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- Docteur OXGrand sage
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/polemique-la-reunion-ils-ne-veulent-pas-de-la-nantaise-4540511
https://www.change.org/p/najat-vallaud-belkacem-contre-le-localisme-pour-le-recrutement-au-m%C3%A9rite-%C3%A0-l-universit%C3%A9?recruiter=606544283&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink
http://www.zinfos974.com/Remplacement-de-Sudel-Fuma-Le-TA-suspend-la-nomination-de-la-candidate-nantaise_a102861.html
http://www.zinfos974.com/Poste-de-Sudel-Fuma-A-diplome-egal-preferans-renionez_a102536.html
La nomination de Virginie Chaillou-Atrous a été suspendue par le tribunal administratif. L'enseignante en histoire de l'esclavage se dit victime d'une cabale en raison de sa provenance : Nantes, qui fut le premier port négrier.
https://www.change.org/p/najat-vallaud-belkacem-contre-le-localisme-pour-le-recrutement-au-m%C3%A9rite-%C3%A0-l-universit%C3%A9?recruiter=606544283&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink
http://www.zinfos974.com/Remplacement-de-Sudel-Fuma-Le-TA-suspend-la-nomination-de-la-candidate-nantaise_a102861.html
http://www.zinfos974.com/Poste-de-Sudel-Fuma-A-diplome-egal-preferans-renionez_a102536.html
- Al9Niveau 10
signé !
- CeladonDemi-dieu
:shock:
http://www.lci.fr/societe/prof-rejetee-a-la-reunion-car-elle-vient-de-nantes-c-est-de-la-discrimination-2006964.html?yptr=yahoo&ref=yfp
La suite ici :Virginie Chaillou-Atrous, enseignante chercheuse à Nantes, avait remporté un concours pour devenir maître de conférences à L’université de la Réunion. Sauf que, depuis six mois, elle affronte sur place une fronde menée par quelques enseignants et des associations identitaires, qui estiment qu’un candidat local a été lésé. Virginie Chaillou-Atrous raconte.
http://www.lci.fr/societe/prof-rejetee-a-la-reunion-car-elle-vient-de-nantes-c-est-de-la-discrimination-2006964.html?yptr=yahoo&ref=yfp
- ZagaraGuide spirituel
Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
- Docteur OXGrand sage
Celadon a écrit::shock:
La suite ici :Virginie Chaillou-Atrous, enseignante chercheuse à Nantes, avait remporté un concours pour devenir maître de conférences à L’université de la Réunion. Sauf que, depuis six mois, elle affronte sur place une fronde menée par quelques enseignants et des associations identitaires, qui estiment qu’un candidat local a été lésé. Virginie Chaillou-Atrous raconte.
http://www.lci.fr/societe/prof-rejetee-a-la-reunion-car-elle-vient-de-nantes-c-est-de-la-discrimination-2006964.html?yptr=yahoo&ref=yfp
https://www.neoprofs.org/t106108-universite-de-la-reunion-virginie-chaillou-atrous-refusee-comme-maitre-de-conference
- Thalia de GMédiateur
Topics fusionnés.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AphrodissiaMonarque
Excuse-moi, Zagara, je trouve ce "ils" assez méprisant. De quand date exactement ce référendum?Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Permets-moi aussi de rire doucement du laïus sur les concours nationaux, etc. D'une part dans ce contexte, on ne peut pas parler d'un concours national, d'autre part, on croise suffisamment de collègues sur ce forum, et ailleurs, qui se plaignent d'être mutés dans le nord de la France alors qu'ils sont du sud, à la campagne alors qu'ils sont Parisiens, en région parisienne alors qu'ils sont de la campagne et qui ont du mal à supporter cet éloignement et envisagent de démissionner à cause de ça. Il me semble que le régionalisme corse, breton, ou autre n'a pas vraiment besoin de l'exemple de la Réunion.
Il y a sans aucun doute deux victimes à cette affaire: Virginie Chaillou-Atrous et Albert Jauze, docteur en histoire moderne, agrégé d'histoire-géographie, chargé de cours à l'université et dont la spécialité porte également sur l'histoire de l'esclavage. Je me garderais bien de tirer des conclusions sur la décision qui a été prise.
- LaotziSage
Je ne porterai pas de jugements sur le fond, n'ayant ni légitimité ni compétence pour juger de la pertinence ou non du recrutement ou de son refus. Cependant, cela me fait un peu sourire de voir Jacques Weber, professeur émérite de l'université de Nantes (et qui fut par ailleurs un excellent professeur, spécialiste de l'Inde coloniale), s'élever contre le localisme, qu'il a lui-même largement pratiqué, sans s'en cacher à l'époque, et sans que cela soit par ailleurs un scandale si l'on s'en tient à la qualité de la personne recrutée et à son CV (je pense à Michel Catala, qui a fait toutes ses études à Nantes, et qui a été recruté comme professeur en 2004, quand J. Weber était directeur de l'UFR, mettant en avant son parcours "nantais", et qui semblait tout à fait qualifier pour le poste par ailleurs).
Que l'on s'offusque du localisme à la Réunion d'accord. Mais que l'on balaie aussi devant sa propre porte (bon en revanche, certains articles dénonçant le fait qu'elle vienne de Nantes ancien port négrier,c'est effectivement très nul...).
Que l'on s'offusque du localisme à la Réunion d'accord. Mais que l'on balaie aussi devant sa propre porte (bon en revanche, certains articles dénonçant le fait qu'elle vienne de Nantes ancien port négrier,c'est effectivement très nul...).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- amalricuNeoprof expérimenté
C'est comme refuser à un historien allemand de professer sur le nazisme.
- ChamilNiveau 9
Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Tout à fait. Ajoutons que contester un enseignant-chercheur au nom de principes idéologiques attente directement au statut même des universitaires:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=BFF8914B7F4C4AC76D6502C344FF3A10.tpdila13v_1?idArticle=LEGIARTI000006525617&cidTexte=LEGITEXT000006071191&dateTexte=20161011
- DesolationRowEmpereur
Aphrodissia a écrit:Excuse-moi, Zagara, je trouve ce "ils" assez méprisant. De quand date exactement ce référendum?Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Permets-moi aussi de rire doucement du laïus sur les concours nationaux, etc. D'une part dans ce contexte, on ne peut pas parler d'un concours national, d'autre part, on croise suffisamment de collègues sur ce forum, et ailleurs, qui se plaignent d'être mutés dans le nord de la France alors qu'ils sont du sud, à la campagne alors qu'ils sont Parisiens, en région parisienne alors qu'ils sont de la campagne et qui ont du mal à supporter cet éloignement et envisagent de démissionner à cause de ça. Il me semble que le régionalisme corse, breton, ou autre n'a pas vraiment besoin de l'exemple de la Réunion.
Il y a sans aucun doute deux victimes à cette affaire: Virginie Chaillou-Atrous et Albert Jauze, docteur en histoire moderne, agrégé d'histoire-géographie, chargé de cours à l'université et dont la spécialité porte également sur l'histoire de l'esclavage. Je me garderais bien de tirer des conclusions sur la décision qui a été prise.
Disons que, de manière générale, à La Réunion comme ailleurs en France, lorsqu'un candidat local n'est pas élu, c'est souvent pour de bonnes raisons - par exemple, parce que son concurrent était vraiment meilleur. L'inverse n'est pas toujours vraie.
Dans les motifs de contestation de l'élection, je ne vois rien de scientifique. L'édito cité dans l'article suffit à déshonorer son auteur, par exemple.
- guizHabitué du forum
Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Euh c'est quoi cette histoire de referendum?... :shock: Source?
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“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- ChamilNiveau 9
Aphrodissia a écrit:Excuse-moi, Zagara, je trouve ce "ils" assez méprisant. De quand date exactement ce référendum?Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Permets-moi aussi de rire doucement du laïus sur les concours nationaux, etc. D'une part dans ce contexte, on ne peut pas parler d'un concours national, d'autre part, on croise suffisamment de collègues sur ce forum, et ailleurs, qui se plaignent d'être mutés dans le nord de la France alors qu'ils sont du sud, à la campagne alors qu'ils sont Parisiens, en région parisienne alors qu'ils sont de la campagne et qui ont du mal à supporter cet éloignement et envisagent de démissionner à cause de ça. Il me semble que le régionalisme corse, breton, ou autre n'a pas vraiment besoin de l'exemple de la Réunion.
Il y a sans aucun doute deux victimes à cette affaire: Virginie Chaillou-Atrous et Albert Jauze, docteur en histoire moderne, agrégé d'histoire-géographie, chargé de cours à l'université et dont la spécialité porte également sur l'histoire de l'esclavage. Je me garderais bien de tirer des conclusions sur la décision qui a été prise.
Vous mélangez des concours qui n'ont pas les mêmes modalités de recrutement et d'affectation. Le concours d'enseignant-chercheur (MdC, PU) est un concours national, avec un recrutement pour une fiche de poste ("fil de l'eau" ou campagne synchronisée) parue sur Galaxie, et avec un classement éventuel établi par le COS et validé sauf irrégularité par le CA de l'établissement. Ses modalités sont différentes d'un recrutement premier degré (académique) ou second degré (national mais affectation académique avec barème).
Quant à parler de victime, c'est bien dans l'air du temps: tout victimiser... même une décision de COS.
- guizHabitué du forum
Aphrodissia a écrit:Excuse-moi, Zagara, je trouve ce "ils" assez méprisant.Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Je vois que je ne suis pas la seule. C'est plutôt le "être élevés à la dignité de" que je trouve dérangeant.
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- ZagaraGuide spirituel
J'ai confondu avec Mayotte qui elle a eu un référendum pendant les années 2000.
Je ne méprise pas quiconque, je dis que tous les citoyens français sont égaux en droits et en devoirs, quel que soit leur département d'origine. On ne fait aucune distinction à ce sujet et c'est bien cela l'égalité. On ne peut plus utiliser le pronom "il" ou "ils" sans être taxé de pensées qu'on ne pense pas ? Quelle folie et c'est bien mal me connaître.Quand à la dignité, oui c'est une dignité que son territoire soit un département, tout comme c'est une dignité de servir l'Etat ou d'obtenir des honneurs de la nation. Le terme de dignité est ici utilisé dans son sens le plus simple : reconnaissance positive apportée par la nation ou l'Etat. Incroyable cette méfiance.
La Réunion c'est depuis 1946 et par décision de l'Etat. Ça ne change rien à mon propos : département = territoire de la République complet = égalité de traitement complet. L'indivisibilité c'est constitutionnel et ça ne se négocie pas. S'ils ne veulent pas des lois françaises ils peuvent très bien demander à organiser une procédure de sécession (par exemple Mayotte a eu l'opportunité de partir si ses habitants le désiraient) ou un retour à un statut non-départemental. Mais en attendant, quand on est un département de plein exercice, on a tous les avantages des citoyens et tous les devoirs qui vont avec, y compris l'égalité face aux concours nationaux. J'insiste sur le mot de national : les gens de la Réunion sont des citoyens égaux de plein exercice, ils font partie de la nation française et en retirent tous les droits et devoir.
La nation française se définit par le fait d'être citoyens égaux et de reconnaître les lois communes. Pas par une couleur, culture ou origine, ce qui est unique au monde. On peut très bien naître à l'autre bout du monde et faire partie de la nation française, puisque celle-ci se définit par un corpus juridique : la DDHC, la Constitution et les lois.
Je ne méprise pas quiconque, je dis que tous les citoyens français sont égaux en droits et en devoirs, quel que soit leur département d'origine. On ne fait aucune distinction à ce sujet et c'est bien cela l'égalité. On ne peut plus utiliser le pronom "il" ou "ils" sans être taxé de pensées qu'on ne pense pas ? Quelle folie et c'est bien mal me connaître.Quand à la dignité, oui c'est une dignité que son territoire soit un département, tout comme c'est une dignité de servir l'Etat ou d'obtenir des honneurs de la nation. Le terme de dignité est ici utilisé dans son sens le plus simple : reconnaissance positive apportée par la nation ou l'Etat. Incroyable cette méfiance.
La Réunion c'est depuis 1946 et par décision de l'Etat. Ça ne change rien à mon propos : département = territoire de la République complet = égalité de traitement complet. L'indivisibilité c'est constitutionnel et ça ne se négocie pas. S'ils ne veulent pas des lois françaises ils peuvent très bien demander à organiser une procédure de sécession (par exemple Mayotte a eu l'opportunité de partir si ses habitants le désiraient) ou un retour à un statut non-départemental. Mais en attendant, quand on est un département de plein exercice, on a tous les avantages des citoyens et tous les devoirs qui vont avec, y compris l'égalité face aux concours nationaux. J'insiste sur le mot de national : les gens de la Réunion sont des citoyens égaux de plein exercice, ils font partie de la nation française et en retirent tous les droits et devoir.
La nation française se définit par le fait d'être citoyens égaux et de reconnaître les lois communes. Pas par une couleur, culture ou origine, ce qui est unique au monde. On peut très bien naître à l'autre bout du monde et faire partie de la nation française, puisque celle-ci se définit par un corpus juridique : la DDHC, la Constitution et les lois.
- DesolationRowEmpereur
Chamil a écrit:Aphrodissia a écrit:Excuse-moi, Zagara, je trouve ce "ils" assez méprisant. De quand date exactement ce référendum?Zagara a écrit:Ils ont voulu, par référendum, être élevés à la dignité de Département, ils se doivent de respecter les lois de la République une et indivisible : les concours sont nationaux, égaux pour tous les départements, point barre. Non négociable, sinon ça va donner des idées aux régionalistes bretons, basques, etc. et ce sera la désintégration du principe d'égalité de tous.
Permets-moi aussi de rire doucement du laïus sur les concours nationaux, etc. D'une part dans ce contexte, on ne peut pas parler d'un concours national, d'autre part, on croise suffisamment de collègues sur ce forum, et ailleurs, qui se plaignent d'être mutés dans le nord de la France alors qu'ils sont du sud, à la campagne alors qu'ils sont Parisiens, en région parisienne alors qu'ils sont de la campagne et qui ont du mal à supporter cet éloignement et envisagent de démissionner à cause de ça. Il me semble que le régionalisme corse, breton, ou autre n'a pas vraiment besoin de l'exemple de la Réunion.
Il y a sans aucun doute deux victimes à cette affaire: Virginie Chaillou-Atrous et Albert Jauze, docteur en histoire moderne, agrégé d'histoire-géographie, chargé de cours à l'université et dont la spécialité porte également sur l'histoire de l'esclavage. Je me garderais bien de tirer des conclusions sur la décision qui a été prise.
Vous mélangez des concours qui n'ont pas les mêmes modalités de recrutement et d'affectation. Le concours d'enseignant-chercheur (MdC, PU) est un concours national, avec un recrutement pour une fiche de poste ("fil de l'eau" ou campagne synchronisée) parue sur Galaxie, et avec un classement éventuel établi par le COS et validé sauf irrégularité par le CA de l'établissement. Ses modalités sont différentes d'un recrutement premier degré (académique) ou second degré (national mais affectation académique avec barème).
Quant à parler de victime, c'est bien dans l'air du temps: tout victimiser... même une décision de COS.
Je ne vois pas, effectivement, comment on peut parler de "victime" pour le concurrent malheureux, sauf s'il est avéré qu'il y a eu une injustice scientifique manifeste. Ce que les associations qui protestent sont bien incapables de juger.
En revanche, la MCF élue est quant à elle incontestablement victime d'une campagne qui l'empêche de faire son travail à un poste qu'elle a obtenu, jusqu'à preuve du contraire, légitimement.
- ChamilNiveau 9
DesolationRow a écrit:
Je ne vois pas, effectivement, comment on peut parler de "victime" pour le concurrent malheureux, sauf s'il est avéré qu'il y a eu une injustice scientifique manifeste. Ce que les associations qui protestent sont bien incapables de juger.
En revanche, la MCF élue est quant à elle incontestablement victime d'une campagne qui l'empêche de faire son travail à un poste qu'elle a obtenu, jusqu'à preuve du contraire, légitimement.
Sans avoir accès aux délibérations du COS, on peut noter que les chercheurs du labo d'histoire de Nantes, le CRHIA, sont reconnus dans la corporation pour leur excellence scientifique sur l'esclavage et l'histoire maritime.
Mais ce sont probablement les mêmes "scientifiques" et "intellectuels" de haut niveau qui contestent le recrutement qui avaient voulu assigner il y a dix ans un autre historien nantais, Olivier Pétré-Grenouilleau, en justice...
http://www.liberation.fr/portrait/2006/03/15/il-s-est-fait-traiter_33167
- ZagaraGuide spirituel
Ce que je trouve incroyable c'est qu'un collectif d'excités arrive à faire suffisamment pression sur une université pour geler un poste (qui a été gagné au mérite, légalement et dont les étudiants ont besoin). Autant les régionalistes sont dans "leur rôle", autant la peur ( ou la complaisance) de l’université me semble très grave.
- ChamilNiveau 9
Zagara a écrit:Ce que je trouve incroyable c'est qu'un collectif d'excités arrive à faire suffisamment pression sur une université pour geler un poste (qui a été gagné au mérite, légalement et dont les étudiants ont besoin). Autant les régionalistes sont dans "leur rôle", autant la peur ( ou la complaisance) de l’université me semble très grave.
Bah, on accepte déjà que des étudiants puissent physiquement bloquer l'accès et le fonctionnement des universités à intervalle régulier... Ce qui semble se passer à l'université de la Réunion est juste l'échelon supérieur en matière de nuisance.
- AphrodissiaMonarque
Je ne "victimise" pas: je dis qu'ils sont victimes d'enjeux politiques qui les dépassent et qui dépassent leurs compétences, pris entre divers courants - je ne sais pas comment ça se passe dans les autres universités, ici, il paraît que c'est un vrai panier de crabes. L'une dit qu'elle n'est pas prise parce qu'elle est nantaise* l'autre qu'il ne l'est pas parce qu'il est réunionnais: au final, quand l'un des deux aura le poste, on ne saura plus si c'est réellement pour ses compétences. Je ne connais pas très bien son adversaire, mais je sais qu'il n'est pas homme à rechercher le scandale et maintenant, s'il obtenait ce poste, on se demandera si c'est l'effet cocotier, et s'il aurait obtenu son doctorat dans une autre université, tout comme à une époque, on parlait de "bac-cocotier".
* le type qui écrit que Nantes est un port négrier: je le trouve abject de dire cela, je n'ai jamais entendu une telle récrimination: quand j'ai lu l'article de Ouest-France, j'ai cru à une grossière fumisterie - et c'en est une - mais je ne m'étais pas douté de son origine.
* le type qui écrit que Nantes est un port négrier: je le trouve abject de dire cela, je n'ai jamais entendu une telle récrimination: quand j'ai lu l'article de Ouest-France, j'ai cru à une grossière fumisterie - et c'en est une - mais je ne m'étais pas douté de son origine.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AphrodissiaMonarque
Si le Tribunal Administratif a suspendu la nomination, c'est bien qu'il y a un soupçon, non? C'est une enquête pour vice de procédure: attendons les résultats.
- ChamilNiveau 9
Aphrodissia a écrit:Si le Tribunal Administratif a suspendu la nomination, c'est bien qu'il y a un soupçon, non?
Le TA a suspendu la nomination, mais n'a pas cassé la procédure de sélection du COS sur le fond.
http://la-reunion.tribunal-administratif.fr/content/download/65806/597204/version/1/file/ta974_1600694_20160704_ordo-refere_recrutement-universite.pdf
Ce qui s'est passé et qui est décrit par le référé du TA est une véritable filouterie administrative: quatre membres du COS se sont retirés volontairement pour empêcher la validation de la liste établie par celui-ci. C'est cela qui a ouvert la possibilité d'un recours en contentieux du candidat local. En gros, quatre amis du candidat local sabotent la liste établie par le comité de sélection (où siégeaient donc une majorité d'extérieurs), et refont le coup en CA histoire d'être sûrs de leur coup.
Ca en dit très long sur les pratiques locales...
- DesolationRowEmpereur
Très long.
Et la consultation des CV des deux candidats est tout de même assez instructive, également.
Enfin bon.
Et la consultation des CV des deux candidats est tout de même assez instructive, également.
Enfin bon.
- ChamilNiveau 9
Aphrodissia a écrit:Je ne "victimise" pas: je dis qu'ils sont victimes d'enjeux politiques qui les dépassent et qui dépassent leurs compétences, pris entre divers courants - je ne sais pas comment ça se passe dans les autres universités, ici, il paraît que c'est un vrai panier de crabes. L'une dit qu'elle n'est pas prise parce qu'elle est nantaise* l'autre qu'il ne l'est pas parce qu'il est réunionnais: au final, quand l'un des deux aura le poste, on ne saura plus si c'est réellement pour ses compétences. Je ne connais pas très bien son adversaire, mais je sais qu'il n'est pas homme à rechercher le scandale et maintenant, s'il obtenait ce poste, on se demandera si c'est l'effet cocotier, et s'il aurait obtenu son doctorat dans une autre université, tout comme à une époque, on parlait de "bac-cocotier".
* le type qui écrit que Nantes est un port négrier: je le trouve abject de dire cela, je n'ai jamais entendu une telle récrimination: quand j'ai lu l'article de Ouest-France, j'ai cru à une grossière fumisterie - et c'en est une - mais je ne m'étais pas douté de son origine.
Il y a une instance pour évaluer de manière collective, délibérative et élective des compétences du futur EC: le comité de sélection. Saboté ici intentionnellement par les universitaires locaux qui soupçonnaient donc manifestement que le candidat local n'allait pas recueillir le soutien des externes (et même de certains locaux). Un peu comme si certains des arbitres d'un match se retiraient de celui-ci intentionnellement pour obtenir son invalidation ultérieure, car ils étaient sûrs que l'équipe du coin allait se faire piler.
Pas très fair-play dans les deux cas.
- OlympiasProphète
Hallucinant. De bêtise.
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