain à la conférence de Patrick Laudet (qui fut il y a fort longtemps mon professeur en Hypokhâgne).
Je ne sais pas si elle sera enregistrée, en tout cas je prendrai des notes et les partagerai avec plaisir ici (peut-être pas pile poil demain soir car j'habite à plus de deux heures de route d'Orléans!)
Bonne soirée à tous.
- Melyne5Fidèle du forum
Par avance merci . Non elle ne sera pas enregistrée...il aurait fallu différents accords et c'était compliqué apparemment!
- V.MarchaisEmpereur
Merci beaucoup Atolijoah ! Et bonne journée. J'espère que celle-ci sera galvanisante !
- Tem-toGrand sage
Atolijoah a écrit:Bonsoir à tous,
Inscrite depuis longtemps sur neo, je vous suis mais ne participe pas aux échanges. J'interviens toutefois ce soir car j'assisterai demain à la conférence de Patrick Laudet (qui fut il y a fort longtemps mon professeur en Hypokhâgne).
Je ne sais pas si elle sera enregistrée, en tout cas je prendrai des notes et les partagerai avec plaisir ici (peut-être pas pile poil demain soir car j'habite à plus de deux heures de route d'Orléans!)
Bonne soirée à tous.
Intéressé aussi. Merci pour ta proposition Atolijoah.
- IphigénieProphète
pfffffffffffff quel teasing!
On attend! :lol:
On attend! :lol:
- AtolijoahNiveau 4
Bon, alors je suis un peu déçue : Patrick Laudet n'a parlé qu'en introduction et en conclusion de la conférence d'Anne Vibert. Beaucoup d'informations, énormément même, j'ai beaucoup écrit, il me faut le temps de tout digérer et de retranscrire mes notes, au cours des vacances donc (soyez patients, svp!)
Je retiens que les nouveaux programmes doivent apporter un renouveau dans l'approche de nos pratiques, à commencer donc par l'apprentissage de la lecture des textes et des textes littéraires (objet de la conférence) qui ne doivent pas être un "prétexte à" (repérer des figures de sttle, un genre, etc...).
Les nouveaux manuels ont été présentés comme n'ayant rien compris à l'esprit des nouveaux programmes (je caricature, mais pas tant que ça...)
L'idée majeure (merci Patriiiiiick !) est qu'il ne faut "pas faire du fun" (je le cite, et il a pris comme exemple le traitement du "monstre" dans les nouveaux manuels, liste et juxtaposition de monstres parfois présentés comme sympathiques et qui donneraient presque envie d'être un monstre !) mais utiliser la littérature, encore et toujours, pour éclairer et apporter non pas les réponses mais des réponses aux questions que les élèves se posent sur le monde.
A cet égard, nous avons mal reçu ou mal compris les thématiques des nouveaux programmes, identiques tout au long d'un cycle : elles sont fortes et porteuses de réflexions humanistes, et c'est cela qu'il faut apporter aux élèves. (Ca semble évident, mais dans le détail de nos pratiques devenues parfois des automatismes, ça ne l'est plus, parfois). Par exemple, "la fiction pour interroger le réel", ce n'est pas l'étude du réalisme.
La question principale et de départ était en gros "comment ramener les élèves à la lecture et à la lecture de la littérature?"
Tout cela est vague, dit comme ça, tout sera développé dans mes notes.
Profondément désespérée depuis plus d'un an comme beaucoup (je suis Lettres classiques qui plus est, grave défaut s'il en est), je suis ressortie remotivée en me disant "c'est ça que je veux faire, comme métier!" :-) )
(Et puis après je suis rentrée chez moi et j'ai lu un mail de l'adjoint rappelant que eh, oh, il fallait vite qu'on rentre toutes les compétences dans Pronotes parce que c'est quand même un outil de suivi fiable et capital pour les élèves et les parents, il faut absolument savoir s'ils sont compétents et dans quoi. Et là j'ai encore eu envie de pleurer.)
Je retiens que les nouveaux programmes doivent apporter un renouveau dans l'approche de nos pratiques, à commencer donc par l'apprentissage de la lecture des textes et des textes littéraires (objet de la conférence) qui ne doivent pas être un "prétexte à" (repérer des figures de sttle, un genre, etc...).
Les nouveaux manuels ont été présentés comme n'ayant rien compris à l'esprit des nouveaux programmes (je caricature, mais pas tant que ça...)
L'idée majeure (merci Patriiiiiick !) est qu'il ne faut "pas faire du fun" (je le cite, et il a pris comme exemple le traitement du "monstre" dans les nouveaux manuels, liste et juxtaposition de monstres parfois présentés comme sympathiques et qui donneraient presque envie d'être un monstre !) mais utiliser la littérature, encore et toujours, pour éclairer et apporter non pas les réponses mais des réponses aux questions que les élèves se posent sur le monde.
A cet égard, nous avons mal reçu ou mal compris les thématiques des nouveaux programmes, identiques tout au long d'un cycle : elles sont fortes et porteuses de réflexions humanistes, et c'est cela qu'il faut apporter aux élèves. (Ca semble évident, mais dans le détail de nos pratiques devenues parfois des automatismes, ça ne l'est plus, parfois). Par exemple, "la fiction pour interroger le réel", ce n'est pas l'étude du réalisme.
La question principale et de départ était en gros "comment ramener les élèves à la lecture et à la lecture de la littérature?"
Tout cela est vague, dit comme ça, tout sera développé dans mes notes.
Profondément désespérée depuis plus d'un an comme beaucoup (je suis Lettres classiques qui plus est, grave défaut s'il en est), je suis ressortie remotivée en me disant "c'est ça que je veux faire, comme métier!" :-) )
(Et puis après je suis rentrée chez moi et j'ai lu un mail de l'adjoint rappelant que eh, oh, il fallait vite qu'on rentre toutes les compétences dans Pronotes parce que c'est quand même un outil de suivi fiable et capital pour les élèves et les parents, il faut absolument savoir s'ils sont compétents et dans quoi. Et là j'ai encore eu envie de pleurer.)
- AtolijoahNiveau 4
Quand même, avant d'aller me coucher, ces mots de Patrick Laudet pour conclure et comme départ de notre travail futur: "Qu'est-ce qu'un élève, dans l'urgence, a besoin de comprendre aujourd'hui, dans notre monde?" La littérature doit intervenir comme une nécessité, comme une urgence, comme portant les enjeux, les grandes vérités humaines.
- Tem-toGrand sage
francine étoile filante a écrit:
Non, ne pas pleurer : lutter contre nos propres démons.
L'ensemble des contraintes et adjonctions est certainement conciliable avec nos convictions mêmes si elles sont diverses.
Merci Atolijoah, je te lirai avec attention. Bonne nuit.
- ThalieGrand sage
Merci. J'attends tes notes avec impatience également.
- IsidoriaDoyen
Merci pour ce premier compte-rendu, j'attends aussi la suite avec impatience.
Sinon, oui à la littérature comme nécessité et urgence...
Sinon, oui à la littérature comme nécessité et urgence...
- trompettemarineMonarque
Je le répète, il était venu chez nous, cela n'avait rien changé au discours de certains IPR qui faisaient bien le contraire de ce qu'il disait.
- IphigénieProphète
Nous en sommes hélas, à un point où c'est individuellement qu'il faut mener bataille y compris dans le milieu de l'inspection générale ou régionale...: il n'y a plus de parole officielle en fait: chacun fait ce qu'il peut pour sauver ses meubles....
Enfin on va attendre les détails et les écrits, mais j'ai peur que la langue feutrée, intelligente, forcément mais prudente, très prudente, l'emporte sur l'urgence de la situation:|
Enfin on va attendre les détails et les écrits, mais j'ai peur que la langue feutrée, intelligente, forcément mais prudente, très prudente, l'emporte sur l'urgence de la situation:|
- V.MarchaisEmpereur
Merci infiniment, Atolijoah.
Bon, il a l'air de tenir sa ligne tant bien que mal.
Moi aussi, j'attends le détail avec impatience. Un grand merci à toi.
Bon, il a l'air de tenir sa ligne tant bien que mal.
Moi aussi, j'attends le détail avec impatience. Un grand merci à toi.
- Spoiler:
- Je vais lui envoyer TDL pour lui prouver que tous les manuels ne donnent pas dans le catalogue hétéroclite de monstres niaiseux et, dans le fond, sympathiques.
- MUTISExpert
Atolijoah a écrit:Bon, alors je suis un peu déçue : Patrick Laudet n'a parlé qu'en introduction et en conclusion de la conférence d'Anne Vibert.
C'est déjà beaucoup trop non ? :lol:
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- IphigénieProphète
Oui c'est bien, c'est beau mais concrètement sur le plancher des vaches, on fait comment tout ça? :lol:Atolijoah a écrit:Quand même, avant d'aller me coucher, ces mots de Patrick Laudet pour conclure et comme départ de notre travail futur: "Qu'est-ce qu'un élève, dans l'urgence, a besoin de comprendre aujourd'hui, dans notre monde?" La littérature doit intervenir comme une nécessité, comme une urgence, comme portant les enjeux, les grandes vérités humaines.
On en est au point où les généralités nous comblent, mais quelle différence avant et après les avoir entendues? Bon, ce matin je suis sévère, mais je sature un peu, comme Dalida: Parole, Parole...
- sinanNiveau 9
Je me demande si cela ne relève pas d'une certaine tactique de la part de M. Laudet.
Je me souviens qu'au cours d'une conférence (excellente, par ailleurs) sur la tragédie, il avait glissé que certains (très influents) souhaitaient évacuer totalement la littérature des programmes de français, pour les réduire à des compétences du type des cours en langue vivante.
Je précise, d'ailleurs, qu'en Belgique (en Wallonie plus précisément), fer de lance depuis quinze ans des compétences, les professeurs de français n'enseignent plus que de manière extrêmement marginale la littérature.
Peut-être M. Laudet tente-t-il un discours consensuel sur les nouveaux programmes, ou pour le moins accommodant, pour "rester dans la course", dans le but de peser encore dans les débats qui ne manqueront pas de se poser dans une future réforme du lycée.
Je me souviens qu'au cours d'une conférence (excellente, par ailleurs) sur la tragédie, il avait glissé que certains (très influents) souhaitaient évacuer totalement la littérature des programmes de français, pour les réduire à des compétences du type des cours en langue vivante.
Je précise, d'ailleurs, qu'en Belgique (en Wallonie plus précisément), fer de lance depuis quinze ans des compétences, les professeurs de français n'enseignent plus que de manière extrêmement marginale la littérature.
Peut-être M. Laudet tente-t-il un discours consensuel sur les nouveaux programmes, ou pour le moins accommodant, pour "rester dans la course", dans le but de peser encore dans les débats qui ne manqueront pas de se poser dans une future réforme du lycée.
- IphigénieProphète
Oauis, c'est bien un peu le problème: c'est beau la tactique en finesse mais dans le cas de la Beresina, il faut plus que de la tactique pour sauver l'enseignement. MAintenant s'il s'agit juste de sauver une fonction, c'est autre chose.... Il serait temps que l'Inspection générale fasse entendre une parole audible sur la réforme du collège, sur les EPI, sur les programmes etc: sinon on n'a plus besoin d'IG disciplinaires, ou on augmente simplement les effectifs de l' académie française, pour ceux qui aiment les dorures, comme X. Darcos, ancien IG de lettres classiques, qui même à l'Académie et en appartenant politiquement à l'opposition n' a guère fait entendre (litote) sa parole efficace sur la suppression du latin et du grec dans la réforme du collège. Mais il publie de beaux livres sur Tacite: c'est peut-être le nom de cet auteur, surtout, qu'il admire, finalement?sinan a écrit:Je me demande si cela ne relève pas d'une certaine tactique de la part de M. Laudet.
Je me souviens qu'au cours d'une conférence (excellente, par ailleurs) sur la tragédie, il avait glissé que certains (très influents) souhaitaient évacuer totalement la littérature des programmes de français, pour les réduire à des compétences du type des cours en langue vivante.
Je précise, d'ailleurs, qu'en Belgique (en Wallonie plus précisément), fer de lance depuis quinze ans des compétences, les professeurs de français n'enseignent plus que de manière extrêmement marginale la littérature.
Peut-être M. Laudet tente-t-il un discours consensuel sur les nouveaux programmes, ou pour le moins accommodant, pour "rester dans la course", dans le but de peser encore dans les débats qui ne manqueront pas de se poser dans une future réforme du lycée.
- Reine MargotDemi-dieu
Surtout que l'avantage des IG c'est une certaine autonomie et une certaine liberté de parole, ils ont une fonction d'évaluation indépendante du système, et en plus ils sont souvent proches de la retraite, donc...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Capes Lettres 2016 : L'étrange passage du rapport de Patrick Laudet sur la féminisation du métier et son "image dégradée".
- Histoire des arts au primaire - je recommande la formation et le site de Patrick Straub.
- congé formation lettres
- Formation des PLP Lettres Anglais
- Congé formation agrégation Lettres
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