- InvitéInvité
Zagara a écrit:Ils disent qu'il a "découvert" la classe inversée au collège, mais qu'il travaille au lycée maintenant ; donc sa "classe renversée" se fait au lycée, et la production doit venir d'élèves de 2e si on suit la logique... ou alors ils ont tiré un truc de ses archives du temps où il avait des 5e ? Mais à ce moment-là le journaliste est en dessous de tout de ne rien indiquer.
-> je n'ai rien contre cet enseignant, je trouve ses méthodes honteuses, délétères et favorisant l'ignorance. J'ai tout contre son travail, je n'ai rien contre sa personne.
Si la production vient d'un élève de seconde alors cela ne va pas du tout.
- RendashBon génie
Zagara a écrit:Ils disent qu'il a "découvert" la classe inversée au collège, mais qu'il travaille au lycée maintenant ; donc sa "classe renversée" se fait au lycée, et la production doit venir d'élèves de 2e si on suit la logique... ou alors ils ont tiré un truc de ses archives du temps où il avait des 5e ? Mais à ce moment-là le journaliste est en dessous de tout de ne rien indiquer.
Il s'agit probablement de cinquièmes, c'ets un peu faiblard pour des secondes. Effectivement, le journaliste manque un peu de précision sur ce point.
Elyas a écrit:Rendash a écrit:
* tu conviendras que je tiens ce discours depuis deux ans : à partir du moment où cette réforme contraint plutôt que de convaincre, c'est mauvais pour tout le monde, y compris pour ceux qui, comme toi, sont du côté du manche, et perdent l'oreille des collègues qu'ils auraient pu convaincre dans d'autres conditions.
Non, je ne conviendrai pas, Rendash. J'ai une autre explication mais elle ne sied pas à un forum mais à une discussion entre nous deux autour d'un café.
Avec plaisir, le café.
Mais c'est pourtant bel et bien ce que je dis, et en ces termes-ci, depuis deux ans. Alors même que je suis avec intérêt tes posts pros, et que je m'en inspire parfois dans ma pratique quotidienne, je trouve aberrant de contraindre les collègues à fonctionner d'une certaine façon, même partiellement. Je dis aussi que pour que les collègues soient armés pour faire de vrais choix pédagogiques, c'est la formation initiale qu'il faut entièrement revoir. Et là encore, je dis ça depuis mon propre passage à l'ESPE Je l'ai dit à mon IPR que j'ai eu le plaisir de croiser à la rentrée et dont j'espère qu'elle viendra me voir cette année en classe.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZagaraGuide spirituel
Sur les photos ce sont clairement des 2e et pas des 5e.
Donc en 2e.
Le titre de la vidéo est : "sociétés et cultures rurales au MA" -> c'est un titre du programme de 2e ça, pas de 5e.
Programme de 2e :
Ce sont bien des secondes !
A mon sens, le résultat est indéfendable pour un niveau seconde.
Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». L’idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours.
Donc en 2e.
Le titre de la vidéo est : "sociétés et cultures rurales au MA" -> c'est un titre du programme de 2e ça, pas de 5e.
Programme de 2e :
Ce sont bien des secondes !
A mon sens, le résultat est indéfendable pour un niveau seconde.
- InvitéInvité
Zagara a écrit:Sur les photos ce sont clairement des 2e et pas des 5e.
Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». L’idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours.
Donc en 2e.
Le titre de la vidéo est : "sociétés et cultures rurales au MA" -> c'est un titre du programme de 2e ça, pas de 5e.
Exact. Enfin notre collègue dans sa consigne confond tâche complexe et questionnement trop général à mon avis. Il demande aux élèves de préparer un cours sur un intitulé très général. C'est forcément impossible et cela explique que les élèves mélangent dans la vidéo des choses très différentes au-delà de l'aspect superficiel. Pas de problématisation, rien. En tout cas pour l'exemple c'est n'importe quoi.
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Zagara a écrit:Ils disent qu'il a "découvert" la classe inversée au collège, mais qu'il travaille au lycée maintenant ; donc sa "classe renversée" se fait au lycée, et la production doit venir d'élèves de 2e si on suit la logique... ou alors ils ont tiré un truc de ses archives du temps où il avait des 5e ? Mais à ce moment-là le journaliste est en dessous de tout de ne rien indiquer.
Il s'agit probablement de cinquièmes, c'ets un peu faiblard pour des secondes. Effectivement, le journaliste manque un peu de précision sur ce point.Elyas a écrit:Rendash a écrit:
* tu conviendras que je tiens ce discours depuis deux ans : à partir du moment où cette réforme contraint plutôt que de convaincre, c'est mauvais pour tout le monde, y compris pour ceux qui, comme toi, sont du côté du manche, et perdent l'oreille des collègues qu'ils auraient pu convaincre dans d'autres conditions.
Non, je ne conviendrai pas, Rendash. J'ai une autre explication mais elle ne sied pas à un forum mais à une discussion entre nous deux autour d'un café.
Avec plaisir, le café.
Mais c'est pourtant bel et bien ce que je dis, et en ces termes-ci, depuis deux ans. Alors même que je suis avec intérêt tes posts pros, et que je m'en inspire parfois dans ma pratique quotidienne, je trouve aberrant de contraindre les collègues à fonctionner d'une certaine façon, même partiellement. Je dis aussi que pour que les collègues soient armés pour faire de vrais choix pédagogiques, c'est la formation initiale qu'il faut entièrement revoir. Et là encore, je dis ça depuis mon propre passage à l'ESPE Je l'ai dit à mon IPR que j'ai eu le plaisir de croiser à la rentrée et dont j'espère qu'elle viendra me voir cette année en classe.
Ton propos ne fait que confirmer ce que je pense. Si tu veux, tu peux me demander en DM. Cela n'a rien à faire sur un forum, surtout que certaines personnes viendront parasiter notre conversation.
@Zagara : je suis très curieux de voir les travaux de tes élèves sur le même sujet
- ZagaraGuide spirituel
Tout à fait.
On dirait qu'il lance les élèves sans guide se débrouiller sur des généralités. Pas de structure, pas de problématique, pas d'enseignement initial de connaissances, pas d'exigence. Un grand bloubiboulga sympathique mais inefficace : les élèves n'ont manifestement rien appris, car si c'est pour retenir que "au MA il y a des paysans et des chevaliers et les paysans sont dominés alors que le chevalier est dans son château", y'a pas besoin d'aller en classe d'histoire, il suffit de faire une partie de Donjon & Dragon et on a le même niveau de connaissance sur le MA.
Elyas : tu ne vas pas me dire que tu défends le résultat de cette méthode au niveau 2e ?? :shock:
Encore pour des 5e on aurait pu en discuter, mais là...
On dirait qu'il lance les élèves sans guide se débrouiller sur des généralités. Pas de structure, pas de problématique, pas d'enseignement initial de connaissances, pas d'exigence. Un grand bloubiboulga sympathique mais inefficace : les élèves n'ont manifestement rien appris, car si c'est pour retenir que "au MA il y a des paysans et des chevaliers et les paysans sont dominés alors que le chevalier est dans son château", y'a pas besoin d'aller en classe d'histoire, il suffit de faire une partie de Donjon & Dragon et on a le même niveau de connaissance sur le MA.
Elyas : tu ne vas pas me dire que tu défends le résultat de cette méthode au niveau 2e ?? :shock:
Encore pour des 5e on aurait pu en discuter, mais là...
- InvitéInvité
Zagara a écrit:Tout à fait.
On dirait qu'il lance les élèves sans guide se débrouiller sur des généralités. Pas de structure, pas de problématique, pas d'enseignement initial de connaissances, pas d'exigence. Un grand bloubiboulga sympathique mais inefficace : les élèves n'ont manifestement rien appris, car si c'est pour retenir que "au MA il y a des paysans et des chevaliers et les paysans sont dominés alors que le chevalier est dans son château", y'a pas besoin d'aller en classe d'histoire, il suffit de faire une partie de Donjon & Dragon et on a le même niveau de connaissance sur le MA.
Elyas : tu ne vas pas me dire que tu défends le résultat de cette méthode au niveau 2e ?? :shock:
Encore pour des 5e on aurait pu en discuter, mais là...
En fait il demande à ses élèves de faire ce qu'un stagiaire apprend en un an en suant sang et eau.
- monseigneurHabitué du forum
Seconde, cinquième, quelle importance ??? Les élèves sont heureux d'être ensemble et ne s'ennuient pas. Et c'est bien là l'essentiel. Non ???
- ElyasEsprit sacré
Zagara a écrit:Tout à fait.
On dirait qu'il lance les élèves sans guide se débrouiller sur des généralités. Pas de structure, pas de problématique, pas d'enseignement initial de connaissances, pas d'exigence. Un grand bloubiboulga sympathique mais inefficace : les élèves n'ont manifestement rien appris, car si c'est pour retenir que "au MA il y a des paysans et des chevaliers et les paysans sont dominés alors que le chevalier est dans son château", y'a pas besoin d'aller en classe d'histoire, il suffit de faire une partie de Donjon & Dragon et on a le même niveau de connaissance sur le MA.
Elyas : tu ne vas pas me dire que tu défends le résultat de cette méthode au niveau 2e ?? :shock:
Encore pour des 5e on aurait pu en discuter, mais là...
Comme je disais, j'ai beaucoup de questions à poser à David Bouchillon (déjà, j'aimerai connaître la définition qu'il a de la féodalité, on n'a pas la même apparemment).
Cependant, on ne peut pas critiquer une vidéo où des élèves s'expriment correctement et ne disent pas d'âneries par rapport à ce que les manuels de 2de offrent alors que dans des fils voisins des collègues se gaussent du fait que leurs élèves de lycée ne savent pas faire de phrases, ne reconnaissant pas un COD d'un verbe etc.
- ZagaraGuide spirituel
Excuse-moi mais quand j'étais en seconde on commençait à faire des proto-dissertations... et c'était il n'y a pas si longtemps, puisque je suis toute petite
On devrait avoir un minimum d'exigence pour des élèves de lycée, puisqu'ils doivent apprendre comment travailler correctement pour pouvoir aller dans le sup (on nous parle sans cesse de "bac -3/bac +3"... c'est pas avec des vidéos pareilles qu'ils y arriveront, à moins d'abaisser les exigences en licence jusqu'à ne demander rien de mieux que ces piètres vidéos).
On devrait avoir un minimum d'exigence pour des élèves de lycée, puisqu'ils doivent apprendre comment travailler correctement pour pouvoir aller dans le sup (on nous parle sans cesse de "bac -3/bac +3"... c'est pas avec des vidéos pareilles qu'ils y arriveront, à moins d'abaisser les exigences en licence jusqu'à ne demander rien de mieux que ces piètres vidéos).
- InvitéInvité
Elyas a écrit:Zagara a écrit:Tout à fait.
On dirait qu'il lance les élèves sans guide se débrouiller sur des généralités. Pas de structure, pas de problématique, pas d'enseignement initial de connaissances, pas d'exigence. Un grand bloubiboulga sympathique mais inefficace : les élèves n'ont manifestement rien appris, car si c'est pour retenir que "au MA il y a des paysans et des chevaliers et les paysans sont dominés alors que le chevalier est dans son château", y'a pas besoin d'aller en classe d'histoire, il suffit de faire une partie de Donjon & Dragon et on a le même niveau de connaissance sur le MA.
Elyas : tu ne vas pas me dire que tu défends le résultat de cette méthode au niveau 2e ?? :shock:
Encore pour des 5e on aurait pu en discuter, mais là...
Comme je disais, j'ai beaucoup de questions à poser à David Bouchillon (déjà, j'aimerai connaître la définition qu'il a de la féodalité, on n'a pas la même apparemment).
Cependant, on ne peut pas critiquer une vidéo où des élèves s'expriment correctement et ne disent pas d'âneries par rapport à ce que les manuels de 2de offrent alors que dans des fils voisins des collègues se gaussent du fait que leurs élèves de lycée ne savent pas faire de phrases, ne reconnaissant pas un COD d'un verbe etc.
Mais ce n'est pas suffisant pour moi Elyas. Si on considère que l'objectif prioritaire et suffisant en seconde c'est ça et qu'on aligne les apprentissages et les exigences là-dessus on va vers la catastrophe. Et pourtant je suis plutôt pratiquant des pédagogies actives et des questionnements ouverts.
- ElyasEsprit sacré
Je te rassure, Tamerlan. Ce n'est pas suffisant pour moi aussi (en 2de, sur la féodalité, je fais en 2h élaborer des récits de conceptualisation avec exemples situés, décrits et contextualisés pour parvenir à une présentation sur le temps long de la féodalité et montrer ses permanences et ses évolutions). Cependant, on manque de matière pour vraiment porter un jugement définitif. Ensuite, si un autre professeur avec d'autres exigences de contenu faisait la même chose, le résultat serait-il le même ? Je n'en ai aucune idée. J'ai vu des pratiques faites par deux professeurs différents sur des classes de même niveau scolaire et les résultats n'étaient pas les mêmes car les deux professeurs avaient des objectifs différents. Une même méthode, un même public, des résultats différents.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
- dami1kdHabitué du forum
Elyas a écrit:Je te rassure, Tamerlan. Ce n'est pas suffisant pour moi aussi (en 2de, sur la féodalité, je fais en 2h élaborer des récits de conceptualisation avec exemples situés, décrits et contextualisés pour parvenir à une présentation sur le temps long de la féodalité et montrer ses permanences et ses évolutions). Cependant, on manque de matière pour vraiment porter un jugement définitif. Ensuite, si un autre professeur avec d'autres exigences de contenu faisait la même chose, le résultat serait-il le même ? Je n'en ai aucune idée. J'ai vu des pratiques faites par deux professeurs différents sur des classes de même niveau scolaire et les résultats n'étaient pas les mêmes car les deux professeurs avaient des objectifs différents. Une même méthode, un même public, des résultats différents.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
+1
Il manque quand même l'avis de l'intéressé lui-même sur cette vidéo plus particulièrement. Il s'agit d'un travail de ses élèves, certes, mais on ne sait pas si David Bouchillon le considère comme satisfaisant. En suivant les liens et en parcourant le site de ses classes ( http://www.iklasse.net/socieacuteteacutes-et-cultures-de-leurope-meacutedieacutevale-xie-xiiie-siegravecle.html ), on voit bien qu'il a l'air un peu plus exigent que ça...
- RendashBon génie
dami1kd a écrit:Elyas a écrit:Je te rassure, Tamerlan. Ce n'est pas suffisant pour moi aussi (en 2de, sur la féodalité, je fais en 2h élaborer des récits de conceptualisation avec exemples situés, décrits et contextualisés pour parvenir à une présentation sur le temps long de la féodalité et montrer ses permanences et ses évolutions). Cependant, on manque de matière pour vraiment porter un jugement définitif. Ensuite, si un autre professeur avec d'autres exigences de contenu faisait la même chose, le résultat serait-il le même ? Je n'en ai aucune idée. J'ai vu des pratiques faites par deux professeurs différents sur des classes de même niveau scolaire et les résultats n'étaient pas les mêmes car les deux professeurs avaient des objectifs différents. Une même méthode, un même public, des résultats différents.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
+1
Il manque quand même l'avis de l'intéressé lui-même sur cette vidéo plus particulièrement. Il s'agit d'un travail de ses élèves, certes, mais on ne sait pas si David Bouchillon le considère comme satisfaisant. En suivant les liens et en parcourant le site de ses classes ( http://www.iklasse.net/socieacuteteacutes-et-cultures-de-leurope-meacutedieacutevale-xie-xiiie-siegravecle.html ), on voit bien qu'il a l'air un peu plus exigent que ça...
Pourquoi dans ce cas utiliser ceci pour illustrer un article sur ses pratiques ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- dami1kdHabitué du forum
Rendash a écrit:dami1kd a écrit:Elyas a écrit:Je te rassure, Tamerlan. Ce n'est pas suffisant pour moi aussi (en 2de, sur la féodalité, je fais en 2h élaborer des récits de conceptualisation avec exemples situés, décrits et contextualisés pour parvenir à une présentation sur le temps long de la féodalité et montrer ses permanences et ses évolutions). Cependant, on manque de matière pour vraiment porter un jugement définitif. Ensuite, si un autre professeur avec d'autres exigences de contenu faisait la même chose, le résultat serait-il le même ? Je n'en ai aucune idée. J'ai vu des pratiques faites par deux professeurs différents sur des classes de même niveau scolaire et les résultats n'étaient pas les mêmes car les deux professeurs avaient des objectifs différents. Une même méthode, un même public, des résultats différents.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
+1
Il manque quand même l'avis de l'intéressé lui-même sur cette vidéo plus particulièrement. Il s'agit d'un travail de ses élèves, certes, mais on ne sait pas si David Bouchillon le considère comme satisfaisant. En suivant les liens et en parcourant le site de ses classes ( http://www.iklasse.net/socieacuteteacutes-et-cultures-de-leurope-meacutedieacutevale-xie-xiiie-siegravecle.html ), on voit bien qu'il a l'air un peu plus exigent que ça...
Pourquoi dans ce cas utiliser ceci pour illustrer un article sur ses pratiques ?
Est-ce son choix ou bien celui de l'auteur de l'article ?
- profs(Niveau 9
Comme le dit Elyas, il manque des informations pour porter un jugement définitif. J'ai quand même quelques questions :
- On m'a toujours dit qu'au début d'un cours il fallait revoir rapidement ce que nous avions fait au dernier cours. Les inspecteurs insistaient dessus où j'ai rêvé ? cela disparait ici non ?
- un cours dialogué d'une heure se fait en combien de temps avec cette méthode si les élèves font toutes les recherches par eux mêmes. J'imagine quand même que des ressources documentaires sont fournis.Mais en combien de temps donc pour cette méthode ? J'imagine qu'il faut aussi une mise en commun non ? le temps de faire la vidéo est fait sur du hors classe sinon cela semble encore plus irréel non ? Si c'est la bonne méthode, nous devrions alors tous le faire, mais comment trouver le temps pour les élèves de le faire ?
- Il est impossible matériellement pour le professeur de corriger le travail au fur et à mesure pour le professeur. J'imagine donc qu'à la fin de chaque cours, il doit corriger tout ce qui a été fait et le mettre à disposition au début de chaque nouveau cours. Cela me semble impossible non ? Si tel n'est pas le cas et qu'il y a une correction globale à la fin, cela ajoute encore du temps ? où le trouver ?
- Quelle est la trace structurée du cours ? est ce qu'elle existe d'ailleurs ? Les élèves peuvent réviser sur quels documents ?
- Comment gérer le copier-coller non lu ? il reprend tout chez lui le soir et corrige le travail de chaque élève pour le prochain cours ?
- Comment l'élève qui a fait le petit b du grand I peut s'approprier le reste du travail ? En regardant une vidéo d'élèves ? sur des affiches collées en classe ?
cela me laisse perplexe... le temps ? la vérification du travail ? la trace restante ?
J'avoue que je n'arrive pas à conceptualiser le processus...
- On m'a toujours dit qu'au début d'un cours il fallait revoir rapidement ce que nous avions fait au dernier cours. Les inspecteurs insistaient dessus où j'ai rêvé ? cela disparait ici non ?
- un cours dialogué d'une heure se fait en combien de temps avec cette méthode si les élèves font toutes les recherches par eux mêmes. J'imagine quand même que des ressources documentaires sont fournis.Mais en combien de temps donc pour cette méthode ? J'imagine qu'il faut aussi une mise en commun non ? le temps de faire la vidéo est fait sur du hors classe sinon cela semble encore plus irréel non ? Si c'est la bonne méthode, nous devrions alors tous le faire, mais comment trouver le temps pour les élèves de le faire ?
- Il est impossible matériellement pour le professeur de corriger le travail au fur et à mesure pour le professeur. J'imagine donc qu'à la fin de chaque cours, il doit corriger tout ce qui a été fait et le mettre à disposition au début de chaque nouveau cours. Cela me semble impossible non ? Si tel n'est pas le cas et qu'il y a une correction globale à la fin, cela ajoute encore du temps ? où le trouver ?
- Quelle est la trace structurée du cours ? est ce qu'elle existe d'ailleurs ? Les élèves peuvent réviser sur quels documents ?
- Comment gérer le copier-coller non lu ? il reprend tout chez lui le soir et corrige le travail de chaque élève pour le prochain cours ?
- Comment l'élève qui a fait le petit b du grand I peut s'approprier le reste du travail ? En regardant une vidéo d'élèves ? sur des affiches collées en classe ?
cela me laisse perplexe... le temps ? la vérification du travail ? la trace restante ?
J'avoue que je n'arrive pas à conceptualiser le processus...
- InvitéInvité
Oui, tout à fait d'accord avec les posts précédents. C'est quand même dur de discuter sur des infos très parcellaires. Je serais vraiment très curieux d'aller voir in situ.
- RendashBon génie
dami1kd a écrit:Rendash a écrit:dami1kd a écrit:Elyas a écrit:Je te rassure, Tamerlan. Ce n'est pas suffisant pour moi aussi (en 2de, sur la féodalité, je fais en 2h élaborer des récits de conceptualisation avec exemples situés, décrits et contextualisés pour parvenir à une présentation sur le temps long de la féodalité et montrer ses permanences et ses évolutions). Cependant, on manque de matière pour vraiment porter un jugement définitif. Ensuite, si un autre professeur avec d'autres exigences de contenu faisait la même chose, le résultat serait-il le même ? Je n'en ai aucune idée. J'ai vu des pratiques faites par deux professeurs différents sur des classes de même niveau scolaire et les résultats n'étaient pas les mêmes car les deux professeurs avaient des objectifs différents. Une même méthode, un même public, des résultats différents.
C'est de cela dont je parle.
Après, je connais les idées de David Bouchillon sur la classe inversée et les TICE. Je ne les partage pas.
+1
Il manque quand même l'avis de l'intéressé lui-même sur cette vidéo plus particulièrement. Il s'agit d'un travail de ses élèves, certes, mais on ne sait pas si David Bouchillon le considère comme satisfaisant. En suivant les liens et en parcourant le site de ses classes ( http://www.iklasse.net/socieacuteteacutes-et-cultures-de-leurope-meacutedieacutevale-xie-xiiie-siegravecle.html ), on voit bien qu'il a l'air un peu plus exigent que ça...
Pourquoi dans ce cas utiliser ceci pour illustrer un article sur ses pratiques ?
Est-ce son choix ou bien celui de l'auteur de l'article ?
Bonne question. Je supposais, possiblement à tort, que le collègue avait jeté un œil, et que le journaliste avait vérifié son papier avant publication. Il est possible que ce soit un choix malheureux.
Cela étant, si je me fie à ce qui est indiqué sur la progression, cette vidéo vient en guise de bilan, auquel cas ce serait bel et bien faiblard.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- profs(Niveau 9
Je travaille (entre autre) dans une série où il est quasi obligatoire de travailler selon la méthode constructiviste. Cette année, l'informatique nous joue des tours incroyables au lycée. De ce fait, j'ai dû employer une méthode plus traditionnelle.
L'année dernière (constructivisme) sur une évaluation difficile avec une classe globalement sérieuse : 20 % de très bonnes notes et 80 % de notes très faibles. Le cours des élèves (construit individuellement par eux-mêmes) était très pauvre et avec des erreurs. La partie exercice n'était pas très bien remplie. Du bruit à gérer en classe.
Cette année (cours traditionnel) sur la même évaluation difficile avec une classe beaucoup moins sérieuse : 20 % de très bonnes notes, 20 % de notes convenables, 40 % de notes médiocres, 20 % de notes très faibles. Ils ont tous une trace écrite du cours et la partie exercice est remplie correctement. Peu ou pas de bruit à gérer en classe.
Je ne suis pas satisfait des résultats dans aucun des cas. Je vais devoir faire une nouvelle évaluation après la correction comme l'année dernière. Mais avec une classe beaucoup plus faible à la base, les résultats sont meilleurs, le cours est mieux pris, les exercices sont tous faits. Je sais bien que cela n'a pas de valeur scientifique mais cela me questionne quand même pas mal.
J'ai constaté que les élèves peuvent comprendre par eux-mêmes des tâches simples. En effet, il est possible de leur faire découvrir ces tâches avec cette méthode et de capter l'attention et de les mettre au travail. J'estime cela a environ 20-30 % du programme. Mais dès que les tâches deviennent plus complexes, que l'énoncé est plus mal formulé, plus rien n'est structuré ni dans la trace écrite ni dans la tête.
L'année dernière (constructivisme) sur une évaluation difficile avec une classe globalement sérieuse : 20 % de très bonnes notes et 80 % de notes très faibles. Le cours des élèves (construit individuellement par eux-mêmes) était très pauvre et avec des erreurs. La partie exercice n'était pas très bien remplie. Du bruit à gérer en classe.
Cette année (cours traditionnel) sur la même évaluation difficile avec une classe beaucoup moins sérieuse : 20 % de très bonnes notes, 20 % de notes convenables, 40 % de notes médiocres, 20 % de notes très faibles. Ils ont tous une trace écrite du cours et la partie exercice est remplie correctement. Peu ou pas de bruit à gérer en classe.
Je ne suis pas satisfait des résultats dans aucun des cas. Je vais devoir faire une nouvelle évaluation après la correction comme l'année dernière. Mais avec une classe beaucoup plus faible à la base, les résultats sont meilleurs, le cours est mieux pris, les exercices sont tous faits. Je sais bien que cela n'a pas de valeur scientifique mais cela me questionne quand même pas mal.
J'ai constaté que les élèves peuvent comprendre par eux-mêmes des tâches simples. En effet, il est possible de leur faire découvrir ces tâches avec cette méthode et de capter l'attention et de les mettre au travail. J'estime cela a environ 20-30 % du programme. Mais dès que les tâches deviennent plus complexes, que l'énoncé est plus mal formulé, plus rien n'est structuré ni dans la trace écrite ni dans la tête.
- ZeSandmanFidèle du forum
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Le diable existe. Il sait comment précipiter en enfer un collègue. Il suffit qu'un collègue ait le malheur de laisser un journaliste faire un article sur ses pratiques et, le pauvre ne le sait pas encore, il sera carbonisé par des collègues, ses pratiques considérées comme nulles, néfastes et nivelant vers le bas. Pauvres fous, si vous croisez un journaliste, sachez que c'est un Mephistopheles qui s'apprête à vous faire chuter du Paradis :retard:
Oui, il suffit de montrer ce que tu fais pour être crucifié par des gens dont on ne voit jamais le travail.
Je ne vois dans ces réponses rien qui tende à défendre les pratiques de ce M. Bouchillon, juste cette permanente habitude de caricaturer les arguments qui vous sont opposés et de se placer en victime quand vous-même en êtes à court, d’arguments.
M. Bouchillon est-il si naïf qu'il n'imaginait pas une seconde qu'en acceptant la réalisation et la publication de cet article sur ses méthodes, il prenait aussi le risque de s'exposer aux doutes et aux critiques ? En se mettant ainsi sous la lumière s’attendait-il à ne se voir jeter que des fleurs et aucune tomate ?
Ne peut-on pas penser qu'il a eu l'occasion de lire l'article avant sa publication, et qu'il a cautionné cette présentation quelque peu idyllique dirons-nous, sans avoir l’idée de la nuancer ?
Quand les collègues prennent la décision de partager leurs travaux, dans les BDD par exemple, j'imagine que la plupart d'entre eux vient y chercher la critique, dans un sens ou dans l'autre.
Ils conviennent de certaines, en réfutent d'autres et défendent leur point de vue avec des arguments.
La plupart, nains sur des épaules de géants, a conscience de ne pas détenir de vérité absolue, est consciente de ses défauts et cherche à progresser.
Ce n'est pas du tout ce qui transpire à la lecture de cet article ; beaucoup d’auto-satisfaction, aucune mention d’élèves en échec ou en refus du travail, si ce n’est cette phrase, que je ne comprends pas bien d’ailleurs :
M. Bouchillon a écrit:
« S’ils ne travaillent pas, il n’y aura rien à la fin du cours. Ce sont donc eux qui produisent – des cartes mentales, des paragraphes, des schémas fléchés »
L’usage du donc m’échappe, comme si la peur de ne rien avoir (dans le cahier de leçon ?) avait pour conséquence sur les élèves que tous, sans exception, se mettent au travail. Cela ne me semble pas correspondre à la réalité d’une bonne partie des élèves que je côtoie.
Autre trace d’auto-critique :
mais qui finit là encore en auto-congratulation :journaliste ? a écrit:
« Si les « très bons élèves », bien adaptés au « système traditionnel », ont « parfois plus de mal »,»
M. Bouchillon a écrit:
ils « y trouvent aussi un avantage » « Ils deviennent encore meilleurs en acquérant ce qui leur manquait jusque là : l’autonomie »
C’est beau, j’en ai les larmes aux yeux.
Elyas a écrit:
Si je comprends bien en te lisant Isabe et toi, c'est excusable de massacrer un collègue car on a peur que les IA-IPR prennent sa pratique comme dada, car on est en colère contre la réforme, car quand on voit un collègue travaillant différemment on se sent remis en cause et parce qu'un collègue est cité par un journaliste.
Bien évidemment que je me remets en cause lorsque me sont présentées des méthodes d’enseignement qui diffèrent des miennes ; cela interroge nécessairement ces dernières. Parfois je peux être amené à tenter l’expérience, car les idées peuvent me correspondre, et parfois pas du tout. Et M. Bouchaillon n'est pas juste "cité" par un journaliste, c'est tout un article à sa gloire qui lui est consacré.
Maintenant ce qui me gêne à la lecture de ce genre d’articles, ou à la lecture de certains blogs d'enseignants, comme dans les discours de nombreux formateurs IUFM/ESPE/Réforme (qui se trouvent souvent être les mêmes), c’est la critique, implicite ou non, qu’ils contiennent quant aux méthodes des autres collègues, qu’ils s’imaginent ringardiser.
Je caricature à mon tour :
"Avant, quand je n'étais qu'un débutant et que je n'avais rien compris, je faisais du cours magistral et du cours faussement dialogué ; je donnais des batteries d'exercices que je piochais au hasard dans le manuel. Bref j'appliquais les méthodes préhistoriques que l'on m'avait enseignées, qui ont par ailleurs parfaitement fonctionné sur moi puisqu'elles m'ont permis de réussir au capes/à l'agreg. Mais n'allez surtout pas imaginer que ma réussite puisse donner du crédit à ces méthodes, que nenni ! C'est mon côté exceptionnel qui m'a permis de réussir malgré ces méthodes archaïques.
Je me suis vite rendu compte que la plupart des élèves dormaient sur leur table, tapaient le carton au fond de ma salle, n'en foutaient pas une chez eux, et que je ne faisais finalement cours que pour une poignée, laissant les autres sur le bord de la route.
Une majorité d'élèves s'ennuyaient donc à cause de mes méthodes ennuyeuses, mes cours n'étaient clairement pas assez ludiques. Si j'avais pu penser pendant un temps que la matière que j'enseigne avait du sens per se (oui j'ai aussi pu bénéficier de l'enseignement du latin jusqu'à la fin du lycée), je me suis vite rendu à l'évidence : mes cours en manquaient cruellement, de sens.
Je me suis donc abonné aux Cahiers Pédagogiques, et j'ai pu ainsi changer entièrement mes pratiques, en y incluant au maximum le numérique, élément ô combien symbolique de ma modernité. Depuis, dans mes cours, la totalité de mes élèves (vous m’avez bien entendu : la totalité !) est en activité permanente, redécouvrant le plaisir d'apprendre, et je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus de collègues qui aient ma lucidité, et ce malgré les injonctions de leurs IPR, dont je ne tarderai pas à prendre la place je n'en doute pas."
Ils ne se contentent pas de dire qu’ils ont trouvé une pédagogie qui leur convient, ils sous-entendent que les autres pédagogies sont inefficaces, alors que la réalité me semble tout autre.
Ne peut-on pas plus simplement penser qu’ils se sentaient mauvais avec certaines méthodes et qu’ils se sentent meilleurs avec d’autres ? Ne peuvent-ils pas reconnaître que certains collègues sont très bons avec les méthodes qu’ils ont eux choisi d’abandonner ?
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ElyasEsprit sacré
Évidemment que David Bouchillon est un militant. Ce que tu décris du discours de formateurs qui cumulent responsabilités de formation, appartenance au CRAP et proximité des médias est vrai.
Cependant, est-il sain de lire certains témoignages comme les premiers ici qui étaient dans la critique absolue sans nuance et sans que David Bouchillon puisse répondre avec une matière analysable très faible (un tableau avec 6 colonnes et une video) ? De même, nous n'avons pas le contexte d'enseignement, le profil scolaire des élèves, les résultats des évaluations et le devenir des élèves. Enfin, c'est un exemple isolé.
Maintenant, sa pratique est largement sujette à débat comme toutes les pratiques. Tout comme ses choix.
Pour finir, ce que je trouve consternant tant dans l'EN que sur ce forum, c'est cette volonté de montrer que celui qui n'enseigne pas comme soi et selon ses principes est souvent vu comme un incompétent, un démagogue ou un collègue qui fait baisser le niveau. Cependant, tout le monde oublié un truc fondamental : l'effet professeur.
Ainsi, à la lecture de l'article, je trouve que le cours est de très faible niveau en terme de contenu. Mes 5e savent et gèrent plus de connaissances et de notions avec exemples que ces élèves de 2de. Je n enseigne pas comme lui. Cependant, j'ai vu une personne enseignant comme moi conduire à l'échec ses classes. De meme, je connais quelqu'un qui travaille comme David Bouchillon en collège et bon, je tire mon chapeau car ses élèves réalisent et maîtrisent des savoirs considérables. De même, je connais quelqu'un qui fait du magistral et là, chapeau. Ailleurs, j'ai vu quelqu'un faire du magistral et c'était l'horreur, un cours de Tle qui n'était même pas au niveau du cours de 4e sur le même sujet et les eleves étaient gentils mais conscients de la nullité du cours.
Les différences : les contextes d'établissement et les personnalités des professeurs.
Pas mal de gens ici critiquent comment l'institution les maltraite en leur imposant des pratiques. Soit. Mais regardons aussi comment nous maltraitons nos collègues et leurs pratiques. Il suffit de lire certains fils pour être epouvantés par ce que nous devenons.
Le problème fondamental réside en deux points : la faiblesse de la formation pédagogique et didactique et l'impossibilité de reconnaître la pluralité des pistes de travail et de les respecter quand elles fonctionnent.
Cependant, est-il sain de lire certains témoignages comme les premiers ici qui étaient dans la critique absolue sans nuance et sans que David Bouchillon puisse répondre avec une matière analysable très faible (un tableau avec 6 colonnes et une video) ? De même, nous n'avons pas le contexte d'enseignement, le profil scolaire des élèves, les résultats des évaluations et le devenir des élèves. Enfin, c'est un exemple isolé.
Maintenant, sa pratique est largement sujette à débat comme toutes les pratiques. Tout comme ses choix.
Pour finir, ce que je trouve consternant tant dans l'EN que sur ce forum, c'est cette volonté de montrer que celui qui n'enseigne pas comme soi et selon ses principes est souvent vu comme un incompétent, un démagogue ou un collègue qui fait baisser le niveau. Cependant, tout le monde oublié un truc fondamental : l'effet professeur.
Ainsi, à la lecture de l'article, je trouve que le cours est de très faible niveau en terme de contenu. Mes 5e savent et gèrent plus de connaissances et de notions avec exemples que ces élèves de 2de. Je n enseigne pas comme lui. Cependant, j'ai vu une personne enseignant comme moi conduire à l'échec ses classes. De meme, je connais quelqu'un qui travaille comme David Bouchillon en collège et bon, je tire mon chapeau car ses élèves réalisent et maîtrisent des savoirs considérables. De même, je connais quelqu'un qui fait du magistral et là, chapeau. Ailleurs, j'ai vu quelqu'un faire du magistral et c'était l'horreur, un cours de Tle qui n'était même pas au niveau du cours de 4e sur le même sujet et les eleves étaient gentils mais conscients de la nullité du cours.
Les différences : les contextes d'établissement et les personnalités des professeurs.
Pas mal de gens ici critiquent comment l'institution les maltraite en leur imposant des pratiques. Soit. Mais regardons aussi comment nous maltraitons nos collègues et leurs pratiques. Il suffit de lire certains fils pour être epouvantés par ce que nous devenons.
Le problème fondamental réside en deux points : la faiblesse de la formation pédagogique et didactique et l'impossibilité de reconnaître la pluralité des pistes de travail et de les respecter quand elles fonctionnent.
- amalricuNeoprof expérimenté
Zagara a écrit:Sur les photos ce sont clairement des 2e et pas des 5e.
Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». L’idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours.
Donc en 2e.
Le titre de la vidéo est : "sociétés et cultures rurales au MA" -> c'est un titre du programme de 2e ça, pas de 5e.
Programme de 2e :
Ce sont bien des secondes !
A mon sens, le résultat est indéfendable pour un niveau seconde.
C'est clair, si c'est la meilleure capsule vidéo, ça fait peur. En 5ème, c'est passable, mais la BNF balance sur son site de meilleurs audiovisuels à travailler en classe.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Elyas soulève un point intéressant et qui est primordial : tout dépend des élèves, des professeurs, du contexte : ce qui marche avec l'un ne fonctionnera pas avec l'autre car c'est un métier où des humains parlent avec des humains.
En ce sens, et donc là je sais qu'Elyas ne sera pas d'accord, la réforme qui impose les EPI est catastrophique .
Sinon Elyas je suis, une fois n'est pas coutume, entièrement d'accord avec ton dernier paragraphe. Bon, il est dommage que, de ce même voeu on ne tire pas les mêmes conclusions sur la réforme du collège.
En ce sens, et donc là je sais qu'Elyas ne sera pas d'accord, la réforme qui impose les EPI est catastrophique .
Sinon Elyas je suis, une fois n'est pas coutume, entièrement d'accord avec ton dernier paragraphe. Bon, il est dommage que, de ce même voeu on ne tire pas les mêmes conclusions sur la réforme du collège.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RuthvenGuide spirituel
Elyas a écrit:
Pour finir, ce que je trouve consternant tant dans l'EN que sur ce forum, c'est cette volonté de montrer que celui qui n'enseigne pas comme soi et selon ses principes est souvent vu comme un incompétent, un démagogue ou un collègue qui fait baisser le niveau. Cependant, tout le monde oublié un truc fondamental : l'effet professeur.
David Bouchillon estime "qu'il est urgent de changer la place du prof. Le savoir doit être diffusé de façon horizontale, le prof ne doit plus être un imposeur de travail mais plutôt un organisateur du travail." ( http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Cinq-profs-qui-font-bouger-l-ecole-630208 )
Avec une discours qui se veut normatif, comment ne pas réagir de manière critique ?
- Reine MargotDemi-dieu
Disons que l'ennui c'est que les querelles de chapelles pédagogiques sur la meilleure méthode masquent le vrai problème, celui des contenus. Ca ne me gêne pas qu'un prof fasse cours sur un pied ou la tête à l'envers si ses élèves ont de bons résultats et je crois volontiers que des profs avec des méthodes différentes peuvent y arriver. Ce qui me gêne c'est la volonté d'imposer des méthodes et d'éviter la question des contenus.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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