- RendashBon génie
Ho ben merle adors, du coup je me pose des questions sur ce que j'ai compris :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OrlandaFidèle du forum
Sulfolobus a écrit:Ce n'est pas la question. Une profession entièrement féminisée couperait les jeunes garçons de tout modèle masculin pour se lancer dans cette voie et in facto augmenteraient fortement les difficultés de ceux qui auraient (eu) le désir de s'y lancer. Et en ce sens, c'est une situation non souhaitable.Orlanda a écrit:Sulfolobus a écrit:C'est bien comme cela que j'interprète cette phrase.Orlanda a écrit:Quand bien même il n'y aurait que des femmes professeurs de lettres, en quoi cela serait-il à déplorer?
Pas moi, mais c'est sans doute parce que quand j'écris cette phrase, j'imagine un contexte dénué de sexisme. Dans un tel monde, on ne penserait pas qu'une profession très féminisée est une profession dégradée.
Ah? Dans ce cas, . Je sens que si la discussion s'articule autour des modèles masculins, je ne vais plus rien comprendre.
Je n'ai jamais saisi ce qu'on entendait par là. On a essayé de m'expliquer, je n'ai jamais compris. Même phénomène avec "modèle féminin".
Sont limités, tout de même, ces professeurs de lettres!
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- ipomeeGuide spirituel
ponocrates a écrit:Qu'on le veuille ou non, il y a bien une corrélation entre féminisation d'une profession et diminution de ses salaires et de son statut- après la poule et l'oeuf...Regardez l'évolution de la profession de médecin généraliste à l'heure actuelle. La mixité de l'équipe enseignante, la présence de collègues masculins en sciences humaines, permet d'aller à l'encontre des stéréotypes - sciences humaines pour les filles, sciences "dures" pour les garçons- et donne plus de légitimité à notre discours sur la parité, nécessaire à tenir devant certains élèves. Si demain tous les enseignants de la maternelle au lycée était des enseignantes, cela ne vous gênerait vraiment pas ?
De la même façon une profession entièrement masculinisée... C'est pourquoi les filles ont eu du mal (et ont encore) à accéder à de hautes fonctions dans un certain nombre de domaines (voire dans tous).
- DaphnéDemi-dieu
Petit pois a écrit:Conseils de mi trimestre oui ! Il parait que le premier trimestre se terminerait mi novembre ... Ne me demandez pas pourquoi, je ne chercherai pas à savoir !!! On n'est plus à une aberration près !
Oui, un trimestre = 3 mois : septembre - octobre - novembre.
Chez nous aussi c'était comme cela.
2ème trimestre : décembre - janvier - février.
3ème trimestre : mars - avril - mai.
A quelques jours près, selon les dates des vacances, sachant qu'en lycées les élèves vont partir pour les examens en juin et que de toute façon les conseils de classe débutent fin mai début juin.
- HélipsProphète
Daphné a écrit:Petit pois a écrit:Conseils de mi trimestre oui ! Il parait que le premier trimestre se terminerait mi novembre ... Ne me demandez pas pourquoi, je ne chercherai pas à savoir !!! On n'est plus à une aberration près !
Oui, un trimestre = 3 mois : septembre - octobre - novembre.
Chez nous aussi c'était comme cela.
2ème trimestre : décembre - janvier - février.
3ème trimestre : mars - avril - mai.
A quelques jours près, selon les dates des vacances, sachant qu'en lycées les élèves vont partir pour les examens en juin et que de toute façon les conseils de classe débutent fin mai début juin.
Comme dans tous les établissements que j'ai fréquentés.
Derniers conseils de classe en juin, on est à 32/33 semaines de cours avant ces conseils, donc 10 à 11 semaines par trimestre, donc oui, le premier trimestre ne se termine pas aux vacances de Noël. Et en comptant 36 semaines, nous aurons fait la moitié de l'année dès la semaine du 23 janvier (donc avant pour les lycées).
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- NaooFidèle du forum
J'ai des secondes capables de trouver la nature et la fonction de mots dans un texte :shock:
- tiptop77Prophète
Hélips a écrit:Daphné a écrit:Petit pois a écrit:Conseils de mi trimestre oui ! Il parait que le premier trimestre se terminerait mi novembre ... Ne me demandez pas pourquoi, je ne chercherai pas à savoir !!! On n'est plus à une aberration près !
Oui, un trimestre = 3 mois : septembre - octobre - novembre.
Chez nous aussi c'était comme cela.
2ème trimestre : décembre - janvier - février.
3ème trimestre : mars - avril - mai.
A quelques jours près, selon les dates des vacances, sachant qu'en lycées les élèves vont partir pour les examens en juin et que de toute façon les conseils de classe débutent fin mai début juin.
Comme dans tous les établissements que j'ai fréquentés.
Derniers conseils de classe en juin, on est à 32/33 semaines de cours avant ces conseils, donc 10 à 11 semaines par trimestre, donc oui, le premier trimestre ne se termine pas aux vacances de Noël. Et en comptant 36 semaines, nous aurons fait la moitié de l'année dès la semaine du 23 janvier (donc avant pour les lycées).
C'est précisément dès la semaine du 23 janvier que nous commencerons le 2ème semestre qui comporte 2 fois 2 semaines de vacances, plusieurs jours fériés et se termine fin mai pour les 3e avec l'arrêt des évaluations ( pas des notes puisque nous en avons terminé avec cette hérésie). L'année est très équilibrée, non???
- ysabelDevin
Naoo a écrit:J'ai des secondes capables de trouver la nature et la fonction de mots dans un texte :shock:
:shock:
Tu as des extra-terrestres ?!
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- mafalda16Modérateur
ysabel a écrit:Naoo a écrit:J'ai des secondes capables de trouver la nature et la fonction de mots dans un texte :shock:
:shock:
Tu as des extra-terrestres ?!
Moi j'en ai un qui m'a parlé des verbes transitifs de façon très très pertinente :shock: Rassurez-vous tous les autres étaient complètement à l'ouest.
- Petit poisNiveau 9
Hopala ! J'avais la tête dans le brouillard ! Effectivement, c'est logique !Daphné a écrit:Petit pois a écrit:Conseils de mi trimestre oui ! Il parait que le premier trimestre se terminerait mi novembre ... Ne me demandez pas pourquoi, je ne chercherai pas à savoir !!! On n'est plus à une aberration près !
Oui, un trimestre = 3 mois : septembre - octobre - novembre.
Chez nous aussi c'était comme cela.
2ème trimestre : décembre - janvier - février.
3ème trimestre : mars - avril - mai.
A quelques jours près, selon les dates des vacances, sachant qu'en lycées les élèves vont partir pour les examens en juin et que de toute façon les conseils de classe débutent fin mai début juin.
Merci pour le recadrage !
- LenagcnNiveau 10
Naoo a écrit:J'ai des secondes capables de trouver la nature et la fonction de mots dans un texte :shock:
Comme mes élèves de CM2 "moyens" fin novembre!
- ysabelDevin
Bon dans mon DM pour mes secondes sur les fables, je parle d'adjectifs... on verra s'ils trouvent.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- PabloPEExpert
Je tiens exactement les mêmesPhilomène87 a écrit:Il y avait bien un type du Collège de France qui avait écrit que si le métier de professeur se dégradait, c'était à cause du trop grand nombre de femmes dans ce métier. En effet, toujours selon lui, toutes ces femmes qui enseignent le font comme "revenu d'appoint" pour compléter le salaire du mari, et en plus c'est nickel, car vu qu'elles ne bossent que 18 heures et ont toutes les vacances scolaires, elles peuvent passer plus de temps à s'occuper de leurs mômes. Donc le métier est moins respectable.
Voilà les propos gerbants qu'il avait tenus.
Parce que notre métier devient de plus en plus le refuge de mères de famille qui passent le concours pour s'occuper de leurs enfants. Moralité la profession décline, les salaires plongent par rapport au SMIC mais beaucoup s'en contentent vu que l'avenir financier de leur famille réside dans celui de monsieur. Difficile dans ce cas de se battre collectivement contre la "baisse" des salaires et comme on s'écrase on devient de moins en moins respectés.
Je ne vois pas ce qu'il y a de "gerbant" à cela.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- NaooFidèle du forum
ysabel a écrit:Naoo a écrit:J'ai des secondes capables de trouver la nature et la fonction de mots dans un texte :shock:
:shock:
Tu as des extra-terrestres ?!
Mes 2ndes cette année sont des amours. Des élèves vraiment vifs, doués, plein de culture, mais qui ont l'air de passer leur temps à douter d'eux-mêmes. Plus d'une fois, j'ai entendu de très bonnes remarques/trouvailles, et ils ont toujours l'air de se surprendre eux-mêmes
- LangoustineNiveau 1
Je fais malheureusement le même constat autour de moi: nombre de connaissances et copines qui avaient un métier aux horaires atypiques ou prenant ou encore ayant enchaîné les congés parentaux, veulent changer. Toutes passent le CRPE! Les conditions d'inscription étant très larges, elles rentrent forcément dans une catégorie et ce, sans master pour beaucoup.
Quand je leur souligne que oui, elles seront en vacances en même temps que leurs enfants, mais qu'il faudra prévoir de les faire garder pour bosser, ou travailler le soir, toutes rient: attention! Ce métier n'est pas une vocation, juste un choix raisonnable et elle ne comptent y consacrer que le temps qu'elles ont et non pas qu'il faut. Et certainement pas leurs soirées avec monsieur.
Nous n'avons pas la même vision du métier d'enseignant, ni le même investissement (mais nous aurons la même paye!).
Quand je leur souligne que oui, elles seront en vacances en même temps que leurs enfants, mais qu'il faudra prévoir de les faire garder pour bosser, ou travailler le soir, toutes rient: attention! Ce métier n'est pas une vocation, juste un choix raisonnable et elle ne comptent y consacrer que le temps qu'elles ont et non pas qu'il faut. Et certainement pas leurs soirées avec monsieur.
Nous n'avons pas la même vision du métier d'enseignant, ni le même investissement (mais nous aurons la même paye!).
- RendashBon génie
Langoustine a écrit:Je fais malheureusement le même constat autour de moi: nombre de connaissances et copines qui avaient un métier aux horaires atypiques ou prenant ou encore ayant enchaîné les congés parentaux, veulent changer. Toutes passent le CRPE! Les conditions d'inscription étant très larges, elles rentrent forcément dans une catégorie et ce, sans master pour beaucoup.
Quand je leur souligne que oui, elles seront en vacances en même temps que leurs enfants, mais qu'il faudra prévoir de les faire garder pour bosser, ou travailler le soir, toutes rient: attention! Ce métier n'est pas une vocation, juste un choix raisonnable et elle ne comptent y consacrer que le temps qu'elles ont et non pas qu'il faut. Et certainement pas leurs soirées avec monsieur.
Nous n'avons pas la même vision du métier d'enseignant, ni le même investissement (mais nous aurons la même paye!).
Ça me paraît très sain comme façon de voir les choses. C'est bel et bien un métier, et non un sacerdoce ; et, autant il est parfaitement ridicule de penser qu'un professeur ne travaille que lorsqu'il est face à ses élèves, autant il me paraît normal de ne pas laisser ce métier envahir chaque minute de sa vie.
Evidemment, les personnes dont tu parles déchanteront sans doute assez rapidement, mais c'est en général parce qu'elles font partie des débiles à la sauce Sarkozy qui pensent qu'un professeur ne travaille que lorsqu'il a des élèves en face de lui.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- BelaLugosiNiveau 6
En même temps, ce n'est pas parce qu'une personne met 20 minutes à créer une séquence pédagogique qu'elle fera un moins bon cours qu'une personne qui aura mis l'après-midi à préparer sa séquence. Pour l'avoir vu et vécu, je connais des gens très lents et pas méthodiques, qui ont besoin de beaucoup de temps pour effectuer moins bien ce que quelqu'un d'autre fera en deux temps trois mouvement et beaucoup mieux que lui.
Par exemple, le jour de mon oral de leçon de capes, j'ai torché ma préparation en 30 minutes (sur les 3 heures qu'on avait) et j'ai eu la meilleure note à cette épreuve !
Alors, le discours de ceux qui passent leur vie à faire leurs prep, vous savez ce que je pense hein ! Ils ne sont sûrement pas efficaces à mon avis...
Et effectivement, je pense qu'on pâtit de l'image "petit boulot d'appoint pour mère de famille"... Le métier de prof devient un travail pour mémère et on n'encourage pas les meilleurs à faire ce métier étant donné que la situation familiale passe toujours avant tout le reste pour les mutations (et jamais le mérite ou le rang au concours). Du coup, les normaliens et co se tirent...
Par exemple, le jour de mon oral de leçon de capes, j'ai torché ma préparation en 30 minutes (sur les 3 heures qu'on avait) et j'ai eu la meilleure note à cette épreuve !
Alors, le discours de ceux qui passent leur vie à faire leurs prep, vous savez ce que je pense hein ! Ils ne sont sûrement pas efficaces à mon avis...
Et effectivement, je pense qu'on pâtit de l'image "petit boulot d'appoint pour mère de famille"... Le métier de prof devient un travail pour mémère et on n'encourage pas les meilleurs à faire ce métier étant donné que la situation familiale passe toujours avant tout le reste pour les mutations (et jamais le mérite ou le rang au concours). Du coup, les normaliens et co se tirent...
- HélipsProphète
Lire ceci sous la plume d'une personne qui proclame qu'elle va prendre un second boulot sans problème est savoureux.BelaLugosi a écrit:En même temps, ce n'est pas parce qu'une personne met 20 minutes à créer une séquence pédagogique qu'elle fera un moins bon cours qu'une personne qui aura mis l'après-midi à préparer sa séquence. Pour l'avoir vu et vécu, je connais des gens très lents et pas méthodiques, qui ont besoin de beaucoup de temps pour effectuer moins bien ce que quelqu'un d'autre fera en deux temps trois mouvement et beaucoup mieux que lui.
Par exemple, le jour de mon oral de leçon de capes, j'ai torché ma préparation en 30 minutes (sur les 3 heures qu'on avait) et j'ai eu la meilleure note à cette épreuve !
Alors, le discours de ceux qui passent leur vie à faire leurs prep, vous savez ce que je pense hein ! Ils ne sont sûrement pas efficaces à mon avis...
Et effectivement, je pense qu'on pâtit de l'image "petit boulot d'appoint pour mère de famille"... Le métier de prof devient un travail pour mémère et on n'encourage pas les meilleurs à faire ce métier étant donné que la situation familiale passe toujours avant tout le reste pour les mutations (et jamais le mérite ou le rang au concours). Du coup, les normaliens et co se tirent...
Sinon, si tu es capable de "torché une préparation en 30 minutes", pourquoi n'as-tu pas passé l'agrégation directement ? Et je compatis sur l'ennui profond que tu as dû ressentir les 2h30 restantes
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- BelaLugosiNiveau 6
Hélips a écrit:Lire ceci sous la plume d'une personne qui proclame qu'elle va prendre un second boulot sans problème est savoureux.BelaLugosi a écrit:En même temps, ce n'est pas parce qu'une personne met 20 minutes à créer une séquence pédagogique qu'elle fera un moins bon cours qu'une personne qui aura mis l'après-midi à préparer sa séquence. Pour l'avoir vu et vécu, je connais des gens très lents et pas méthodiques, qui ont besoin de beaucoup de temps pour effectuer moins bien ce que quelqu'un d'autre fera en deux temps trois mouvement et beaucoup mieux que lui.
Par exemple, le jour de mon oral de leçon de capes, j'ai torché ma préparation en 30 minutes (sur les 3 heures qu'on avait) et j'ai eu la meilleure note à cette épreuve !
Alors, le discours de ceux qui passent leur vie à faire leurs prep, vous savez ce que je pense hein ! Ils ne sont sûrement pas efficaces à mon avis...
Et effectivement, je pense qu'on pâtit de l'image "petit boulot d'appoint pour mère de famille"... Le métier de prof devient un travail pour mémère et on n'encourage pas les meilleurs à faire ce métier étant donné que la situation familiale passe toujours avant tout le reste pour les mutations (et jamais le mérite ou le rang au concours). Du coup, les normaliens et co se tirent...
Sinon, si tu es capable de "torché une préparation en 30 minutes", pourquoi n'as-tu pas passé l'agrégation directement ? Et je compatis sur l'ennui profond que tu as dû ressentir les 2h30 restantes
C'est quoi le mal à vouloir un second boulot ? D'autant que le métier de professeur n'est absolument pas incompatible avec un métier en rapport avec l'écriture, au contraire même.
L'agreg, je la prépare.
- fame59Niveau 9
Rendash a écrit:Langoustine a écrit:Je fais malheureusement le même constat autour de moi: nombre de connaissances et copines qui avaient un métier aux horaires atypiques ou prenant ou encore ayant enchaîné les congés parentaux, veulent changer. Toutes passent le CRPE! Les conditions d'inscription étant très larges, elles rentrent forcément dans une catégorie et ce, sans master pour beaucoup.
Quand je leur souligne que oui, elles seront en vacances en même temps que leurs enfants, mais qu'il faudra prévoir de les faire garder pour bosser, ou travailler le soir, toutes rient: attention! Ce métier n'est pas une vocation, juste un choix raisonnable et elle ne comptent y consacrer que le temps qu'elles ont et non pas qu'il faut. Et certainement pas leurs soirées avec monsieur.
Nous n'avons pas la même vision du métier d'enseignant, ni le même investissement (mais nous aurons la même paye!).
Ça me paraît très sain comme façon de voir les choses. C'est bel et bien un métier, et non un sacerdoce ; et, autant il est parfaitement ridicule de penser qu'un professeur ne travaille que lorsqu'il est face à ses élèves, autant il me paraît normal de ne pas laisser ce métier envahir chaque minute de sa vie.
Evidemment, les personnes dont tu parles déchanteront sans doute assez rapidement, mais c'est en général parce qu'elles font partie des débiles à la sauce Sarkozy qui pensent qu'un professeur ne travaille que lorsqu'il a des élèves en face de lui.
- Philomène87Grand sage
PabloPE a écrit:Je tiens exactement les mêmesPhilomène87 a écrit:Il y avait bien un type du Collège de France qui avait écrit que si le métier de professeur se dégradait, c'était à cause du trop grand nombre de femmes dans ce métier. En effet, toujours selon lui, toutes ces femmes qui enseignent le font comme "revenu d'appoint" pour compléter le salaire du mari, et en plus c'est nickel, car vu qu'elles ne bossent que 18 heures et ont toutes les vacances scolaires, elles peuvent passer plus de temps à s'occuper de leurs mômes. Donc le métier est moins respectable.
Voilà les propos gerbants qu'il avait tenus.
Parce que notre métier devient de plus en plus le refuge de mères de famille qui passent le concours pour s'occuper de leurs enfants. Moralité la profession décline, les salaires plongent par rapport au SMIC mais beaucoup s'en contentent vu que l'avenir financier de leur famille réside dans celui de monsieur. Difficile dans ce cas de se battre collectivement contre la "baisse" des salaires et comme on s'écrase on devient de moins en moins respectés.
Je ne vois pas ce qu'il y a de "gerbant" à cela.
Parce que ce sont de honteuses généralisations.
On est encore un certain nombre à faire ce métier par vocation.
Et comme "boulot d'appoint", il y a quand même plus accessible qu'un métier qui nécessite 5 ans d'études, un concours difficile (je l'ai trouvé difficile, perso) et des mutations à l'autre bout de la France.
- NadejdaGrand sage
http://www.versailles.snes.edu/spip.php?article3982 :shock:
- Reine MargotDemi-dieu
Langoustine a écrit:Je fais malheureusement le même constat autour de moi: nombre de connaissances et copines qui avaient un métier aux horaires atypiques ou prenant ou encore ayant enchaîné les congés parentaux, veulent changer. Toutes passent le CRPE! Les conditions d'inscription étant très larges, elles rentrent forcément dans une catégorie et ce, sans master pour beaucoup.
Quand je leur souligne que oui, elles seront en vacances en même temps que leurs enfants, mais qu'il faudra prévoir de les faire garder pour bosser, ou travailler le soir, toutes rient: attention! Ce métier n'est pas une vocation, juste un choix raisonnable et elle ne comptent y consacrer que le temps qu'elles ont et non pas qu'il faut. Et certainement pas leurs soirées avec monsieur.
Nous n'avons pas la même vision du métier d'enseignant, ni le même investissement (mais nous aurons la même paye!).
Eh bien elles ne vont pas être déçues, quand elles vont voir que même PE elles n'auront pas forcément un poste à la porte de la maison familiale, que le soir il y a les préparations de cours et les copies (ah, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour s'occuper des gosses, dommage), et qu'en plus de tout ça il y a la fatigue des journées devant une trentaine d'élèves. Ma cousine, 3 enfants bossant dans la banque et espagnole d'origine, voulait passer le capes d'espagnol, elle a renoncé.
L'idée du boulot pépére où on ne fait que 18 heures est un cliché, et ceux (et celles) qui y viennent pour ça déchantent vite.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- monseigneurHabitué du forum
Nadejda a écrit:http://www.versailles.snes.edu/spip.php?article3982 :shock:
extrait de l'article a écrit:Depuis deux jours, une bien curieuse rubrique apparaît sur le site de la mairie d’Asnières (92). Intitulée « alerte enseignant absent » (!), elle permet aux parents d’élèves de signaler les absences de professeurs dans les établissements de la ville, en indiquant le nom et prénom de l’enseignant, son établissement, la matière enseignée, la date de début de l’absence ainsi que la durée de l’absence. Cela permettrait à la Mairie d’intervenir auprès de « l’Education Nationale » pour qu’un remplaçant soit affecté rapidement.
Ah les Hauts de Seine... chasse gardée de la bonne vieille droite tradi. Voilà ce qui nous attend dans quelques mois.
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